Titre : Sexy Slytherin
Auteur : Dark Angel
Avertissement : Cette fic est classée R, c'est déjà pas mal !
Disclaimer : L'œuvre « Harry Potter » est la propriété exclusive de Mme J.K.Rowling, c'est-à-dire les personnages et tous les termes (magiques ou autres) de cet univers. Je ne gagne pas d'argent là-dessus. Je ne fais que m'amuser !!
Résum : Romance/Humour Severus/Harry
Que se passe-t-il lorsque tout d'un coup le maître des potions devient la bombe sexuelle de Poudlard ? Etudiants et professeurs sauront-ils résister ?
Note de l'auteur : J'adore Severus alors je ne pouvais pas passer à côté d'une si belle occasion pour le coller avec Harry !! Mais avant, je vais lui donner quelques sueurs froides… héhéhéhé
(Slytherin est le nom anglais de la maison des Serpentard et je préfère garder le nom de famille original de Severus Snape Severus Rogue en français.)
Chapitre 1 : La vie est un long fleuve cauchemardesque
Malgré ses yeux fermés, Severus pouvait sentir que la lumière était trop forte. Les paupières résolument closes, la dernière chose qu'il souhaitait faire était de les ouvrir. La douleur derrière ses orbites et ses tempes battantes ne lui laissaient pas de répit, et il se demanda s'il s'était battu ou si cela pouvait être les conséquences d'une torture dont Voldemort avait le secret ou encore tout simplement une explosion dans la salle des potions. Après tout, cela n'était pas la première fois ! Après la catastrophe nommée Neville Longdubat, plus rien ne pouvait l'étonner.
Mais bizarrement, il ne se souvenait de rien de tout.
En y réfléchissant bien d'ailleurs, et faisant fi de la souffrance qui lui martelait le crâne, il ne savait pas trop où il se trouvait, s'il était dans son lit, et s'il n'était pas dans son lit, il ne savait pas où il était allongé et encore moins à quel endroit.
Après de longues minutes d'intense concentration, des images se formèrent dans son esprit.
La dernière chose dont il se souvenait, était d'être assis derrière son bureau, dans sa classe, corrigeant des parchemins dépourvus d'intelligence tandis que ses élèves de deuxième année préparaient une potion tout à fait simple. Même un elfe de maison pouvait la réussir !
Et puis, plus rien.
Alors que son corps criait de ne pas remuer, il ouvrit les yeux tout en se redressant. La lumière vive de la pièce perça violemment ses pupilles noires qui se dilatèrent à l'extrême tandis qu'un furieux afflux de sang courait le long de ses veines jusqu'à son cerveau. Son métabolisme eut du mal à régler ces petits problèmes physiques et il se retrouva en train de grogner de douleur.
Instantanément, il retomba en arrière et sentit quelque chose de moelleux amortir sa chute tout en essayant de contrôler sa respiration saccadée. Cela ne pouvait pas être pire !
Il leva ses bras –pourquoi pesaient-ils des tonnes ?- et plaqua ses mains contre son visage brûlant tout en se rassurant. Son dernier souvenir était bien celui de la classe car s'il était auprès du Seigneur des Ténèbres, il n'aurait pas pu bouger ainsi. Il s'était retrouvé entravé un certain nombre de fois pour savoir la différence…
Soudain, il sentit quelque chose de chaud se poser sur ses épaules et ses muscles se figèrent par réflexe. Tout de suite, il sut que c'étaient des mains, douces et réconfortantes, sans la moindre once d'hostilité. Le toucher se changea en un petit imperceptible frottement.
- Severus ? dit une voix. Ne vous inquiétez pas. Tout va bien maintenant.
Madame Pomfresh ?
- J'ai tourné la lumière au-dessus de votre lit vers une autre direction. Vous pouvez essayer d'ouvrir les yeux maintenant.
Le maître des potions ne bougea pas, se sentant inexplicablement embarrassé, et espéra que l'infirmière de Poudlard le croyait toujours dans les bras de Morphée. Il s'aperçut que sa réaction n'était pas vraiment sensée mais il n'en avait cure !
- Oh ! Je pensais vraiment que vous alliez vous réveiller cette fois-ci. Par Merlin ! C'est trop long, je commence à m'inquiéter là.
Oh. Si Madame Pomfresh s'inquiétait pour lui ainsi, c'était qu'il devait être dans un sale état et ce depuis un bon moment. Il se décida à ouvrir les yeux lentement, notant avec soulagement qu'il n'était plus agressé par la lumière crue qui avait flotté au-dessus de son lit. Il remua légèrement et les mains sur ses épaules s'immobilisèrent avant de s'enlever rapidement.
- Severus ?
Ouvrant plus grands les yeux, il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour s'apercevoir qu'il se trouvait à l'infirmerie de Poudlard. Il tourna légèrement la tête et vit que ce n'était pas Madame Pomfresh mais une de ses assistantes assise sur une chaise à côté de lui. L'inquiétude qui transparaissait sur son visage laissa place au soulagement.
- Qui… ? dit Snape d'une voix rauque.
- Severus.
Il haussa un sourcil interrogateur dans l'attente d'en savoir plus mais elle le questionna :
- Comment vous sentez-vous ?
Avant de répondre, il remarqua le mal de crâne lancinant, son aversion pour la lumière, ainsi qu'une légère nausée lui titillant le cœur et murmura :
- Comme si j'avais pris une cuite et que j'étais trop vieux pour ce genre de chose…
- J 'imagine. Mais ne soyez pas trop sévère avec vous-même ! Vous êtes dans la fleur de l'âge mon cher Severus.
- Que s'est-il pass ?
- Eh bien, il y a eu une déflagration durant votre cours. On ne sait pas trop encore ce qui s'est passé mais un des chaudrons que vous prépariez a explosé. Vous avez eu la présence d'esprit de lancer un sort de protection envers les enfants avant de les envoyer hors de votre classe, puis vous avez résorbé l'explosion mais vous avez été touché.
C'était bizarre. Il ne se souvenait absolument de rien ! Avait-il fait une erreur durant sa préparation ? Impossible ! Il n'en faisait jamais. Un des morveux a du mettre quelque chose dedans tandis qu'il…
- Aucun de vos élèves n'a été blessé. Vous êtes tellement courageux ! Vous êtes un héros ! Je vous ai…
- Mademoiselle Aymard ! coupa Madame Pomfresh d'une vois irritée, faisant sursauter la pauvre jeune fille. Je vous avais demandé expressément de me prévenir à la minute où Monsieur Snape se réveillait. C'est la procédure standard, vous le savez.
Il était rare de voir Pomfresh aussi énervée et il observa la jeune fille qui se tortilla sur la chaise, évitant de croiser le regard courroucé de la responsable de l'infirmerie. Mais elle ne se leva pas. La tête de Severus n'avait pas trop aimé le volume de sa voix, il avait l'impression que tout résonnait là-dedans et faillit sursauter lorsque Pomfresh fonça sur sa pauvre assistante pour la repousser sur le côté.
- Je… heu je… vais m'occuper de la petite fille qui est tombée de son balai ce matin.
- C'est cela. Faites donc, rétorqua la responsable d'une voix froide. Glaciale même.
« Mais qu'est-ce qui se passe ? »
Perplexe, Snape leva la tête, mais il fut repoussé en arrière d'une main ferme contre son oreiller.
- En fait, continua-t-elle sur le même ton, vous en profiterez aussi pour nettoyer et ranger la réserve. Cela vous occupera pour quelques heures.
Le maître des potions n'était pas expert quand à la manière de parler de Pomfresh envers ses aides, mais il lui avait semblé que jamais elle n'avait usé d'un ton aussi glacial. D'habitude, elle se montrait patiente et d'une gentillesse exemplaire que ce soit envers ses patients ou les personnes qui l'entouraient mais l
Il n'en crut pas ses yeux lorsqu'il vit qu'elle n'arrêtait pas de s'agiter autour de lui, tapotant son oreiller pour le regonfler, remonter le drap sur sa poitrine, lui demandant si tout était à sa convenance. Il observa les joues rebondies légèrement rosies et quelque chose l'intrigua.
- Dites-moi, ça fait combien de temps que je suis l ? Laissez-moi deviner : un mois ? Un an ? Plus ? Je suis à l'agonie ? Ou alors c'est autre chose ? Ne me dites pas que le Survivant est venu me rendre visite ?
- Mon cher ami, que dites-vous l ? dit Pomfresh en passant une main dans ses cheveux de jais.
Tiens. Ils sentaient bon le muguet sauvage. Le muguet sauvage ????
- Pourquoi Potter viendrait-il vous voir ? Il n'y aucune attirance entre vous deux. Tout le monde sait cela. Il n'est pas fait pour vous !
A ce moment-là, Severus sut que quelque chose n'allait pas. Jamais Madame Pomfresh ne s'était mêlé de la vie privée de ses patients et ce n'était pas maintenant qu'elle allait le faire.
Il cligna des yeux stupidement alors qu'elle continuait à lisser ses cheveux, puis commença à caresser le côté de son visage, descendant lentement vers son cou comme si elle prenait son pouls. Le seul problème était qu'il connaissait bien la procédure, c'est-à-dire qu'il était placé sous contrôle magique et qu'au moindre souci une petite alarme la prévenait si cela n'allait pas.
Il se sentit comme un animal pris au piège et il n'aima pas ça.
- Je pense que je peux retourner dans mes cachots maintenant, aboya-t-il. Je vais bien !
- Severus, ronronna Pomfresh en s'inclinant plus près de lui, les examens que je vous ai fait passé sont normaux, il y a juste un petit truc qui me gêne et je préfèrerais que vous restiez cette nuit à l'infirmerie.
Oh non ! Il n'allait sûrement pas rester l ! Rester signifiait qu'il était en zone plus que dangereuse s'il avait bien interprété les signes. C'était pire que de subir un « Crucio » ou de plonger dans un volcan en flamme. Il n'allait pas se faire molester par cette vielle femelle sans rien faire !
- Mais vous disiez que tout allait bien !
- C'est vrai mais je préfèrerais garder un œil sur vous encore un petit moment.
Pas que ça apparemment. Son mal de tête était devenu le cadet de ses soucis et sa priorité était d'éviter des doigts curieux de se faufiler un peu partout sur sa personne. Brrrrr !! Jamais il ne s'était senti humilié de sa vie !
Après quelques contorsions, il se retrouva de l'autre côté du lit et toujours face à Pomfresh. En se redressant, il avait remarqué qu'il portait la tenue que l'on donnait dans les hôpitaux aux patients et il n'osait imaginer la tête qu'elle ferait si elle voyait son dos nu ainsi que ses fesses.
Ô par la barbe de Merlin ! Il allait être vraiment malade si cette farce continuait !
Non. Il exagérait. Madame Pomfresh n'était pas comme çà. Peut-être n'allait-il pas vraiment bien ? Qui sait ce que cette potion avait provoqu ? Les hallucinations devaient être sans aucun doute un des symptômes de ce malencontreux accident…
Mais il ne put s'empêcher de tressaillir malgré tout quand à la menace que ces mains représentaient.
- Madame Pomfresh… Oh, il est réveill ?
Sauvé par Dumbledore !
- Comment te sens-tu mon petit Severus ? demanda le directeur de Poudlard.
- Il vous répondra sûrement qu'il va très bien mais j'émets quelques doutes.
Oh non ! Pas encore ! Il devait absolument faire comprendre à Albus qu'il allait bien avant qu'elle puisse dire quoi que ce soit qui l'obligerait à rester encore à l'infirmerie une nuit de plus. Il ne pourrait pas le supporter !
Une main audacieuse sur sa cuisse l'interrompit dans ses pensées et il sentit une vague de panique le submerger. Il était vrai que cela faisait très longtemps qu'il ne pratiquait plus les règles du jeu quand à la séduction et ce sous toutes ses formes, mais il ne pouvait pas se tromper. Madame Pomfresh voulait lui faire sa fête. Ici et maintenant et en public en plus. Devant Albus Dumbledore !
Il réprima les gémissements de désespoir dans sa gorge. Mais ses efforts furent perturbés par la main intrépide qui caressa presque les bijoux de famille de l'illustre famille des Snape.
Qui sait depuis combien de temps il était allongé là à sa merci ! A cette pensée, il devint blanc comme un linge puis rouge comme une tomate.
- Vous voyez ? dit Pomfresh en retirant sa main tout en le ramenant au centre du lit tandis que Severus s'attendait à un autre assaut qui ne vint pas heureusement. Il est encore très faible. Je voudrais le garder encore un peu en limitant le nombre de ses visiteurs.
- Voyons, Pompom ! Ce garçon m'a l'air en pleine forme !
Surpris, Severus regarda Dumbledore, qui, il nota, avait un peu de couleur sur ses joues.
- En fait, je trouve même qu'il a meilleure mine. Je ne l'avais pas vu comme ça depuis longtemps. Il paraît reposé, plein d'énergie ! Et puis, je veux que vous le relâchiez immédiatement pour que je puisse l'emmener dans mon bureau afin qu'il… me raconte les évènements de ce matin.
Soulagé, Snape se laissa tomber en arrière et annonça :
- Vous voyez ? Vous êtes la seule qui pensez que je suis encore malade.
Pomfresh semblait vraiment irritée et hésita avant de se tourner vers le directeur de façon très raide. Il put s'apercevoir que le regard de celle-ci avait changé du tout au tout. Il fut stupéfait de voir des yeux chaleureux se transformer en un regard froid de prédateur.
Oh non !
- Très bien, Albus. Mais seulement parce que Severus le veut bien.
Puis elle se tourna vers lui, se pencha en avant tout en posant une main douce sur son visage alors que ses traits se détendirent avec un sourire tout en murmurant :
- Ne vous éloignez pas trop, Severus. Je compte sur vous. Sinon…
Mais que diable se passe-t-il ici ?
Le maître des potions regarda Madame Pomfresh s'éloigner d'une démarche chaloupée tout en jetant un regard noir à Dumbledore. Elle ne marchait pas comme ça d'habitude… Son fessier rebondi n'arrêtait pas d'aller de droite à gauche en une parodie de démarche sensuelle. Il l'avait échappé belle !
Ou peut-être que non !!! Argh !!!!!! Il ne savait absolument pas si elle avait profité de son inconscience. Et si c'était le cas, et qu'il s'en souvenait, il se lancerait un sort d'oubli comme cet imbécile de Lockhart, sauf que lui oublierait seulement ce moment désagréable au lieu de toute sa vie. Et humiliant. Et honteux. D'une perversité sans égale. Et humiliant ! Il se répétait là, non ?
- Merci Albus, souffla Severus.
- Ce n'est rien, mon garçon, chuchota Dumbledore près de son oreille.
Il était si près de lui qu'il sursauta. Il n'avait pas fait attention tout à son soulagement. Le vieux sorcier avait pris la place de Madame Pomfresh et il lui serra l'épaule avec sympathie. Puis la lui tapota avant de la frotter gentiment avant de…
- Rien du tout, susurra-t-il d'une voix plus profonde.
Il lui caressait l'épaule ! Il lui caressait l'épaule !!! Et pas de la manière d'un père ou d'un ami. Ce n'était pas possible ! Albus n'oserait jamais avoir un geste aussi déplacé… pas vrai ?
Ne voulant absolument pas y croire, Severus prit le taureau par les cornes et plongea son regard dans celui du directeur.
Il pâlit lorsqu'il s'aperçut que leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres. Mais le coup de grâce fut asséné avec violence tandis qu'il reconnaissait ce petit éclat de lubricité dans les pupilles de Dumbledore.
« Je rêve l ! Dumbledore a un regard lubrique ! »
Et cet éclat s'intensifia tellement qu'il ne sut où se mettre. Où était le Sauveur quand on avait besoin de lui, hein ?
La main sur son épaule bougea et se faufila sous la camisole. Il tressaillit violemment au contact de leur peau et eut un mouvement de recul tandis que la nausée l'envahissait.
Il n'oserait pas ce vieux débris ???!!!
- Albus… ? couina Snape.
Il sut qu'il allait défaillir si le vieux croûton continuait à le fixer ainsi et à le toucher comme ça !
- Severus, murmura Dumbledore d'une voix excitée avec un petit sourire en coin, ses lèvres ridées s'approchant dangereusement des siennes. Ne joue pas les vierges effarouchées voyons…
« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNN !!!!!!!!!! »
A SUIVRE