Entre quatre murs

Auteur : antedaemonia

Disclaiming : Oui, oui, je sais ! Rien ne m'appartient, blablabla…, et tout cet univers appartient à J.K.Rowling.

Genre : Fic Yaoi

Couple : HP / DM

Rating : M, R, appelez ça comme vous voulez. Mais c'est pas pour les 'ti n'enfants

Résumé : Et si Harry Potter devenait directeur de la prison d'Azkaban, pour protéger Severus Snape, emprisonné par le Ministère ? Et si, parmi les prisonniers, il retrouvait Draco Malfoy, incarcéré depuis 3 ans, victime de son père, de sa réputation, et de bien pire encore ?

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Message : s'il existe un moyen de s'aplatir plus bas que terre pour s'excuser de ce retard monstrueux, alors dites vous bien que c'est ce que je suis en train de faire : je m'aplatis à terre comme la larve insignifiante que je suis, et je présente mes excuses sincères au monde entier. Quelle hooooonte ! Oui, j'ai tellement honte que je préfère ne plus compter le nombre de mois écoulés depuis la dernière update… Mais bon, dites vous que ce n'est pas que du temps perdu, puisque j'ai pris un peu d'avance dans cette fic…

Et à part ça, les éternels avertissements concernant cette fic : passages difficiles, vocabulaire assez cru, et scènes violentes dans certains chapitres. Pour ce chapitre 10, je préviens tout de suite que le vocabulaire est explicite et assez vulgaire : oui, les deux mecs qui parlent, Ron et Harry, ne font vraiment pas dans la finesse. Mais moi, qu'est ce que je m'amuse à écrire ça ! (Quand on pense que je suis une fille tellement polie, dans la vraie vie ! Mouahaha !)

Réponses aux reviews : vous avez été plus d'une cinquantaine à reviewer sur le chapitre 9, ce qui m'a vraiment fait plaisir. Je sais que ça aurait mérité que je réponde à chacun et chacune d'entre vous individuellement, mais je vais me contenter d'un grand merci collectif, et d'un message identique pour à peu près toutes les reviews signées. Pour les reviews anonymes CélIne St., yuki-chan, bliblou, angel, Oxaline, tia, Aella, Lisylys, Mairylulu, jadeeeeeeeeeeee, nayou, Lemoncurd, merci à toutes (et tous s'il y en a). J'espère n'oublier personne.

Je suis persuadé que vous ne m'en voudrez pas si je bâcle un peu les RAR, ça permet de passer plus vite au chapitre ! Draco n'apparaît pas dans ce chapitre, mais par contre la discussion tournera beaucoup autour de lui…

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Chapitre dix : Discussion entre potes

Le lendemain soir, c'est vers Ronald Weasley que son Portoloin emmena Harry. Sa petite fugue de la veille était passée complètement inaperçue, à son grand plaisir d'ailleurs. Les barrières anti transplanage n'avaient de toute façon plus beaucoup d'effet sur lui. Il avait appris à contourner ces sortilèges lors des Années Noires, et cela lui permettait aujourd'hui de voyager virtuellement n'importe où. Il pouvait même transplaner à l'intérieur de Poudlard, ce qui enrageait Hermione, qui n'aimait pas que l'on fasse mentir l'un de ses livres préférés. Après tout, est ce que L'Histoire de Poudlard ne prétendait pas qu'il était impossible de transplaner dans Poudlard ? Ah !

Aussi, après s'être assuré que Snape et Malfoy junior étaient en sécurité dans l'ancienne salle de garde transformée en cellule, que tous les Mangemorts étaient enfermés dans leurs geôles, et que le gardien chef Hubb ne viendrait plus le déranger, Harry transfigura à nouveau son presse livre et se laissa transporté jusqu'à la rue où vivait son plus vieil ami. L'expérience lui avait appris que, contrairement à Hermione et Nils, il était tout à fait contre indiqué d'apparaître chez le rouquin, au risque de se trouver face à une nouvelle fille à chaque fois. Et ces demoiselles étaient rarement très vêtues. L'été dernier, Harry et Hermione s'étaient même amusés à établir une échelle de comparaison entre l'intelligence moyenne des conquêtes de Ron, et le nombre de centimètres carrés couverts par leurs vêtements. Ils avaient découverts, à leur grande satisfaction, qu'il existait en effet une corrélation, et que Ron aurait tout intérêt à arrêter de lever des pouffiasses, s'il voulait un jour trouver la perle rare… Après ça, les choses s'étaient un peu envenimées, car Harry avait révélé leur petit jeu à Ron, qui avait moyennement apprécié que ses meilleurs amis se foutent de la gueule de Lucinda, et en retour, Hermione avait fait remarqué à Harry qu'il ferait mieux de penser à son propre cas, car lui aussi ne se tapait que des 'poufs', sauf qu'en plus c'était des mecs, et qu'il les baisait dans les chiottes de clubs sordides, ou dans les arrières cours obscures. Hermione avait le chic pour vous rappeler des vérités désagréables…

Ron s'était installé à Londres 18 mois plus tôt, lorsqu'il en avait eu marre de ne pas pouvoir ramené ses conquêtes au Terrier. Molly Weasley, sa mère, était en effet assez vieux jeu à ce niveau là. Ron louait un appartement au premier étage d'une bâtisse typiquement londonienne, étroite et toute en brique rouge. La maison avait deux entrées, l'une côté sorcier, l'autre côté moldu. C'est donc devant le porche de la maison, côté sorcier, que Harry arriva, en tentant vainement de se souvenir quel était le nom de la fille qui partageait actuellement la vie de Ron. Kelly s'était faite larguée juste avant que Snape ne se fasse arrêter. Puis il y avait eu une Iris, ou Isis, ou un truc de ce genre, qui avait duré une semaine, mais avait eu le tort de dire que Snape méritait Azkaban, et qui s'était faite lourdée en moins de 5 secondes après ça. Ensuite, il croyait se souvenir que Ron avait rencontré une petite brune… mais Harry n'était même pas sûr d'avoir demandé son nom.

Le jeune sorcier poussa la porte, grimpa un étage, et se retrouva finalement devant la porte bleue turquoise qui ouvrait sur l'appartement de Ron. Quelques secondes après avoir frappé, Harry entendit le bruit des verrous que l'on tire, puis une tête blonde apparut dans l'encadrement. Une blonde décolorée, maquillée comme dans un mauvais film porno, et que Harry n'avait jamais vu de sa vie.

« Quoiiiii… ? » fit la fille d'une voix nasillarde, l'air profondément ennuyé.

Oh, génial, encore une pouffiasse…

« Harry Potter, pas Quoiii… » répondit le jeune homme brun avec suffisance. Il vit, sans surprise, les yeux de la jeune femme s'ouvrir démesurément, tandis qu'elle en perdait ses mots. « Je viens voir mon ami Ron, et je ne pense pas qu'il serait ravi si l'on devait me laisser à la porte d'un appartement où je suis toujours le bienvenu. »

« Barbara ? Qui c'est ? » fit une voix grave depuis l'une des pièces du fond, que Harry savait être la cuisine.

« Hé, mon pote ! » cria Harry sans se préoccuper de la nouvelle pouf de Ron, dont visiblement le plus grand atout devait être le décolleté généreux, mais certainement pas ses manières, vu qu'elle se tenait encore dans l'encadrement de la porte, empêchant Harry de rentrer. « Est-ce que tu es prêt à accueillir un fugitif d'Azkaban, qui ne prend pas beaucoup de place et est trèèèès sympa ? »

« …Harry ? » lui répondit Ron d'une voix surprise. « Harry ? Qu'est ce que tu fous là ? » Le rouquin ouvrit la porte en grand et baissa les yeux vers son ami d'enfance. La joie remplaça la surprise sur son visage, et il tira Harry vers l'intérieur de son domicile.

« Hmm… Azkaban est un enfer, à l'aide ? » tenta Harry en essayant de paraître sérieux.

« Quoi ? T'as pas encore dégommé tous ces Mangemorts avec tes superpouvoirs de Survivant, et tout ça ? »

« Nan, mais c'est pas l'envie qui m'en manque, si tu vois ce que je veux dire…»

« Mff, bienvenu dans le monde réel, celui où il faut respecter les lois du Ministère… »

Les deux hommes se regardèrent une seconde, puis éclatèrent de rire sans raison. A côté d'eux, la blonde oubliée essayait de reprendre contenance, et d'arranger son décolleté de façon avantageuse.

Les deux jeunes hommes quittèrent finalement l'entrée pour aller s'asseoir dans le salon, et Harry dévisagea un instant son ami avec affection. La cicatrice qui parcourait sa joue et se terminait sous sa pomme d'Adam, loin de le défigurer, avait apporté un peu de relief à son visage autrefois assez banal. Ses yeux bleus étaient toujours aussi rieurs, et debout, il dépassait Harry de 10 bons centimètres.

« Et le vieux Snape veut vraiment attendre son procès ? » lui demanda Ron en secouant la tête avec agacement. « Maudit vieux fou, est ce qu'il ne comprend pas qu'avec le foutu Ministère qu'on a, il a toutes les chances d'être condamné ? »

Harry haussa les épaules avec lassitude.

« Je crois qu'il en a marre de fuir et de se cacher. Tu sais, quand on y réfléchit bien, il n'est plus tout jeune, ce bon vieux Severus, et les Aurors qui le poursuivaient ces dernières années ont l'âge d'être ses enfants ! »

Le retour de Barbara, qui amenait avec elle un plateau de thé et de biscuits secs, interrompit la conversation entre les deux amis. Harry leva les yeux au ciel lorsqu'il constata que la jeune femme en avait profité pour se changer. En plus d'un décolleté qui s'arrêtai à deux centimètres de son nombril, elle portait désormais en plus une… Harry hésita un peu, soit c'était une toute petite jupe, soit c'était une large ceinture. L'effet était le même, la bande de tissu collait à ses hanches osseuses, et couvrait difficilement une paire de fesses plates. Lorsqu'elle se pencha pour poser le plateau sur la table basse, la poitrine opulente faillit jaillir de son chemisier, tandis que le tissu couvrant ses fesses remonta pour offrir à Harry la vision grotesque d'un string pailleté. Harry aurait aimé pouvoir vomir de dégoût, mais d'une part, ça n'aurait pas été très sympa pour Ron, qui se tapait cette gourde, et puis en plus, Harry était résolu à garder le secret sur ses préférences sexuelles. Cela l'obligeait donc à ne pas dévoiler son écoeurement à toutes les femmes qui tentaient ce genre de manœuvre de séduction.

« Qu'est ce que tu désires prendre, Harry ? » demanda Barbara d'une voix qui était sensé être sensuelle, tout en s'asseyant auprès de Ron sur le canapé. « Thé, café ? »

« Du thé, ça ira très bien, » répondit le brun un peu sèchement, tout en lançant un coup d'œil agacé à son ami d'enfance. Malheureusement, l'attention de Ron était tout entière perdue dans le décolleté de sa compagne.

« Pour moi aussi, ma poule, » parvint-il quand même à articuler entre deux rinçages d'œil.

Harry supposa qu'il lui faudrait supporter la pétasse, à moins bien sûr qu'un bon vieux Stupéfix…

« Hmm… Alors Ron, tu ne m'as pas dit comment tu avais rencontré Barbara. Et surtout, comment as-tu fait pour qu'une aussi charmante créature s'intéresse à ta vieille carcasse ? » Barbara se mit à glousser bêtement, les joues roses sous le compliment, tandis que Ron leva les yeux et n'eut aucun mal à entendre le sarcasme dans le ton de son meilleur ami.

« Euh, ouais, eh bien… » fit le roux.

« Oooh, Ronny et moi, ça fait 3 semaines qu'on s'est rencontré. Il y avait cette soirée absolument fantastique organisée par Suzan Bones, qui travaille dans la boutique du Chemin de Traverse que tient ma tante. » commença Barbara de sa voix nasillarde.

« Oh vraiment ? » répondit Harry en sirotant son thé.

« Ouiiii, c'était vraiment une super soirée, et je ne savais plus où donner de la tête, tellement il y avait de beaux mecs… Et pourtant tu n'étais pas là, Harry. Sinon je m'en serais souvenu ! »

« Et moi donc… » murmura Harry en réfrénant l'envie de lever les yeux au ciel… ou de lui foutre un coup de boule pour qu'elle se taise.

« Et puis Susan m'a présenté Ron, et vraiment, je ne savais plus où me mettre à l'idée d'être présenté au meilleur ami de Harry Potter ! Ohlalaaa… »

« Stupéfix ! » le geste de Ron fut à la fois rapide et assuré, le genre de mouvement qui lui avait permis de survivre d'innombrables fois lors des Années Noires. Barbara tomba en arrière sur le canapé, inconsciente.

« Ron, Ron, Ron… » soupira Harry en regardant son meilleur ami ranger sa baguette magique.

« Ouais, je sais… » fit le roux en haussant le épaules.

« Mais où est ce que tu dégottes de pareilles pouffiasses ? »

« Euh… ben tu sais… elle suce vachement bien. »

Harry éclata de rire, et fut obligé de reposer sa tasse pour ne rien renverser.

« Ron ! Putain, t'es vraiment débile, y'a pas à dire. Oh je voudrais que 'Mione soit là quand tu dis des trucs pareils, rien que pour la voir te lancer des sorts très douloureux ! »

« Eeeh ! Tu devrais compatir avec moi, au lieu de m'enfoncer. Souviens toi que je t'ai soutenu quand elle t'a lancé ce sort d'hémorroïdes, juste parce que t'avais défoncé le cul d'un mec dans une soirée et qu'elle voulait que tu ressentes un peu ce que pouvait souffrir ce gars ! »

Harry grinça des dents.

« Yeurk, mauvais souvenir, trèès mauvais souvenir. Mais au moins ça m'a servi de leçon. Maintenant, quand je veux tirer un mec, je m'arrange pour ne pas être surpris par notre petite 'Mione. »

« Et pareil pour moi, » ajouta Ron. Harry haussa les sourcils.

« Tu t'arranges pour ne pas être surpris par 'Mione quand tu veux tirer un mec ? Tu m'avais caché ça, petit pervers !»

« Beuurk ! Non, arrête, c'est dégueu, Harry ! Quand je veux baiser une fille, c'est ce que je voulais dire ! »

« Oh, misère, » lâcha Harry entre deux rires, « commence déjà par les choisir mieux, les filles que tu baises. »

« Ouais, c'est pas comme si t'étais mieux que moi à ce niveau là. » soupira Ron. « Mais c'est vrai que Barbara me saoule déjà. Je pense la virer rapidement. Qu'est ce qu'elle croit, qu'elle peut te draguer devant moi, ou bien parler de moi comme si j'étais juste l'ami de Harry Potter ? »

« Sage décision, si tu veux mon avis. Tu mérites mieux qu'une connasse qui ne sait même pas reconnaître un héros de la guerre quand elle en voit un. »

Ron lui retourna un sourire un peu triste. Harry avait eu plusieurs engueulades avec Ron au cours de toutes leurs années d'amitié, et très souvent, c'est la jalousie du rouquin envers le statut de héros de Harry qui avait enflammé ces disputes. Heureusement, pensa Harry, ils étaient aujourd'hui tous deux assez matures pour savoir à quel point chaque combattant avait eu son importance lors des années de guerre contre Voldemort. Et Ron avait gagné haut la main chacune de ses médailles, et chacune de ses cicatrices. Harry était peut être celui qui avait vaincu un Lord Noir, et l'un des sorciers les plus puissants actuellement, mais ça ne diminuait en rien le courage de Ron et des autres combattants de l'Ordre du Phoenix.

« Ouais, » finit par lâcher Ron après un court silence, « je finirai bien par me trouver une fille bien. Une belle fille, intelligente et tout… mais qui suce bien en prime ! »

Cette fois ci, la gorgée de thé que Harry était en train d'avaler passa de travers lorsqu'il éclata de rire, et il se retrouva plié en deux, à tousser tandis que du thé lui sortait par les narines.

« Oh putain, Harry, ça va ? Attends, attends, ça va passer ! »

« Je… ok, tout… tout va bien… »

« Me fait pas des frayeurs pareilles, mec, j'aurais du mal à me justifier si on trouvait ton cadavre dans mon appart ! » souffla Ron, rassuré, lorsque Harry eut repris une respiration et une teinte normale.

« Et l'épitaphe sur ma tombe serait un peu étrange, tu imagines ? Le rire l'a tué alors que Voldemort n'y était pas parvenu »

Ron lâcha un petit rire.

« Crétin, tu sais bien que les sorciers ne se font pas faire de sépulture comme les Moldus ! Il n'y a jamais ni pierre tombale, ni cimetière. »

Harry acquiesça, se renfonça dans son fauteuil, et reprit la dégustation du thé qui avait bien failli l'étouffer.

« A part ça, maintenant qu'on peut parler librement, » fit le brun en lançant un coup d'œil au corps stupéfixé de la blonde, « raconte moi comment va tout le monde. »

Ron sourit, et lui fit un clin d'œil.

« Tu sais comment vont 'Mione et Nils, ça je le sais. Ils m'ont dit que tu étais passé les voir hier. »

« Oui, je crois que Azkaban va me rendre dingue si je ne peux pas m'échapper de temps en temps, » répondit Harry en soupirant. « Tu n'imagines pas comment c'est, Ron, c'est… Merlin, c'est l'enfer ! Les prisonniers, ils sont… Chaque jour qui passe, leur haine contre le Ministère, contre le Monde Magique, contre moi… Tout ça ne fait que les conforter dans leurs idées de haine. On est en train de renforcer les idées qui les ont conduit à être des partisans de Voldemort. Est-ce que tu comprends ce que je veux dire ? » cracha Harry en se passant nerveusement la main dans les cheveux.

Ron acquiesça. Bien qu'il ne l'ait pas vu de ses yeux, il pouvait sans peine imaginer de quoi son meilleur ami était en train de lui parler.

« Azkaban n'a pas été crée pour faire réfléchir, juste pour punir. Ceux qui sont enfermés là bas… Eh bien j'espère qu'ils ne sortiront jamais, car sinon, une fois libre, va savoir comment ils pourraient se venger. » répondit le rouquin en haussant les épaules. Ce sujet là était l'un des principaux sujets d'inquiétude de Minerva McGonagall, et d'autres membres de l'Ordre.

« Je ne vois pas d'inconvénient à enfermer un criminel, » grogna Harry en serrant les dents. « Je trouve juste qu'on… Enfin, c'est aberrant. On a prétendu pendant des années qu'on se battait pour que Voldemort et ses principes cruels ne submergent pas notre société. Et maintenant qu'on a gagné, on utilise les mêmes principes ignobles… »

Ron cligna des yeux.

« Qu'est ce qu'ils font, à Azkaban, pour que tu sois aussi… aussi révolté ? Après tout, depuis la fin de la guerre, tu étais bien content de ne te mêler de rien. Tu as toujours dit que ton boulot était fini, et que c'était aux autres de se démerder pour reconstruire. »

« Les Matraqueurs me dégoûtent, voilà ce qu'il se passe. Un ramassis de brutes qui frappent, insultent, et sont heureux de faire souffrir les prisonniers. Par Merlin, moi aussi je les hais, tous ces anciens Mangemorts, mais… »

« Mais pas au point de devenir un criminel toi-même, » termina Ron, et il vit son ami hocher la tête.

Harry n'était pas sûr que Ron soit le confident idéal pour parler de tout ce qui lui pesait sur la conscience, notamment ses rapports ambigus avec Draco Malfoy. Pourtant, le cadet des fils Weasley avait tellement mûri pendant les années où il avait combattu avec Harry, et les deux garçons étaient restés tellement proches, que Harry se sentit soudain ragaillardi, et prêt à vider son sac.

« Ecoute voir, Ron… je sais pas si je peux tout t'expliquer, » fit le brun en baissant instinctivement la voix. Comprenant que son ami venait d'entamer un sujet sérieux, Ron se rapprocha et son visage se tendit un peu. Il connaissait les débordements de Harry mieux que personne. Il avait été témoin plus d'une fois de ses colères, de ses pertes de contrôle, et des ravages qu'il pouvait faire quand sa magie lui échappait.

« Eh, mon pote. Tu me fais peur quand t'es sérieux comme ça. T'as tué personne, pas vrai ? »

Harry lui répondit par un petit sourire triste.

« Naan, je me contrôle de mieux en mieux, tu le sais bien. Mais… Je crois que je n'avais pas vraiment tout envisagé quand j'ai accepté ce poste, tu vois ? »

« Pourquoi, où est le problème ? »

« J'ai… je te l'ai dit, l'environnement est malsain. Les Matraqueurs sont tous des enculés comme j'en ai rarement vu. Et je me retrouve à avoir un… un pouvoir de vie et de mort sur des Mangemort que je hais…»

Ron siffla doucement entre ses dents.

« Pouvoir de vie ou de mort, n'exagérons pas. Même à Azkaban, y'a des règles à respecter. »

« Justement non… » Harry reposa sa tasse de thé, désormais vide, et se cacha le visage entre les mains. Comment expliquer à son meilleur ami qu'il avait le pouvoir de violer n'importe quel prisonnier s'il le voulait ? Qu'il avait déjà passé un accord avec Draco Malfoy pour pouvoir baiser le blond en échange d'une protection que le Ministère aurait dû lui octroyer d'office. Comment justifier qu'un garçon qui, aux dires de Snape, était probablement innocent, et avait été violé lors de son incarcération, soit aujourd'hui obligé de se prostituer pour sauver sa peau…

Et quelle peau… Couverte de bleus et de contusions… Et qui pourtant me fait bander comme un centaure en rut. Putain de Serpentard, comment je peux expliquer à Ron que Malfoy me fait bander…!

Un petit rire nerveux lui échappa.

« Bordel, Ron, tu imagines pas ce que j'ai à te dire… » marmonna t-il.

« Ouais, eh ben ça a l'air d'être pire que tout ce que je peux imaginer ! » répondit le roux. « Tu veux qu'on sorte le Whisky pur feu ? Moi, tu sais ce que je dis toujours, si les nouvelles sont mauvaises, autant se bourrer la gueule ! »

« Naan, Ron, pas d'alcool pour moi, tu le sais bien. J'ai bien assez de problème dans l'existence, inutile de rajouter l'alcoolisme à la liste de mes défauts. » Ron ne répondit pas, mais Harry pouvait très bien sentir son pote hocher la tête avec satisfaction. « Ok, donc, que puis-je te dire… Avais tu réfléchi aux Mangemorts qui étaient enfermés à Azkaban ? »

Ron haussa les sourcils, puis les fronça.

« Tu sais, penser aux Mangemorts et à la guerre est un peu le cadet de mes soucis. Non, j'y ai pas réfléchi, mais bien sûr ce n'est pas moi qui doit les croiser chaque jour. »

« Bellatrix Lestranges… » gronda Harry tandis que sa magie commençait à faire trembler les bibelots dans une vitrine à l'autre bout de la pièce. « Son taré de mari, Avery, McNair, Goyle… Malfoy… »

« Harry… » Ron ne savait pas vraiment quoi dire. Bien sûr, tous ces noms là… Après la fin de la guerre, il avait assisté au procès de la plupart d'entre eux. La majorité en avait pris pour perpétuité et ne sortiraient jamais. Leurs crimes avaient horrifié toute la cour de justice. Les rares témoins et rescapés de leurs raids meurtriers avaient raconté des scènes d'une cruauté innommables. « Qu'est ce… qu'est ce qui te dérange ? Est-ce que c'est de devoir les voir chaque jour ? Est-ce que tu ne pourrais pas te contenter de rester dans ton bureau, et t'occuper de la prison et de la sécurité de Snape ? Après tout, c'est pour ça que tu es là bas. Pour que Severus ait quelqu'un qui le protège jusqu'à son procès. »

Harry gémit.

« Je sais, Ron. Pour dire la vérité, mis à part le premier jour, où j'ai vu tous les prisonniers… A part ça, je ne vais jamais voir les cellules. Je peux pas, tu comprends. Surtout cette salope de Lestranges… Il me semble que je pourrais la tuer, si j'étais obligé de l'approcher. »

« Bon, alors reste à distance, c'est le mieux ! » lui conseilla Ron d'une voix ferme. « Il faut que tu sois fort, pour Snape. Si le Ministère te reproche quelque chose et essaie de te retirer la direction d'Azkaban, va savoir ce qui pourrait arriver à notre prof de potion préféré ! »

Harry soupira.

« Je sais, Ron, je sais. Mais… Je me sens coupable de savoir que les prisonniers sont maltraités, et de ne rien faire. »

« Oh. » Ron ouvrit de grands yeux. C'est dans ces moments là qu'il regrettait de ne pas être Hermione. Elle était du genre à savoir répondre à ce genre de surprise. Ah ! La connaissant, elle aurait sûrement deviné que Harry pouvait à la fois haïr quelqu'un, et se sentir coupable de ne pas l'aider. Quel bordel…

« Oui, oh. » acquiesça le brun. « Ce sont des criminels de la pire espèce, mais… Mais Albus disait toujours que notre plus grande fierté, c'était de ne pas nous comporter comme eux. Je me sens pas franchement bien, maintenant que je vois comment les Matraqueurs se comportent. »

« Ils ont quand même un peu mérité ce qui leur arrive… » balbutia Ron, mais il n'était pas vraiment sûr que c'était un bon argument.

« Peut être pas tous… » murmura Harry.

Devant l'air étonné de son meilleur ami, le brun se sentit obligé de développer.

« Il y a… Oh bordel, comment dire ça… Ron, est ce que tu te souviens du… du procès de Draco Malfoy ? » finit-il par lâcher. Le rouquin écarquilla tellement les yeux que ses globes oculaires faillirent sortir de leurs orbites.

« Dra…co Malfoy… » Les syllabes de ce nom honni collaient presque au palais de Ron Weasley. « Bordel, je l'avais presque oublié, ce petit con prétentieux. C'est vrai qu'il avait été condamné à aller à Azkaban. Mais… Il y est encore ? Tu l'as vu ? »

Harry hocha la tête.

« Ron, je sais pas comment te dire ça… »

« Attends ! » s'exclama le roux. « Laisse moi savourer, deux secondes. Ce petit merdeux pourrit encore à Azkaban ! »

« Ron… » Harry soupira. Bon, apparemment, son ami n'était sûrement pas la bonne personne pour parler de ses relations bizarres avec l'ancien Serpentard.

« Oui, oui, c'est bon. Pour répondre à ta question, je me souviens trèèès bien de son procès. » finit par répondre Ron.

« Vraiment ? » Là, c'était au tour de Harry de ne pas savoir quoi dire. Se pouvait-il que Ron puisse l'aider, finalement ?

« Ouaiiis, je m'en souviens bien, il y avait une super jolie fille assise juste à côté de moi ! » Harry laissa sa tête retomber dans ses mains. Non, définitivement non. Ron était vraiment un obsédé.

« Putain, Ronald Weasley, tu es pire qu'un troll en rut… » lâcha t-il.

« Attends, Harry, c'est parce que je ne t'ai pas décrit cette sirène que tu dis ça ! Je pense qu'elle devait avoir à peu près nos âges, mais quand j'ai essayé de la draguer pour savoir pourquoi une sorcière comme elle n'était pas allée à Poudlard, elle m'avait dit que sa mère lui avait enseigné tout ce qu'une sorcière devait savoir. Le genre de propos que tiennent certaines familles de Sang Pur hyper rétrograde, si tu veux mon avis. Mais bon, il n'empêche qu'elle avait une voix vraiment charmante, et qu'elle était belle comme un cœur…»

« Ron, je vais te frapper… »

« … des cheveux très longs, nattés. Je m'en souviens surtout parce qu'elle avait l'air très triste, ce jour là. Je me suis souvent dit que, peut être, sa famille avait été victime de Malfoy. Après tout, c'était son procès, elle faisait peut être parti des victimes. Enfin bref, je ne l'ai jamais revu après ça. Dommage, c'est le genre de fille qui me plait, si tu vois ce que je veux dire… »

« Le genre de fille qui te plait vraiment, et qui du coup te fuit parce que tu es un obsédé, ou bien le genre qui te plait parce qu'elle saute au lit avec toi en deux secondes ? » ne put s'empêcher de demander Harry, un peu cruellement. Cela eut au moins l'avantage de faire taire Ron.

« C'est bon, pas la peine de devenir vexant. » répondit Ron un peu sèchement. Harry haussa les épaules.

« Comprend moi, Ron. Les filles que tu as draguées il y a trois ans, je m'en branle. »

« Ouais, j'imagine, » fit son ami avec un sourire d'excuse. « Mais c'est à peu près tout ce que j'ai comme souvenir du procès de l'autre fouine. Pour le reste, je ne peux pas t'aider. »

« Pas grave, mon pote. C'est juste que j'ai du mal à… Enfin, si j'en crois ce que m'a dit Severus, apparemment Draco Malfoy n'avait pas sa place à Azkaban. »

« Il était du côté de Voldemort, pourtant, » objecta Ron, têtu.

« Severus dit que non. Il dit que pendant les Années Noires, Lucius Malfoy avait laissé son fils partir en apprentissage avec une Alchimiste. Il était donc resté neutre. »

Les yeux de Harry croisèrent ceux de Ron, et ce dernier resta silencieux quelques secondes.

« Waouh. Ça c'est rude, » finit-il par lâcher à contrecœur. « Si c'est vrai, ça veut dire qu'il a été condamné par le Ministère alors qu'il n'y avait pas de raison. » Puis, un doute passa dans les yeux de Ron, et celui-ci plissa les yeux d'un air soupçonneux. « Attends voir, Harry, » glissa t-il, « pourquoi est ce qu'on en est venu à parler de Draco Malfoy exactement ? »

« Comment ça, Ron ? » fit Harry en essayant de cacher le rosissement de ses joues.

Foutu Ron, c'est qu'il commence à me connaître mieux que n'importe qui d'autre.

« Oh par Merlin ! Harry ! »

« Quoi ? » fit Harry, sur la défensive.

« Harryyyyy ! Ne me prend pas pour une brelle. Tu es le type le plus obsédé que je connaisse, et tu es capable de te taper n'importe quel mec pourvu qu'il te fasse bander, » grogna le roux sur un ton désespéré.

« Je ne vois pas où est le rapport avec... »

« Et Draco Malfoy était une vraie traînée à Pourdlard ! Il parait même que les… »

« Holà ! De quoi tu m'accuses au juste ? » le coupa Harry brutalement, soudain inquiet que son meilleur ami n'ait tout deviné de son arrangement avec le blond.

« Accuser ? Je ne t'accuse pas, Harry. Mais je te connais bien. Dis moi, à quoi ressemble Malfoy exactement ? Est-ce qu'il est…euh, beau ? »

« Uuuh, pourquoi ? »

« Harry Potter, ne me prend pas pour un con, s'il te plait. Malfoy était gay. On l'a tous su à Poudlard, parce qu'il se tapait des tas de mecs, et ne s'en cachait pas. Et toi, mon ami, tel que je te connais, tu as dû te branler plus d'une fois en pensant à ce… Oh Merlin je n'arrive pas à croire que je prononce les mots Malfoy et branler dans la même phrase ! »

Harry ne put s'empêcher de rigoler. L'air horrifié de Ron valait bien le sermon qu'il allait devoir endurer pour avoir osé fantasmer sur le Serpentard blond.

« D'accord, d'accord, je suppose qu'il ne me reste plus qu'à avouer, hein ? » finit-il par dire en se renfonçant dans le fauteuil. « C'est vrai que j'avais fantasmé quelques fois sur lui quand on était en 7ème année, et que j'ai commencé à m'intéresser aux mecs. »

« Hélas, mes pauvres chastes oreilles survivront-elles à tes confidences, Harry ? Toute description d'une action qui implique une partie de ton anatomie enfoncée dans une partie de l'anatomie de Malfoy est vivement déconseillée pour ma santé mentale ! » geignit le cadet des Weasley. « Et pire encore si l'action est inversée, et que tu es celui qui est… tu sais… envahi.»

« Eeeerk ! Nan mais ça va pas, Ronny ? Je suis toujours le dominant, dans mes relations ! » s'emporta Harry alors que ses joues s'empourpraient. « C'est pas demain la veille que je laisserai un bâtard m'enculer… » marmonna t-il ensuite, gêné d'avoir cette discussion avec Ron. A quel moment leur conversation avait-elle autant dévié de son cours originel ?

« Ouf, tu me rassures, mon pote. J'ai vraiment du mal avec… tu sais… »

« Oui, bon, passons à autre chose, veux tu ? » grogna Harry.

« Tu veux même pas me dire si la prison a rendu Malfoy laid comme un pou ? » susurra Ron. « Enfin, quoique je suppose que la réponse est évidente. S'il était moche, tu ne l'aurais même pas regardé deux secondes ! » soupira le roux avec amertume.

« Merci, mon gars. Grâce à toi, je passe pour l'être le plus superficiel du Monde Sorcier. »

« Prouve moi que j'ai tort et que tes critères de sélection sont au dessus de la ceinture. »

Cela arracha un nouveau rire franc à Harry.

« Quelle mauvaise foi ! Le jour où tu sortiras avec une fille pour autre chose que pour son cul, on en reparlera, Ron ! »

« Ouais bon, alors il va falloir que je largue Barbara, je suppose. » répondit Ron cyniquement en tournant son regard vers la blonde toujours inconsciente dont le corps était toujours avachi sur le canapé. « Au moins cette soirée aura servi à ça. Je commençai à plus pouvoir la blairer, même si elle est bien au pieu, » continua le roux en se grattant le menton.

« J'ai quand même meilleur goût que toi, honnêtement. Draco Malfoy est un mec canon, et il n'a rien perdu de son esprit brillant. » Il hésita à rajouter que Draco suçait sans doute mieux que n'importe quelle fille, mais préféra finalement se taire. Harry eut la confirmation que son ami ne voulait sûrement pas connaître ce détail quelques secondes plus tard, lorsque Ron fit la grimace.

« Epargne moi tous les détails de tes futures rencontres avec la fouine, s'te plait. Je ne veux rien savoir qui puisse abîmer mon équilibre mental. »

Harry haussa les épaules. Cela valait sans doute mieux. Il avait toujours été reconnaissant que ses amis et sa famille aient aussi bien pris son homosexualité, et qu'ils aient continué à le soutenir malgré toutes ses conneries. Mais ce qu'il avait commencé 15 jours plus tôt, et le marché qu'il avait passé avec Draco, allait devoir rester son petit secret.

Et puis je dois pouvoir réussir à régler ça tout seul. Il n'est pas question que je laisse la situation m'exploser au visage comme un sortilège mal prononcé. Tant que Draco accepte volontairement cet arrangement, cela me permet de le protéger. Ensuite, s'il accepte qu'on… qu'on soulage notre libido ensemble, je suppose que je ne m'y opposerai pas !

« …dra voir si elle veut bien dégager sans faire d'histoire, bien sûr. »

Ron était en train de parler, et Harry se força à revenir à la conversation en cours. Après tout, il valait mieux qu'il ne pense pas au joli blond qui l'attendait dans une cellule, sinon son sexe, fatigué du manque cruel de partenaire de ces dernières semaines, risquait de se réveiller très vite. Et ça, c'était un spectacle dont Ron ne voudrait certainement pas !

« … mais c'est ma faute aussi. Quand elle a commencé à s'incruster ici pour dormir, j'aurais dû la larguer tout de suite. »

« Hé, Ron, » l'interrompit le brun avec un sourire en coin.

« Quoi ? »

« Si tu veux, on peut faire d'une pierre deux coup. » Lorsque son ami fronça les sourcils sans comprendre, Harry développa son idée, tout en désignant la fille stupéfixée d'un mouvement du menton. « Si je pratique sur la demoiselle un petit sort pour modifier sa mémoire de cette soirée, tu pourras prétendre que tu la largues parce qu'elle m'a embrassé, et moi, ça confortera les rumeurs sur mon hétérosexualité quand elle commencera à se vanter à toutes ses copines d'avoir embrassé le Survivant ! »

« Oooh, tu es machiavélique ! »

« Merci, Ron. Ça veut dire que tu trouves que c'est une bonne idée ? » demanda Harry en jouant avec sa baguette , qui venait soudain d'apparaître entre ses doigts agiles.

« C'est un plan brillant, mais si un jour Hermione l'apprend, elle te fera bouffer tes couilles ! »

« Eh ! Je suis gay ! Bouffer les couilles d'un mec me fait plutôt plaisir… »

« Yeeeaaarrrk ! Harry, putain, j'ai pas besoin de ce genre d'images mentales ! »

Lorsque Harry retransplana vers Azkaban, une demi heure plus tard, Ron avait terminé sa scène de ménage avec Barbara, et la jeune femme terminait de rassembler ses affaires avant de retourner chez sa tante. Le souvenir fabriqué par Harry, dans lequel la blonde se jetait sur lui pour lui dévorer la bouche pendant que Ron était à la cuisine, puis se faisait surprendre par son petit ami de retour dans le salon, risquait fort de devenir un potin de plus dans la Gazette du Sorcier. Harry espérait que Ron ne lui en voudrait pas trop d'utiliser ses déboires amoureux pour garder les journalistes loin de ses véritables affaires de cul.

Il espérait surtout que le désir sauvage qu'il sentait grandir chaque jour un peu plus pour son jeune prisonnier blond, ne le pousserait pas à commettre un acte irréparable. Que nul n'apprendrait jamais les termes de son accord avec l'ex Serpentard. Et que cette maudite situation ne lui exploserait pas au visage avant qu'il ait le temps d'en maîtriser les conséquences.

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Et voilà comment une petite scène anodine entre Ron et Harry, qui durait 2 pages à l'origine, a pris de l'ampleur jusqu'à devenir l'un des plus longs chapitres publié jusqu'à présent ! Et Ron, qui à l'origine ne savait rien, est désormais au courant de beaucoup de choses !

Comme quoi parfois, ma propre histoire m'échappe et prend des libertés avec le scénario originel. Heureusement, les 4 ou 5 chapitres suivants, qui sont déjà en grande partie écrits, ne devraient pas trop souffrir de ces petits changements.

Bref, j'espère vraiment que ça vous a plu. Review, review, review ! Dites moi tout ce que vous pensez de Harry, de Ron… bon, pas forcément de Barbara, parce que tout le monde s'en fout et on ne la reverra jamais dans l'histoire.

Bizzzzz