Coucou tout le monde !
Et oui ! Je suis toujours en vie ! Vous n'alliez pas vous débarrassez de moi comme ça ! gniark gniark gniark ! Bon, que dire, sinon que je suis repartie avec une nouvelle histoire dont l'idée me trottait dans la tête depuis août dernier ! Je sais, pourquoi je ne l'ai pas écrite avant ? Bah……Comment dire ? En fait j'avais la flemme…Voilà c'est dit !
Disclaimer : CCS ne m'appartient pas, faudra le dire combien de fois ça ?
Bon, maintenant Pub perso sur Le Loup qui voulait attraper les étoiles: Si vous ne l'avez pas lu allez-y ! Mais je tenais avant tout à remercier mogocca, Tom (si ! tu dormais sur le clavier ! Oh fait, tu sais bien que je ne dis pas souvent ce que je ressens, mais, je t'adore ! Ouf ! Ayez, c'est dit !), Athenaïs, feylie, SyaoSyao, juju black, Sakuya, Meimi et Cicouille.
Bon, j'arrête de vous embêtez, je vous laisse lire ! N'oubliez pas de me donner vos impressions à la fin, c'est important pour moi.
The jade wolf
Un rossignol se posa sur la branche du cerisier en fleur, faisant tomber des pétales sur une petite fille. Celle-ci venait de se lever, et sa mère l'avait envoyé chercher de l'eau au puit pour sa toilette. Le pétale qui avait atterrit sur le bout de son petit nez s'envola de nouveau, et l'oiseau se mit à chanter. La fillette respira l'air du matin, celui qui vous donne le teint rose d'une personne en bonne santé. Le soleil qui venait de se lever faisait se diluer les couleurs dans le ciel, du gris acier au rose fluo, en passant par le bleu roi et le pourpre. C'était le moment de la journée préféré de l'enfant. Puis entendant sa mère crier dans la maison, elle se hâta d'aller puiser l'eau et de revenir.
Mère : Ah ! Te voilà enfin ! Dépêche-toi !
Fillette : Oui
La fillette se lava, puis alla prendre des vêtements.
Mère : Attends Sakura, aujourd'hui tu vas mettre ça.
Elle tendit une petite tunique chinoise à sa fille. Sakura ne comprenait pas : des vêtements neufs ? Ils n'avaient pourtant pas les moyens… Elle se précipita contre sa mère, voulant l'enlacer, mais cela était rendu difficile par le fait qu'elle soit dans un état de grossesse avancée.
Mère : Tiens-toi Sakura, tu vas réveiller tes frères et sœurs !
Sakura : Oui, maman…
Il est vrai que ses 4 frères et ses 5 sœurs dormaient encore. Elle était la plus jeune de la fratrie, et du haut de ses 6 ans, elle avait peur de l'arrivée de ce nouveau bébé qui prendrait sa place… Et d'ailleurs, comment se faisait-il que sa mère soit venue la réveiller si tôt ce matin, laissant les autres dormir. Elle s'interrogea sur cet étrange privilège que d'avoir sa mère pour elle seule tout en s'habillant. Puis chose inhabituelle, sa mère la coiffa avec un soin particulier, remontant ces boucles miels, couleur qui étonnait dans ce pays, en deux macarons (comme ça : °-°).
Mère : Voilà… tu es prête ! Bon prends ton manteau et mets tes chaussures.
Sakura regarda sa mère étonnée. Sortir de si bonne heure ? Mais les marchés n'étaient même pas installés… Pourtant elle ne dit rien et enfila ses chaussons de feutre. Sa mère sortit, et Sakura suivit. Au moment de refermer la porte, elle vit son frère aîné, âgé de 16 ans, sortir de la chambre commune aux 4 garçons. Il essuyait une larme qui avait coulée sur sa joue, et lorsqu'elle lui sourit, il lui répondit d'un petit signe de la main, puis la porte claqua.
Toya : Bonne chance petite sœur…
…
Sur le chemin, Sakura trottait derrière sa mère : elle chantonnait gaiement, s'arrêtait pour caresser un chat, sautait par-dessus une flaque, se penchait pour cueillir une fleur… Sa mère n'avait pas desserré les dents, elle marchait de manière irrégulière, comme si à certains moments, elle allait faire demi-tour. Au bout d'un quart d'heure de marche, elles étaient sorties des quartiers sales pour approcher une grande maison sur la colline qui dominait tous les alentours. Sakura s'était toujours demandé quel effet cela faisait de vivre dans une aussi grande maison. Un des jeux favoris avec ses frères et sœur était de s'approcher le plus près possible de la maison pour pouvoir regarder par les fenêtres. Mais c'était dangereux, car on risquait le fouet si les domestiques vous surprenaient. Toya et Yukito, les 2 aînés, disaient avoir réussi, mais Nakuru, sa sœur, lui avait assuré que non : la preuve, quand on leur demandait ce qu'ils avaient vu, ils ne répondaient pas la même chose ! Cette histoire la faisait toujours rire, surtout quand Kaho et Chiharu s'en mêlaient, décrivant de mille et une façons l'intérieur de la maison, surenchérissant sur les détails. Sakura et Eriol, les deux plus jeunes, croyaient dur comme fer à toutes ces fantaisies !
Tout en réfléchissant au fait qu'il y ait tellement de chambres que même les propriétaires ne dormiraient jamais dans toutes (dixit Kaho et Chiharu !), Sakura ne remarqua pas qu'elle n'était plus qu'à quelques mètres de la maison.
Soudain, sa mère s'arrêta, et Sakura, inquiète, se précipita à ses côtés.
Sakura : Maman ! Maman ? T'as mal quelque part ?
Nadeshiko, sa mère, ne répondit pas tout de suite, fermant les yeux. Elle se baissa et prit les mains de Sakura dans les siennes. Sakura fixa ses intenses yeux verts émeraude dans ceux de sa mère, bien que les siens aient un ton de vert un peu plus fané… Nadeshiko détacha de son poignet un petit bracelet de fils rouges liés à un éclat de jade. Elle l'attacha au bras de sa fille sans oser soutenir le regard interrogateur de cette dernière. Puis elle étreignit Sakura. Celle-ci, d'abord surprise de cet élan d'affection si inhabituel, se laissa faire.
Nadeshiko (murmure) : Pour que tu ne m'oublies jamais…
Sakura : Qu'est ce que tu disais ?
Nadeshiko : Qu'il est temps d'y aller. Dépêche-toi !
Sakura suivit sans rechigner, regardant son nouveau bracelet. Elle ne se rappelait pas avoir vu sa mère sans. Pourquoi le lui avait-elle donné ? Elle ne tenta pas de trouver une réponse car sa mère venait de s'arrêter devant le portail de la grande maison. Elle fit sonner la cloche suspendue à l'entrée, puis elles attendirent quelques minutes qu'une servante arrive. Celle-ci les observa, promenant son regard de haut en bas, sans chercher à cacher le dégoût qu'elles lui inspiraient.
Servante : Que voulez-vous ?
Nadeshiko : C'est pour ma fille. Je voudrais voir Mme Li.
La servante regarda la fillette tout en réfléchissant. Sakura lui sourit, puis suivit du regard un papillon, fascinée par les couleurs de ce dernier.
Servante : Bien, suivez-moi.
Nadeshiko : Allez Sakura, dépêche-toi !
Sakura suivit la servante et sa mère, collée aux jambes de cette dernière tout en regardant la maison. C'était la première fois qu'elle voyait la maison de si près. Ce soir, elle raconterait tout à Eriol, son frère d'un an plus vieux qu'elle. Puis la servante les fit entrer par la grande porte principale, toute en bois sculptée, puis les pria d'attendre dans le hall. Nadeshiko ne disait rien, aussi Sakura se tint tranquille, laissant son regard se promener dans l'immense pièce, s'émerveillant de la place, de tous les objets et de cette propreté !
Quelques instants plus tard, la servante revint accompagnée d'une femme. Sakura la regarda s'approcher de sa mère. Elle la trouvait très belle : elle était maquillée, ses cheveux étaient maintenus en un chignon d'où des pics dépassaient, et elle portait un costume traditionnel. La comparant à sa mère, Sakura eut comme un choc : sa mère paressait si vielle, si fatiguée à côté de cette femme… Ce qu'elle ne savait pas, c'est que cette femme et sa mère avait sensiblement le même âge. Mais une vie dans un endroit misérable, un travail harassant, des grossesses à répétition, un mari alcoolique avait vieilli prématurément Nadeshiko.
Nadeshiko (s'incline) : Je vous remercie d'accepter de me recevoir Mme Li.
Mme Li : Ce n'est rien, mais venez-en au fait je vous prie.
Nadeshiko (embarrassée) : Et bien… J'ai amené ma fille Sakura avec moi dans l'espoir que vous… que vous lui donniez un emploi. Elle n'a que 6 ans, je sais, mais c'est la plus jolie de mes filles, et elle est très docile, elle… elle a un caractère en or, elle est déjà très douée de ses mains…
Mme Li : Je suis désolée, mais je n'ai besoin de personne ne ce moment…
Nadeshiko : Oh, je vous en prie… J'ai neuf autres enfants, plus celui à venir… Je n'ai pas les moyens de les rendre heureux, de leur apporter ne serait-ce que de la viande…
Mme Li : Je ne sais pas…
Nadeshiko : Elle vous sera utile, j'en suis sûre !
Mme Li : Approche petite.
Sakura qui n'entendait rien de l'échange, vit l'élégante dame se tourner vers elle. Elle approcha et s'inclina comme elle avait vu sa mère le faire, puis elle afficha son plus beau sourire. La femme se pencha et regarda attentivement l'enfant, lui demandant de se tourner, d'ouvrir la bouche, de remonter ses manches, sans toutefois la toucher. Sakura, docile, fit tout ce qui lui était demandé.
Mme Li : Elle m'a l'air en bonne santé…
Nadeshiko : Oui, oui, elle est d'une constitution robuste, jamais malade !
Mme Li fouilla dans une de ses poches pour en retirer une pièce en or. Elle la tendit à Nadeshiko qui s'empressa de la prendre.
Mme Li : Tenez, ceci sera pour le mois en cours. Ensuite vous recevrez une pièce en argent par mois pour son salaire, et cela jusqu'à ce qu'elle soit pubère. A partir de ce moment, l'argent lui sera directement versé.
Nadeshiko (s'incline profondément) : Je vous en serais éternellement reconnaissante madame. Je vous remercie infiniment.
Mme Li pencha la tête, puis appela une servante. Elle se recula légèrement, offrant un dernier moment d'intimité à la mère et à la fille.
Nadeshiko : Ecoute moi bien Sakura, tu vas être sage et faire tout ce qu'on te demandera. Tu m'as bien comprise ?
Sakura : Oui… Mais, tu pars ?
Nadeshiko : En effet… Mais ne t'inquiète pas, tu seras bien ici !
Sakura : Et tu reviens quand ?
Nadeshiko se recula, s'éloignant de sa fille tout en continuant de la regarder dans les yeux, avant de murmurer : « Jamais… Je suis désolée ma fleur, mais c'est pour ton bien… ». Sakura voulut courir vers sa mère, mais une servante lui attrapa le bras. Elle se débattit, cria, pleura mais rien n'y fit : sa mère partit sans plus un regard pour elle.
Mme Li : Faîtes-lui prendre un bain et donnez-lui des vêtements neufs. Ensuite, vous brûlerez ses anciennes affaires. Il ne manquerait plus que l'on tombe malade avec toute cette saleté dans la maison… Ah, j'oubliais, vous laverez cette pièce à grande eau et partout où elles ont marché !
La servante fit ce qu'on lui avait demandé. Sakura se contentait de pleurer, comme vidée de toutes ses forces avec le départ de sa mère. Pourtant, lorsque la servante voulut lui enlever son bracelet, Sakura lui mordit la main jusqu'au sang. La servante la gifla, puis lui donna un bain sans aucune douceur dans les mouvements. Elle l'habilla d'un ensemble traditionnel, une petite veste avec un col mao et son pantalon s'arrêtant au-dessus des chevilles, des chaussons de feutres complétaient sa tenue. L'ensemble était rouge, couleur de la domesticité Li. Cette couleur était la sienne, mais il lui faudrait du temps avant de s'apercevoir l'effet qu'elle produirait sur les hommes.
La servante prit Sakura par le poignet, la traînant derrière elle jusque dans une pièce assez grande où Mme Li l'attendait debout, le dos droit, le regard fier.
Mme Li : Bon… Te voilà propre et débarrassée de cette saleté des bas fonds…
Elle se mit à tourner autour de la fillette qui ne réagit pas.
Mme Li : je me demande vraiment à quoi je vais t'employer… L'eau du puit peut-être ?... Pourquoi pas nourrir la basse-cour ? Ou encore bonne à tout faire des cuisines ? Non, tu es peut-être un peu trop jeune… Bien, J'y réfléchirais aujourd'hui.
Elle commença à s'éloigner quand soudain Sakura qui réagissait comme un pantin depuis la gifle se mit à crier. Mme li sursauta, puis continua son chemin.
Mme Li : Faîtes-moi donc taire cette enfant…
La servante gifla Sakura, lui ordonnant de se taire. Cette dernière redoubla ses pleurs, et se mit à lancer ses pieds et ses poings en direction de la bonne. Elle continuait de hurler tant et si bien qu'elle ne vit ni n'entendit Mme Li sortir. Elle se balança au sol qu'elle martela de ses pieds tout en continuant de pleurer. Elle avait mal. Elle venait enfin de réaliser la trahison de sa mère, l'abandon qui faisait d'elle une esclave de cette « maison de rêves ». Elle tentait d'expier sa douleur par ses cris, mais rien n'y faisait, elle revenait encore et toujours… Une douleur lancinante et profonde… et soudain, en une seconde, son corps se retrouva trempé, glacé… Elle cessa immédiatement de hurler et releva la tête : Mme Li se tenait devant elle, un grand seau vide à la main.
Mme Li : Voilà… Elle va peut-être se calmer… Venez Kasumi… Laissons la sécher. Elle apprendra peut-être les bonnes manières.
La porte de la pièce se referma, laissant Sakura seule dans cette pièce aussi vide que son cœur. Elle laissa son regard se promener dans la salle. Rien, il n'y avait rien dans la pièce mise à part un banc et une table assez longue. Enfin une fenêtre donnait sur la cour. Apparemment la pièce était au rez-de-chaussée. Désemparée et livrée à elle-même, elle se remit à pleurer.
Cela sembla durer des heures. On avait dû donner des consignes pour qu'elle reste dans la pièce. Quand enfin elle releva la tête, se fut pour plonger son regard dans celui d'un petit garçon accoudé à la fenêtre.
Sakura resta subjuguée par la profondeur de ce regard d'ambre. A en juger par la position du garçonnet, cela faisait un bout de temps qu'il l'observait pleurer. Voyant que Sakura l'avait remarqué, il poussa la fenêtre, se hissa sur le rebord et sauta dans la pièce. Il atterrit avec souplesse devant la fillette et s'approcha d'elle. Cette dernière eut un léger mouvement de recul face à cet inconnu.
Garçon : Pourquoi tu pleurais ?
Sakura : …
Garçon : Allez ! Dis-moi
Sakura : D'abord je parle pas aux gens que je connais pas !
Le garçon parut surpris de cette réponse, puis lui adressa un grand sourire.
Garçon : Je m'appelle Xiao Lang Clow Li, fils de Qin Wu Lang Li et de Yelan Ohamuré Li, seigneurs et maîtres des terres Li, premiers vassaux de l'empereur !
Il avait dit cela fièrement, mais son regard concentré indiquait clairement que ce n'était là que la répétition d'une leçon apprise depuis longtemps par cœur. Sakura ne fut pas impressionnée, ne comprenant pas la valeur de ces mots.
Sakura : Moi je m'appelle Sakura… (Elle marqua une pose, ne connaissant pas son nom de famille. Aussi, elle remplaça cette information par toutes les autres qui lui venaient à l'esprit.) J'ai 4 frères et 5 sœurs. Ma maman, c'est la plus belle des mamans, et la plus gentille aussi ! Ah, et puis j'ai 6 ans !
Xiao Lang : Six ans ? Comme moi ! Tu as dit Sakura ? C'est japonais, nan ? (Elle acquiesce) C'est maître Wei, mon professeur d'arts martiaux qui m'apprend le japonais… C'est bizarre comme prénom en Chine, tu ne trouves pas ?
Sakura haussa les épaules. Elle ne savait pas et ne s'était jamais posée la question.
Xiao Lang : Alors, maintenant qu'on se connaît, dis-moi pourquoi tu pleurais ?
Sakura réfléchit quelques secondes, et jugeant les présentations acceptables, elle répondit.
Sakura : Ma maman est partie…
Xiao Lang : Et elle revient quand ?
Sakura : Je ne sais pas… Mais elle m'a dit de faire tout ce qu'on me demanderait !
Xiao Lang : Tout ? Même si je te disais de faire quelque chose pour moi ?
Sakura : Aucune idée. Elle a juste dit d'obéir à la grande méchante dame…
Xiao Lang : C'est qui la méchante dame ?
Sakura : C'est une grande dame très belle, mais c'est elle qui m'a jeté de l'eau… T'as vu ? Je suis toute mouillée…
Xiao Lang tourna rapidement autour d'elle, et acquiesça.
Xiao Lang : J'ai une idée ! Et si on jouait : toi, tu serais la demoiselle en détresse, et moi je serais le gentil héros qui vient te protéger de la méchante dame !
Sakura battit des mains, oubliant momentanément son malheur… Après plusieurs heures de jeu, une complicité s'était développée entre les deux enfants. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'elle ne cesserait jamais de grandir malgré leurs différences sociales…
Voix : Maître Xiao Lang ? Où êtes-vous ? Maître Xiao Lang ! Dépêchez-vous !
Xiao Lang s'arrêta de courir en entendant la voix de sa nourrice. Il soupira, et Sakura se rapprocha de lui. Elle l'interrogea du regard mais il lui sourit et lui prit la main, la ramenant vers la cour. A ce moment-là, la domestique accourut vers eux.
Nourrice : Oh, mon Dieu ! Maître Xiao Lang ! Regardez dans quel état vous vous êtes mis ! Que va dire Madame votre mère ? Si jamais elle vous voit dans cette tenue, je vais être punie…
Elle s'était agenouillée pour épousseter le pantalon du garçonnet quand enfin elle leva les yeux et aperçut Sakura.
Nourrice : Que fait cette fillette avec vous ? Vous savez très bien que vous n'avez pas le droit de parler au personnel… Et toi ? Comment oses-tu t'adresser ainsi au jeune maître… Regarde dans quel état il est à cause de toi !
Elle allait gifler Sakura, mais Xiao Lang s'interposa, stoppant le geste de la nourrice.
Xiao Lang : Tais-toi ! Qui es-tu pour parler ainsi à Sakura ? J'ordonnerais que tu sois fouettée ! Ne t'avises plus jamais de lever la main sur elle, car elle m'en avertira ! Et crois-moi, tu ne seras pas prête à dormir de nouveau sur le dos si cela arrivait ! Maintenant, vas-t-en ! Je me débrouillerais seul.
La nourrice avait reculé de plusieurs pas. Comment un gamin de six ans pouvait-il mettre autant de haine dans un regard ? Comment pouvait-il insuffler une telle puissance dans les mots ? Elle sentit la peur l'envahir, et chaque pulsation de sang lui parut perceptible tellement il lui semblait glacé… Devant elle, le jeune maître venait de révéler son caractère qui ferait trembler le manoir à chaque accès de colère… Mais il venait aussi de révéler sa faiblesse, la seule qu'il aurait jamais : Sakura. Pendant son accès de rage, cette dernière avait agrippé son bras et enfoui sa tête dans son dos, se blottissant contre lui du mieux qu'elle pouvait. La nourrice enfin partit, Xiao Lang se retourna et la serra dans ses bras.
Xiao Lang : A partir d'aujourd'hui Sakura, on va se faire une promesse ! On sera les meilleurs amis du monde pour toujours ! D'accord ?
Sakura sourit et lui rendit son étreinte.
Sakura : Promis !
En une journée, elle avait perdu sa mère et trouvé celui qui serait le centre de l'univers que l'enfance forge à chacun d'entre nous. Par cette promesse, il devenait son seul point de repère, son frère, son ami, sa vie toute entière dépendrait de lui.
Mais à ce moment, aucun d'entre eux ne se rendait compte de l'influence de cette promesse sur leur futur. Pourtant, elle scellait déjà leur avenir…
Voilà, c'était un peu long pour un début, mais nécessaire pour la compréhension de l'histoire, donc…Je vous avouerais que pour l'instant c'est pas mon chapitre préféré, mais bon, l'essentiel est qu'il vous plaise, parce que je me suis vraiment pris la tête pour essayer de trouver le bon mot pour la bonne émotion !
Le prochain chapitre sera court, donc je vais essayer de vous l'envoyer rapidement, mais je vous garantis rien : entre mon frère et mon père qui squattent l'ordi, mes révisions pour le bac blanc et puis ma vie ( !), sans oublier ma légendaire motivation…Mais je vous rassure, les 3 chapitres suivants sont au brouillon !
Bon, bah, voilà, comme d'hab je suis une assoiffée de reviews, donc pour me motiver vous savez ce qui vous reste à faire !
Reviewzz, oh oui REVIEWZZZZZ, pleins, j'en veux pleins !