Note : un petit one-shot écrit en plein cours de français (pas bien, oui, je sais). C'est surtout un premier jet (j'aime pas les modifier), alors soyez indulgents svp.

Mon frère

Je n'ai jamais été aussi heureux qu'à ce moment là. Quand j'ai compris ... quand toutes les questions qui me torturaient l'esprit ont enfin trouvé leur solution. Oui, tu étais vivant, mais mieux, tu étais innocent !

À cet instant, ce fut comme si rien n'était jamais arrivé, comme si nous n'avions jamais quitté notre Salle Commune, tous les quatre, sans compter Lily dans les bras de James. Comme si le temps s'était arrêté en ce dernier soir heureux, le dernier soir à Poudlard.

Quand j'y suis revenu cette année, chaque recoin, chaque détail, me rappelait notre époque. Rien n'a changé, ou presque, du moins en apparence. Mais moi, j'étais assailli par mes souvenirs cruels, je m'obligeais à les oublier, à ne plus y penser. "Ils sont morts !" me disais-je, "MORTS ! Ou pire, traîtres ..."

C'est de penser à toi qui me faisait le plus mal. Je ne me sentais pas le droit d'honorer ton souvenir en paix, comme pour Lily et James. Toi, je l'avoue, tu étais devenu le traître infâme, l'assassin ! Et cependant, même au plus profond du gouffre de mon désespoir, je n'ai jamais réussi à éteindre la flamme de tes yeux rieurs. Tout en moi voulait encore croire que tu étais toujours toi, notre ami fidèle, et pas celui de Voldemort. Pourtant tu avais livrés nos meileurs amis, tu avais tué le pauvre Peter en riant ! Mais non, même mis devant l'évidence, je ne voulais pas y croire.

Et ce soir ... Quel bonheur, par Merlin, un bonheur que j'avais cru devoir enterrer pour toujours, et qui revenait soudain. D'abord le doute, quand j'ai vu le nom de Peter sur la Carte. La Carte du Maraudeur ne ment jamais, il y avait forcément une explication. Et il y en a eu une, la plus simple, la plus belle, la seule possible (en dehors de la blague de très, très mauvais goût !). Pour la première fois en 13 longues années, je retrouvai un ami, et le meilleur de tous. Tu ne peux pas savoir à quel point tu m'as manqué. Presque plus que James je crois. À chaque pleine lune, je pensais surtout à toi, le chien, cousin du loup. Mes transformations étaient devenues affreuses depuis que vous n'étiez plus là pour moi. Sans la potion Tue-Loup, je crois que j'aurais fini par renoncer à vivre.

Mais quand j'ai compris, je n'ai pas réussi pas à croire qu'un tel bonheur m'arrivait. D'abord, j'avais enfin trouvé un métier merveilleux, au seul endroit où j'ai jamais aimé vivre, et voilà qu'en plus je retrouvais ce que je croyais perdu depuis si longtemps : l'Amitié.

Sirius, Patmol, Padfoot. Merci d'être revenu ce soir-là.

Maintenant, tu es mort à ton tour.

Maintenant, je vais tuer Peter.