Coucou tout le monde ! Voici la suite ! Un chapitre un p'tit peu court mais bon je vous promet tres vite une suite !
Bonne lecture à tous !
Chapitre 9 : Dites le moi, Professeur
Hermione patienta plusieurs minutes dans le salon, agréablement chaud. Elle observait la fumée s'échappant de la cheminée. Que signifiait ce rêve ? Elle finit pas abandonner ses réflexions et de s'installer confortable devant l'antre embrasé en attendant son professeur.
Celui ci réapparut peu de temps après, un plateau dans les mains. Ils s'installèrent a la table de la salle à manger et mangèrent en silence. Elle n'osait pas rompre le silence. Il avait l'air si absorbé dans ses pensées. Elle le regarda quelques secondes lorsqu'il décolla son nez de son assiette. Il leva son sourcil droit et demanda :
-Quelque chose ne va pas Miss ?
-Euh… Hé bien, en fait j'aimerais vous faire part de mes rêves de cette nuit. Je pense qu'ils peuvent avoir un rapport avec mes souvenirs mais j'ai beau tenté de les analyser image par image, je n'arrive pas déceler la vérité. Tout est si flou dans mon esprit. Alors je me disais que si jamais je vous racontais mes rêves, vous pourriez m'aider a distinguer du vrai du faux. Vous devez savoir plus de choses que moi sur mon compte. Sinon, le directeur ne vous aurait pas chargé de prendre soins de moi.
Il semblait mal à l'aise. Mais il accepta et écouta avec attention son récit. Bien sur pour elle, ce n'était u'un rêve indéchiffrable mais pour le maître des potions, c'était clair. La scène de la pensine. Puis celle dans son appartement quand il ont fait l'amour. Mais pourquoi Hermione le fixait de la sorte ? Essayait elle de déceler une réaction. Se doutait elle qu'il s'était passé quelque chose entre eux. Cela faisait maintenant une minute qu'elle en avait terminé dans son récit. Rogue restait silencieux .
-Monsieur ? Alors qu'en pensez vous ?
-Hum. Je… Hé bien, je…
-Pourquoi êtes vous mal à l'aise ?
-Je ne suis pas mal à l'aise, assura t il, en reprenant un minimum de contenance face à son élève.
-Hé bien, vous en pensez quoi ?
-Ecoutez Miss Granger, je ne sais pas que vous attendez de moi.
Il se leva brusquement et commença a débarrasser la table nerveusement, visiblement toujours mal a l'aise.
-Je pense avoir eu une relation amoureuse avec un homme. Savez vous de qui il peut s'agir ?
A cette question, il fit tomber une assiette a terre. Cette maladresse confirma ce que la griffondor pensait.
Il ramassa avec hâte les débris. Il semblait presser de trouver l'excuse de ramener cette vaisselle pour éviter les questions manifestement gênantes de la jeune femme.
-Vous êtes cet homme, n'est ce pas ? fit elle lorsque celui ci se releva.
Il ne dit rien. Que pouvait il de toute façon. Qu'elle avait raison ? Elle le savait déjà. Ils échangèrent un regard un court instant. Mais, de plus en plus embarrassé, il allait quitter la pièce, le plateau à la main, lorsqu'elle l'en empêcha en lui reprenant violemment.
-Ne soyez pas si lâche, ordonna t elle gentiment en reposant le plateau sur la table. Je veux seulement que nous parlions un peu.
-Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ? s'emporta t il. Vous êtes tellement sure de vous que j'aurai beau essayer de vous convaincre du contraire que ça ne suffirait pas. Vous êtes tellement sure de vous ! Votre amnésie de vous a pas fait oublier ce trait de caractère ! reprocha t il, énervé cette fois ci.
-Quoi ? Mais je ne suis pas toujours sure de moi ! Vous vous trompez ! Et puis. Ra! Qu'est ce que vous pouvez m'énerver parfois !
Il s'attendait a recevoir une gifle mais il reçu un baiser, empli de douceur. Elle s'agrippa à lui et intensifia son geste de tendresse. Interloqué, il la repoussa sans trop forcé avant de demander :
-Mais pourquoi faites vous cela ?
-Je veux me rappeler de vous, répondit elle, avant de se jeter de nouveau dans ses bras en lui donnant un baiser cette fois ci, avec plus de passion.
Sévérus adorait sentir son corps contre le sien. Et ses lèvres si douces, si pulpeuses, si…
-Non ! Ca suffit, finit il par dire, en la repoussant avec plus de force.
-Pourquoi me repoussez vous ? Vous n'aimez pas ca ?
-Ce n'est pas ca, au contraire mais je ne peux pas. Je ne dois pas abusez de vous et de votre état.
-Mais pourquoi ?
-Je m'en veux tellement. Je suis désolé, Hermione. Tout est de ma faute, conclu t il avant de partir précipitamment.
Il s'en voulait trop et la regarder dans les yeux en devenait insupportable. La griffondor ne se laissa pas décourager et le suivit. Il allait vite alors elle se mit a courir. Il tourna au détour d'un couloir. Elle l'appela, essoufflée. Soudain, elle stoppa sa course. Une douleur inimaginable lui survint à la tête. Elle fléchit et tomba à terre avant de s'évanouir sous la douleur.
Sévérus continua dans son élan et ne prit pas conscience que son amante venait d'avoir une terrible attaque. Pour lui, elle avait du se décourager à le suivre. Pour se vider l'esprit, il alla dans son bureau et corrigea des copies. Quant à l'amnésique, elle fut découverte par un élève de sixième année qui l'amena d'urgence à Pompom. Elle fut allonger, ausculté et on lui administra une potion. Il n'y avait rien à craindre. Trop de surmenage pensa Pompom. La faute au maître des potions, bien évidemment, pensa t elle. Pauvre enfant.
-Nul ! Nul ! Nul ! Bande d'incapable ! cracha t il, hors de lui.
Deux heures venaient de passer depuis l'incident de la brune. Il n'était toujours pas au courant. Personne n'avait pris la peine de l'avertir. Il rejoignit les appartements, quittés prématurément. Il l'appela lorsqu'il pénétra dans les quartiers. Aucune réponse. Il éleva la voix. Peut être ne l'avait elle pas entendu. Toujours rien. Ou était elle passé ? Il visita chaque pièce. Pas de Hermione. Il commençait à paniquer réellement. Un pressentiment l'envahit soudainement. Il couru à l'infirmerie. Quelque peu soulagé, il la trouva, allongé et endormit dans un lit. Mais le soulagement se transforma en colère contre lui même. Mais bien évidemment, il s'en prit a la première personne qu'il vit c'est à dire Pompom.
-Mais pourquoi ne pas m'avoir averti ? siffla t il, hors de lui.
-Voyons Sévérus ! La pauvre fille a été retrouvée inconsciente dans les couloirs. Durant deux heures, vous auriez eu tout le temps de vous inquiétez pour elle alors ne me criez pas dessus. Si la pauvre enfant est dans cette état, vous et moi ne doutons en aucun cas de qui peut être le responsable.
-Je ne savais pas qu'elle …
Il ne pu terminer sa phrase. C'était encore de sa faute. Quel crétin il était, pensait il amèrement.
-Allons Sévérus. Je suis désolée. Je n'aurai pas du m'emporter de la sorte. Elle va bien, c'est ce qui compte. Elle ne devrait pas tarder a reprendre conscience. Je vous conseille de prendre véritablement soin d'elle. En ce moment, elle est particulièrement faible et nécessite beaucoup plus d'attention que vos potions.
Etait ce un reproche ?
Il acquiesça sans plus en dire. Il s'installa au chevet de son élève et la regarda dormir paisiblement en lui caressant les cheveux.
Dix minutes passèrent. Elle reprit conscience.
-Je suis désolé Hermione. Je m'en veux terriblement.
-Oh professeur, ce n'est rien, rassura t elle, en lui caressant la joue. Je ne vous en veux pas. Vous savez quoi ? J'ai encore fait un rêve. Sur ce que je pouvais être avant mon amnésie. Et je vous avouerai que je ne suis pas très fière de ce que je peux être en réalité. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi vous tenez à prendre soins de moi. Je n'en vaux vraiment pas la peine, finit elle par dire avant de pleurer.
-Que vous arrive t il Hermione ? demanda le professeur, ne comprenant pas la réaction de la jeune fille.
Il crut comprendre un « je suis vraiment pitoyable » de sa part avant de redoubler ses pleurs.
Pompom entendit la détresse de sa patiente et arriva en trombe, furieuse.
-Mais qu'avez vous donc fait encore ? questionna t elle, consternée et exaspérée.
-Mais rien ! Elle s'est mise à pleurer quand elle s'est réveillée et…
-Ca suffit ! Ca suffit ! Ecartez vous. Allons, ma petite, que vous arrive t il ?
-Rien. C'est rien. Je sais quel genre de fille j'étais et j'en suis pas fière du tout.
Elle entra de nouveau dans une nouvelle crise de larme.
-Mais ce n'est pas de sa faute, affirma t elle difficilement entre deux sanglots.
-Vous voyez ! Je n'y suis pour rien ! ajouta le professeur, stupéfait.
-Bon, très bien. Je vais lui donner une potion pour la calmer.
Elle s'exécuta et lui fit boire le remède. Comme convenu, elle s'apaisa.
Sévérus allait enfin pouvoir comprendre ce qui lui avait pris. De quoi pouvait elle parler ?
A SUIVRE !