Je tiens à préciser que rien n'est à moi, même pas cette histoire que je traduis de l'anglais. Il s'agit de The Ancestor's call écrit par Naia. Cette histoire n'est pas encore terminée mais vous pouvez la trouver sur ff.
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Harry Potter : L'Appel des Ancêtres.Chapitre 1:
Harry était étendu sur son lit, regardant fixement le plafond. Il était chez les Dursley depuis presque un mois et c'était un véritable enfer. Sa tante avait décidé qu'il devait l'aider pour les corvées, ce qui signifiait qu'elle lui donnait une liste de choses à faire et qu'elle le regardait travailler pendant la journée.
Dudley était encore au régime et la quantité de nourriture qu'on donnait à Harry, qui n'avait jamais été bien grande, avait diminué aussi. La seule chose qui l'avait empêché de mourir de faim avait été ses amis. Ils lui avaient envoyé un peu de nourriture après avoir reçu son appel à l'aide.
De plus, l'infirmière de l'école de Dudley, ayant remarqué que Dudley ne perdait pas un gramme, avait ordonné aux Dursley de lui faire faire du sport pendant les vacances. Apres plusieurs disputes très bruyantes, il avait été décidé que Dudley commencerait à apprendre les arts martiaux. La seule pensée de Dudley faisant des arts martiaux était assez pour qu'Harry éclate de rire.
En fait, ces leçons d'arts martiaux avaient été l'un des seuls points positifs de ce mois, si ce n'est le seul. Vous voyez, les Dursley avaient décidé qu'Harry iraient aussi à ces leçons, espérant probablement qu' il les passeraient à se faire tabasser. Le seul désavantage à cela était qu'Harry avait vite découvert qu'il était doué pour les arts martiaux. Sa taille moyenne lui donnait une grande agilité. Voyant cela, les Dursley lui avaient fait quitter ces leçons mais Harry s'y était intéressé donc il continuait à s'entraîner tôt le matin quand personne ne pouvait le voir ou tard le soir quand tout le monde dormait.
Grâce à cela et à ses footings du matin, il était devenu plus musclé, même s'il restait assez petit et encore trop maigre. Ses cheveux était toujours aussi en bataille que d'habitude et ses yeux étaient d'un vert profond. Le changement était qu'il leur manquait la joie que vous auriez pu y voir avant et qui avait disparue depuis la Troisième Tâche.
Il était hanté par des cauchemars. Chaque nuit, il rêvait de Cédric, de Voldemort, de meurtres et de tortures. Il ne savait pas ce qui se passait dans le monde de la magie et ses amis ne lui disaient rien à propos de Voldemort.
Harry soupira. Il savait que cette année serait difficile. Voldemort était après lui, et il ne s'arrêterait pas tant qu'il n'aurait pas vu Harry mort. Depuis que sa cicatrice lui avait fait mal plusieurs fois pendant le mois, il savait que Voldemort avait commencé à regagner le pouvoir qu'il avait avant sa première rencontre avec Harry.
Cette rencontre avait donné à Harry la cicatrice en forme d'éclair qu'il portait sur son front. Cela l'avait aussi rendu célèbre dans le monde des sorciers: lorsqu'il avait un an, Voldemort, grâce à la trahison de Queudver, avait trouvé les Potter et les avait tués. Puis il avait essayé de tuer Harry. Mais à la stupéfaction de tout le monde, le maléfice avait rebondi sur Harry et touché Voldemort, en faisant une ombre sans aucun pouvoir. Harry savait maintenant que c'était le sacrifice de sa mère qui l'avait protégé.
Après cela, il avait été envoyé chez les Dursley. Il n'avait découvert le monde de la magie que lorsqu'il avait reçu sa lettre de Poudlard. Pendant les quatre dernières années, il avait rencontré trois fois Voldemort. Il avait aussi découvert son parrain, Sirius, qui avait été accusé de la trahison des Potter. Sirius avait été emmené à Azkaban d'où il s'était échappé pendant la troisième année d'Harry. Et l'année dernière, Voldemort avait récupéré tous ses pouvoirs et Cédric était mort devant Harry qui s'en sentait encore responsable. Il secoua la tête. S'appesantir dessus n'aiderait pas Cédric. Cependant, il ne pouvait pas arrêter d'y penser et cela le rongeait de l'intérieur.
Il soupira encore. C'était son anniversaire aujourd'hui. Comme d'habitude, les Dursley l'avait oublié. Cela ne gênait pas Harry, il était habitué à être traité ainsi depuis le temps. Mais le fait qu'il n'avait encore rien reçu de ses amis l'inquiétait.
Comme si on avait entendu ses pensées, six hiboux entrèrent par la fenêtre. Harry reconnut immédiatement Coq et Hedwige. Les hiboux déposèrent leurs paquets. Harry les prit et ouvrit celui de Ron en premier.
Salut Harry !
Joyeux anniversaire !
Comment vas-tu? Est-ce que les Moldus te traitent bien? Menace-les avec Sirius si ce n'est pas le cas! J'espère que tu aimeras ton cadeau. Ici, c'est assez calme. Les jumeaux sont restés dans leur chambre pendant la majorité du mois, envoyant et recevant des hiboux tous les jours. Parfois, on entend des grands bruits mais ils ne veulent pas dire ce qu'ils fabriquent!
On a demandé à Dumbledore si tu pouvais venir mais il ne nous a pas encore répondu.
A bientôt.
Ron.
Harry ouvrit le paquet. Ron lui avait offert une boîte de Dragées Surprises de Bertie Crochue et un vif d'or d'entraînement! Harry le regarda avec des yeux brillants. Il était sur que cela coûtait assez cher, mais les jumeaux avaient peut-être aidé Ron à l'acheter.
Il ouvrit le cadeau d'Hermione.
Joyeux anniversaire Harry!
J'espère que tu vas bien. J'ai passé deux semaines en Bulgarie avec Victor, c'était incroyable! Ce pays a une histoire tellement intéressante! C'est tellement intéressant... et devine quoi! J'ai été nommée préfet! N'est-ce pas génial?
Tu aimes Mercure? C'est mon nouveau hibou. Mes parents me l'ont acheté quand ils ont appris que j'étais devenue préfet.
Sinon, les choses deviennent de plus en plus sombres dans le monde de la magie. Fudge ne croit toujours pas au retour de Voldemort, malgré les quelques attaques qui ont eu lieu dans le pays. Il dit que ce sont des terroristes se faisant passer pour des mangemorts pour répandre la panique en Angleterre. Mais il est en train de perdre des appuis.
Ca suffit avec ça. J'espère que les Dursley te traitent bien.
Bisous,
Hermione.
Hermione lui avait offert des livres, comme d'habitude: "Maléfices, sorts, comment vous défendre contre eux" et "Légendes du Quidditch". Il était content de le avoir car il pourrait se révéler utiles cette année et il se promit de les lire.
La lettre d'Hagrid était la suivante.
Joyeux anniversaire Harry!
Comment vas-tu? J'espère que tu vas bien chez tes Moldus. Je suis en mission avec Olympe en ce moment. Elle te souhaite un joyeux anniversaire aussi. J'espère que tu aimes ton cadeau!
Hagrid
Hagrid lui avait envoyé un de ses gâteaux aussi dur que la pierre et une petite boîte.
La boîte contenait une poudre qui pouvait stopper n'importe quel poison, en tout cas c'est ce que disait le petit mot qui allait avec. Cela pouvait être utile.
Puis, Harry ouvrit les trois lettres restantes.
L'une d'entre elles était de Sirius. Il lui demandait comment il allait. Il disait aussi qu'il était actuellement en mission pour Dumbledore et racontait à Harry qu'on avait vu Peter pendant une attaque donc il allait peut-être être innocenté. Il avait donné à Harry un petit miroir de poche qui pouvait montrer à celui qui le tenait où se trouvait une personne, où qu'elle soit si elle n'était pas protégée par un charme, bien sur.
La deuxième lettre était des jumeaux. Ils le remerciaient pour l'argent, lui disant que leur magasin avançait. Il lui donnaient quelques unes de leurs inventions "pour tester sur ta famille" comme ils disaient.
La dernière venait de Poudlard.
Cher M. Potter,
Je suis heureuse de vous annoncer que vous avez été nommé préfet avec Mademoiselle Granger. Félicitations! Ci-jointe, vous trouverez la liste de ce dont vous aurez besoin cette année et votre insigne de préfet. Vous devrez le porter en permanence, sauf pour le Quidditch.
Sincèrement,
Minerva McGonagall
Harry en était ravi. Il était préfet! Puis il réalisa que Ron n'avait pas été nommé, et commença à redouter sa réaction. L'année dernière, Ron avait été extrêmement jaloux d'Harry et ne lui avait pas parlé pendant quelques mois. Harry soupira et regarda la liste. C'était la liste habituelle mais une chose attira son attention directement. On demandait aux élèves d'acheter des robes et des livres de duel. Harry espérait juste que s'ils apprenaient à se battre en duel, le professeur serait mieux que Lockhart.
Il écrivit rapidement un mot de remerciement à ses amis. Puis il remarqua qu'il était presque minuit. Soudainement, il sentit quelque chose brûler dans sa main. Il la regarda et sursauta. Sa main droite brillait fortement. Elle était entourée d'une lueur bleue pale aveuglante. La sensation de brûlure augmenta et il essaya de la regarder de plus près. Quand la lueur commença à disparaître, il découvrit que quelque chose était apparu sur sa paume. On aurait dit le début d'une rune, mais il n'en était pas sur. Il la toucha et grimaça. Cela faisait mal. Légèrement confus, il décida d'attendre le retour d'Hedwige et d'écrire à Dumbledore. Le directeur saurait quoi faire. S'étant décidé, il essaya de dormir mais ses pensées revenaient toujours à ce qui venait de se produire. Finalement, il réussi à s'endormir, juste pour être réveillé quelques heures plus tard par les cris de sa tante.
Les jours suivants passèrent sans incidents. Harry avait Presque oublié la rune sur sa paume. Bien sur, il y pensait parfois, mais elle ne lui faisait plus mal. Il attendait toujours qu'Hedwige revienne. Mais il savait que cela prendrait du temps car il l'avait envoyée à Sirius. Comme il se cachait toujours, il pouvait être n'importe où, même dans un endroit très, très éloigné.
Une semaine s'était écoulée depuis son anniversaire, les Dursley restaient fidèles à eux mêmes, et chaque soir, Harry tombait épuisé sur son lit. Il était probablement l'un des seuls élèves à vouloir retourner à l'école. Soudainement, il éprouva la même sensation étrange dans sa main, seulement cela faisait plus mal. Il regarda sa main et la vit briller mais cette fois, la lueur était ambrée. Cela dura quelques minutes. Et après, il remarqua immédiatement une nouvelle partie de la rune qui venait d'apparaître. Il la regarda, confus, puis en colère. Apparemment, la souffrance, la célébrité, savoir qu'il était responsable de la mort de Cédric et du retour de Voldemort, et être le garçon qui a survécu, l'ennemi juré de Voldemort n'était pas assez! Quelque chose d'autre devait lui arriver! Pourquoi ne pouvait-il pas passer une année normale comme tout le monde, une année sans que les ennuis ne le suivent, sans menaces de mort, une année sans que rien d'étrange ne lui arrive! Etait-ce trop demander?
Il regarda sa paume avec colère. Il ne comprenait pas le sens de la rune. Il voulait l'arracher de sa main, mais il savait qu'il ne pouvait rien faire à part attendre qu'Hedwige revienne.
Il était étendu sur son lit, réfléchissant pendant un moment et il s'endormit.
Le lendemain matin, il se réveilla et regarda immédiatement sa main, cherchant à savoir si ça avait été un rêve. Cela ne l'était pas. Puis il n'eut plus le temps d'y penser puisque Tante Pétunia lui cria de se lever et de descendre préparer le petit-déjeuner de Dudley.
Il n'avait pas reçu de nouvelles de Ron ou d'Hermione et cela l'inquiétait un peu. Une autre semaine s'écoula. Harry devint de plus en plus nerveux au fur et à mesure qu'elle se finissait, craignant que cela n'arrive encore.
Cela arriva encore, exactement deux semaines après son anniversaire. Mais cette fois, la lueur était rouge. Comme l'autre fois, une nouvelle partie de la rune apparut sur sa paume. Cela faisait vraiment très mal.
Il attendit anxieusement Hedwige. Mais elle ne revint pas.
Une semaine s'écoula encore avant son retour. Harry avait ressenti une nouvelle fois la brûlure et la lueur avait té dorée cette fois. Il laissa échapper un cri de joie. La situation le rendait fou. Que voulait dire la rune? Est-ce qu' elle était maléfique?
Apparemment, Hedwige était épuisée. Elle déposa une lettre ouis s'envola vers sa cage.
Harry la prit et la lut après avoir pris soin d'Hedwige. Sirius lui disait de ne pas 'inquiéter, qu'il allait bien. Il lui demandait comment il allait. 'Bien, parfaitement bien' pensa Harry d'un ton sarcastique, 'J'ai juste cette chose bizarre qui apparaît sur ma main et qui me fait un mal de chien quand elle devient visible'. Il dit aussi à Harry de dire à Dumbledore tout ce qui lui arrivait d'étrange. 'Et cette chose est définitivement étrange' pensa Harry.
Il écrivit rapidement une lettre à Dumbledore.
Professeur,
J'espère que vous allez bien. Je suis désolé de vous déranger, mais quelque chose d'étrange est en train d'arriver. Le jour de mon anniversaire, ma main droite a été entourée d'une lueur bleue et une partie d'une rune est apparue sur ma paume. Depuis ce jour, chaque semaine, une autre partie apparaît. Chaque fois, la couleur est différente. Je ne comprends pas ce qui se passe. Quand cela apparaît, je sens ma main brûler.
Je n'en sais pas plus que cela. Ci-joint, le dessin de la rune telle qu'elle est maintenant.
Sincèrement, Harry.
Il la relut et la mit sur son bureau. Il l'enverrai quand Hedwige se serait rétablie. Deux jours plus tard, Hedwige partit avec la lettre pour Dumbledore. Harry se prépara une nouvelle fois à la douleur. Cette fois, la lueur était verte et la rune semblait être complète. Mais Harry sentait qu'il manquait quelque chose, même s'il ne pouvait pas l'expliquer. Après s'être remis de la douleur, il s'endormit. Le lendemain, il se réveilla tôt et partit courir, ce qu'il n'avait pas pu faire depuis longtemps, même s'il avait continué son entraînement de nuit.
Quand il rentra, il commença à préparer le petit-déjeuner de Dudley. Malgré les ordres de l'infirmière, il était assez chargé, car Pétunia disait que son petit Dudlynouchet avait besoin de nourriture pour faire du sport. Pendant le petit-déjeuner, tout le monde était silencieux. Oncle Vernon lisait son journal, Tante Pétunia regardait Dudley, de l'orgueil dans les yeux, voyant son superbe garçon manger. Dudley mangeait, c'est tout.
Harry décida de demander à son oncle. "Oncle Vernon?"
Un grognement fut sa seule réponse. Harry prit cela pour un oui.
"Pourrais-tu m'emmener à la gare de Kings Cross dans deux jours? Sinon, je demanderai à mon parrain."
Oncle Vernon le regarda.
"D'accord, je dois aller à Londres de toute façon, mais sois prêt, je ne t'attendrai pas."
Harry hocha la tête puis alla dans sa chambre. Il avait demandé à Hermione d'acheter ses affaires d'écoles car Dumbledore lui avait dit de ne pas quitter la maison sauf en cas de situations mettant sa vie en danger. Il la rembourserait dès qu'il pourrait. Il se prépara pour l'école. Il avait fait ses devoirs au début de l'été, car il s'ennuyait à mort. Quand elle le vit sans rien à faire, Tante Pétunia commença à lui donner les listes de choses à faire.
Puis il étudia sa paume encore une fois, mais la rune restait pour lui un mystère. Quand Tante Pétunia vint avec la liste du jour, Harry soupira, mais au moins, cela le tenait occupé.
Deux jours plus tard, son oncle le déposa à la gare, et le laissa, sans se préoccuper de vérifier s'il prenait bien son train. Harry se dirigea vers la voie 9 ¾. Il traversa prudemment le mur entre les voies 9 et 10 et arriva sur la voie 9 ¾. Immédiatement, il entendit quelqu'un l'appeler.
"Harry!"
Il se retourna rapidement et vit Ron, un de ses meilleurs amis.
"Ron! Comment vas-tu?"
"Bien, et toi? Désolé de ne pas t'avoir écrit ce mois-ci mais Dumbledore avait dit à tout le monde de ne pas t'envoyer de hiboux, quelque chose à propos de ta protection. Comment se sont passées tes vacances?"
"Je vais bien, mes vacances n'ont pas été vraiment géniales, mais qu'est-ce qu'on pourrait attendre d'autre de la part des Dursley? Mais quelque chose de bizarre est arrivé, tu vas devoir attendre Hermione, je vous le dirai à tous les deux."
Avant que Ron n'ait pu protester, ils entendirent un bruyant "Harry! Ron!" et se retrouvèrent serrés dans les bras d'Hermione.
"Hermione!" s'exclama Harry. "Ca fait du bien de te voir! Tu m'as manqué!"
"Vous m'avez manqué aussi, les gars!"
"Cool" dit Ron à moitié étouffé "mais on a besoin d'air!"
Hermione les relâcha rapidement et s'excusa.
"Venez" dit Harry, "On doit trouver un compartiment."
Ils réussirent à en trouver un vide et parlèrent un peu de leurs vacances. Harry resta silencieux.
Lorsque le train quitta la gare, Ron se souvint de ce qu'Harry avait dit avant l'arrivée d'Hermione.
"Hé! Harry, qu'est-ce que tu voulais nous dire?" demanda le rouquin.
"Quoi?" demanda Hermione, se tournant vers Harry.
"Et bien, vous voyez, ça a commencé le jour de mon anniversaire." Il leur expliqua ensuite ce qui s'était passé.
Après qu'il eut finit, il regarda ses amis. Ron avait l'air choqué, mais Hermione semblait perdue dans ses pensées.
"Est-ce que je pourrais la voir? " demanda-t-elle.
Harry lui montra sa paume.
Elle l'étudia de près et soupira, exaspérée.
"Je ne connais pas cette rune, elle n'est pas dans un de nos livres. Est-ce que tu as écrit à Dumbledore à propos de ça?"
"Oui, mais il n'a pas encore répondu. Il a du être occupé."
"Hmmm" Hermione avait l'air pensive. Finalement, Ron parla.
"Apparemment, tu ne vas pas avoir une année tranquille" affirma-t-il.
"Ouais, j'aimerais bien avoir une année normale pour changer." dit Harry amèrement.
"Je suis désolée Harry" dit Hermione. "Est-ce que l'un d'entre vous a été nommé préfet?" demanda-t-elle, essayant de changer de sujet.
Ron secoua la tête.
"Non, et je ne l'attendais pas avec impatience."
"Moi si" dit Harry, attendant anxieusement leurs réactions, en particulier celle de Ron.
"C'est merveilleux Harry!" dit Hermione joyeusement.
Ron le regarda.
"Toutes mes condoléances, Harry" dit-il avec une tristesse feinte.
Harry fut soulagé de voir que ses amis ne lui en voulaient pas.
"Ron, est-ce que tu vas essayer de devenir Gardien?" demanda Harry.
"Je ne sais pas encore"
Ils commencèrent à débattre sur leur sport préféré.
Hermione murmura quelque chose à propos de "garçons" et de "Quidditch" et commença à lire un livre.
Le trajet se passa sans incidents, excepté les deux explosions qu'ils avaient entendues, probablement grâce aux jumeaux, et la visite habituelle de Malfoy. Il arriva et commença à les railler et les insulter. Même si Harry avait finalement décidé que Malfoy ne valait pas la peine d'avoir une retenue, en particulier le premier jour, Ron se leva, et si Harry et Hermione ne l'avaient pas retenu, il aurait sauté sur Malfoy. Finalement, Hermione le poussa hors de leur compartiment avec un sort de bannissement et bloqua la porte. Lorsqu'ils arrivèrent à Poudlard, ils mirent leurs robes de sorciers. Ils quittèrent le train et prirent une diligence.
Ils arrivèrent à Poudlard, s'assirent à leur place habituelle à la table des Gryffondors et attendirent que les première année soient répartis dans les différentes maisons.
Toujours perplexe et un peu ennuyé pour la rune, Harry ne fit pas attention à la Chanson du Choixpeau. La Répartition fut assez longue et à la fin, l'estomac d'Harry gargouillait.
Finalement, Dumbledore se leva.
"Bienvenue pour cette nouvelle année à Poudlard! J'ai quelques annonces à faire avant de commencer le banquet. Tout d'abord, l'accès à la Forêt Interdite est totalement interdit." Le directeur regarda en particulier les jumeaux qui souriaient comme des maniaques. "Deuxièmement, à cause du retour de Voldemort," presque tout le monde tressaillit en entendant le nom, "Les week-ends à Pré-au-lard ont été annulés". Des grognements retentirent dans la grande salle. Dumbledore leva sa main "Les entraînements de Quidditch se feront sous la supervision d'un professeur. Finalement, M. Rusard, le concierge, vous rappelle qu'il est interdit de flâner dans les couloirs et que tout élève pris en train de détruire du matériel de l'école sera puni. Une liste des objets interdits est disponible à son bureau, vingt nouveaux objets y ont été ajoutés. Et maintenant, tout ce qu'il me reste à dire est Bon Appétit!"
Tout le monde applaudit bruyamment, avant de manger.
Harry, Ron et Hermione parlèrent beaucoup. Puis Hermione et Harry rassemblèrent les première année.
"D'accord, suivez-nous" dit Hermione.
Ils les guidèrent dans l'école, leur donnant des tuyaux sur les professeurs, les pièges du château et sur les classes, jusqu'à ce qu'ils arrivent devant le portrait de la grosse dame.
"Mot de passe?" demanda-t-elle.
"Ecoutez-moi, tout le monde! Le mot de passe est essor du phœnix" dit Harry.
Le portrait pivota, laissant voir l'entrée de la salle commune de Gryffondor.
"Le dortoir des garçons est à droite, celui des filles à gauche" expliqua Hermione.
"Si l'un d'entre vous se perd, demandez à un préfet ou à un autre élève. Maintenant, tout le monde au lit!" dit Harry.
Les première année montèrent les escaliers.
"Bon, je vais me coucher, je suis vraiment fatigué. Bonne nuit Hermione."
"Bonne nuit Harry."
Harry se dirigea droit vers son lit et tomba immédiatement dans un sommeil sans rêve.
Le premier jour d'école se passa sans incident, Rogue resta fidèle à lui-même et les professeurs leur donnèrent des tonnes de travail pour les préparer pour leurs BUSES. La seule chose qu'Harry trouva étrange fut qu'il avait très peu de difficultés dans toutes ses classes, même en Potions. On aurait dit que ça venait naturellement. Sachant que tout changement dans son comportement ou ses aptitudes n'aurait pour conséquence que des points en moins, il décida de garder profil bas. Après le cours de métamorphose, McGonagall lui demanda de rester. Elle lui dit que le directeur voulait le voir après les cours et lui donna le mot de passe. Après le cours d'enchantements qui était sa dernière heure, il dit à ses amis qu'il serait absent pour un moment et se dirigea vers le bureau de Dumbledore. En arrivant devant la gargouille, il dit le mot de passe "Carambar", se demandant comment Dumbledore pouvait bien savoir ce qu'était un Carambar.
Il frappa à la porte et entra. Dumbledore était assis à son bureau.
"Harry! Entre!"
Harry s'assit sur une chaise.
"Tu dois savoir pourquoi je t'ai appelé."
"C'est à propos de ma lettre" dit Harry.
"Oui, pourrais-tu me montrer ta main?"
Harry la lui montra. Dumbledore l'étudia attentivement, suivant la forme de la rune avec son index.
"Etrange, vraiment étrange, est-ce que ça fait mal?" demanda-t-il, de l'inquiétude dans la voix.
"Plus maintenant" répondit Harry.
"Cette rune est étrange, je ne l'ai jamais vue avant. Je ne peux l'expliquer. Tout ce que je peux dire, c'est que ce n'est pas maléfique."
Cela rassura Harry.
"Bien, je vais rechercher cela et demander à des spécialistes. Je te préviendrai quand je trouverai quelque chose."
"Merci professeur."
A ce moment-là, Fumseck entra par la fenêtre et atterrit sur son perchoir.
"Salut Fumseck" dit Harry, avant de se lever et de le caresser.
Le phœnix chanta sa magnifique chanson. Harry sourit et le caressa une dernière fois avant de retourner sur sa chaise.
"Harry, tout ce que je peux dire est de te demander de faire très attention à ça" dit Dumbledore.
"D'accord professeur."
"Alors tu peux partir."
"Merci."
Lorsque Harry leva sa main droite pour dire au revoir à Fumseck, il eut l'impression que le phœnix regarda la rune avec intérêt, mais il secoua la tête. Il commençait à imaginer des choses. Il se dirigea vers la Grande Salle où le dîner avait commencé quelques minutes auparavant. Il s'assit calmement près d'Hermione qui lui avait gardé une place. Ses amis ne lui demandèrent rien, mais d'après les regards qu'ils lui adressaient, Harry savaient qu'ils ne le laisseraient pas tranquille tant qu'il ne leur aurait pas donné quelques explications.
Ils dînèrent rapidement et allèrent dans la salle commune. Là, Harry leur dit tout ce qui s'état passé sauf son impression à propos de Fumseck. Il ne voulait pas qu'ils pensent qu'il devenait paranoïaque.
"Bien, je crois que tu devrais suivre le conseil de Dumbledore et faire attention à ce truc" dit Hermione finalement.
Ron inclina la tête en signe d'acquiescement.
"Je le serai."
"Bien, as-tu lu les livres que je t'ai donnés?"
"Ouais, ils étaient vraiment très intéressants, surtout celui sur les maléfices.
"Je le pensais aussi."
Ils commencèrent à parler du livre et de son contenu et furent interrompus par Ron, qui s'ennuyait et proposa de jouer aux échecs. Ils acceptèrent, même s'ils savaient qu'ils ne pouvaient pas le battre à ce jeu. A la surprise d'Harry, il ne perdit pas aussi facilement que d'habitude. En fait, ce fut même très serré.
"Woah! Harry, tu t'es vraiment amélioré!" dit Ron, également surpris puisque Harry n'avait jamais été un bon joueur avant. Harry haussa les épaules.
"J'ai eu de la chance, c'est tout, tu es toujours le roi des échecs à Poudlard" dit-il en plaisantant.
Ron rit.
Puis, après quelques autres jeux, ils allèrent se coucher.
Trois autres jours passèrent dans la même routine : petit-déjeuner, cours, déjeuner, cours, devoirs, dîner, encore faire ses devoirs ou bien lire ou discuter. Le deuxième jour, au dîner, on annonça les capitaines de Quidditch.
"Finalement pour Gryffondor: Angelina Johnson!"
Harry applaudit bruyamment. Il était heureux pour Angelina et savait qu'elle ferait un bon capitaine. Un banquet en l'honneur d'Angelina commença dans la salle commune, vite terminé par McGonagall. Angelina annonça que les sélections auraient lieu dans cinq jours, avant que tout le monde aille se coucher.
Le troisième jour, Harry réalisa que cela faisait exactement une semaine depuis sa dernière "nuit à lueur" comme il avait commencé à les appeler. Il devint de plus en plus anxieux au fur et à mesure de la journée. Après dîner, il s'assit sur le canapé devant le feu. Hermione et Ron, sachant ce qui l'inquiétait, n'essayèrent pas de le dérider, sachant que ça ne servirait à rien. Finalement, ils allèrent se coucher après qu'Harry leur ai assuré qu'il irait bientôt dormir.
Bientôt, il ne resta plus que lui dans la salle commune. Quand minuit sonna, il se raidit, attendant la douleur familière. Lorsque rien ne se passa, il se détendit. C'était terminé.
Soudainement, sa main droite se mit à luire mais au lieu de n'être que d'une couleur, la lueur avait toutes les dernières: bleue, ambrée, rouge, dorée et verte. Elle devint argenté puis blanche. La douleur était intense et Harry serra les dents pour ne pas crier. Il avait l'impression que quelque chose déchiquetait sa main en petits morceaux. La douleur diminua lentement. Il regarda la rune et vit une étoile au centre. Alors qu'il la regardait de plus près, l'étoile commença à pulser et Harry découvrit qu'il avait perdu tout contrôle de son corps. Il était comme une marionnette, manipulé par une force invisible. Il se sentit se lever et puis faire apparaître quatre parchements, une plume et de l'encre et écrivit des lettres. La première était pour Dumbledore.
Professeur,
Ne vous inquiétez pas. Je pars m'entraîner. Où? Je ne peux pas le dire. C'est en rapport avec la rune. Tout ce que je peux vous dire, c'est que je serai autant en sûreté qu'à Poudlard. Quand j'aurai fini de m'entraîner, je reviendrai ici. Mais je pense que ça me prendra au moins un an pour finir. Tout sera expliqué quand je reviendrai à Poudlard. S'il vous plait, essayez de garder secrète ma disparition, c'est très important.
J'espère que tout ira bien pour vous et à Poudlard. Sirius, Ron et Hermione recevront aussi une lettre.
J'espère que vous irez bien, n'abandonnez pas.
Harry
Il écrivit des lettres similaires pour Sirius, Ron et Hermione. Puis il se sentit entraîné vers la volière où il envoya les lettres. Après ça, il fut entraîné dans le château. Il était incapable de faire quoi que ce soit pour s'arrêter de marcher. Apparemment, la force qui le manipulait savait où aller, car il s'arrêta devant un mur.
La même rune étrange y était gravée. Il se sentit leva la main. La rune sur le mur brilla lorsqu'il approcha sa main. Au moment où il posa sa main droite dessus, le mur entier disparut, laissant voir l'entrée d'une salle immense. Il entra et sentit le mur réapparaître, bloquant l'entrée.
Soudainement, il retrouva le contrôle de son corps. Apparemment, la chose qui l'avait entraîné ici avait accompli son devoir. Il regarda autour de lui, vraiment confus. La salle était grande, avec peu de décorations. Quelques portraits étaient accrochés au mur. Il reconnut un portrait des quatre fondateurs. Sur le sol était gravé une grosse étoile, comme celle sur sa paume. Sur chaque branche de l'étoile, il remarqua une partie de la rune qu'il avait.
De plus en plus déconcerté, il commença à marcher dans la pièce, essayant de trouver un moyen de sortir. Ne voyant rien, il s'approcha de l'étoile et marcha dessus. Comme il ne se passait rien, il continua. Mais dès qu'il atteint le centre, il se sentit pris de vertiges. Il secoua la tête pour s'en débarrasser et se stabiliser mais ils persistèrent. Il essaya de reculer mais se rendit compte qu'il ne pouvait plus bouger. La sensation de vertiges devint de plus en plus forte. Bientôt, la pièce commença à tourner. Sa vision se brouilla. Paniqué, il essaya de sortir de l'étoile. Mais soudainement, il se sentit envahir par un flot de souvenirs, des images, des mots, des sons, des noms. Elles commencèrent tournoyer dans sa tête. Il essaya de résister mais échoua. Elles tournoyaient de plus en plus vite. Il tomba par terre, la tête dans ses mains, hurlant, suppliant d'arrêter. Puis il s'évanouit et tout devint noir.
Alors qu'Harry reprenait conscience lentement, il remarqua qu'il n'était plus à Poudlard. Les odeurs n'étaient plus pareil et il pouvait sentir le vent, ce qui n'était pas possible dans le château. Sans ouvrir les yeux, il se remémora ce qui s'était passé mais cela ne lui donna aucun indice sur où il se trouvait maintenant. Lentement, s'attendant au pire, comme se retrouver dans une cellule entouré de mangemorts, il ouvrit les yeux et regarda autour de lui.
Il était étendu sur une couverture sur le sol et était apparemment dans une tente. Il pouvait sentir qu'il y avait un feu dehors. Dans la tente, il vit quelques fourrures, ainsi qu'un arc et une lance. Perplexe, il s'assit sur la couverture, essayant d'ordonner ses pensées. Le mouvement provoqua d'autres vertiges, mais il se remit vite. Absorbé par l'étude de son entourage, il ne remarqua pas les deux personnes qui étaient entrées silencieusement et le regardaient de près.
Ils étudièrent ce garçon. Il avait l'air jeune, environ quinze ans. Il n'était pas très grand et plutôt maigre. Il avait des cheveux noirs en bataille et des yeux verts profonds et perçants. Ses yeux étaient intéressants et donnaient beaucoup d'informations sur lui. Ces deux personnes avaient appris à juger une personne par ses yeux. Ceux du garçon montraient qu'il avait déjà enduré beaucoup et avait vu et expérimenté des choses que peu de gens avaient.
Cela le rendait plus vieux que ce qu'il paraissait. La cicatrice les laissait perplexes par contre, ils n'en avaient jamais vu de pareille avant. Ils se sentirent désolés pour ce garçon. Ils savaient pourquoi il était là car ils en étaient, d'une certaine façon, la cause. Ils soupirèrent. Le garçon se retourna en les entendant. Ses yeux s'agrandirent.
Devant lui se tenaient un homme et une femme. L'homme avait des yeux bleus profonds et pénétrants et de long cheveux blonds attachés en une basse queue de cheval. Il était grand et musclé. La femme était plus petite, mais également musclée ; elle était rousse et avait les yeux bleus. Ils portaient des vêtements en cuir de la tête aux pieds. De plus, une aura de pouvoir semblait se dégager d'eux. Se remettant de sa surprise de voir deux personnes qui lui rappelaient les films historiques, il dit:
"Qui êtes-vous? Où suis-je ? Et qu'est-ce qui c'est passé?" Il les regarda de près, attendant des réponses.
L'homme soupira à nouveau et jeta un coup d'œil à la femme.
"Et bien, je suis..."
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Si certains d'entre vous l'ont déjà lu en anglais (et on décidé je ne sais pas pourquoi de la relire en français), dites-moi ce que vous pensez de la traduction.
Sinon, juste pour vous prévenir, je risque d'avoir beaucoup moins de temps pour traduire après les vacances, donc les chapitres risquent d'arriver assez lentement à partir de septembre, désolée. Je vais essayer d'en faire un maximum pendant le temps qui reste.
Petit appel au secours: je n'arrive pas à sauter des lignes, ça me les supprime à chaque fois... help!!