Titre : Harry Potter et L'héritier d'Epiméthée.
Spoilers : I/II/III/IV/V.
Synopsis : Harry entre en sixième année à Poudlard et doit faire face à sa peine d'avoir perdu Sirius. Il doit réapprendre à avancer et surtout se concentrer plus que jamais car le mal avance à grand pas !
Rating : général
Disclaimer : tous les personnages cités sont la propriété de JK Rowling, sauf ceux que j'ai inventé.
Alors je commence une nouvelle fiction et j'espère qu'elle vous plaira!
bonne lecture!
Chapitre 1
Quinze jours seulement était passés depuis son retour de Poudlard. Harry passait la plus grande partie de son séjour chez les Dursley dans sa chambre. Il se sentait seul et mal. Une grande douleur s'était installée en lui depuis la perte tragique de son parrain et il sentait ce mal s'agrandir de jour en jour. Certes sa vie s'était agréablement arrangée depuis son retour chez les Dursley mais il aurait préféré être ailleurs. Il aurait voulu être quelqu'un d'autre, quelqu'un qui avait une famille, des parents aimant et une maison ou il se serait senti bien. Il avait des amis et aujourd'hui il le savait. Grâce à eux, il pourrait s'en sortir et porter ce lourd fardeau en leur compagnie. Il avait reçu beaucoup de courrier, bien entendu des lettres de Ron qui l'invitait à passer le reste des vacances au Terrier, les lettres d'Hermione qui lui demandait à chaque fois s'il allait bien et aussi des hiboux d'Hagrid, de Mrs Weasley et…. De Luna.
Le matin du 16 juillet, Hedwige rentra en trombe dans la petite chambre de Harry portant une lettre à la patte.
Harry,
J'ai discuté avec mon père et il est d'accord pour que tu puisses venir finir tes vacances ici. Il a eu l'autorisation de l'ordre et donc nous viendrons te chercher dimanche à 9h. Dis le aux moldus. Hermione et une de ses amies viendront aussi.
A bientôt.
Ron.
Harry sentit un peu de chaleur envahir son corps. Il se leva de son lit et descendit annoncer la nouvelle aux Dursley. Tous les trois étaient assis dans la cuisine lorsque Harry fit son entrée. L'oncle Vernon buvait son café en lisant son journal, la tante pétunia coupait des pamplemousses pour son cher Dudlinouchet. Aucun d'eux ne leva les yeux vers lui pou lui dire bonjour. Il s'assis à coté de son oncle et commença à manger la tartine qui se trouvait dans son assiette.
-Pétunia ! dit l'oncle Vernon d'une voix forte en posant sa tasse de café. Nous devons nous rendre à Londres pour acheter de nouveaux uniformes pour Dudley. Toi ! Harry… tu restes ici bien entendu.
-J'ai reçu une lettre, dit alors Harry.
Le silence s'installa aussitôt.
-J'ai reçu une lettre, répéta-t-il. Mon ami Ron m'a invité à passer le reste des vacances dans sa famille. Est-ce que je peux y aller.
Vernon échangea un regard avec Pétunia. Une petite veine s'était mise à battre sur sa tempe. Il resta silencieux, se leva, commença à faire les cent pas dans la cuisine en se parlant à lui-même. Harry regarda cette scène avec le plus grand calme. Puis après cinq bonnes minutes.
-Tu peux y aller, dit il en se rasseyant. Il viennent te chercher j'espère !
-Oui, ils viendront demain à 9h, dit il joyeusement.
-Très bien, ajouta Vernon.
Harry s'empressa de finir son maigre petit déjeuner, se leva et retourna dans sa chambre. Il commença à ranger ses affaires et s'allongea sur son lit. Il attendait le lendemain avec impatience. Dans quelques heures, il pourrait voir ses amis, connaître les nouvelles du monde sorcier et enfin quitter les Dursley.
L'après midi était ensoleillé, Harry qui suffoquait dans sa chambre décida de se promener. Il sorti de la maison et commença sa marche dans Privet Drive. Il n'y avait personne dans les rues, tous les habitants restaient à l'abri de la chaleur. Il était à présent dans un parc, il s'assis à l'ombre d'un chêne et commença à penser. Il pensait à Sirius Black. Il le revoyait débouler de Magnolia Crescent il y a quelques années, lui faisant une peur bleue. Il se souvenait de la maison de Sirius où l'ordre était installé. Il se souvenait aussi de Kreattur, l'elfe de maison qui avait causé la perte de Sirius. Le souvenir de l'elfe était insoutenable. Il frappa le sol et se mit à pleurer. S'était la première fois qu'il se laissait aller depuis son retour à Privet Drive. Les ne cessaient de couler, il enleva ses lunettes, essuya ses yeux mais rien à faire, il n'arrivait pas à s'arrêter. Il s'allongea dans l'herbe et essaya de se calmer mais le souvenir de ce vol ne cessait de le hanter. Apres un long moment où il était resté immobile, allongé sur l'herbe, il décida de rentrer. Sur le chemin, il croisa quelque passant avec leurs enfants. Tous semblaient parfaitement calmes et serein. Harry les enviait. A cet instant il aurait préféré ne pas être un sorcier et il aurait voulu vivre comme n'importe quel moldu de son age. C'està-dire sans avoir de destiné toute tracé, assassin ou victime de Lord Voldemort. Quand il arriva chez les Dursley, il s'aperçut qu'ils n'étaient pas la. Il monta alors dans sa chambre et s'allongea sur le lit. Il sombra immédiatement dans un sommeil profond et sans rêve.
Il était 8h du matin quand Harry ouvrit les yeux, l'oncle Vernon tapait à sa porte comme un ahuri et en ne cessant de l'appeler.
-Harry ! Harry lève toi ! Tu m'entends ! Criait-il. Je ne veux pas que tes amis les cinglés arrivent et restent trop longtemps sous mon toit.
Harry se leva péniblement et se changea. Ses affaires étaient prêtes et ils ne restaient plus que les Weasley. Il descendit et alla dans la cuisine. Pétunia et Dudley semblaient terrifiés. Ce qui était compréhensible puisqu'à chaque fois que Dudley s'était retrouvé face à un sorcier, ce dernier lui jetait un sort. Il avait eu une queue en tire bouchon, et il y a deux ans une langue de plus d'un mètre. L'oncle Vernon lui faisait toujours les cents pas.
-comment vont-ils venir te chercher cette fois-ci ? demanda-t-il d'un voix anxieuse.
-je ne sais pas, répondit Harry.
Il est vrai que les Weasley avaient toujours utilisé des moyens peu conventionnels lorsqu'ils étaient venus chercher Harry dans le passé. Poudre de cheminette, voiture volante et enfin balai… Mais il ne préféra pas rappeler ce genre de détail à son oncle de peur qu'il se mette en colère et commence à hurler. A 9h, quelqu'un frappa à la porte, l'oncle Vernon couru ouvrir puis appela Harry.
-Quelqu'un pour toi, dit-il.
Il s'approcha alors et vu…
-Hermione ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Elle embrassa Harry sur les joues et entra. L'oncle Vernon la dévisageait et semblait avoir perdu sa langue.
-c'est moi qui vient te chercher, dit-elle. Mes parents m'ont emmené en voiture et ils nous déposeront à Londres, au chaudron Baveur, ou on pourra utiliser la poudre de cheminette pour se rendre chez Ron. Tes affaires sont prêtes ?
-Heu… oui…. Oui bien sur, elles sont en haut, je reviens.
Il monta les escaliers quatre par quatre et prit sa grosse valise et la cage vide d'hedwige. Deux minutes plutard il était sur le palier.
-On peut y aller, dit il. Bon et bien à l'été prochain.
-Au revoir Mr Dursley, dit Hermione avant de sortir.
Harry se retourna pour voir la maison des Dursley et pu voir la famille au grand complet les observer.
-je suis contente de te revoir Harry, dit enfin Hermione lorsqu'ils étaient proches de la voiture de ses parents.
-Pas autant que moi, lui assura Harry.
-tu te souviens de mes parents ?
-Oui bien sur, bonjour, dit il.
Mr Granger lui serra la main et Mrs Granger lui adressa un grand sourire. Une autre jeune fille accompagnait les Granger, mais Harry ne l'avait jamais vu.
-je te présente Prudence, elle passe l'été chez moi.
-bonjour Harry, dit Prudence.
-Bonjour.
Ils se mirent alors en route. Sur le chemin personne n'était bien bavard. Ils se contentaient de faire des allusions aux temps ou encore à leurs buses. Apres une demi heure de trajet, ils arrivèrent à Londres. Ils saluèrent les parents d'Hermione et tout trois rentrèrent dans le pub. A la grande surprise de Harry, Ron les attendait.
-bonjour Harry ! Comment ça va ?
-bien, répondit-il.
-bonjour Hermione ! dit Ron. Tu dois être Prudence, bonjour.
-salut Ron, dit enfin cette dernière.
Harry leur proposa de s'asseoir à une table et prendre une bièraubeurre. Cinq minutes plutard, ils avaient leurs consommations, ils commencèrent à discuter et à faire connaissance avec Prudence. Elle avait 16 ansétait brune aux yeux verts et d'une très grande beauté. Elle était d'une blancheur laiteuse malgré le soleil persistant de ce mois de juillet et était très aimable. Ron ne cessait de la dévisager et de lui poser des questions. Harry regardait la scène avec beaucoup d'amusement car Hermione commençait à froncer les sourcils. Une demi heure plutard, ils décidèrent d'aller voir les jumeaux sur le chemin de Traverse. La grande rue principale était pleine de magasins divers, librairie, animalerie, banque, habillement et enfin au 93 de la rue, on pouvait lire sur une enseigne en lettre d'or « Weasley Farces pour sorciers facétieux ». Ils entrèrent dans le magasin et restèrent sans voix. Il était vaste, plusieurs étagèrent étaient répartit dans la pièce. Divers articles les surchargeaient et beaucoup de jeunes sorciers erraient entre les rayonnages. Harry et les autres regardaient les produits avec beaucoup d'intérêt.
-tiens ! Regarde les boites à flemmes ! dit Harry à Ron.
-et les crèmes canaries, ajouta Hermione avec un grand sourire.
Prudence regardait avec amusement tous les articles et prit une boite à flemme qui serait utile pensait-elle lors de son retour à l'institut. Ils se dirigèrent au comptoir où ils aperçurent Fred et Georges.
-bonjour Fred ! Salut Georges, s'écria Hermione.
-hé! Bonjour vous tous! Comment ça va? Dit Fred.
-bien Ça à l'air de marcher votre affaire, dit Harry.
-ouiça va assez bien, répondit Georges. Et qui est cette magnifique jeune fille ?
Prudence se senti rouir et Hermione la présenta.
-c'est Prudence, une amie qui nous vient de France.
Les jumeaux la saluèrent et leurs fit le tour du propriétaire. Ils leurs montrèrent les articles qui se vendaient le mieux et enfin leur atelier. La pièce était petite et encombrée. Elle était remplie de fioles, de bocaux, de liquide de différentes couleurs et d'animaux flottant dans du phéromone. Tous étaient intrigués par le contenu des bocaux et enfin Prudence leur montra la boite à flemme qu'elle avait l'intention d'acquérir. Ils lui parlèrent des différents effets, vomissement, saignement de nez, fièvres violentes et évanouissement puis ajoutèrent…
-on te l'offre ! dit Fred.
-et en plus, on ajoute notre nouvelle trouvaille, dit Georges en lui tendant une petite boite noire ou l'on pouvait lire…
-Agonie temporaire ! Qu'est ce que c'est ? demanda Prudence d'une voix inquiète.
Fred et Georges se lancèrent un regard malicieux et se mirent à sourire.
-Et bien l'agonie temporaire, poursuivit Fred, c'est le best !
-oui ! Il y a 6 comprimés dans la boite, continua Georges. Les bleus déclenchent l'agonie et les rouges la stoppent.
-et concrètement ? Je souffrirais beaucoup ?
-Tu seras en phase final, ricana Fred. Entre la vie et la mort…
-sans dépasser ce stade bien sur, coupa Georges. Le tps de faire peur à tout l'entourage !
-Mais c'est fantastique ! s'écria Prudence. Vraiment ingénieux ! Vous êtes les seuls à les fabriquer ?
-Et oui ! Seulement chez « Weasley farces pour sorciers facétieux », ou vous trouverez des produits inédits !
-Merci beaucoup !
-Oh mais de rien ! Ma chère, dit fred.
-c'était avec plaisir ! Ajouta Georges.
-et qui l'a testé ? demanda Hermione.
-Notre assistante, répondu Fred. D'ailleurs on a bien failli la perdre. Vous auriez vu sa tête, s'était à mourir.
Et tous s'éclatèrent de rire en pensant au pauvre cobaye.
-heureusement on a trouvé le bon antidote à temps ! Mais depuis Mycidia refuse de tester nos produits, dit Georges plein d'amertume. Donc Prudence si tu ne sais pas quoi faire pendant les vacances… et si tu as besoin d'argent… n'hésite pas !
Il lui fit un clin d'œil et tous se mirent à rire. Ron regarda sa montre et décréta qu'ils devaient y aller.
-on vient avec vous, dirent les jumeaux.
-Mycidia, on s'en va tu fermeras la boutique, s'écria Fred à une jeune fille aux cheveux blond.
Ils sortirent du magasin et se dirigèrent tous au Chaudron Baveur. La bas, Ron sorti une petite bourse rempli de poudre de Cheminette et la tendit à Georges. Il en prit une pincée, s'avança dans le feu et donna sa destination.
-le Terrier, cria-t-il.
Aussitôt le feu changea de couleur, prit une couleur bleue et Georges disparut.
Fred, Hermione, Prudence, Harry et enfin Ron firent de même et se retrouvèrent dans la cuisine du Terrier. Mrs Weasley faisait apparaître des sandwiches lorsque Harry atterrit.
-Oh ! Harry chéri ! Elle l'aida à se relever puis le serra longuement dans ses bras.
Elle le regarda et se mordilla la lèvre.
-tu as maigri mon pauvre chou. Tiens, installe toi là. Elle tira une chaise et le fit s'asseoir à coté de Prudence et d'Hermione. Lorsque Ron arriva, elle lui demanda de s'occuper des affaires de Harry.
-Mon chéri, tu veux manger quelque chose ? demanda Mrs Weasley.
-Non merci, je n'ai pas faim.
-Tu es sur ? Et vous les filles vous voulez boire quelque chose de frais ?
Elles répondirent oui et Mrs Weasley alla aussitôt chercher une grande carafe de jus de citrouille ainsi que plusieurs verres et appela Ginny.
-Ginny ! Ginny ! Harry vient d'arrivé !
Ils entendirent des pas précipité et une petite frimousse rousse fit son entré à la cuisine.
alors? qu'en pensez vous! n'hésitez pas ! donnez moi votre avis!