Pari débile

Disclaimer : toujours le même, rien ne m'appartient, même pas mes idées (lol, c'est pour rie mais si ça intéresse quelqu'un l'idée peut être reprise par qui se sentira l'âme d'un auteur)

Un tout grand merci à toutes les personnes qui me reviewent (vous êtes sûres que vous avez lu mes conneries ? parce que franchement, on reviewe pas ce genre de chose mdr)

Donc, un tout grand merci : Minerve, Elehyn, Onarluca (non on ne tue pas sa béta adorée et adorable), Ariane Maxwelle-Shinigami, Alexiel ,galouz, Gegette88, WendyMalfoy, edge, Sabriell, Sirianne, Lilyep, Kero.c, Crackos, Ginypompom, Bibine, Oxaline, Petite Dilly, marijuane, Vif d'or, selene salamander, Lulu-Cyfair et Eclair Ail

Alors, pour répondre aux 2-3 questions, une limace hémicéphale, ça veut dire une limace avec un demi cerveau (c'est une expression que j'adore…avec moi, tout devient hémicéphale)

Harry n'a pas encore reçu l'ordre de Merlin. Ça ne m'intéressait pas d'en parler donc voil

Pour sa note, franchement, j'en sais rien
Moyenne, vu qu'il n'a jamais été très assidu pour les cours et qu'il a dû penser à combattre un psychopathe pendant toute l'année…

Je n'approfondirai aucune autre des relations que j'ai cité sinon, j'aurai fait mention des autres couples au départ…ça me fait juste rire de caser tout le monde avec quelqu'un du même sexe (d'ailleurs, quelqu'un est libre le 30 juillet pour que je puisse choquer toute ma famille au mariage de ma sœur ? lol)

Voilà, dernier morceau et après je vous laisse tranquilles (profitez-en, ça ne durera pas !!!)

Dernière chose avant de vous laisser lire, j'ai honteusement volé un passage d'un dessin qui a été fait par Lychee et Kima et qui se trouve sur le site de Lychee (pour l'adresse, allez voir sur sa bio, ce sera plus simple) dans le rubrique co-travaux. Si vous avez reconnu l'allusion au dessin, elles sont toutes les deux au courant et n'ont pas hurlé au plagiat quand je leur en ai parlé… Un grand merci à elles d'ailleurs.

Désolée du retard que j'ai pris mais le temps passe vite et je suis loin de mon ordi la semaine donc pardonnez-moi :-)

...0o0...

4 partie

Bon. Il faut voir les choses positivement.

Au moins, il ne venait pas de se ridiculiser en public.

Mais se ridiculiser en public voulait dire avoir la "protection" dudit public. Snape n'aurait pas pu le torturer longuement sans que quelqu'un (Dumby par exemple) n'intervienne.

Au mieux, il aurait reçu un Avada Kedavra.

Au pire, un regard noir plein d'une promesse de vengeance éternelle (et forcément, ce coup-ci, quelque chose d'horriblement douloureux).

Mais non. Il n'était pas mort, il n'avait pas été torturé et n'avait pas horrifié la salle en enfonçant sa langue dans la gorge de son professeur (un homme, ex-mangemort, deux fois son age et pas spécialement beau pour le commun des mortels).

Non

Il n'avait pas respecté son pari, d'une manière ou d'une autre et le résultat était là.

Et il était donc quitte pour réaliser son gage.

Peut-être aurait-il dû embrasser Fudge ? Naaaaan, mauvais plan, 'aurait été encore pire…

Toujours est-il que son gage était encore plus monstrueux, plus pervers et plus Serpentard qu'Harry ne l'aurait imaginé de la part de ses camarades de Gryffondor…

Il devait passer la nuit,

Nu (ou presque)

Attaché (avec des menottes)

Au lit de Snape,

Dans les appartements privés de Snape

Et…

Avec Snape.

Sa vie était foutue. Connaissant le paranoïa de l'homme, la pièce aurait dû être protégée.

Elle ne l'était pas…

Peut-être pensait-il que l'imagination seule des tortures qu'il serait capable d'infliger aux élèves assez débiles pour oser rentrer chez lui suffirait.

Et de fait, en temps normal, personne n'osait même approcher cette partie des cachots. Pas même les Serpentard.

Autrement dit, ceci serait le dernier endroit qu'il verrait avant sa mort. Un lit à baldaquin avec des tentures d'un vert profond typiquement Serpentard et des draps d'une douceur infinie dans des tons de bleu.

Si la situation n'était pas aussi critique (et s'il n'était pas retenu à la tête du lit par ces horribles menottes), Harry se serait volontiers enfoncé sous l'énorme édredon en plume et aurait récupéré les quelques deux ans de sommeil qui lui faisait défaut.

Seulement voilà, la soirée touchait à sa fin et les professeurs allaient pouvoir regagner leurs appartements et les élèves leurs dortoirs pour une nuit de sommeil bine méritée (et bien agitée pour quelques-uns des couples présents dans l'école).

Et pendant que la plupart des sixième et septième fêteraient la fin de l'année à la salle sur demande, Harry se tordraient de douleur dans les profondeurs du château sous les assauts d'un maître de potions comblé d'avoir enfin Potter à sa merci (et dans son lit accessoirement)

Ce qu'Harry ignorait c'est que Snape se retenait depuis deux longues années de le plaquer contre un mur dans tous les recoins de l'école chaque fois qu'il le croisait, que les 322 retenues qu'Harry avait effectuées en la compagnie du glacial Severus Snape devenaient une torture pour l'homme qui fixait, hypnotisé, le derrière de l'adolescent qui se balançait au rythme des mouvements exécutés pour accomplir ses corvées de récurage du sol…

Harry prenait conscience de ce que son inconscient lui avait fait faire : tortiller du popotin dès qu'il était en présence du directeur des Serpentard, rater ses potions pour atterrir en retenue (et se retrouver seul, le soir, dans les cachots avec l'homme…) et bien d'autres petites choses à la limite insignifiantes mais qui prenaient toute leur importance maintenant qu'Harry allait se retrouver quasi nu sous le regard perçant de l'homme…

Bon, soit il me tue directement ce qui m'arrangerait assez, soit il hurle et me jette hors de cachots dans une tenue…dans CETTE tenue, soit il se la joue Mangemort professionnel en me torturant jusqu'à ce que mon corps lâche…

-/soit il se jette sur toi et te fais l'amour comme un Dieu.

Un dieu Grec…/- (c'était un communiqué de la petite voix des hormones en ébullition)

Harry écouta ses hormones et resta bouche bée à cette déclaration (qui n'est autre qu'un produit de son esprit) et éclata de rire à l'idée de Severus Snape, l'être asexué rôdant dans Poudlard depuis un vingtaine d'années, se jetant bestialement sur lui pour lui faire subir les derniers outrages…

La visualisation de la scène le fit rire à gorge déployée jusqu'à ce que la scène où son prof de potions se jetant sur lui en poussant un "groar" de bête affamée se change en une scène digne d'un film X.

La vision de son professeur fortement occupé sur une certaine partie de son anatomie s'imprima en flashs de couleurs sur sa rétine et tout le sang contenu dans son corps migra vers ses joues en un instant puis redescendit comme un coup de fouet dans une partie basse de son corps…

Et le fait que Snape le trouve allongé sur son lit, dans ses appartements et dans pareille position et tenue ne fit qu'accentuer encore son excitation.

Harry venait enfin d'accepter son attirance pour le corps de rêve, la voix de velours et l'humour cynique de Severus "David de Michel-Ange" Snape (et c'était pas trop tôt)

Et de fait, le professeur Snape le trouva allongé sur son lit, dans ses appartements, dans une position et une tenue qui auraient dues être illégales pour sa santé mentale…

Il blêmit puis rougit farouchement de façon que tous le pays aurait pu l'entendre sans le sort de silence apposé à toutes les pièces de ses quartiers.

« POTTER !! Que faites-vous ici dans cette tenue ! »

Et là, Harry dut répondre une phrase préparée par ses amis et qui signerait son acte de décès…

« Je vous attendait professeur Snape… »

Mais plutôt que de signer son acte de décès, il signa plutôt son acte de dépucelage…

Les pauvres petits neurones du professeur Snape, maltraités par une longue année de cours, d'espionnage, une session d'examens exaspérante et une "soirée" à laquelle il avait été "convi" par Bubus pour surveiller ces sacs d'hormones sur pattes s'imbibant d'alcool et hurlant comme des putois en rut, grillèrent joyeusement.
Le cerveau rationnel jeta l'éponge et passa en stand by pour laisser la place et le champ d'action à son cerveau primitif, celui dirigé par l'instinct de survie et l'instinct de reproduction…
Autrement dit, toutes les cellules de son cerveau baignaient dans les hormones et toutes criaient en chœur : « à l'assaut ! Bouffe-le, n'en laisse pas une miette !! »
Mais le cerveau rationnel, trop habitué à être le principal acteur refit surface et fit redescendre son propriétaire de son nuage de luxure dans lequel il allait s'enfoncer d'ici peu.

Un ange passa, puis un autre, suivi d'un troupeau de taureaux ailés, d'un défilé d'éléphants roses dansant la samba avec un panier de fruits sur la tête et d'une collection de petits diablotins chantant c'est la salsa du démon modifiée en c'est la fête au Harry Potter

Du coup, Severus retrouva toute sa bonne humeur habituelle et tout son sens de la répartie pour cacher qu'il était complètement…heu, excit ? par le spectacle que lui offrait son élève.

« -Potter ! Qu'est-ce que c'est que cette blague de mauvais goût ? Quel est l'enjeu de ce pari stupide ? Il doit être de taille pour que vous vous montriez à moi ainsi !!! »

Comment vous mettre dans une merde pas possible en 3 leçons par Harry Potter ?

Le survivant se demanda si en vouloir au corps de son vénéré maître de potions était la pire chose qu'il ait faite ou s'il avait réussi à faire pire…

Bien qu'en soi fantasmer sur le corps d'Apollon d'un homme n'est pas spécialement un crime répressible mais selon la mentalité de l'homme, s'introduire dans ses appartements pour s'allonger dans son lit vêtu en tout et pour tout de suuuuuuupeeeeerbes bas résilles gentiment achetés par Dean pour l'occasion devait l'être. Et même, être un crime puni d'une manière horriblement douloureuse…

Le survivant, toujours attaché à la tête du lit de son professeur pendant que celui-ci lui hurlait dessus comme un forcené, devenait d'un beau rouge tomate à l'évocation d'un pari. Le pire étant qu'il n'y avait même pas d'enjeu à ce pari…Enfin, c'était un pari d'amis quoi.

Le pire genre de pari que vous puissiez accepter.

Snape voyant son élève rougir et commencer à se tortiller jugea que pour garder son sang froid devant ce tableau il se devait de détacher son élève quoique 'aurait pu être amusant attaché comme ça…

Et dire que Severus pensait que la voix des hormones avait finalement disparu à son adolescence, il remarqua qu'elle était toujours bien là et plus réveillée que jamais…Ce qui devant le fantasme personnel de notre homme des cachots n'était pas spécialement la meilleure des nouvelles de la journée.

Severus se dirigea vers un Harry Potter mortifié que son professeur se soit d'un coup calmé et s'approche aussi doucement de lui. Et son cerveau imagina deux fois plus de tortures susceptibles de lui être infligées…Bien entendu l'équation Snape lit de Snape Harry tout nu donna des idées pas très claires à Harry…Ce qui lui donna un magnifique début d'érection impossible à cacher mais que son professeur ne remarqua pas, trop occupé assis presque sur Harry pour pouvoir défaire les menottes qui retenaient prisonniers ses poignets fragiles.

Finalement détaché, Harry put ramener ses bras contre lui mais il ne le fit pas…

Au lieu de baisser les yeux face au regard exaspéré de son professeur, il fixa ses yeux dans ceux de Snape et fit un demi sourire qui ne valait rien de bon…Donc, au lieu de descendre ses bras pour les poser près de sa taille, il les avança dans un mouvement rapide et accrocha ses mains au col de la robe son professeur pour le basculer en arrière sur le lit moelleux.

Il était maintenant assis sur le ventre de son professeur, toujours aussi peu habillé et un peu plus résolu à passer la nuit ici…Même s'il devait attacher Snape au lit pour pouvoir rester dans les appartements de l'homme…L'idée fit naître un sourire encore plus grand sur les lèvres du jeune homme fraîchement diplômé ce qui fit légèrement paniquer le sadique maître de potions…Après tout, un Serpentard qui a une idée douteuse, c'est chose courante. Mais un Gryffondor avec des idées propres à un Serpentard, voilà de quoi il fallait réellement se méfier.

De plus, un Potter avec une idée c'était encore pire que tout. Et le gamin affichait en ce moment le sourire satisfait que feu James Potter affichait lorsqu'il arrivait à humilier "Snivellus" en public.

« -Ôtez-moi de suite ce sourire infâme de vos lèvres… »

La voix était glaciale et encore plus méchante que d'habitude. Harry cessa de sourire en mode "James Potter" et enclencha LE sourire qui vous fait disjoncter, rendre les armes et vous prosternez devant la personne qui vous le sert…En gros, Harry souriait d'un sourire plein d'une promesse d'une nuit looooooooooongue et interminable et génialissime et... (Bon, l'auteur se calme et reprend la suite…)

Comme quoi, un sourire peut faire basculer votre vie du tout au tout.

« -Potter…Si vous ne bougez immédiatement de mon ventre, je ne réponds plus de mes actes… » Harry espéra sincèrement que son professeur ne parlait pas de lui infliger l'Avada Kedavra. Et pour vérifier cela directement, il bougea. Ou plutôt, se déplaça et posa son derrière joliment musclé (et surtout admirablement bavant) juste sur l'entrejambe de son vénéré ancien tortionnaire…Qui pour confirmer qu'il en voulait bien à son corps et non pas à sa vie poussa un gémissement on ne peut peu plus…agagagaaaah si vous me permettez l'expression…

De fait, Snape ne contrôlant plus ses réactions se retourna d'un coup de bassin (fort prometteur d'ailleurs) pour plaquer Harry en dessous de lui, celui-ci poussant un cri de surprise sous la manœuvre complètement inattendue…

Inattendue mais pas désagréable non plus…Snape était à peine à quelques centimètres des lèvres de son désormais ancien élève et celui-ci réduisit la distance à néant pour plaquer brutalement sa bouche contre celle de celui qu'il considérait être dès à présent l'homme de sa vie. Et tant pis si Snape n'était pas d'accord avec ça, il le garderait pour lui tout seul…Parce que franchement, qui laisserait partir un homme pareil ?

Un homme qui embrassait doucement et délicatement avec autant de précaution qu'il en mettait pour ses potions les plus volatiles, qui parcouraient le dessin du torse de ses grandes et élégantes mains de pianiste prêtes à produire les plus belles notes de musique sur le corps offert du Survivant…

Harry s'abandonnait joyeusement à ces mains délicieuses qui caressaient longuement ses flancs et descendait sur ses hanches. Severus embrassait toujours Harry avec passion mais tout deux commençaient à manquer d'air et Snape se détacha des lèvres pleines et maintenant brillantes de son élève dont le regard perdu était la preuve flagrante de son désir. Et de l'absence de ses lunettes…

Le regard de braise de Snape glissa lentement du regard perdu du sieur Potter pour tomber sur les délicates clavicules, la ligne subtilement marquée de ses abdominaux, la rondeur parfaite de son nombril et la ligne de poils noirs qui descendait vers l'entrejambe du morveux…

Avant de perdre toute notion de retenue en portant son regard plus bas, Severus braqua de nouveau ses yeux couleur des ténèbres sur le visage du morveux…Celui-ci mordillait légèrement sa lèvre inférieure et était rouge comme une pivoine…

« -Sale petit aguicheur… »

La voix du maître des potions n'était plus qu'un murmure rauque qu'Harry saisit à peine mais il s'en fichait éperdument, ses mains se ruaient maintenant sur la rangée de boutons de la robe connue de tout Poudlard comme étant la robe de chasteté de l'être asexué des cachots. Harry pouvait attester que l'homme était loin d'être eunuque en tout cas et encor plus loin d'être frigide vu la façon dont il le brûlait du regard…L'homme arrêta soudain le poignet de l'horripilant morveux

« -Qu'êtes-vous précisément en train de faire Monsieur Potter ? »

« -Heu…je vous…j'essai de vous déshabiller ? »

« -Vous essayez…c'est bien le terme qui convient… »

D'un mouvement souple, Severus sortit sa baguette de sa manche et prononça un sort pour envoyer sa robe à l'autre bout de la pièce et se retrouver quasi nu devant un Harry Potter ayant définitivement quitté le monde réel en se retrouvant devant ce torse à la pâleur merveilleuse, aux muscles dessinés avec une précision d'œuvre d'art…Ce qu'il semblait réellement être dans la pâle lueur des torches accrochées au mur.

Harry avança prudemment sa mais pour voir si ce corps existait réellement, si ce n'était pas de nouveau un rêve érotique un peu plus réaliste mais quand ses doigts frôlèrent cette peau ivoirine à la douceur de la soie, il comprit qu'il était réel.

Ce corps était réel.

Et il appartenait à Severus Snape, abominable homme des cachots, espèce redoutée de tous (si ce n'est deux ou trois cinglés comme Dumbledore et Mac Gonagall. Et encore).

Cette affirmation aurait dû le glacer d'effroi, le faire hurler au violeur fou et surtout, le faire s'enfuir en courant des cachots mais au lieu de tout cela, il appuya sa caresse sur ces admirables pectoraux aux tétons roses et durcis par le plaisir à venir…Et se régala du gémissement que Snape poussa en réponse à sa caresse.

Snape, décidé à faire hurler de plaisir ce petit con jusqu'à ce qu'il devienne aphone ou qu'il crie grâce, l'agrippa par la taille et l'amena au centre du lit et enleva en même temps le reste des ses vêtements (constitués d'un pantalon et d'un bête boxer noir comme on s'en doute) et de ces choses ridicules que le gosse avait mis uniquement pour achever de le rendre cinglé, il en était sûr.

A genou au-dessus du Sauveur de la communauté sorcière, resplendissant dans sa totale nudité, nullement gêné par le fait que son élève avait le regard rivé sur son érection et semblait…terrorisé par le fait que Snape s'approchait de l'érection tendue du Gryffondor qui réclamait son attention immédiate.

Harry était à moitié assis, enfoncé dans un amas de coussin confortables et semblait mal à l'aise à la vue de son professeur sans plus aucun vêtements.

La pièce tomba et Severus comprit une chose essentielle : le sauveur du monde sorcier était vierge.

Il ne savait pas s'il devait s'en réjouir d'être le premier (un coin de son esprit hurla "le seul !"mais Severus ne l'entendit même pas) ou plutôt être contrarié de devoir tout apprendre au gosse (et si le morveux était aussi désastreux qu'à son cours, il en était à l'avance désespéré). Quand bien même il se sentirait contrarié, ce n'était que pour la forme car réellement, il jubilait de marquer le gosse de son empreinte. Et le rendre dépendant de lui pour que son corps lui appartienne à tout jamais. Il voyait très bien un "Propriété de Severus Snape" tatoué sur une de ces mignonnes petites fesses rebondies…

Mais avant toute chose, demander confirmation au gosse était la plus sûre des choses à faire…

« -Potter…C'est la première fois n'est-ce pas ? »

Avec tout le courage des Gryffondor, Harry détourna la tête pour ne plus être observé à la loupe par son professeur. Bien sûr qu'il était puceau, c'était pas la fin du monde non plus ?

« -Monsieur Potter… » Severus s'approcha de lui et prit le menton d'Harry pour tournerson visage face à lui « Si vous ne me répondez pas, je vous prendrai sauvagement et vous ferai hurler jusqu'à ce que vous me suppliez de vous délivrer de cette tension. Et croyez-moi, je peux faire durer cette torture horriblement longtemps…Si vous me répondez, je serai l'incarnation même de la douceur et croyez-moi bien que si c'est un oui, vous vous souviendrez de votre soirée de remise des diplômes pour autre chose que d'avoir reçu ce parchemin des mains du ministre… »

Harry était complètement hypnotisé par les yeux de Snape et son discours eut pour effet d'accélérer sa respiration à un rythme effréné et complètement aléatoire…Severus n'avait pas besoin qu'Harry lui dise, il avait compris qu'Harry était vierge mais il n'en démordait pas, il voulait qu'Harry lui dise en face.

« -Oui… »

La voix d'Harry n'était qu'un murmure et il semblait peu certain de sa réponse.

Severus soupira lourdement. Pourquoi est-ce que ce genre de choses n'arrivaient qu'à lui ?

« -Monsieur Potter, au risque de passer pour un rabat-joie, mesurez-vous l'étendue de vos actes ? Me faites-vous tellement confiance que pour m'accorder une chose aussi précieuse ? »

Le dernier mot avait été prononcé d'une voix rauque et légèrement plus basse que pour le reste de la phrase. Harry brisa le lien visuel qui l'unissait à son professeur et dirigea son regard beaucoup plus bas, et arrêta sa course sur la fine ligne de poils sombres qui menaient à l'érection douloureusement tendue de son professeur.

« -Je veux…Vous…que vous soyez…le premier… »

Ses doigts glissèrent légèrement sur le sexe de son professeur en une caresse douce mais tremblante.

« -Vous…vous voulez de moi ? »

Severus rugit plus qu'il ne gémit à cette caresse innocente qui lui envoya des frissons de plaisir le long de l'échine…

« -Ooooh oui Potter j'ai envie de vous, je vous veux depuis bien plus longtemps que vous ne le pensez à mon avis…. »

Et il se jeta dessus pour couvrir sa peau de baisers déposés depuis le creux des lèvres jusqu'au tracé des abdominaux et s'attarda à dévorer le nombril de son étudiant qui se cambra sous la promesse d'autres caresses faites ainsi sur son ventre…

Il descendit plus bas et évita sciemment le sexe tendu pour embrasser le pli de son aine et descendre plus bas, attirer à lui les fesses de son élève…

« -Êtes-vous toujours aussi sûr monsieur Potter ? »

Le monsieur Potter n'en menait pas large dans ses sensations et ne remarqua qu'une seule chose, Severus avait arrêté de le toucher…et l'avait appelé par son nom. Une telle situation méritait bien qu'ils utilisent leurs prénoms respectifs non ?

« -Harry… »

L'homme souleva un sourcil et déclara de la manière la plus charmeuse avec sa voix la plus basse et la plus sensuelle

« -Harry ? »

« -Mmmouiiiiii »

Severus reprit donc ses caresses et amena une de ses mains juste à la terminaison de la colonne vertébrale et caressa doucement le gamin qui se cambra sous la sensation. Cette main audacieuse descendit plus bas et s'aventura entre les fesses musclées pour caresser doucement l'antre jusqu'ici inviolée…Severus s'impatientait déjà de pouvoir s'enfouir dans cette chair chaude et étroite. Si étroite…

Il sortit le lubrifiant du tiroir de sa table de nuit et en enduisit ses doigts. La respiration d'Harry était laborieuse et Severus dut lui dire de se calmer s'il ne voulait pas que ça lui fasse mal ce que le Gryffondor fit assez difficilement. Severus enfonça délicatement un doigt en Harry et celui-ci se crispa sous la sensation étrange et légèrement douloureuse.

Severus se pencha à son oreille, lécha le lobe et récolta quelques frissons de plaisir de la part du gosse et murmura de sa voix la plus douce :

« -Désolé, ça fait toujours un peu mal au début… »

Harry acquiesça et Severus reprit la préparation d'Harry tout en caressant son sexe vibrant ce qui fit passer inaperçu la douleur de l'intrusion du deuxième doigt

Harry avait les nerfs en feu et de la lave coulait dans ses veines. Severus venait de toucher sa prostate ce qui avait provoqué un déluge d'étoiles filantes sous les paupières du garçon.

Il se sentait prêt et voulait que Severus le prenne, là, maintenant, avec la même douceur qu'il avait mise dans tous ses mouvements cette soirée.

« -Vas-y, je t'en prie…je te veux »

Snape ne put résister à un appel aussi désespéré et retira ses doigts du gosse pour positionner son sexe devant les fesses galbées du gamin.

Harry se cambra à s'en casser le dos et crispa ses mains sur une poignée du tissu en dessous de lui, un cri coincé dans sa gorge et le souffle coupé par le torrent de sensations qui se ruaient dans son corps et dans a tête. Severus commença à bouger en lui et là, Harry sut qu'il n'avait pas survécu à la bataille finale et qu'il jouissait enfin du paradis des sorciers. Mais la sensation fut décuplée par la longue main qui vint s'enrouler autour de son sexe et calquer le rythme des va-et-vient que Severus effectuait dans une lenteur incroyablement délicieuse et incroyablement torturante. Ses gémissements plaintifs durent d'ailleurs convaincre l'homme d'accélérer le rythme. Le maître de potions n'en menait pas large non plus dans le flot de sensations qui naissaient en lui, combinées aux sons que Potter émettait et qui le mettait au supplice, à l'agonie et au bord de la jouissance au fil des secondes.

Harry sentit la vague de l'orgasme l'emballer dans sa douceur et sa violence et le raz-de-marée le plongea dans un état d'hébétude dans lequel il prononça, extatique le prénom de son professeur d'une manière horriblement langoureuse. Il n'en fallut pas plus à Severus pour que son prénom dans cette si jolie bouche et prononcé à la limite du fourchelangue l'amène lui aussi au septième ciel dans un orgasme dévastateur et il se retira d'Harry avant de s'écrouler à ses côtés et de passer possessivement un bras à sa taille. Harry essayait tant bien que mal de récupérer sa respiration ce qui n'était pas réellement facile en ayant une langue qui caressait votre nuque. Severus chercha après sa baguette et leur lança un sort de propreté pour qu'ils puissent tout deux s'endormir…Harry frissonna et Severus rabattit les couvertures sur leurs deux corps nus et affirma sa prise sur la taille du brun qui soupira comme un chat repu et bascula sa tête en arrière pour qu'elle repose sur le torse de son désormais amant attitré et homme de sa vie.

Severus déposa un dernier baiser sur le haut de cette chevelure invraisemblable et se dit que passée l'euphorie du moment, il regretterait sûrement amèrement de se retrouver à côté de ce corps délicieux le lendemain.

Mais quand Harry se retourna dans ses bras, emmêla ses jambes aux siennes et déposa un baiser sur son épaule, Severus se dit que finalement, il serait plutôt content de trouver son Potter personnel au petit déjeuner.

Surtout qu'il avait toujours horriblement faim le matin…