WhO kNoWs?!?

Bijour bijour le monde! Une nouvelle fic, UNE AUTRE!! Mais que voulez-vous, j'ai pas pu résisté!

Sans plus attendre...

Disclaimer: Tout à Rowling, rien à moi, vala vala lol. Harry Potter ne m'appartient tjs pas aux dernières nouvelles (zut alors!).

Summary: Il aura suffit d'une lettre... une seule. Et même pas une vraie en plus! Et les voilà pourchassant chacun un admirateur enfiévré qu'ils croient inconnu... Avec un peu de chance... qui sait s'ils ne finiront pas par se trouver? LJ; Love/hate... spécial!

Pairing: JP/LE D'autres possibles, mais rien de certain.

I think there's something more, life's worth living for
Who knows what could happen?!?
Do what you do, just keep on laughing
One thing's true, there's always a brand new day
I'm gonna live today like it's my last day

Fiction dédicacée toute entière à Andromède parce qu'elle est une amie sans qui les jours sont bien mornes.

Chapitre premier:

Je tiens à vous préciser que la lettre dont il est question ici n'est pas la même que celle dont je parle dans le résumé. Cette dernière sera pour le chapitre suivant, don't worry!Bonne lecture!

Lily envoya rageusement le parchemin dans la corbeille à papier et jeta un sort sur la poubelle. L'objet s'enflamma vivement. Si vivement qu'il n'en resta que des cendres et que le feu ne dura pas plus d'une seconde.

Ce feu vif et puissant, ample et dévorant, était le parfait reflet de la colère habitant Lily Iris Evans.

"Qu'il ose seulement me regarder le jour de la rentrée et il finit en pâté pour scroutt à pétard mal léché!"

Le pauvre... il était bien à plaindre. Je parle bien sûr du scroutt. Ca ne doit pas être digeste le James Potter en croûte...

Mais résumons donc la situation. Lily Iris Evans, préfète en chef de l'école de sorcellerie de poudlard, 7ème année, ayant obtenu ses BUSEs avec 110 de réussite (et qui comptait réitérer l'exploit pour ses ASPICs) était actuellement dans une rage folle envers le dénommé James William Potter, fouteur de merde de son état, leader des Maraudeurs, second meilleur élève de sa promotion, follement amoureux (où tout du moins le prétendait-il) de Lily Iris Evans selon le contenu de feu sa lettre.

Car le petit tas de cendre dans le coin droit de la chambre de la rousse aux yeux d'un vert avada-kedavra était le reste d'une lettre d'amour enfiévrée à son intention. James Potter, haï de la belle Lily Evans, avait utilisé son tout dernier ressort.

Il avait bien essayé d'arrêter de se passer la main dans les cheveux, de ne plus rouler de pelles à la belle Borgia dans les couloirs quand l'envie lui prenait, de ne plus se croire le nombril du monde et même plus... Oh... il avait fait tout ça. Mais voilà. Lily Evans ne signait que les contrats à long terme. Et sa 321ème tentative pour sortir avec elle avait finit de la même manière que les 320 fois d'avant: par une baffe.

Ce dernier essai ayant été un cuisant échec (et une humiliation de plus), James Potter avait tenté de faire comprendre à la belle ses intentions par sa tenacité en lui envoyant une lettre la veille de la rentrée.

Et le petit tas de cendres représentait non seulement cet amour perdu... euh... plutôt cet amour à sens unique (vu qu'il n'y avait pas eu d'amour du tout de la part d'un des deux partis concernés) mais aussi toute l'estime de Lily Iris Evans pour James Williams Potter.

En gros: rien.

Et Lily Evans en avait plus qu'assez. Cela avait assez duré.

Pour elle, James Potter n'existait plus.

Définitivement.

¤¤¤¤

Lily venait d'envoyer sa réponse à James Potter. Une belle et rouge beuglante qui, elle l'espérait, le dissuaderait de recommencer.

Ladite réponse était accompagnée d'un sort de claque-à-distance. En lançant le sort sur l'enveloppe, la belle et douce Lily y avait mit toute sa rage et sa colère, toute sa haine.

Soudain, une véritable tornade débarqua dans la chambre: "LILY JE VAIS TE TUER!!"

Oh oh... il était possible, fort probable même, que sa soeur ai découvert que sa chouette avait fait ce que tout distingué animal faisait régulièrement et que cela avait laissé une tâche bien voyante sur le milieu de la couette en patchwork de sa soeur.

Lily et Pétunia étaient toutes deux très proches. Mais depuis que Lily allait à Poudlard, 7 ans bientôt, Pétunia lui confiait moins de choses, mais leur amitié était toujours présente, bien qu'amoindrie.

Pour le moment, la grande soeur avait les nerfs...

"TU POURRAIS PAS TENIR TA CHOUETTE, NON???"

"Je suis désolée..." commença calmement Lily, pas désolée pour une noise, "Mais j'ai netoyé. J'ai fait ce que j'ai pu ça n'est pas parti."

"Et... ta... ta magie, là! Je suis sûre que tu connais un sort, ou je ne sais quoi, capable d'enlever cette trâce!!!"

Lily sembla outrée et dit: "Mais ma chère Pétunia... Là bas on nous entraîne à combattre pour éliminer tous les moldus comme toi, pas à faire le ménage!"

Pétunia blanchi tout d'un coup. Elle balbutia d'incompréhensibles paroles et sortit, affolée, comme si elle avait le diable en personne devant elle.

Lily ne comprit pas tout de suite pourquoi. La réponse était simple et... et la blague de Lily prenait une toute autre ampleur.

Voilà une semaine, une riche famille moldue de la ville était décédée dans de très mystérieuses circonstances. Les médecins avaient déclarés que les membres de la famille étaient tous très bien portants sauf... qu'ils étaient morts.

Mais comment Pétunia avait-elle bien pu faire un lien entre les sorciers et ce meurtre mystérieux!? Personne ne tuerait des moldus pour son propre plaisir, non?...

Lily descendit mettre la table à la cuisine alors que sa mère l'appelait. Quand elle entra dans la pièce, sa soeur eu un regard horrifié et sortit pratiquement en courant.

Elle ne l'avait pas prise au pied de la lettre, quand même?!

Lily observa sa soeur pendant toute la soirée. Pétunia évitait son regard. Quand elle avait demandé le sel, elle avait attendu que Lily pose la salière près d'elle pour la prendre. habituellement, elle la saisissait, comme tout le monde, main à main. Mais là...

Lily remonta dans sa chambre et ferma ses volets. Elle alluma la lumière tamisée et savoura l'ambiance reposante de la pièce. Elle s'assit en tailleur sur son lit et sortit un grand album en cuir relié. Elle l'ouvrit et regarda la première photographie.

Sur la carte, deux jeunes filles souriaient gaiement. La première n'était autre que Lily. Et la seconde était une jeune fille aussi brune que Lily était rousse, aux grands yeux noirs et à la peau blanche. La jeune fille avait un corps sur lequel tout garçon normallement constitué fantasmait. Lily se regarda et se trouva ronde comparée à son amie. Mèl était vraiment belle. Lily osculta son propre corps: Hanches de mama, seins trop volumineux et encombrants, cheveux hirsutes, des yeux trop voyants et globuleux, des groses fesses... Et des cuisses qui ne faisaient pas dans la gazelle comme Mélinda mais dans le gigot...

"C'est décidé, demain, régime!"

Elle tourna la page et apparu une autre photographie sur laquelle se trouvaient 5 jeunes hommes. La seule raison pour laquelle Lily gardait la photo était la présence d'un garçon très difficile à photographier car mal dans sa peau (ce que personne ne comprenait car il était, disait-on 'beau comme un dieu', conccurençant sérieusement le dragueur de Poudlard, Sirius Black.) Ils étaient d'ailleurs tous deux présents. Mais Lily n'aimait pas Black. Trop arrogant, irrévérencieux. Tout comme son ami Potter. C'était à se demander comment Lupin restait avec eux. Pettigrew était tout simplement pathétique, et bien que Lily n'aimait pas critiquer les gens, ce fait était indéniable.

Bref, la seule raison pour laquelle Lily gardait cette photographie était la présence de Grégory, le frère jumeau de Mélinda. Son deuxième meilleur ami. Mélinda passant avant. Seul bémol, ledit Grégory était aussi ami avec la bande des Maraudeurs, et, Lily et Mélinda étant en guerre ouverte contre eux, cela ne facilitait pas son cas. Cela n'empêchait pas les filles d'adorer le Greg en question.

Elle regarda l'heure. Dix heures trente. Lily reposa l'album dans sa valise déjà prête et pensa qu'il était grand temps de se coucher pour demain.

Car demain était un grand jour.

Demain, c'était la rentrée.

Et demain, Potter prendrait une raclée...