Chimgrid : Promis j'ai rien fait d'illégal et les stellites j'y suis habituée maintenant, et puis c'est pratique pour faire peur aux enfants à Halloween ! Bonne journée et espérons que cet épilogue te donnera la pêche.

Vif d'or : que vas tu faire à la fin de cet épilogue ? Je n'en sais rien et le pire c'est que la suite de mes utres fics n'est pas prête…

Shetane, Ornacula : merci !

Artoung : voilà l'épilogue entier cette fois j'espère qu'il te plaira autant que l'extrait et oui, t'as une bd, on le saura !;-)

Oxaline : Merci !

Leviathoune : Oui, je sais, la fin est proche et moi aussi je vais avoir du mal à quitter cette fic mais il le faut…Quoique franchement e serais tentée de faire d'autres épilogues !

Myshka : merci !

Anagrammes : Tu as rencontré Lemoncurd ? C'est dingue ! Moi je la rencontre tous les jours quand je passe devant un miroir, le monde est petit ! On aurait pu se croiser ! Mais tu sais quoi ? Moi on m'a offert une rose ! Et rouge en plus ! Et qui sent bon ! Lire dans les pensées de Drago ? je ne sais pas si Harry en est là mais leur compréhension a progréssé, c'est sûr !

Griselle : Tu veux un nounours Harry ? Tu sais quoi ? Moi aussi dans le fond ! Je suis moi même assez nounours mais il faut que j'aie un mec qui aime pas qu'on le colle, pff la vie est mal faite ! Quant à être heureux, lis l'épilogue et tu seras comblée alors

Blacknemesis : 200 rviews ? Non, 196 à l'heure où j'écris et c'est déjà bien pour une sequelle. Pour le village des mecs top, je peux partir en expédition avec toi ? Dis ? S'il te plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ! Je porterais toute ta réserve de légumes pour ratatouille et je te ferais du lemon curd maison ! Je te raconterais des histoires pour t'endormir devant le feu de camp ! Allez….

Epilogue

Tu peux venir te poser sur moi
Je ne veux rien t'imposer
Reste aussi longtemps que tu voudras
Si le voyage à mes côtés
Peut simplement te garder
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre qu'on soit
Si tu es comme je crois
Aussi libre que moi

N'ai pas à craindre de me bouleverser
Ce qui pourrait arriver
Je te laisserai sur ma peau
Te tatouer
À mon anneau t'accrocher
Et sans barreau te garder
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre qu'on soit
Si tu es comme je crois
Aussi libre que moi

Ne résiste pas à cette envie
Viens contre tout, contre moi
T'engager comme avec toi je le suis
Sans garde fou et rester
J'ai fais le vœux de te garder
Aussi libre que moi
Si tu es comme je crois
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre que moi
Aussi libre qu'on soit

Calogero/Aussi libre que moi

Le soleil, généreux pour une fois sur l'île britannique, dardait ses rayons dans les allées du parc public où les londoniens venaient se détendre. On entendait des cris d'enfants, le trot léger des chevaux de la police montée mais pour le couple qui s'était réfugié sous le plus grand et plus vieil arbre dont les branches basses le cachaient de la vue des passants sans pour autant les priver de la douceur de l'astre, les soins étaient lointains et étouffés.

Harry dont la tête reposait sur le torse de Drago savourait ce calme. Ils étaient allongé là depuis un bon moment et il redoutait le moment où son compagnon se lèverait pour retourner à son commerce.

Cela faisait cinq ans qu'ils étaient ensemble. Cinq ans à se chamailler, se réconcilier, à apprendre à se connaître, s'accepter et se redécouvrir.

Drago avait ouvert depuis peu sa boutique dans le Chemin de Traverse et s'il laissait à ses employés le soin de s'occuper de la clientèle, il dirigeait de main de maître son équipe et se consacrait à ses recherches, découvrant de nouveaux remèdes. Bien que passionné par son travail il n'en oubliait pas pour autant sa vie personnelle et souvent il rejoignait Harry dans la journée quand le temps le permettait pour faire une pause ensemble ou, comme aujourd'hui, pic-niquer à l'improviste dans le parc.

Harry, lui, une fois libéré de sa responsabilité au ministère, avait décidé de bâtir avec la fortune que lui avait laissé ses parents le premier orphelinat sorcier et de se servir des rares avantages de sa célébrité pour créer une fondation afin de la faire fonctionner. Il avait aussi tenu à ce que les premières pensionnaires de l'établissement soient Anthéa et Albane Eyres, les deux filles d'Aurors qu'il avait retrouvé aux mains de Crabbe et Goyle Senior. Le succès de son entreprise avait été immédiat. Lles pensionnaires avaient été malheureusement nombreux à cause de la guerre encore si proche qui avait démembré nombre de familles et, pour les mêmes raisons, les adoptions étaient souvent rapides. Harry se sentait à sa place au milieu de ses enfants : eux ne se souciaient pas de sa célébrité, se moquaient de sa cicatrice, jouaient avec lui comme s'il était un des leurs et il avait toute une enfance à rattraper avec eux. Chaque jour il se sentait plus complet, satisfait d'offrir à ces orphelins l'opportunité d'une enfance heureuse dans l'univers qui était le leur.

Il sentit Drago se relever, soupira en se disant que leur pause était terminée et espérait qu'il lui demande de venir le rejoindre dans la soirée, mais Drago ne se leva pas. Il s'assit en tailleur, s'adossant au tronc du chêne et fixa Harry d'un air embarrassé, ce qui inquiéta Harry : Drago pouvait être charmant, irritant, malicieux, colérique, adorable, jaloux, hautain mais jamais embarrassé.

« Harry… » commença-t il, « je voudrais te parler de… ma maison »

Ta maison ?

Oui, avec ces foutus elfes, j'ai dû en prendre une trois fois trop grande pour moi, et ça fait cinq ans que je continue à m'y perdre. J'ai un nombre impressionnant de pièces qui ne me servent à rien, et je hais tout ce vide Des tas d'armoires inutilisées surtout, alors je me disais… Parce que j'ai horreur que tu me piques mes habits quand tu n'as pas envie de rentrer chez toi pour te changer… Tu pourrais y mettre tes affaires et…

Eh, je te rend toujours tes habits ! Et puis ce n'est pas de ma faute : les tiens sentent si bon… Je t'ai déjà dit que j'adorais ton odeur ?

« Une bonne centaine de fois » reprit Drago avec un sourire, « mais il n'y a pas que ça… »

Tu dis toujours que je laisse mes affaires traîner partout, que j'envahi…Comment dis-tu déjà ? Ah oui : j'envahi l'espace vital de Mônsieur ! Si je me met à remplir les armoires de mes affaires tu vas m'accuser de vouloir …(Harry commençait à comprendre et reprit incertain)…m'installer chez toi ?

C'est un peu l'idée oui… Enfin, je ne te dis pas de vendre ta maison, elle pourrait toujours servir si jamais on se dispute encore mais tu pourrais emménager confortablement, je pourrais même faire installer l'électricité pour tes appareils moldus auxquels tu tiens tant…Bon sang arrête de me regarder comme ça ou je n'arriverais jamais à finir mes phrases !

« Alors j'ai raison de dire que tu exagères quand tu dis que je t'énerve, que mes manies t'exaspèrent, que je suis invivable ? » répondit Harry rayonnant

Non, je n'exagère pas ! Tu ES exaspérant ! Tu ES une vraie tête de mule ! Et je déteste quand tu branches ta musique moldue à fond. Mais si j'ai envie que tu me tapes sur les nerfs dès que je rentre du travail, moi ? Si je préfère ta cacophonie au silence ? Si j'ai envie que tu m'empêches de dormir en te collant à moi ? Si je veux que tu m'asticote même quand je n'aurais plus l'âge de supporter tes gamineries ?

Parce qu'en plus tu t'imagines vieillir avec moi ? Bon sang c'est Noël en avance ! Rassures-moi : tu ne caches pas une alliance derrière ton dos ? Parce que si oui je vais faire une attaque !

Espèce de…

Drago poussa Harry pour qu'il s'affale sur la pelouse et se plaça à quatre pattes au dessus de lui pour l'embrasser. Décidément l'ex Gryffondor avait le chic pour le faire sortir de ses gonds et lui faire prendre des positions bien peu dignes. Harry l'attira à lui pour qu'il se laisse tomber sur lui mais il ne se laissa pas faire et l'apothicaire reprit ses lèvres pour finir sa phrase

- « petit con ! »

Harry sourit à cette appellation. Drago n'avait jamais su être tendre en paroles et il avait fini par comprendre que les seuls mots doux qu'il n'entendrait jamais de sa part étaient ces légères insultes qu'il lui disait sur un ton affectueux.

Harry était heureux. Drago voulait vivre avec lui, Drago pour la première fois, lui avait demandé quelque chose, lui qui ne demandait jamais rien, même pas un baiser : soit il le lui prenait, soit il se contentait de pencher la tête vers lui et d'amorcer le mouvement, lui laissant faire le premier pas.

Drago se voyait vieillir avec lui. Drago l'aimait assez pour cela.

Que pouvait il espérer de plus ?

« Oui » dit-il

Oui quoi ?

Oui, je suis d'accord pour venir vivre avec toi

Drago regarda le brun au sourire extatique, abandonné à son bonheur au dessous de lui, son allégresse ne le rendait que plus beau. Et sans qu'il ne réalise, les mots sortirent de lui.

Je t'aime.

Harry sursauta, sous le choc.

Il lu dans le regard de Drago la même surprise que la sienne, mêlée peut être à une certaine panique.

Craignant d'un simple mot d'amplifier sa peur, Harry, une fois remis, sourit simplement, prit le visage de Drago dans ses mains, lui fit un croche pied pour qu'il s'étale enfin lamentablement sur lui et recommença à l'embrasser doucement. Un simple baiser, juste une caresse sur ses lèvres, un tendre effleurement qui laissa Drago pantois.

OOO

Le soir venu, quand Drago rentra chez lui, il trouva ses elfes dans la plus grande effervescence : Harry avait déjà commencé à emménager et avait refusé leur aide ce qui les perturbait grandement.

Drago traversa les pièces de l'aile jadis désertée et elle débordait déjà des affaires d'Harry ; Presque tout y était déjà rangé selon les critères du jeune homme, ce qui voulait dire qu'il y régnait un joyeux désordre qui avait de quoi déclencher une épidémie d'urticaire chez ses elfes. Drago sourit en pensant que son ami n'avait décidément pas tardé à prendre ses marques et il se réjouissait de voir ainsi son univers envahit.

Il arriva dans une pièce que Harry avait transformé en cuisine. Il y rangeait ses aromates et Drago pensait déjà à mettre parfois ses elfes en congé pour les repas : si Harry avait toujours été médiocre en potions, il maniait très bien herbes et épices.

Le voyant arriver, Harry lui sourit et attendit son verdict, un peu inquiet : peut être lui dirait-il qu'il avait exagéré en amenant chez lui la quasi totalité de ses affaires et ce si vite ? Mais le visage du blond était détendu, souriant et même rêveur.

Bienvenue chez nous ! Il reste encore quelque chose chez toi ou as-tu tout emmené ?

« En fait, je n'ai laissé là bas que mon lit, une bouteille d whisky et un paquet de mouchoirs au cas où… » répondit il d'un ton rieur

Tu es si sûr que ça d'arriver à me supporter ?

C'est bien la première fois que tu avoues être parfois difficile à vivre !

Drago le regardait d'un air de plus en plus songeur et Harry finit par s'en inquiéter

Drago ?…. Drago ! A quoi tu rêves ?

« Pardon » dit-il en sortant de ses pensées, « je me rappelais la première fois que tu es venu ici, quand tu m'as suivi dans la cuisine… »

Je ne me rappelle rien de spécial à ce moment là qui puisse te laisser aussi absent

C'est que tu n'étais pas dans ma tête à ce moment là !

Ah ? Et qu'est ce qui se passait dans ta tête pendant que les petits fours chauffaient ?

Eh bien…

Drago s'approcha de lui, posant lentement ses mains sur les hanches de Harry qui voyait dans son regard une lueur qu'il connaissait bien. Drago le fit reculer jusqu'à ce que Harry butte contre la table de la cuisine, puis il le saisit par les fesses et l'y assit dessus.

Ah, je vois… dit Harry avec un sourire coquin.

Il embrassa Drago qui laissait courir ses doigts le long de sa taille pour retirer sa chemise de son pantalon puis la déboutonner. Harry fit descendre ses lèvres de long de son cou et ôta sa blouse d'apothicaire : Drago n'avait pas pris la peine de se changer avant de rentrer en transplannant : il était trop impatient de savoir si Harry était arrivé.

Mais maintenant ils avaient tout leur temps. Ils se déshabillèrent tranquillement et tout en s'attaquant à la fermeture éclair du pantalon d'Harry en lui embrassant l'épaule, Drago lui demanda comme si de rien n'était :

Tu comptes cuisiner ce soir ?

« Ce n'était pas dans mes projets, avec tout ce que j'ai à ranger je me contenterais bien d'un sandwich… Pourquoi ? Tu veux jouer avec la nourriture ! » répondit il en souriant d'un ton qui supposait qu'il repensait à un souvenir précis

« Non, j'ai quelque chose de plus appétissant en vue… »répondit il en descendant le long du torse de son compagnon »C'est juste que quand j'en aurais fini avec toi, ta table ne sera plus vraiment en état d'y cuisiner…

Vois-tu, le ménage est actuellement la dernière de mes préoccupations…

Harry s'arrêta ensuite de parler, ou du moins de prononcer des paroles compréhensibles du commun des mortels : la langue de Drago était descendue entre ses jambes et rendait hommage à son corps de la plus agréable des façons. Il ne savait plus que faire glisser ses doigts tremblants dans la chevelure blonde et soyeuse, et émettre des sifflements sensuels dont Drago avait apprit à détecter la signification. Pour lui, ce n'était plus des sons bestiaux mais des indications, des encouragements, des mots tendres qu'il était le seul à comprendre et dont l'érotisme créait des ondes brûlantes le long de sa colonne vertébrale.

Il remonta le long du corps d'Harry pour se repaître de son regard perdu qui le fixait avec intensité et prendre un moment ses lèvres entr'ouvertes pendant qu'il sentait les mains larges de son ami caresser ses hanches, ses pouces s'attardant comme souvent à la naissance de son aine. Puis il le poussa doucement pour que son dos repose sur la table rustique.

Harry, sans quitter son regard, noua ses pieds derrière le cou de Drago. Les bras en croix, se retenant au rebord de la table dans la perspective de ce qui allait se produire et qu'il désirait tant, il dévorait Drago du regard, détaillant mentalement chaque mèche de cheveux retombant sur son front, chaque petite ride qui se dessinait sur son visage quand comme à présent le désir commençait à le submerger, sa bouche charnue, son cou gracile, les courbes de son thorax. Il sentait les doigts de son compagnon parcourir son érection, la frôlant seulement pour ensuite la caresser avec plus d'empressement, s'y agripper et la faire se mouvoir, déclenchant chez lui des vagues de plaisir de plus en plus intenses, à tel point qu'il voulu se relever pour arrêter la main de son ami avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'il ne vienne déjà.

Drago le vit amorcer le mouvement et, comprenant, ralentit son rythme avant de retirer à regret ses doigts. Le regard brûlant et inquisiteur du brun sur son corps l'affolait avec autant de force que s'il l'avait touché, ses yeux mi clos brillaient d'un éclat qui criait « prend-moi, envahi moi, fais moi tien ! » et Drago ne résista pas plus longtemps à cet appel silencieux. Il savait qu'il protesterait s'il tentait de le préparer, Harry n'avait pas peur d'avoir mal, il avait mal de devoir encore l'attendre. Alors il ne retint pas son envie et il s'insinua en lui.

S'ils avaient déjà fait l'amour des centaines de fois, c'était toujours aussi bon, parce que ce n'était jamais pareil, parce que s'ils connaissaient leurs corps par cœur, l'autre restait toujours aussi désirable, parce qu'ils ne se lassaient pas de sentir ces formes sous leurs doigts, ces odeurs d'eux deux mêlés , de retrouver cette présence rassurante et excitante tout à la fois.

Ils étaient libérés de leurs fantômes respectifs, de leurs regrets et de leurs remords puisque c'étaient eux qui les avaient fait se rapprocher. Ils étaient à cet instant aussi libérés de tout ce qui n'était pas eux. Unis dans leurs corps, leur esprit et leur cœur, le plaisir n'était plus une urgence, un moyen de soumettre l'autre ou de se lier, c'était juste un partage, le sourire qu'ils échangeaient en témoignait.

Drago retira une main des hanches de Harry pour aller se saisir de son érection , en goûter la texture sous ses doigts, flatter de son pouce la fente à son sommet puis l'agiter avec la même passion qu'il avait à se mouvoir en lui.

Harry poussa encore un de ses longs gémissements qui attisait chaque fois davantage son désir.

Drago le regarda cambré par le plaisir et pendu à son cou puis le sentit se contracter autour de lui pour décupler son ivresse et il répandit en lui sa semence épaisse en poussant un cri rauque.

Harry savourait le spectacle d'un Drago s'oubliant en lui. En se faisant, le blond avait inconsciemment accéléré le rythme de sa main sur son membre et il ne tarda pas à le rejoindre en éclaboussant sa main et leurs ventres. Ses jambes le lâchèrent alors et se dénouèrent du cou de Drago pour aller pendre dans le vide.

Le blond, essoufflé, se reposa un instant sur le corps du Survivant puis se releva après avoir déposé un baiser dans le léger creux au centre de son thorax qui se soulevait de façon anarchique.

Ils échangèrent un regard complice puis Drago saisit sa baguette pour lancer un sort de nettoyage, se rhabilla en observant Harry qui restait affalé sur la table avec un sourire béat, puis entreprit de rhabiller son compagnon qui s'en amusa et se laissa faire paresseusement.

« Allez, fainéant, bouges un peu ! » dit Drago en commençant à reboutonner la chemise d'Harry qui s'était assis sur la table mais qui, au lieu de finir le travail débuté par son ami posait simplement sa tête sur son épaule en soupirant de satisfaction. Constatant qu'il comptait rester immobile, Drago le repoussa en arrière d'une pichenette et sortit sans un mot.

« Eh ! » tenta de protester Harry

Mais Drago avait déjà quitté la pièce. Grommelant, mais conscient d'avoir abusé de la patience de son ami, il se releva et finit de se rajuster. Il le retrouva un peu plus loin dans son salon. Drago s'était confortablement installé sur le canapé après s'être saisit d'un des ouvrages traînant encore dans des cartons sur la table basse et qu'il consultait d'un air dubitatif.

« C'est quoi cet amas de bêtises ? » déclara t il

Un roman moldu.

Aucun sort n'est vrai !

C'est une fiction, tout est inventé ! Les sorciers se cachent tellement des moldus qu'ils doivent tout imaginer, ils ont l'idée de la magie mais pas la preuve qu'elle existe, à force de discrétion nous sommes devenus un mythe.

C'est d'un ridicule ! Les sorciers, eux, n'éprouvent pas le besoin de fantasmer sur les moldus !

Ça c'est ce que tu dis. J'en connais certains qui sont fascinés par leurs inventions. Et il n'y aurait pas autant de sang mêlés si l'attirance n'était pas réciproque…

Peut être… Mais toi qui connaît la vérité, pourquoi lis tu ce genre de choses ?

Pour rêver Drago. La plupart des sorciers ne comprennent pas ça ; Il y a tant de magie autour d'eux qu'ils n'en ont plus en eux

Harry ?

Oui ?

Tu ne voudrais pas te rapprocher un peu au lieu de me tenir ce discours foireux ?

Tu ne chercherais pas à détourner la conversation pour ne pas admettre que j'ai raison ?

Crétin !

Hypocrite !

Tête de mule

« Oui, moi aussi je t'aime.. » répondit Harry en s'étalant sur l'ex Serpentard.

Harry devait avoir tort au sujet de l'incapacité des sorciers à faire fonctionner leur imagination et Drago avait dû critiquer un peu trop vite la littérature moldue puisqu'il resta ainsi à parcourir le livre qu'il avait décrié en jouant distraitement avec la cravate d'Harry qu'il avait d'ailleurs remis à lenvers. Ce dernier en profitait pour se reposer tranquillement en revivant mentalement ce qui s'était passé plus tôt dans la cuisine.

Drago en était à la moitié de sa lecture quand Harry lui proposa d'aller dîner et s'il fut contrarié d'être interrompu dans sa lecture, son ventre protestait contre son immobilisme. Ils retournèrent dans le salon de Drago où la table avait été mise et ils passèrent une bonne soirée et une bonne nuit.

Il fut le premier à se réveiller le lendemain. En regardant Harry dormir, la main glissée comme de coutume dans le boxer de l'apothicaire au niveau de sa hanche (son unique départ en pleine nuit l'avait il traumatisé au point qu'il devait s'assurer qu'il reste à proximité !), Drago s'imaginait déjà le week-end prochain : Harry avait prévu une pendaison de crémaillère et tous ses amis allaient arriver en masse chez lui, enfin, chez eux. Ron était fréquentable au final, Hermione avait de la conversation, mais il avait encore du mal à supporter certains ex Gryffondors et leurs plaisanteries lourdes.

Ceci dit, juste pour le plaisir de voir leurs mines, il se demandait si ce ne serait pas l'occasion rêvée de ressortir l'anneau d'engagement qu'il aurait donné à Harry hier s'il ne s'était pas moqué de lui en prétextant qu'il en ferait une crise cardiaque.

Car il l'avait effectivement caché dans son dos mais s'était empressé de le remettre dans sa manche en se disant que oui, peut-être, c'était trop d'un coup. Et que ça apprendrait peut être à Harry à ne pas parler à tort et à travers !

FIN

Merci de m'avoir lu jusque là, vos reviews m'ont fait beaucoup de bien et j'espère pouvoir rapidement poster d'autres histoires mais pour l'instant je n'ai rien de vraiment prêt. Gros bisous à tous