Désolée pour le retard, je sais que ce chapitre aura été plus long à venir, mais je vous avoue que je n'ai vraiment pas eu le temps d'écrire depuis les vacances de Pâques… Mais bon, maintenant avec les révisions du bac de français, mon emploi du temps est beaucoup moins surchargé, lol !
Bonne lecture !
Chapitre 9 : Où Voldemort se rappelle à notre bon souvenir
Hermione voulait retenir les jours. Le mois de novembre montrait déjà le bout de son nez, alors que la Gryffondor ne souhaitait qu'une seule chose : disposer de l'écoulement des secondes, afin de retarder au maximum l'arrivée de décembre, mois maudit entre tous où, selon ses sources, Voldemort devait faire son retour…
Depuis la conversation que John avait rapportée à la Préfète, Dumbledore avait mis en place un entraînement parallèle à celui de l'AD, auquel participaient exclusivement Osborne, Harry et Hermione. Les trois sorciers avaient compris qu'une longue bataille se préparait, exigeant une maîtrise parfaite du combat… Ron avait très mal accepté d'être ainsi rejeté, surtout pour laisser sa place au Serpentard, qu'il haïssait encore plus depuis sa relation avec Hermione.
— Il est jaloux ! énonçait Ginny doctement quand Hermione lui faisait part de son inquiétude à son sujet.
De fait, le bonheur d'Hermione était si évident que chaque élève avait compris la nature du sentiment qui la liait à son collègue. On ne comptait plus les petits mots échangés pendant les cours de potions, et les lettres que recevaient la jeune fille matin, midi et soir. Alex avait même tenté de lui envoyer un courrier lunaire, jugeant cela très romantique, mais Hermione n'avait apprécié que très moyennement d'être réveillée à une heure du matin par un cognement furieux contre la vitre, surtout pour se faire ensuite invectiver vigoureusement par ses compagnes de dortoir, elles aussi dérangées dans leur sommeil. Au matin, les regards meurtriers des quatre jeunes filles posés sur lui avaient suffi à Osborne pour qu'il interrompe les envois nocturnes, et le couple était retombé dans les délices du bonheur conjugal.
Deux seules ombres restaient cependant au tableau déjà bien rempli par la menace de Voldemort et la jalousie de Ron : Hermione n'avait rien appris de nouveau sur Pansy, et Alex ne parvenait pas à s'immiscer dans le cercle de plus en plus fermé de Caldwell.
La Préfète avait la désagréable impression que Parkinson l'évitait, et ce depuis le début de sa relation avec Osborne. Hermione s'était au départ demandé si cette froideur à son égard ne provenait pas d'une possible attirance de la Serpentarde pour Alex, mais cette possibilité avait rapidement été exclue, pour laisser place à une autre hypothèse : Pansy redoutait qu'Hermione ne découvre la vérité sur son identité. La Gryffondor était restée persuadée de cette dernière éventualité, et ce constat l'ennuyait terriblement. Surtout que son cher et tendre refusait de lui faire la moindre confidence à son sujet…
— Pansy a des problèmes familiaux, Mione… expliquait-il quand la Gryffondor essayait de remettre le problème sur le tapis.
— Quel genre de problèmes ? Je pourrais l'aider, mon père est médecin !
— Ton père est dentiste, Hermione. Je doute qu'il puisse aider Pansy à résoudre ses problèmes psychologiques !
— Ah ! Donc, ce sont des problèmes psychologiques !
Arrivé à ce point de la conversation, Alex soupirait et attirait tendrement Hermione contre lui.
— Pansy va bien, Hermione. Et elle n'a pas besoin de toi. Moi, par contre…
La Gryffondor ne pouvait résister, et à chaque fois le problème Parkinson était relégué derrière les envies pressantes du Serpentard.
Alex retrouvait Hermione le plus souvent possible, et les deux Préfets s'étaient désormais entièrement appropriés « l'antre » de Draco située à côté de la Salle Commune des Serpentards. Là, ils discutaient passionnément, où se livraient à d'autres activités tout aussi passionnées, jusqu'à des heures le plus souvent indues. C'était également dans cet endroit qu'ils échangeaient les informations obtenues, et mettaient en place de nouvelles stratégies pour parvenir à leurs fins.
Hermione lissa pensivement un pli de sa jupe alors qu'elle attendait Alex, allongée sur le tapis devant la cheminée. Leur rendez-vous était prévu à 21h00, mais Alex ne se montrait visiblement pas pressé de la rejoindre. Elle jeta un dernier regard agacé à sa montre, et se leva pour regagner sa chambre, abandonnant l'idée d'une rencontre avec Osborne ce soir-là. Elle s'apprêtait à tourner la poignée de la porte, quand celle-ci s'ouvrit brusquement, laissant passage à Alex, complètement échevelé et haletant. Celui-ci posa un regard incrédule sur la sorcière lorsqu'il réalisa qu'elle se préparait à sortir.
— Hermione ! Tu ne t'en vas pas maintenant, quand même ?
Deux yeux furibonds lui firent comprendre l'étendue de sa faute, et le Serpentard baissa piteusement la tête, honteux.
— Je peux savoir où tu étais passé ? demanda la Préfète, accusatrice.
— J'étais… à la Salle Commune.
L'hésitation d'Alex fit l'effet d'une brûlure dans le cœur d'Hermione. La sorcière sentit la morsure cruelle de la jalousie… et comprit un peu mieux la rage de Jennifer. L'ex d'Osborne ne s'était plus jamais manifestée depuis sa lettre d'insultes, mais Hermione restait persuadée que cela ne tenait qu'au fait qu'elle soit en permanence accompagnée par Alex ou par un autre, et elle gardait une vigilance constante.
— Et quelle occupation à la Salle Commune a bien pu te retenir… quarante minutes ? ironisa Hermione.
— Caldwell, soupira Alex.
Aussitôt Hermione s'installa sur un fauteuil, attentive à ce qu'allait lui dire Osborne.
— Tu as réussi à parler pendant près de quarante minutes avec Sean ! s'exclama la sorcière. Mais c'est un miracle !
— Une horreur, oui… Ce type n'a pas arrêté de m'écraser de sa supériorité, alors que je…
Draco se mordit la lèvre. Il avait manqué laisser échapper que c'était lui qui avait dominé Caldwell à Serpentard pendant les six dernières années… Il devait prêter beaucoup plus d'attention à ses paroles. Sinon, un jour au l'autre, il serait reconnu… La pensée du déjeuner au cours duquel Harry avait failli l'appeler Malefoy lui revint à l'esprit, et Draco sentit son sang se glacer. Il avait bien cru ce jour-là que sa couverture était foutue… Mais le Gryffondor n'avait à l'évidence rien soupçonné depuis.
— Alors que tu quoi ? demanda Hermione, curieuse.
— Alors… alors que je vois bien que ce type ne serait rien sans Voldemort et ses Mangemorts !
Hermione tressaillit, et le Serpentard se pencha vers elle, inquiet.
— Qu'est-ce qui ne va pas ?
— Oh, rien…
Puis, devant l'air insistant d'Osborne, Hermione eut un rire gêné et expliqua son trouble.
— C'est juste ta façon de prononcer le nom de Voldemort… Comme un défi lancé au monde entier.
— Toi aussi tu l'appelles Voldemort ! s'écria le Préfet.
— Oui, mais je ne cherche pas à le provoquer. C'est seulement qu'ainsi il me parait plus accessible, moins… invincible. Alors que chez toi on sent un désir d'humiliation. C'est viscéral, tu hais cet homme.
Au fond de lui, Draco était impressionné. Il ne croyait pas Hermione si douée pour décoder les sentiments des autres. Cependant, le Serpentard se retint de pousser un soupir. Si seulement la situation avait pu être aussi simple que celle décrite par la Gryffondor… Si seulement il avait pu être un amoureux de liberté, comme elle, sans rien avoir à se reprocher qu'une férocité à toute épreuve contre les partisans du mal…
De son côté, Hermione observait le visage de son collègue, dont les flammes faisaient ressortir les angles et les méplats. Il était si beau… Elle ressentit un pincement au cœur en songeant que c'était cette fermeté dans la voix d'Alex quand il prononçait le nom de leur ennemi qui l'avait persuadée de sa loyauté. Jamais elle n'aurait pu maudire ainsi Dumbledore, ni renier son directeur avec autant de mépris. Et jamais elle n'aurait pu tomber amoureuse d'un traître…
— Caldwell n'accepte de me faire rejoindre leur cercle qu'à une seule condition… reprit Alex.
— Oui ?
— Certains Serpentards ont prévu une petite action prochainement… ils aimeraient que j'y participe.
Cette apparente légèreté ne convainquit pas Hermione une seconde.
— Quand tu parles d'action… tu penses à punition, non ?
Alex soupira longuement, son regard évitant à tout prix celui d'Hermione.
— Je ne sais rien encore de précis, mais ce sont tous des Mangemorts. Je pense donc qu'on peut déjà éliminer le goûter d'anniversaire dans le garage de grand-papa…
Hermione soupira, mais ne répondit pas. Elle savait qu'Alex ne lui dirait rien de plus.
Ron jeta un regard exaspéré à Ginny, tranquillement installée à lire dans le canapé de la Salle commune des Gryffondors.
— Mais tu ne comprends donc rien ! Je suis le seul à voir clair dans son jeu ?
— Je ne vois même pas de quel jeu tu parles, grand frère, répondit Ginny distraitement, tout en tournant une page.
Poussant un hurlement de rage, Ron se jeta sur sa sœur et, lui arrachant le livre des mains, l'envoya valser à travers la pièce, attirant l'attention de tous les Gryffondors présents.
— Il la monte contre nous ! Il ne lui permet plus de nous voir ! Il nous interdit sa présence !
A ces mots, Ginny, sérieusement ébranlée, prit conscience de l'étendue de la détresse de Ron.
— Ron… tu ne penses pas ce que tu dis, quand même ?
— Pourquoi ? répondit-il d'un ton hargneux. Tu es de son côté ?
— Enfin ! C'est normal qu'Hermione passe du temps avec lui ! Ils sont tous les deux Préfets, et…
— C'est bon ! Ne dis pas un mot de plus !
— Tu te fais du mal, Ron, à toujours penser à Hermione de cette manière.
— De quelle manière ? cracha Ron.
— Tu sais très bien de quoi je veux parler, murmura Ginny en entraînant son frère à l'écart. Quand tu te comportes ainsi tu te rends ridicule, et caricatures l'amoureux transi à qui la belle a préféré un plus valeureux chevalier !
— Ne dis pas n'importe quoi.
— Très bien. Mais je t'aurai prévenu.
Soudain, le visage de la Gryffondor s'éclaira. Ron tourna les yeux, et aperçut son meilleur ami pénétrer dans la Salle Commune. Sans faire la moindre remarque, il se retira dans sa chambre.
— Le 21, tu es sûr ? demanda Hermione.
Osborne passa une main lasse dans ses cheveux, et fixa la sorcière de ses yeux bleus alors qu'il lui répondait fermement.
— Oui. Le Bal de Noël ne peut avoir lieu qu'à cette date, tu le sais aussi bien que moi.
Hermione soupira légèrement, se rappelant ce que John lui avait affirmé. Voldemort comptait attaquer vers Noël… si ce n'était pas le jour de Noël. L'ironie n'en aurait été que plus flagrante. Osborne reprit rapidement la parole.
— Nous laisserons entendre aux élèves que la Bal aura lieu le 24, et n'annoncerons que le matin du 21 la nouvelle date. Ainsi, eux seront prêts à temps, mais Voldemort et ses Mangemorts ne le pourront pas.
— Très bien. Des sorties à Pré-au-Lard seront organisées les deux week-ends précédant la fête…
La Gryffondor se tut un instant, et détourna la tête. Mais Draco put voir que ses yeux étaient mouillés de larmes, et il sentit son cœur se serrer. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ! Ce n'était que Granger, bon sang !
— J'ai peur, Alex.
A ces mots, toutes les défenses du Serpentard tombèrent, et il fut pris d'une impulsion subite, comme cela lui arrivait de plus en plus fréquemment depuis le duel qu'il avait remporté contre Mandelstan.
— Hermione… murmura-t-il en lui ouvrant les bras.
La jeune fille s'y précipita, et le Serpentard sentit sa robe se mouiller de larmes, alors que la jeune fille pleurait tout son soûl. Il l'embrassa doucement, et se sentit bêtement heureux quand il s'aperçut qu'elle lui répondait de toute ses forces.
— Alex… murmura Hermione. Pourquoi es-tu venu à Poudlard ?
Draco se sentit frémir, et tenta de cacher sa réaction à la sorcière en se dégageant de ses bras. Il reçut de plein fouet les deux yeux plein de douleur d'Hermione, et comprit qu'il n'aurait pas dû réagir ainsi.
— Qu'est-ce qu'il se passe ? Il y a quelque chose qui ne va pas ? demanda brusquement la Gryffondor.
— Non, ce n'est pas du tout ça, c'est juste…
Le Serpentard s'interrompit, se demandant quelle excuse il allait bien pouvoir invoquer pour justifier son arrivée de cette année. Mais pourquoi n'avait-il jamais jugé bon de s'appesantir sur le problème ! Des questions familiales, avait dit Dumbledore… Peuh ! Il ne tiendrait même pas trois secondes avec ça !
— J'ai eu… des problèmes de famille, commença-t-il laborieusement.
Mon dieu ! Mais c'était complètement nul !
— Oh ! Et quoi donc ?
— Euh… oh ! des choses très compliquées… divorces, séparations, déménagements… inventa Draco.
— Mais… je croyais que tu vivais avec tes deux parents. Ce n'est pas ce que tu m'avais dit ?
Soudain, Draco se souvint qu'il avait distraitement mentionné ses parents il y avait quelques semaines de cela. Il parlait évidemment de Narcissa et Lucius à ce moment-là, et n'aurait jamais pensé que cela aurait pu lui porter préjudice. Crétin ! Crétin ! Crétin !
— Oh… non, ce n'est pas du divorce de mes parents qu'il s'agit, c'est… de celui de mon oncle, affirma-t-il en hochant vigoureusement la tête.
— Je vois… souffla Hermione.
Draco poussa un imperceptible soupir de soulagement.
— Non, en fait, je ne vois pas en quoi le divorce de ton oncle t'aurait poussé à déménager, reprit la Gryffondor d'une voix ferme.
Le Serpentard la regarda d'un air ahuri. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait, à s'acharner ainsi sur lui ? Il ne lui avait rien fait, pourtant ! Cependant l'aperçu des larmes séchées sur la joue d'Hermione lui donna des remords. Elle était bouleversée… Ce qui pouvait justifier en partie son attitude.
— Ecoute, Hermione… je n'ai vraiment pas envie d'en parler, d'accord ? commença-t-il doucement. Ça a été assez difficile pour moi, et…
— Ça va, je comprends, coupa Hermione. J'ai été bête de te harceler à ce sujet, ajouta-t-elle en souriant faiblement. Parfois, je suis sujette à quelques crises de paranoïa intenses…
Perdu dans la contemplation de la Gryffondor, Draco faillit ne pas prendre conscience de ce que la jeune fille impliquait. Paranoïa intense ? Se pouvait-il qu'elle le considère comme un… comme un traître ? Inexplicablement, cette pensée lui fit mal. Mais prudent, il prit le parti de ne pas l'interroger à ce sujet, et lui proposa de la raccompagner, ce que la jeune fille accepta avec un grand sourire. Draco sentit son cœur se réchauffer, et put respirer à nouveau.
Allons ! Elle ne pouvait pas avoir peur de lui ! Elle l'adorait, non ? Aussi étrange que cela puisse paraître, Draco jouissait de cette pensée. Cela lui procurait un sentiment de pouvoir très appréciable… Il s'était lui-même souvent interrogé sur ce qu'il ressentait pour la Gryffondor, et était heureux de pouvoir se dire qu'aucun sentiment n'entrait en jeu de son côté.
Ce n'était pas l'avis de Kate, bien sûr. L'ex-Serdaigle, non contente de croire qu'il était fou amoureux d'Hermione, lui en voulait toujours pour son attitude envers elle, et cela avait donné lieu à quelques conversations… mouvementées.
— Alex, je dois te parler, avait jeté la jeune fille en pénétrant comme une furie dans la salle commune des Serpentards.
Des regards amusés s'étaient tournés vers le couple, et Draco avait compris que les ennuis s'approchaient très dangereusement.
— Si c'est à propos d'Hermione, tu perds ton temps…
— C'EST à propos d'Hermione, avait coupé Kate. Mais ne crois pas que ce que je vais te dire ne sera d'aucune utilité.
Elle l'avait entraîné à l'écart, loin des oreilles attentives.
— L'aimes-tu ? avait-elle demandé carrément.
— Non.
La réponse avait fusé, sèche.
— Donc, tu me fais la même réponse qu'il y a trois semaines ? Pourtant, on te voit partout en sa compagnie, en train de lui porter ses affaires, de lui murmurer je ne sais quoi à l'oreille, et de l'embrasser dans le cou ! C'est quand même dingue !
A ces mots, la voix de Kate avait craqué. Mais nullement ému, Draco avait répondu avec un rictus de haine sur le visage.
— Puisque tu l'aimes tant, va lui faire, toi, des bisous dans le cou ! Et va la réconforter si tu crois qu'elle est malheureuse à cause de moi !
— Ce n'est pas en ce moment qu'elle est malheureuse, tu le sais très bien. Mais plus tard… Et je ne peux pas aller la voir… à mon plus grand regret, avait soupiré la jeune fille.
Draco avait éclaté de rire.
— A ton plus grand regret ? Mais qu'est-ce qu'il te prend ?
— J'estime énormément Hermione. Mais comme elle ne sait rien de moi… enfin, de ce qu'il est important de savoir à mon sujet… il est impossible que je lui parle. Tu ne réalises même pas ta chance ! avait-elle finalement craché.
Aujourd'hui, le Serpentard ne pouvait se remémorer cet entretien sans un double sentiment de malaise et de plaisir. Malaise, car son amitié avec Kate s'était véritablement détériorée ce jour-là. Et plaisir, car il se sentait maître des sentiments de la jeune Préfète.
Draco marchait plongé dans ses pensées, et ne remarqua rien d'inhabituel jusqu'à ce que les ongles de la compagne s'enfoncent très brutalement et très profondément dans son bras. Il s'apprêtait à lui jeter un regard courroucé, mais la scène qui apparut devant ses yeux lui vida l'esprit momentanément, et il ne songea plus à rien. En étant de choc, il intima à Hermione de rester immobile et s'avança seul dans le couloir, vers la vision d'horreur qui s'offrait à lui. Arrivé en pleine lumière, Draco plissa les yeux et fit apparaître magiquement une couverture afin de cacher le corps à Hermione. Il n'avait pas eu besoin de plus de quelques secondes pour reconnaître dans le visage exsangue du jeune homme son rival, Mandelstan.
— Alex, est-ce que je peux faire quelque chose pour ?… balbutia la jeune fille.
— Laisse. Il est mort.
A ces mots, la Gryffondor se recroquevilla sur elle-même. Draco ne put s'empêcher de penser à ce qu'elle lui avait confié il y avait de cela quelques minutes à peine. « J'ai peur… ». En cet instant, elle devait être terrifiée.
— Je vais prévenir Dumbledore, lança la jeune fille.
Le Préfet ne répondit pas. Les causes de la mort de Mandelstan n'étaient pas naturelles, et il ne put s'empêcher de frissonner.
— Ginny !
La sorcière s'éveilla en sursaut à la voix de son frère, et enfila précipitamment sa chemise de nuit par-dessus son pyjama.
— Ginny ! répéta la voix.
— J'arrive, Ron !
Faisant taire ses compagnes de chambre d'un signe de la main, elle leva un regard inquiet sur le sorcier.
— Qu'est-il arrivé pour que tu me réveilles à cette heure ?
— Harry a une crise ! Viens vite !
— Tout de suite. Mais juste avant…
La sorcière opéra une rapide rotation et intima à l'une de ses camarades d'aller chercher Pomfresh, et à une autre d'alerter immédiatement Dumbledore.
— Les garçons ne s'en étaient pas occupés ? vérifia-t-elle.
Après que Ron ait répondu négativement, les trois jeunes filles s'élancèrent dans des directions différentes. Arrivée dans le dortoir des garçons, Ginny ne put retenir un mouvement de recul à la vue de Harry. Le garçon hurlait de toutes ses forces, tout en plaquant ses deux mains contre sa cicatrice. Celle-ci semblait le brûler, et toutes les personnes réunies autour de lui ne pouvaient que prier pour que la douleur s'estompe rapidement.
— Ron… qu'est-ce que cela veut dire, généralement ?
Le sorcier ne prit même pas la peine de demander à sa sœur de préciser sa question. Le même doute l'avait taraudé depuis l'apparition du phénomène.
— Tu-sais-qui a frappé. Très récemment.
— Mon Dieu…
Choquée de voir ses pires appréhensions confirmées, Ginny s'approcha doucement du lit, et posa ses mains fraîches sur le visage du garçon qui hantait ses rêves depuis trois ans.
— Courage, Harry ! murmura-t-elle de façon à ce que personne autour d'elle ne l'entende. Courage !
Hermione interrompit sa course avec surprise, quand elle s'aperçut qu'elle n'était pas la seule à venir déranger Dumbledore à une heure aussi tardive. La jeune fille qui invectivait la gargouille devant elle semblait bouleversée, et l'urgence de sa situation se faisait ressentir de manière cruelle.
— Lavande ? Mais…
— Hermione ! souffla la sorcière avec un soulagement manifeste. Dieu merci tu es là ! Tu as le mot de passe, non ? Tu es Préfète…
— Non, je n'ai pas le mot de passe, mais… que fais-tu ici… maintenant ?
— C'est vrai que tu ne sais pas… Harry a une crise. Il faut absolument que Dumbledore vienne le plus rapidement possible.
— Je suis désolée pour Harry, mais je crois que mon problème passe en priorité, claqua Hermione d'une voix sèche.
Soudain, la Gryffondor réalisa avec surprise la présence de Dumbledore devant elle. Celui-ci n'avait à l'évidence pas emprunté le chemin habituel pour sortir de son bureau.
— Mais… il n'est pas possible de transplaner à l'intérieur de Poudlard, professeur ! balbutia la Préfète.
Extraordinairement, les yeux du directeur restèrent froids et préoccupés, et il ne prêta aucune attention aux paroles de la jeune fille.
— Je vous ai entendues d'en haut, toutes les deux. Vous dites que Mr Potter a une crise en ce moment même ?
Les deux jeunes filles acquiescèrent silencieusement.
— Alors nous sommes perdus…
Hermione crut avoir mal entendu. Etait-il possible que Dumbledore admette leur défaite ainsi ?
— Professeur ! s'indigna-t-elle. Que dites-vous ! Non, nous ne sommes pas perdus ! Voyons, nous sommes au contraire près, très près du but…
En affirmant cela, la Préfète voulait lui faire comprendre qu'Alex se rapprochait de jour en jour des Mangemorts. Quand soudain cela lui parut d'une extrême futilité. Un élève était mort !
— Professeur Dumbledore… Il faut que vous me suiviez immédiatement, implora Hermione.
— Mais… commença à protester Lavande.
— Vous avez découvert ce qui a provoqué la crise de Mr Potter ? coupa le directeur.
La Gryffondor eut l'impression que celui-ci redoutait sa réponse. Et après qu'elle eut hoché la tête, le directeur lui parut soudain plus âgé d'une dizaine d'années. Voldemort avait frappé à l'intérieur même de Poudlard…
— Suivez-moi, Professeur, murmura Hermione.
La Préfète était partie depuis de longues minutes, et Draco ne parvenait pas à se libérer du sentiment de malaise qui l'étreignait depuis la découverte de l'identité du cadavre. Un lien devait être établi, mais lequel ? Pourquoi Mandelstan ? A qui faisait-il de l'ombre, à part lui-même ? Le Serpentard sentit se cœur se contracter violemment lorsque la vérité s'imposa à ses yeux. Inutile de se voiler la face. Le responsable ne pouvait être que Caldwell…
Soudain, tout devenait tellement clair ! La conversation que John avait rapportée… Une fois Mandelstan supprimé, le prochain nom sur la liste était…
— Hermione ! souffla Draco.
Tous les éléments concordaient. Et notamment la joie sadique dans les yeux de Caldwell lorsqu'il lui avait annoncé la condition pour faire partie de son groupe : il haïssait la Préfète des Gryffondors… Alors le même sort serait réservé à Hermione ? Elle aussi finirait sous une couverture, dans un couloir sombre de Poudlard ? Et ce serait lui qui devrait être responsable de sa mort ?
Les pensées se bousculaient dans la tête du Serpentard, et il ne prit pas conscience immédiatement des pas qui approchaient.
— Monsieur Osborne ! En voilà une surprise ! Mais qu'est-ce ?…
La voix de Rogue mourut dans sa gorge alors qu'il contemplait d'un air horrifié le Préfet en Chef penché sur le corps sans vie d'un de ses camarades.
— Osborne ! Mais qu'avez-vous fait !
— Non, Professeur, ce n'est pas… !
Mais avant que Draco ait pu prononcer la moindre parole pour sa défense, il se retrouvait déjà ligoté des pieds à la tête, la bouche scellée magiquement.
— Assassin ! cracha Rogue. Et dire que je commençais à croire que vous ne finiriez pas dans ses rangs !
Des larmes commencèrent à couler sur les joues du professeur de potions. Draco, s'il l'avait pu, aurait poussé un cri de surprise. Rogue… pleurait ?
— Que vous a-t-il donc promis, pour que vous acceptiez de porter la responsabilité d'un tel crime ?
— Mmmh…
— Le pouvoir ? Les honneurs ? Et pourquoi pas… l'éternité ?
Draco renonça à faire comprendre par mimes à son professeur qu'il n'était pour rien dans la mort de Mandelstan. Rogue était à l'évidence bouleversé, et ne ferait aucunement preuve d'indulgence…
— Voyons, Severus ! Que se passe-t-il ici ?
Le Préfet redressa précipitamment sa tête, et manifesta sa joie par des cris inarticulés devant l'apparition du directeur… et d'Hermione.
— Alex ! Mais que t'est-il arrivé ! s'exclama la sorcière.
Les deux nouveaux venus posèrent un regard interrogateur sur l'ancien Mangemort. Celui-ci ne perdit pas une seconde pour commencer son explication.
— Cet élève… commença-t-il théâtralement, cet élève est un meurtrier ! J'en ai la preuve. Il venait de commettre son crime lorsque je suis arrivé !
— Professeur Dumbledore… je vous jure que c'est faux ! plaida Hermione. J'ai découvert le corps avec Alex alors qu'il m'accompagnait à la Salle Commune des Gryffondors ! Il n'est absolument pour rien dans cet assassinat !
— Je vous crois, mademoiselle Granger, bien sûr que je vous crois. Les apparences étaient trompeuses, et ont abusé votre Professeur. Mais tout va rentrer dans l'ordre, maintenant. Severus ?
Rogue détacha Alex à contrecœur.
— J'espère que vous savez ce que vous faites, Albus. Je vous déjà à plusieurs reprises exprimé mon opinion à propos de ce nouvel élève !
— Je m'en souviens, Severus. Mais en ces temps de trouble, il est essentiel de savoir accorder sa confiance.
Hermione ne put s'empêcher d'effectuer un parallèle avec sa propre situation, et se réjouit de la foi qu'elle plaçait désormais entièrement dans son collègue.
— Monsieur Osborne, à propos des causes de la mort… ? reprit Dumbledore.
— Un Avada Kedavra. De façon certaine.
— Et comment peut-il savoir ça ? maugréa Rogue.
Personne ne répondit.
— Raccompagnez votre collègue, monsieur Osborne. Toutes ces émotions sont un énorme choc… pour nous tous.
— Bien, professeur.
Les deux Préfets se levèrent, et s'éloignèrent en silence des deux hommes.
— Voudrez-vous bien me dire, Albus, un jour ou l'autre, la raison qui vous pousse à croire ce garçon !
— Un jour ou l'autre, Severus. Un jour ou l'autre…
— Lavande ! Dumbledore n'est pas avec toi ?
— Non, j'ai…
— Et Mme Pomfresh n'arrive toujours pas ! sanglota Ginny. Pourtant, Harry ne pourra pas continuer comme ça éternellement ! Il épuise son corps et sa magie !
— Hermione était là, aussi. Dumbledore a préféré la suivre, elle, plutôt que moi. Soi-disant que c'était plus urgent.
— Oh, Hermione, tu as intérêt à avoir une bonne excuse ! Car sinon ma vengeance sera terrible ! s'écria Ginny.
Lavande fit un geste désabusé.
— Au vu de la terreur qui habitait ses yeux et son visage, je crois qu'elle en a une bonne… Une très bonne excuse.
Draco ne pouvait s'empêcher de couver Hermione du regard alors qu'il escortait la sorcière jusqu'à la Salle Commune des Gryffondors. John avait dit vrai… Elle était en danger. Et c'était lui qui… Non ! Il ne devait plus penser à ça ! Ça ne servirait qu'à le rendre malade, et de plus ne serait d'aucune utilité… Inconsciemment, il raffermit sa prise sur la taille de la jeune fille. Il ne laisserait pas une telle chose se produire. Jamais.
— Alex… murmura Hermione. Je voulais m'excuser… pour ce que j'ai dit tout à l'heure. A propos de tes parents, et des raisons qui t'ont poussé à venir à Poudlard cette année… Ce n'était pas très intelligent de ma part de t'avoir posé ces questions. Pardonne-moi.
Draco sentit son cœur fondre de tendresse, et cette fois ne réfréna pas l'inclination qui le poussait vers la Gryffondor. Pourquoi lutter ? Il n'en avait même plus envie. A présent qu'il n'était plus Draco Malefoy aux yeux d'Hermione, sa relation avec la jeune sorcière avait complètement évolué. Et il ne le regrettait pas le moins du monde. Kate avait-elle raison, à propos de ses sentiments ?…
Une sensation intense de douceur l'interrompit dans ses réflexions. Hermione l'embrassait légèrement. C'était la première fois qu'elle prenait l'initiative, et cela quintupla son plaisir. Sans attendre, il augmenta la sensualité du baiser. Ils se tenaient enlacés dans le couloir depuis déjà de longues minutes, quand Draco sentit Hermione s'éloigner de lui. Il fut étrangement déçu, mais quand il ouvrit les paupières ce fut pour découvrir le visage angoissé et en même temps curieusement confiant de la Préfète.
— Hermione… que se passe-t-il ?
La sorcière ne dit mot. Bon d'accord, il allait devoir trouver tout seul ! Le Serpentard imaginait les possibilités les plus folles, quand il s'aperçut soudain de l'étrangeté du comportement d'Hermione. Celle-ci avait un teint rougissant, tout en ne cessant de l'embrasser tendrement. Il comprit.
— Hermione, est-ce que tu veux dire que ?…
— Oui.
Draco se mit à l'embrasser comme un fou mais, ne pouvant encore totalement y croire, s'interrompit subitement pour lui demander confirmation.
— Tu… tu crois que tu es prête ?
— Mais oui ! rit légèrement Hermione.
Cette fois-ci, le temps n'était plus à la discussion, mais à l'action. Et sans prendre en compte les protestations ponctuées d'éclats de rire d'Hermione, Draco baissa un genou à terre, et enleva prestement Hermione dans ses bras. Il savait exactement où il allait l'emmener.
La Préfète ne dit rien quand, après avoir fait disparaître un pan de mur à l'aide de sa baguette, Draco la déposa délicatement dans l'immense lit qui occupait l'ensemble de la pièce. Un autre secret de son collègue… Elle ne put s'empêcher de se demander s'il avait emmené là d'autres filles avant elles, puis s'invectiva silencieusement. Ce n'était pas le moment de se laisser aller à des pensées aussi déprimantes ! Cependant, elle fut frappée par le regard grave de celui qui l'accompagnait.
— Il n'y a jamais eu personne ici, murmura-t-il.
La Gryffondor lui envoya un sourire resplendissant. Il avait comprit. Le Serpentard se pencha légèrement sur elle, et Hermione se sentit emportée par un flot d'émotions. A cet instant, elle comprit qu'elle l'aimait.
Longtemps après, la jeune fille remua légèrement, et elle sentit la main d'Alex la serrer plus fort encore. Elle plongea ses yeux dans ceux de son compagnon et y lut ce qu'elle désirait voir.
— Je t'aime, Hermione.
Il l'avait dit. Draco ne pouvait y croire. Il l'avait dit ! Il réalisa alors que c'était la vérité. Il aimait mademoiselle Sainte-Nitouche ! Mademoiselle Je-Sais-Tout ! Mademoiselle… Qu'importe ! Il l'aimait, c'était l'essentiel. Mais elle… Anxieux, il attendit sa réponse.
— Je t'aime, Alex.
A ces mots, Draco sentit son cœur chavirer. Mais ce n'était pas de bonheur. Il ne s'appelait pas Alex. Son nom était Draco. Et Hermione n'aimait pas, mais alors sûrement pas Draco.
Fin du neuvième chapitre !
Et maintenant ? Une petite review ?
Bisous à tous, et bon courage pour la fin de l'année !
Réponses aux reviews :Un énorme merci à :
Jorajho, le Saut de l'ange, zeeve lelula, Rebecca-Black, misstyc, Moony et Jess, laure (qui s'éclate, c'est cool !), Hermione 46, Stellmaria, Isa-Syn ex U.S.Hermy, slydawn, DarkDreamer, LaskaMalfoy, Raphou, Océane, Rose Potter, Narcilla, bee
Elliotnaiss : brrrrr ! mais c'est que tu me ferais peur ! non hermione ne retombera pas en dépression nerveuse, du moins… pas tout e suite. Faudrait déjà qu'elle ait un motif, d'abord ; quoi ? ah oui, son copain a une fausse identité, et c'est en vérité le garçon qu'elle hait depuis sept ans… bah ! on verra bien ! bisous !
Laetitia : « la revieweuse fidèle au poste »… lol, ça se passe bien tes révisions ? Moi je dis, vive Candide, vive Electre, et à bas les Confessions ! Gros bisous et… à bientôt, j'espère !
Semine : je pense que tu as mtnt la réponse à ta question… Et oui, Draco désormais c'est du solide ! Mais que dire qd la supercherie sera découverte ?… bises à toi !
Lunder : à priori Draco sortait avec Hermione par acquis de conscience (mission oblige), mais bon… les sentiments personnels ont repris le dessus, je crois ! Bises !
Jay : en fait Hermione sait que Pansy n'est pas Pansy, mais elle ne sait pas qui est Pansy en vérité ( ?) ça va ou je la refais ? bises !
Maamlily ! coucou toi ! alors ça bosse dur ? pas moi, tu vois, puisque je poste un nveau chap. J'espère que la suite te plaît… et j'attends ta review, bien sûr ! Gros bisous !
Lily Evans 2004 : salut ! (autre cri histérique… relis ta review pour cpdre !). Mtnt ce n'est plus un simple oral de français que tu bosses, mais le bac, et mtnt ce ne sont pas des bisous mais le pas qu'ils ont sauté… j'espère que tu ne t'es pas étouffée devt ton écran, si tu veux je t'organise un RV avec Osborne… (et je suis sérieuse ! contacte-moi pour les détails lol)
Sarouchka : carrément ton chapitre préféré ! ça doit être pour ça que j'ai reçu plein de reviews pour celui-là ! en tout cas merci pour tes encouragements, et gros bisous à toi !
Etidel (ou Moony ? J'ai reconnu l'identité ! — euh… je crois qu'elle avait signé, dit un anonyme pas sympa. — ah oui, tiens donc !) : Draco n'est plus aussi arrogant, mais moi, personnellement, je le préfère cmme ça… et puis il est super mignon ! et puis super intelligent ! et puis… et puis Hermione a de la chance ! bouhouhouhouh ! Bises !
Ayuluna : J'ai lu être une autre d'une traite (d'ailleurs il faut absolument que je reviewe, c'est impardonnable), et en ce qui concerne Pansy… et bien rien n'est encore sûr. J'avais une première idée, mais une Pansy gentille, ça peut être pas mal… Il se peut qu'Hermione apprenne très prochainement la vérité sur son nouveau copain… je dirais même… au prochain chapitre ! Gros bisous et à bientôt !
Dragonia : en cachette ? pas avant qu'ils… en tout cas. Mais ça m'étonnerait qu'ils disent à tout le monde ce qui vient de se passer, là, par contre… sinon les serpentards savaient que draco sortait avec Hermione… mais n'approuvaient pas. Surtout caldwell ! Bises !
dd : vais-je avoir plus d'inspiration que toi ? merci à toi, ô grande dd (ridicule), qui a augmenté de trois le nombre de mes reviews ! j'attends la suite, mtnt ! les autres chaps sont aussi bien ! alors fonce ! vite ! mais… n'oublie pas de réviser qd même un peu ! lol, bisous !
isaure : tant mieux si les sixièmes ne viennent pas ! lol ! j'attends ta review, mtnt, et… j'espère que pour toi que tu l'as vu récemment ! gros bisous !
Vici Black : c'est super mimi ! (si tu veux savoir quoi, fonce relire ta review !). Mais finalement, as-tu lu les autres chapitres ? Un doute affreux m'oppresse… victoire, je compte sur toi. Et que la force soit avec toi (un peu dépassé, peut-être, mais c'est pas grave, moi, j'aime bien !lol). Gros bisous !
Mariechoute : mais moi je t'aime, mariechoute, co-animatrice pour centre aéré ! alors faut pas être méchante comme ça ! apprends ta partition par cœur, et chante le dernier, tu verras ça ira bcp mieux, tu pleureras toutes les larmes de ton cœur, et je te réconforterai… gros bisous !