Hara yeta ai
Auteur : Koruni
Genre : Romance-yaoi (lemon, voir lime)
Disclaimer : Non, non, les personnages de Saiyuki ne m'appartiennent pas, malheureusement…
Notes : 1.Ceci est ma deuxième fics de Saiyuki et c'est une plus courte contrairement à l'autre donc, pas de panique ! Sa fait longtemps que j'avais envie de commencer une nouvelle mais, je n'ai l'idée que maintenant (pour info, on est le 16/10 à 1h12)
2. Les couples sont SanzoxGoku et GojyoxHakkai.
3. J'utilise quelques mots japonais :
Hara yeta : J'ai faim
Ai : amour
Ai shite imasu : Je t'aime
Hai : oui
Koroeru kappa : sale kappa
Chapitre 1 : Une tache ocre sur un ciel d'azure sombre
Je lève les yeux, et mes yeux rencontrent les siens. Ce n'est qu'un indice de plus que je voudrais qu'il découvre, mais il se contente de me dévisager et bien vite, je détourne le regard. Je ne suis pas de taille face aux yeux améthyste.
La pièce est peu éclairée. Gojyo fume, Hakkai s'occupe de faire la cuisine et Sanzo lit son journal. Il porte ses lunettes.
Elles lui vont si bien…
Une odeur de nourriture me parvient et mon estomac se met à gargouiller. Je ne peu m'empêcher de dire :
"Hara yeta !"
Hakkai : Hai, hai, se sera bientôt prêt, ne t'en fait pas.
"Mais j'ai vraiment faim !"
Gojyo : Pour ne pas changer !
"Je ne t'ai rien demandé koroeru kappa !"
"NANI ! Répètes un peu ça pour voir !"
"Et comment ! Je vais me gêner tiens !"
BANG ! BANG !
"URUSEI !"
Sanzo rangea son pistolet et continua sa lecture.
Je n'osai pas désobéir à Sanzo et j'allai me rasseoir sur ma chaise, en ayant toujours aussi faim.
Depuis quelques temps déjà, mon malaise allait en grandissant vers Sanzo. Je n'osai plus l'approcher, pas plus que je ne m'attardai à lui parler et tentai de le mettre le moins possible en colère. Mais ça, je du m'en rendre compte, c'était impossible…
Un bruit d'assiettes me sortit de ma rêverie et c'est avec une immense joie que j'entendis :
"C'est prêt !"
Je me ruai à table et là, me goinfrait de tout ce que je pu prendre avant que Gojyo ne s'en aperçoive. Mais malgré cela, après le repas, j'avais toujours faim. C'est à ce moment là que Gojyo demanda qui voulait boire un verre. Tous acquistèrent et moi avec, mais j'eu un signe de tête désapprobateur de la part de Sanzo.
"Pas question, t'es encore trop jeune saru."
Une bouffée de colère me prit la gorge.
"J'ai dix-huit ans que je sache ! Je ne suis plus un gamin, et encore moins un singe !"
"Non, mais ça ne fait pas de toi un humain."
J'eu l'impression que mon cœur s'arrêtait de battre, mais malheureusement, il était toujours fidèle au poste, ce qui n'était pas le cas de mon esprit. J'avais l'impression d'avoir reçu un seau d'eau glacée sur la tête, mais j'eu préféré cela… Je ne comprenais pas pourquoi Sanzo avait dit cela. Voulait-il dire que lui aussi, il me prenait pour un monstre ? Un yokai ? Une aberration ? Se rendait-il compte du mal qu'il venait de me faire à moi ? Et aux autres ?
…
J'ai envie de vomir.
"Hoi Sanzo !"
Gojyo lui adressa un terrible regard mais cela ne fit pas peur au moine: il en avait vu d'autre, et celui qui avait le regard le plus dangereux, c'était lui. Néanmoins, il comprit ce qu'il signifiait et il n'ajouta pour moi qu'un :
"Et puis fais ce que tu veux !"
Mais je n'ai plus envie de rien, tu viens de me briser…
Je suis dans ma chambre. Dans « notre » chambre plus précisément. Cette nuit, je la passe avec Hakkai. Il n'est pas encore là, et je m'en réjouis. Pour le peu de réjouissance que Sanzo ne m'a pas massacré.
Je n'arrive toujours pas à croire ce qu'il a dit.
« Ca ne fait pas de toi un humain. »
Tout mon corps se révulse. Je me répugne de moi-même. Moi qui ai toujours faim, moi qui suis toujours de bonne humeur, moi qui ne vaux maintenant plus rien…
Je me lève et me dirige vers les toilettes, là, je m'agenouille et m'enfonce profondément deux doigts dans la bouche.
Je vomis tout mon mal-être.
En bas, Hakkai, après avoir servi plusieurs verres, lève les yeux vers Sanzo. Celui-ci, sentant son regard appuyé, décide de lever les yeux et de replier son journal.
"Sanzo ?"
"Nanda , d'un ton sec."
"Tu devrais aller parler à Goku."
"Pourquoi j'irais parler à un bakka saru."
"Pour expliquer les propos que tu lui as tenus."
Une soudaine lueur apparut dans le regard de Hakkai.
"Mais ne t'inquiète pas, tu ne devras pas t'excuser !"
Gojyo, un sourire moqueur aux lèvres vida son verre d'un seul trait. Sanzo les regarda tour à tour, puis il décida de se lever, mais il se dirigea dans la direction totalement opposée de la chambre de Goku. Avant de sortir, il ajouta :
"Ces mots sont la vérité, mais elle ne concerne que lui… Et vous savez bien pourquoi."
Puis il sortit dans la nuit noire.
Les deux autres soupirèrent. Puis Gojyo se leva et souffla ses mots au creux de l'oreille de Hakkai :
"Au moins, ce soir, on ne risque pas de se faire avoir…"
Hakkai releva la tête et Gojyo en profita pour lui voler un doux baiser. Mais lorsque Hakkai se détacha, Gojyo vit bien que cette histoire le tourmentait.
"Mais, ne t'en fait pas ! Ils vont très bien se débrouiller !"
"Je n'en suis pas si sûr et puis… (Il se colla un peu mieux contre Gojyo)…je n'ai pas envie de voir Goku blessé."
"Ah ces deux là ! s'évertua Gojyo. Enfin, ne t'inquiètes pas, on les tiendra à l'oeil."
Et enfin, il emmena Hakkai dans sa chambre.
A suivre…
Bien bien, voilà la fin du début. Alors, comment la trouvez-vous ? Il y a peut-être des fautes, gomen nasai.
Sanzo : Oui ! Et combien !
Gojyo : Je pensais l'avoir déjà dit milles fois, je suis hétéro. H-E-T-E-R-O ! Hétéro ! Ce n'est pas compliqué !
Koruni : Je te signale qu'à la base, Saiyuki était un doujinshi limite yaoi !
Tous : Nani !
Koruni : Ne faites pas ces têtes là, c'est à Kazuya qui faut vous plaindre ! Ce n'est pas moi pour une fois !
Tous : Grr…
Koruni : « Ouf ! Merci Kazuya chérie ! »