-1Te amo

Épilogue

AC 212

Mi-février.

« Docteur, il y a une lettre pour vous. »

« Zut …… » jura la Dr Ryan après avoir lu la lettre.

« Qu'est-ce que c'est, Docteur ? » demanda avec curiosité l'infirmière à côté de lui.

« M. Maxwell a envoyé une demande de divorce. »

« Oh non …… doit-on lui lire ? »

Le docteur soupira et se dirigea vers la porte sécurisée. Il jeta un coup d'œil furtif à l'intérieur de la pièce à travers la vitre pare-balle de la porte.

Là dans la pièce, se tenait une femme brune, portant une robe de l'hôpital en lambeaux. D'habitude elle restait calmement assisse sur sa chaise, mais lorsqu'elle avait une crise, elle devenait hystérique. Elle avait une crise en ce moment même. La femme était appuyée contre le mur et hurlait comme si quelque chose de très effrayant se trouvait en face d'elle.

Le Docteur Ryan connaissait bien les mots que la femme était en -train de crier. Elle les répétait tous les jours. 'Reste loin de moi !', 'Ne t'approches pas de moi, Philip ! Tu es mort !', 'Éloignes ces griffes pleines de sang de moi !!!!', 'Pourquoi tout est rouge autour de moi ?'

Le docteur regardait la femme redevenir soudainement calme et retourner s'asseoir sur sa chaise comme si elle attendait que quelque un vienne pour elle. Son visage semblait innocent quand elle était comme ça. Pourtant le docteur savait à quel point elle pouvait réagir violemment dans cet état. Elle attaquerait n'importe quelle personne avec de courts cheveux noirs et des yeux bleus. Il l'avait appris à ses dépends lorsqu'elle avait essayé d'étrangler une infirmière qui ressemblait à ça.

La femme bondit soudain de sa chaise et se plaqua à nouveau contre le mur, répétant la scène précédente. Ça n'en finissait jamais. Il devait lâcher du gaz soporifique dans la pièce s'il voulait que la femme se repose.

Le Docteur Ryan détourna les yeux de la vitre et secoua la tête en signe de désaccord vers l'infirmière. « Ce n'est pas la peine de lui dire. Elle n'y comprendra rien du tout. »

« Aa … oui … » l'infirmière regarda tristement le porte sécurisée avant de suivre le docteur hors de la section privée de l'hôpital, laissant la femme seule dans son cauchemar.

Fin