Bonjour a tous et a toutes...

Je passe en coup de vent depuis ma retraite pour vous laisser ce dernier chapitre. J'ai eu beaucoup de difficultés a l'écrire. Après une première publication sur Delirium Editions, j'ai eut beaucoup de mal a publier de nouveau. Mais le temsp est trop long et tarder encore ne changera rien au contenu de ce chapitre. Donc le voilà. N'oubliez ni vos mouchoirs, ni la chanson dont je vous ai parlé au chapitre précédent, car ils vous seront utiles ... Je publie ici mes avant dernires RAR. Merci a tous ceux qui m'ont été fidèles tout au long de mes écrits...

RAR

Sydney : bien sûr que je me rappelle de toi ... Merci.

Milenaz : hum okay ... je vois mieux qui tu es a présent... Toujours ravie de ce chapitre ?

Alisa : Tu ne savais pas quoi dire ? Lol, voilà la fin du supplice, tu m'en veux ?

Venusa : tu ne vois pas ? tsss tsss tsss Je pensais que tu me connaissais bien pourtant...

Chimgrind : merci, pour tout. Et là alors ? Ces mouchoirs ? T'en a utilisé combien ?

Encore une fois, je vous présente toutes mes excuses, tant pour le délai de publication que pour ce que vous vous apprêtez a lire. J'attends vos réaction avec angoisse et impatience. Je vous aime tous...


Le premier jour de composition est interminable, potions le matin et charmes l'après midi. Le sujet de potions était très compliqué, comme notre professeur, mais très intéressant. Je pense m'en être sortie assez bien. Pour les charmes j'ai terminé mon devoir peu après Louis et Hermione, qui ont fini en même temps. Le lendemain, c'est sur la défense contre les forces du mal et les soins aux créatures magiques que nous composons.

Puis viennent le tour du sujet divination, celui de métamorphose, l'étude des runes, l'étude des moldus, l'arithmancie. Nous clôturons cette série d'écrits par l'astronomie et la botanique. Je trouve que je m'en suis très bien sortie, je ne doute pas d'avoir obtenu mes écrits. Pour la pratique, je m'en sors pas trop mal non plus sur la potion de soins des brûlures légères.

Je ne manque pas de préciser au professeur qui me fait passer l'examen qu'il manque un composant essentiel à la potion, la racine de Fleur de Neige, qui stabilise la préparation en absorbant la résistance magique du sang de Boutefeu Chinois. L'examinateur me fait un très large sourire et note quelque chose sur son parchemin avant de se concentrer sur ma préparation.

Le reste des examens pratiques se passe tout aussi bien, sauf concernant la divination. Les observations du professeur Trelawney ont laissé l'examinateur extrêmement sceptique. Du coup je reste vingt minutes de plus et dois tirer trois fois les cartes Belline de trois façons différentes. La prédiction reste la même. Le professeur semble pourtant très contrarié.

Le dernier oral, que je viens de terminer, me laisse sur une impression plus que satisfaisante, du moins me concernant. L'examinatrice, une austère Auror trop vieille pour partir en mission et affectée aux validations des NEWTS, nous a réservé une impressionnante panoplie de dangers à écarter, tout en nous harcelant de questions théoriques. Potter se défait de tous ces faux ennemis avec une aisance déconcertante, même quand il affronte trois détraqueurs il est a l'aise. Donc en deux temps et trois mouvements il conjure les épouvantards lancés contre lui et laisse l'assemblée admirative devant ses exploits. Je suis à ce moment précis, à la fois jalouse et blasée.

Je suis surtout envieuse, car je n'ai jamais pris part à cette guerre qui leur a tout apprit. Je ne sais donc rien ni des détraqueurs, ni des mangemorts et encore moins du comment qui pousse à réagir de façon instinctive face à ces dangers. J'entends juste une porte grincer alors que je suis penchée en avant, à tenter de reprendre mon souffle d'avoir couru. Je sens le froid et la présence. Je lève la tête et vois les horreurs grises aux mains osseuses. Ils sont vraiment semblables aux fantômes de l'Anneau que j'ai vu dans les films traitant du roman. Je recule, sans pouvoir cesser de fixer ces ombres qui avancent vers moi, réfléchissant aussi vite que je le peux.

Ils sont si près que je peux sentir l'odeur de la toile. Brusquement, le mot Patronus s'inscrit dans mon esprit. C'est pourtant logique non ? Un détraqueur est conjuré avec un Patronus. Je cours le plus vite possible vers le fond de la pièce, sachant qu'eux aussi vont plus vite pour me rattraper. Je tiens fermement ma baguette et hurle la formule en me retournant vers eux. La première fois, le sort ne donne rien. Angoissée je me remémore toutes mes connaissances sur ce sort.

Je cherche au fond de moi le plus cher et le plus heureux de mes souvenirs et récite la formule une deuxième fois. Cette fois, la vapeur d'argent s'élève et prend la forme vague d'un oiseau, repoussant les abominations qui me harcèlent. Je ne prends même pas garde à ce qu'est mon bouclier exactement, cherchant uniquement à faire rentrer moi-même dans leur placard les faux détraqueurs. Une fois devant l'armoire, avançant toujours aussi déterminée, je récite calmement la formule consacrée contre les épouvantards et verrouille la porte de l'armoire.

Je me retourne, plus essoufflée encore, pour savoir si l'exercice a été satisfaisant aux yeux de mon examinateur et vois sept personnes médusées. Soit j'ai vraiment fait LA bêtise du siècle, soit j'ai réussi à les étonner plus encore que Potter. Mais je ne saurai jamais à quoi est dû cet étonnement : Kingsley, qui faisait passer l'examen pratique à Draco, congédie tout le monde en disant que l'examen est terminé.

Pour souffler un peu après cette dernière épreuve, j'écris une lettre à Régis et Sélène pour leur raconter comment se sont passés les examens.

Mes chers frère et sœur,
Les examens sont enfin terminés. Tout va pour le mieux et Draco a bien repris le dessus sur la mort de Narcissa. Dina y est bien pour quelque chose à tout vous dire. Le professeur Black va très bien, puisque je sais que tu t'en inquiètes Sélène, bien que je t'aie déjà dit maintes fois que lui s'inquiète peu de ta personne. Louis est toujours aussi courtois mais n'espère pas nous marier Régis, et occupes toi plutôt de tes affaires, les miennes vont bien je t'en remercie. Votre dernière lettre m'a beaucoup émue. J'imaginais bien que le reste de la famille était vorace de votre fortune mais j'étais loin d'imaginer que Tante Coralie et Cousine Juliette étaient si obsédées par les sommes que Père avaient laissées.
Elles m'ont aussi écrit, m'assurant que les dividendes confortables de la fortune de mes parents naturels pouvaient me laisser oublier ce que nos parents ont laissé. Je n'ai même pas pris la peine de leur envoyer mon point de vue. Elles ne le méritent pas. En parlant d'argent, bien que vous répugniez à évoquer la question, j'ai donné ordre de vous faire mes héritiers tant que je n'ai pas de famille à chérir, et même dans le cas contraire vous n'êtes pas oubliés, si jamais quelque chose survenait.

Je finirai cette lettre sur les énoncés des principales matières passées aux NEWTS cette année. Amusez vous bien à y réfléchir et pensez à moi qui ai composé dessus.

Potions
« Précisez dans quelle mesure la décoction de poils de doxies intervient pour les préparations destinées aux traitement des allergies aux poils de kneazles. »

Charmes et sortilèges
« Même si l'utilisation de sa baguette est recommandée à un sorcier en tout temps et en tout lieu, dressez la liste des cas où il peut facilement s'en passer, commentez »

Défense contre les forces du mal
« Expliquez en quoi il est nécessaire de maîtriser l'intégralité des sorts de premier niveau à vocation immobilisante dans le cas d'une attaque de créatures telles que les loups garous ou les vampires. »

Divination
« Donnez les noms des cinq grandes familles de devins du monde sorcier européen, exposez brièvement leurs prédictions et leurs conséquences. »

Botanique
« Le bois de Santal. Cette essence réputée imperméable à la magie est pourtant des plus utile au quotidien des sorciers. Donnez votre opinion sur cette affirmation et argumentez »

Je vous embrasse bien fort et pense à vous.
Je vous aime tant.
Sasha »

Je rejoints mes amis après cette lettre. Ils m'ont donné rendez vous de façon si empressée que je répugne à les laisser attendre. Une fois au complet, nous fêtons la « quille » en discutant autour d'une bièraubeurre, confortablement installés sur l'herbe verte du bord du lac. Nous ? Peut être est ce dû au fait que certains d'entre nous savent qu'ils ne se reverront jamais, car notre jolie troupe est constituée d'un ensemble fort surprenant. Il y a Harry, Draco, Blaise, Pansy, Louis, Lynn, Dina, Ron, Hermione, Anna, Justin et Padma qui discutent chaleureusement de tout et de rien.

Quelque part, pas très loin d'eux, je prépare un petit quelque chose de mon cru, grâce à mon ordinateur portable, destiné à récapituler cette année marquante pour moi. Il s'agit d'un petit diaporama de photos, illustrées de musique, résumant quelques unes de mes aventures les plus marquantes. Je prends part aux conversations, picore quelques dragées et bois du jus de carotte au curry et au poivre rose. C'est tellement agréable d'être là, sans se soucier de ce qu'il se passera demain. Aucun d'entre nous n'a envie d'y penser. Le passage à la vie d'adulte est un cap à la fois exaltant et d'une profonde tristesse.

Hier soir, j'ai eu une longue conversation avec le professeur Dumbledore et Kingsley Shacklebolt. Une conversation qui parlait de mon avenir en tant que magicienne. Malgré la clé posée par l'Auror, clé supposée annihiler toute magie impossible à un sorcier non diplômé de Hogwarts, j'ai dû masquer à plusieurs reprises les manifestations de l'autre Sasha. Fort heureusement aucun n'intervint en public. Hier soir fut celle de trop. De plus en plus inquiète, j'ai utilisé mon sauf conduit pour le bureau du directeur et ai demandé au vieux bonhomme s'il comprenait quelque chose à ces changements, par un curieux hasard, Kingsley était aussi dans le bureau du directeur quand j'y suis entrée, sans frapper dois je avouer….

La veille

Entrez Miss Bellefont, justement nous discutions à votre sujet. Me dit le directeur avec un grand sourire.

Vous parliez de moi ? Lui dis je surprise.

Tout à fait, rajoute Kingsley tout en se présentant, j'étais en train d'exposer ce que j'avais perçu de changeant chez vous. Changements que je constate en visuel.

Professeur, dis je m'effondrant dans un fauteuil devant son bureau, c'est la septième manifestation depuis le retour des vacances de printemps, lui dis je affolée, qu'est ce qu'il se passe ?

Faites vous des rêves récurrents, avez-vous des visions, me demande Kingsley, ou toute autre chose qui soit en rapport avec ça ?

Parfois, j'ai l'impression de voir une famille autour de moi en surimpression ou dans mes rêves, dis je en réfléchissant, ou de sentir quelqu'un près de moi quand je dors. Il m'est même arrivé de demander à mes amies si elles percevaient les même odeurs ou sons que ceux que auxquels j'étais confrontée.

Je pense que votre être non magique doit ressentir un soulagement à votre absence et qu'il cherche à rompre le contact avec vous, dit Kingsley, mais je doute qu'il y parvienne un jour.

Pourquoi ça ?

Parce que, Miss de Bellefont, poursuit le professeur Dumbledore, il n'est pas capable de briser un lien magique puisqu'il n'est pas doué de magie.

Evidement, concédé je au vieux sorcier. Existe-t-il une solution ? Puis je le faire moi-même ?

Il en existe plusieurs mais je doute que vous y parveniez seule. Et quand bien même vous pourriez y arriver, me dit Kingsley, il s'agit de magie s'apparentant à la magie noire, donc hautement contrôlée, pour au moins l'un d'entre eux.

Et les autres ?

Les autres Miss Bellefont, continue t il, je doute sincèrement que vous ayez envie de les connaître.

Il s'agit de moi ! Je veux savoir comment être enfin libre !

La solution la plus simple consisterait à mourir, me dit Kingsley de but en blanc, ou bien il faudrait que vous ayez ….

Mais bien sûr ! M'écrié je en me levant brusquement, c'est de ça dont vous parliez en parlant de magie apparentée à la magie noire. La magie basée sur la vie elle-même et celle du sang, c'est là qu'est la solution !

Miss de Bellefont, me reprend le directeur du collège, je ne suis pas du tout favorable à votre approche.

Professeur, je trouverai une solution tout à fait acceptable, faites moi confiance. Lui dis je. De toutes façons je ne peux pas pratiquer de magie complexe puisque je porte un verrou.

Une clé Miss Bellefont, corrige Kingsley, une clé magique.

C'est du pareil au même, dis je un peu contrariée, vu que je ne peux pas pratiquer ma magie correctement.

Miss Bellefont, reprend le directeur, je pense que vous devriez rentrer avant le couvre feu, maintenant que vous êtes de nouveau présentable.

Oui, vous avez raison, dis je en regardant dans le miroir à main que me tend le vieux sorcier, merci monsieur le directeur, monsieur Shacklebolt ravie de vous avoir revu.

Je sors du bureau et commence à échafauder un plan. S'il existe des solutions, je vais en trouver une. L'Auror me rattrape et me rappelle gentiment de faire très attention à ne pas attirer l'attention avec des pratiques facilement repérables. Il ajoute aussi que cette clé est totalement réversible, contrairement aux prescriptions du ministère mais qu'il ne peut garantir que cela suffira à relâcher l'attention que le ministère a portée sur moi. En cette période de paranoïa où les « chasseurs de sorcières » traquent tous les anciens mangemorts, la moindre aberration telle que moi devient un sujet d'inquiétude.

Au bord du lac

Tu en penses quoi Sasha, me demandent Draco et Dina en même temps.

Excusez moi, je ne vous écoutais pas, dis je en levant la tête de mon ordinateur, vous disiez ?

Qu'il serait bien de fêter nos diplômes chez moi à Chantilly, tous ensemble, répète patiemment Dina, dès que nous aurons eu les résultats. Bien sûr ceux qui ont échoués sont invités aussi.

C'est une idée magnifique, dis je en souriant, je préviens Régis par hibou ce soir. Vous venez tous ?

Oui, clament ils tous d'une seule voix.

Cette ambiance me réchauffe le cœur. La journée s'étire vers le soir, et nous nous levons pour aller dîner. Demain sera notre dernière journée à Hogwarts, notre dernière journée d'insouciance et de légèreté. J'ai tellement hâte que cette année se termine. Soudain, j'entends un bébé hurler et une voix masculine qui crie aussi. Finalement une douleur au bras me fait crier. Inquiet, Louis s'approche de moi. D'un sourire, je le rassure et lui dis que je vais bien. Mais je crois que je vais avoir du mal à le tromper, tout comme Dina à qui il envoie un regard empreint de doutes.

Je leur souris plus largement et éteint mon ordinateur. Mon album est terminé et je n'y toucherais plus avant quelques heures. Nous entrons tous dans la grande salle en riant puis nous attablons avec nos camarades de maison médusés. Nous sommes un groupe soudé, construit grâce aux amours et la compétition. Tous ou presque sortant de notre classe de potions, mis à part quelques pièces rapportées. Cette amitié révélée, après le stress des examens, nous a certainement plus surpris que nos camardes mais nous en profitons sans rechigner.

Je raccourcis mon repas et me rends dans la salle d'études des moldus. Là j'y installe mon ordinateur en relais avec le projecteur que Miss Ranson utilise pour nous montrer ce qu'elle ne peut pas apporter en cours. Je fais quelques tests puis retourne dans la grande salle pour glisser à Draco, Harry, Louis, Lynn et Dina que je les attends là bas. Je demande aussi au professeur Black de s'y rendre. Je n'ai pas vraiment envie de faire ce que je m'apprête à faire, c'est assez cruel, mais ce sont ceux qui me sont le plus cher et je tiens à ce qu'ils le sachent.

Je suis plutôt du genre à ne pas vouloir qu'on s'aperçoive que je ne suis pas là. Jusqu'au moment où quelqu'un se pose la question. Enfin, je sais que tout est prêt et qu'ils seront là dans un quart d'heure. Je me change pour la robe blanche que j'ai prévu de mettre pour la fête de fin d'année, réservée aux septièmes années. Une robe qui ressemble à celles que portaient les femmes au moyen âge. Longue, à manches amples et en voile de coton léger. Je ne serai même pas près d'eux quand ils vont voir ce que j'ai préparé pour eux. Ils verront ça comme un simple cadeau d'amitié ou d'amour. Rien qui ne soit en rapport avec la réalité, ma réalité.

Je vois encore le regard soupçonneux du directeur de l'école quand il m'a vue revenir dans la grande salle. Il se doute de quelque chose, je suis convaincue. Mais il n'aura peut être pas le temps d'agir. Je l'espère. Je le veux. L'heure est arrivée, ils doivent avoir trouvé l'écran allumé et l'un deux, peut être le professeur Black, aura cliqué sur la porte qui ouvre le film que j'ai préparé pour eux. Silencieusement, je me glisse par la porte ouverte. Ils sont assis sur les tables, et ont l'air heureux. S'ils savaient, si seulement quelqu'un s'en doutait. Tout serait fini avant que j'aie pu réussir.

La musique s'élève et Dina pose la main sur sa bouche. Elle me connaît trop bien pour ne pas se douter que cette chanson là, à ce moment précis, a forcément une signification. Mais je sais aussi qu'elle tiendra la promesse que nous nous sommes faites en première année à Beauxbâtons. « Ne jamais douter, ne jamais se perdre soi même, toujours soutenir l'autre dans ses choix et avoir une confiance en l'autre totale et absolue » Elle obéira, je le sais, même si en ce moment elle parle à l'oreille de Draco avec un air terriblement inquiet sur le visage.

Il lui répond quelque chose en souriant et lui serre la main pour lui donner confiance. Il a du lui dire que c'est tout à fait le genre de chose que je ferais pour rire, que beaucoup des blagues que j'ai faites durant l'année sont du même genre. Harry confirme et Louis se rapproche. Le professeur Black s'assoit près d'eux tandis que Lynn prend place devant Harry. Près de Dina.

Dès le premier mot du chanteur, une galerie de leurs portraits défile, une photo après l'autre. Enfin la mienne, un grand sourire sur le visage, avec les petits mots suivants inscrits en dessous de moi.

Mes amis…

I'm not a perfect person
There's many things I wish I didn't
But I continue learning
I never meant to do those things to you
And so I have to say before I go
That I just want you to know

La chute de Pansy sur le quai, le jour de la rentrée.
La chute depuis l'échelle du cours de divination avec un Draco hilare.
Draco, Harry et moi, ivres morts et chantant sur le toit.
Le cours combiné de charmes et de défense.

I've found a reason for me
To change who I used to be
A reason to start over new
and the reason is you

Moi discutant avec Sirius lors de mon premier jour de cours.
Au stade de Quidditch, tombant dans le vide avec mes rollers.
Dina et moi, le jour de son arrivée.

I'm sorry that I hurt you
It's something I must live with everyday
And all the pain I put you through
I wish that I could take it all away
And be the one who catches all your tears
Thats why i need you to hear

Le premier baiser avec Louis.
Le rendez vous à Halloween
Le café avec le professeur Lynch

I've found a reason for me
To change who I used to be
A reason to start over new
and the reason is You

Photos de Lynn et de Dina
and the reason is You

Photos de Draco et Harry
and the reason is You

Photos de Louis et de Sirius
and the reason is You

La dispute avec Millicent et Hermione
Louis et moi en train de boire dans le sofa
La dispute avec Sirius
Le bal de Pâques et moi dansant avec Lucius

I'm not a perfect person
I never meant to do those things to you
And so I have to say before I go
That I just want you to know

Le baiser avec Draco avant le Yule Bal
Celui avec Harry
Photo montage des visages de Millicent, Hermione et Louis déçus

I've found a reason for me
To change who I used to be
A reason to start over new
and the reason is you

Ecran noir. Photo montage de Dina, Lynn, Louis, Draco, Harry et Sirius.

I've found a reason to show
A side of me you didn't know
A reason for all that I do
And the reason is you

Fondu. Une phrase : « Merci d'avoir été avec moi tout le long du chemin, je vous aime »

Je les laisse alors que Dina s'effondre dans les bras de Draco. Je ne veux pas voir leur détresse, sinon je n'y arriverai jamais. Je cours vers l'escalier Est et monte sur la tour.

Il fait encore jour ou presque. Pour être exacte, le ciel s'enflamme du soleil couchant, j'adore les couleurs, du rose, de l'orange, et plus haut du bleu. Le moment idéal pour mourir.

La chute, au moment où la nuit s'abat sur le collège.

Le sol s'approche, vite. Le hurlement d'une fille. Un impact. La douleur. Le noir. Rien.

Je hurle et me redresse. Le front trempé de sueur et la respiration difficile. Je regarde autour de moi et reconnais mon lit, mon bureau, ma chambre, mon appartement. Je reconnais la respiration douce et belle de celui qui réchauffe mes nuits depuis tant de temps. Il me prend dans ses bras et me console, habitué à ce cauchemar qui fait notre quotidien. Il remet ses lunettes et passe une mèche de cheveux derrière son oreille droite avant de lisser les miens, toujours impeccablement tressés.

Une petite voix nous sort de notre câlin. Un petit bout de chou d'à peine trois ans, tenant son lapin en peluche et se frottant les yeux de son petit poing fermé.

Maman a encore fait un méchant rêve ? Dit la petite voix ensommeillée.

Oui ma chérie, répond le papa, mais si tu lui fais un bisou magique elle pourra dormir à nouveau.

L'enfant m'embrasse sur les deux yeux et le front puis se coule dans mes bras. Comme chaque soir je câline et j'embrasse puis borde dans son lit cette vie venue de la mienne. Quand je reviens dans notre lit, il m'allonge tout contre lui, s'appropriant à la fois ma chaleur et mon existence. Il repose ses petites lunettes qui le rendent si beau et s'endort de nouveau en posant son nez au creux de mon cou. Comme chaque soir où je fais un de ces rêves, je mets plus d'une heure à me rendormir car je cherche à comprendre. Et comme à l'habitude, je n'ai pas de réponse quand le sommeil m'étreint de nouveau.

Le cri long et strident sort Sirius Black et ses élèves d'une torpeur stupéfaite. Seule Dina semble avoir comprit quelque chose et quitte les bras de Draco pour courir hors de la salle. Inlassablement elle répète les mêmes mots, la voix entrecoupée de sanglots.

Tu n'as pas fait ça, tu n'as pas pu faire ça, non dis moi que ce n'est pas toi.

Derrière elle, Draco, Louis et Sirius courent aussi. Cherchant à la rattraper. Le cri s'éteint mais il venait de dehors, elle en est sûre. Elle continue sa course désespérée, toujours suivie des trois hommes. Enfin, elle débouche sur le parvis du collège pour faire face la l'impensable, l'inacceptable à ses yeux. Tout près de l'escalier central, un attroupement de filles et de garçons en pleurs. Plus loin, les professeurs tentent de disperser le groupe alors que Hermione lui murmure un faible « désolée » avant de s'effondrer dans les bras de Ron. Il la traîne vers l'entrée et laissent Dina interdite.

Un par un, les élèves lui adressent un sourire douloureux ou des regrets. Elle ne comprend pas pourquoi, elle veut savoir. Elle s'avance, telle un automate, vers le directeur de l'école. Il regarde vers le sol. Sirius, suivi de Louis, pâle comme la mort court devant et bouscule le vieux sorcier. Il tombe à genoux et hurle. Le reste des élèves se disperse excepté une jeune première année de Slytherin, couverte de sang, qui hurle depuis que le professeur Snape lui a touché l'épaule. Millicent et Pansy l'emmènent.

L'odeur cuivrée du sang, rêche, écoeurante, heurte l'odorat de Dina, qui ne comprend pas pourquoi tout le monde semble si désolé pour elle. La robe imbibée de rouge qu'elle a devant elle lui rappelle quelqu'un mais elle ne se souvient pas qui. Elle avance avec difficulté, soutenue par Draco qui fronce les sourcils quand le professeur Black retourne le corps de la jeune femme vêtue la robe autrefois blanche.

Quelque part, Xaviar Adams répète inlassablement qu'il savait, que des voix l'avaient prévenu et qu'il a faillit en les ignorant. Harry l'emmène au loin. Lynn hurle aussi, elle vient d'arriver, et s'effondre, inconsciente. Sirius Black pleure en silence, ramasse la jeune fille et la porte, délicatement, pendant que Louis ramène le bras de la jeune suicidée sur son corps. Il jette sa cape d'étudiant sur la jeune fille à présent sans vie. Il regarde autour de lui et ramasse un collier, trouvé dans une marre de sang qui sèche déjà par la chaleur de cette nuit d'été.

Dina comprend et s'évanouit, dans les bras de Draco. Lui pleure, de rares larmes qu'il avait gardées pour sa mère mais qu'il ne veut plus lui donner. Louis passe près de lui et lui sourit, faiblement. Il retourne dans sa chambre, la main rouge du sang de la jeune fille qu'il a trouvée, et va laver cette couleur qu'il hait déjà. Dans sa main apparaît l'éclat de l'or caché sous le sang. Un pendentif qu'il ne connaît pas.

Un oiseau sublime, fait de feu et d'or. L'oiseau le plus beau. Le plus majestueux. Le phénix.

Alors Louis comprend. Et il pleure, comme doit certainement pleurer le professeur Black. Il part à sa recherche et le trouve dans l'infirmerie. Il la prépare, lui parle, ne veut croire à ce qu'il voit. Louis l'aide. Lentement ils la rendent encore plus belle que ce qu'elle était avant. Ils la lavent et se consolent. Harry les rejoint puis Draco. Harry a l'ordinateur. Ils remettent encore et encore cette chanson qui leur chante l'amour et le changement. Une fois apprêtée, ils la couchent sur un lit et Louis accroche le collier au cou de Sasha. L'oiseau brille de toute sa force, le phénix, l'éternité. Quelque part dans le château, Fawkes chante le renouveau.

FIN