Réponse aux reviews :

Tout d'abord un grand merci pour leurs encouragements à : Kaorulabelle, Ivrian, casiopee, Hanna2mars, vicky-j et Silmar (mille bisous baveux et vive les croisades !!!)

virginie1 : Merci pour tes 'compliments'. Je suis contente que ma fic te plaise. C'est vrai que cela peut paraître étrange qu'Hermione soit dans un tel état quant Lulu la touche !! Tu verras dans ce chapitre elle aussi s'angoisse à propos de cela et donne une partie de l'explication…

Pour ce qui est de Drago. A t il une place ? N'en as t il pas ? No, s !

Tout ce que je peux te dire c'est que quand je ai imaginé cette histoire , il était dedans.

Voilà, voilà, voil

Bisous

Lou : Je suis contente que cette fic te plaise et surtout les persos. Ils ne sont pas très proches du bouquin… c'est possible, je n'ai pas fait très attention à cela à vrai dire. Ces perso sont seulement ma vision que j'ai d'eux quant ils grandiront mais bon puisque que cela te plait… Je suis contente

Pour ce qui est des fautes, je m'excuse sincèrement. Je sais cela ne règle pas le problème… mais sache que je m'y attèle vraiment. Je passe au minimum une heure à tout corriger…

Ce qui me désespère c'est que vous trouviez encore des fautes…

Je veux surtout dire que si je ne les corrige pas ce n'est pas parce que je m'en moque mais parce que je ne l'ai vois pas ! (Je sais c'est grave surtout que je suis en L et que je n'arrête pas de lire !)

Bisous (excuse-moi encore)

Ellissia : Le club d'échangiste ?

Non, ce n'est pas tout à fait cela, c'est seulement un endroit ou l'on voit ce que font les autres

Pour ce qui est de la vision de Lucius quant à la société, je suis vraiment heureuse que cela te plaise. J'ai longtemps hésité à le mettre. J'avais peur d'ennuyé le lecteur mais je trouvais cela important pour la suite donc je l'ai laiss

Merci encore de me lire,

Bisous

Morrigane : Lucius, il est vrai pourrait te surprendre par la suite… pour le prochain chapitre il va faire des choses très spéciales avec un pinceau.

Pour ce faire attacher, pourquoi pas ? mais pour le reste …. J'aurais trop peur d'avoir PED –personnage en détresse- sur le dos…

Y aurait-il des sentiments entre Lulu et Miss Je Sais Tout (peut être !!! peut-être pas !!!)

Je ne sais pas, disons que c'est assez compliqué entre eux

Est-ce qu'Hermione pour le mener à la baguette ? Si je te réponds ben je gâche le suspense, non ?

Voilà,

Sinon, je suis contente que tu me reviews régulièrement et que tu continu à lire

Bisous

Yvanna0620 : Tout d'abord : pour ce qui est de ta question. Je ne sais pas si tout mes chapitres vont être aussi chaud… à vrai dire, je le sais mais je peux pas te répondre…. Disons seulement (et j'en dis trop) que sans être moins chaud, cela va devenir plus tendre …

Je n'aurais vraiment pas aimé voir Mione avec un autre type (club échangiste bof, bof quoique chacun fait ce qu'il veut) mais c'est vrai que l'idée vient de là….

Tu ne savais pas qu'Hermione était aussi dévergondée mais nous le sommes toutes et tous d'une certaine manière. De plus, il ne faut pas oublier qu'elle n'a pas le choix si elle arrête maintenant Harry meurt donc bon

Voil

Merci pour ta reviews

Bisous

Namie cassy : Je suis contente vraiment que tu ais aimé. Pour ce qui est des endroits et des échanges, c'est la première chose qui m'est venu en imaginant ma fic…

Et encore, je vous ai épargné des trucs…

Je suis contente également que tu trouves que j'écris bien ces lemon… moi je les trouve bof… je préfère les passages avec des sentiments ou des dialogues (en fait, je préfère surtout écrire des yaoi… je trouve cela plus marrant)

Merci encore… Bisous

Chapitre 6 : Tendresse

« Un jour tu vas le payer, Lucius » énonça une femme blonde, grande et distinguée.

C'était devenu une évidence.

Un jour, il payerait pour l'avoir fait souffrir…

Un jour il trouverait plus fort que lui…

Un jour il aimerait…

Narcissia répéta cette phrase dans le vide.

C'était devenu limpide. On ne pouvait pas se jouer éternellement des gens. On ne pouvait pas faire mal et ne pas un jour recevoir la monnaie de sa pièce.

Bien sûr, Lucius ne souffrirait pas maintenant, pas encore …

Un jour seulement…

Lucius affaissé sur son lit, ne se retourna pas à cette phrase.

Il restait prostré les yeux dans le vide.

« Tu aimerais bien, n'est ce pas ? » souffla-t-il en souriant puis il ajouta « Quelle belle vengeance de me voir souffrir, Narci ? »

« Me venger de toi, c'est accepter ton emprise sur moi ! Or, je ne veux plus. Tu assez jouais avec moi. Tu as gagné, j'abandonne, c'est ce que tu voulais n'est ce pas ? Toutes ces années où tu m'as fait souffrir, c'était pour cela ! J'ai voulu te rendre heureux, sincèrement j'ai essay »

« Tu ne m'aimes plus, Narcissia ? » Susurra ironiquement Lucius.

Il sourit de nouveau dans le vide.

Il savait qu'elle l'aimait passionnément. Elle l'avait toujours aimé ainsi et lui peut être …

« Non, Lucius ! A quoi bon se leurrer, je t'aime. Tu es et resteras le seul et unique homme que je n'ai jamais aimé. J'ai goutté à la passion. J'en ai senti la violence et son goût acide ! Maintenant, j'aspire au bonheur… nous ne pouvons pas être heureux. Je te quitte donc. C'est simple, non même c'est mieux »

Ces mots lui coûtaient horriblement.

Pourtant, il n'y aurait pas de larmes, pas de cris.

Rien que des mots et derrière celle-ci des actions.

Oublié de penser, oublié de sentir.

Lucius tourna enfin son regard de glace vers elle.

Un doute infime lui traversa l'esprit.

« Et pour quel bel apollon, ma chère femme, me quitte ? » se moqua Lucius

Toujours railler !

Ne jamais perdre la face !

Ne pas montrer sa souffrance !

Rester mettre de soi !

« Pour personne, Lucius ! Dès que la bataille finale aura eue lieu, je demande le divorce. Je te quitte, tu comprends… »

« Mais Drago ? » bafouilla Lucius qui pendant quelques instants fut pris de panique

« Il est grand et il comprendra, non ? » murmura Narcissia

Lucius se leva rapidement.

Elle sentit brusquement ses défenses s'abattrent une à une.

Il s'approcha félinement d'elle jusqu'à pouvoir sentir son souffle précipité sur son visage, leurs yeux similaires noyaient dans le même océan, celui de l'autre.

« Alors quitte-moi ! Qu'est ce que tu attends, Narcissia ? Va-t'en… Tu veux me fuir, très bien. Je ne te retiens pas ! » murmura fielleusement Lucius puis il éclata de rire.

Le même rire froid qu'elle détestait tant.

« Je ne t'ai jamais aimé, Narcissia. Tu étais jolie, docile et intelligente. Tu as fait une femme parfaite. Maintenant, tu peux partir, tu sais ? »

Elle ne dit rien.

Les larmes tant attendus ne virent pas brouiller le bleu de ses yeux.

« Tu as fait ton choix, Lucius » dit-elle en lui offrant un sourire mélancolique.

Elle se retourna et sortit de la pièce.

Lucius n'en revenait pas.

Il n'y avait pas de larmes, pas de cris, et pas de sourire de réconciliation.

Il se dirigea insensiblement vers la commode. Il pris un cadre où était une jolie photo.

Il regarda la jeune marié si belle, si blonde dans cette robe trop claire. Le marié souriait ironiquement au photographe.

Il était beau, jeune et …

Le jeune homme subitement se tourna vers la jeune femme et lui sourit.

Se pouvait-il qu'il aimait, Narcissia ?

Il ne voulait pas se souvenir.

Evidement, il s'était épris d'elle.

Elle était tellement jolie, passionnée, amoureuse et différente de lui.

Il l'avait aimé et puis ce sentiment s'était enfui.

Il ne savait pas quand. Il ne savait plus où.

Il se souvenait seulement de ce vide et de ce froid.

Il lui avait fait payer durement cette fuite et voilà que maintenant elle partait.

C'était impossible.

Narcissia –il ne l'aimait plus- mais c'était Narcissia.

Elle devait être présente.

Il lança violemment le portrait sur le mur.

Le verre se brisa.

C'était impossible.

Un elfe de maison entra tremblant dans la chambre.

« Qu'est ce que tu fais ici ? » rugit Lucius

L'elfe de maison se mit à trembler convulsivement.

« M-monsieur… Miss Granger attend en bas et la salle est prête »

Hermione regarda de nouveau époustouflée la pièce ou elle se trouvait pour la première fois.

Ce boudoir était une merveille … de perversité, d'agrément et d'élégance. Tout y était rosé, petit et séduisant. Jasmin s'avança vers la fenêtre et ouvrit en grand les rideaux en soie rose.

Hermione admira en rougissant, les tableaux représentant les ébats de jeunes personnes de tout sexe et de tout âge. Elle avait déjà vu ce genre de peinture grivoise du dix-huitième siècle dans les musées moldu mais cette fois-ci les sujets des tableaux effectuer réellement ce que les peintres moldus se contentaient de suggérer . Cela la gênait incroyablement. Elle détourna son regard et croisa les yeux amusés de Jasmin.

Elle rougit mais se reprit bien vite.

Elle se reprocha mentalement de jouer la jeune vierge effarouchée alors que deux nuits par semaine elle se comportait comme une catin ou du moins comme une libertine peu fréquentable…

Vraiment, elle ne comprenait pas l'obscure raison qui la poussait à ressentir autant de plaisir lors de ces ébats avec Lucius.

C'était un bon amant soit mais il avait rien d'exceptionnel… et ce n'était pas ses facultés au lit qui la poussait à en oublier sa culpabilité, ses principes, et sa dignité.

C'était autre chose… une chose puissante et merveilleuse.

De la fascination

Oui, elle était fascinée par cet homme qu'elle ne comprenait pas.

Elle était attirée par lui comme on pouvait l'être devant une plante particulièrement vénéneuse mais ô combien attrayante.

Le Puissance que certain appelé Mal voilà ce qui l'impressionnait chez cet homme.

C'était la première fois qu'elle faisait réellement face à cette force obscure et enivrante…

Jasmin la déshabilla méthodiquement sans faire attention à ses réactions.

Hermione ne sentait plus les mains douces de Jasmin sur son corps.

Elle était perdu dans ses pensées.

Tout à coup, tout lui devint limpide.

Elle devait s'éloigner de Lucius, impérativement.

Elle n'aurait jamais du ressentir cela pour cet homme. Ce n'était pas de l'amour mais c'était un sentiment –oui un sentiment pas seulement une sensation- trop fort pour qu'elle court le risque de continuer à le voir.

Son cœur s'accéléra tandis que Jasmin la badigeonner d'une huile au senteur envoûtante.

Hermione se sentait prise au piège.

Elle ne pouvait pas s'enfuir maintenant. Cela aurait été réduire à néant tout ses compromis et tous ses sacrifices… et puis il y avait Harry.

Jasmin sentant la frayeur de la jeune fille, commença à paniquer.

Pourquoi cette gamine prenait elle peur subitement ?

Elle ne pouvait pas tout détruire par des scrupules stupides ou Dieu sait quoi d'autre.

Elle attendait cette vengeance depuis trop longtemps

Jasmin s'éloigna de la jeune fille, toujours tremblante et récita doucement un sortilège.

Hermione ressentit subitement un souffle chaud la parcourir de la tête au pied.

Elle n'avait plus peur de ce sentiment infecte qu'elle éprouvait pour Malefoy. Ses idées étaient redevenues subitement très claire.

La seule manière de vaincre ce sentiment, c'était de tenir tête à Malefoy.

En soit, si elle se rendait compte qu'il n'avait rien de spécial en lui, ce sentiment cesserait.

C'était logique, Mieux même évident. Elle était persuadée que ce qui l'attirait chez Malefoy était une chose qu'elle s'inventait, une illusion qu'il avait crée pour l'abuser.

Rien de réel !

En soit, c'était toujours un Malefoy.. une ordure doublée d'un pervers

Hermione sourit.

Elle le vaincrait à son propre jeu.

Elle s'abandonna confiante aux mains expertes de Jasmin.

Une demie-heure, plus tard la nymphe cessa et ordonna gentiment à Hermione de se mirer dans un miroir à pied.

Hermione resta le souffle coupé. Ces vêtements étaient si splendides et elle-même était si différente. Elle était belle, presque irréel mais factice.

Ce n'était pas Hermione Granger qui se reflétait dans cette glace.

Cela ne pouvait pas être-t-elle !

Pour la seconde fois de la soirée, elle prit peur.

Elle était réellement tétanisée par …elle-même

Pour dissimuler son trouble, elle commença à papillonner dans la pièce : frôlant les vases, caressant les fleures, déplaçant les meubles.

Elle s'arrêta brusquement devant un tiroir ouvert et retira doucement une liasse de papier.

Un sourire triomphale se dessina sur le beau visage de Jasmin.

Hermione caressa avec tendresse la jolie couverture en cuire qui servait de porte document.

Elle ouvrit avec une pure passion celui-ci.

Passion pour les livres, passion pour la connaissance…

Tout à coup, son visage se transfigura. Malgré ces vêtements et le maquillage , elle était redevenu l'exécrable Mademoiselle Je Sais Tout, l'intello snob trop si peu sûr d'elle…

Hermione Granger.

Elle s'affaissa doucement sur un voltaire et se mit à feuilleter rapidement les premiers parchemins composant ce 'livre'.

Rapidement, Hermione perdit pied avec le monde qui l'entourait, trop absorbé par sa lecture.

Ce qu'elle lisait ne lui plaisait pas, mais vraiment pas du tout et pourtant cela l'envoûtait.

Il y avait tant de fougue et de passion dans ses textes ô combien idéalistes et utopiques.

Comment un homme tel que lui avait-il pu croire en tout cela ?

En effet, ses textes étaient de lui.

Au moment ou elle avait posé les yeux sur cette écriture fine, droite et bouclé, elle l'avait su…

Un instant, devant un texte particulièrement bien écrit, elle se sentit en symbiose totale avec son auteur.

Ils étaient ennemis dans leurs idées mais ils se rejoignaient totalement quant au 'reste'.

En fait, sans le savoir, à quelques année d'intervalle, ils étaient pareils… comme deux frères ennemis liés par le même souffle divin.

Maintenant, restait à déterminer qui du 'reste' ou des idées étaient le plus important.

Un trouble sans non, l'envahissait.

Finalement, elle ne voulait pas savoir.

« Ces affaires appartiennent à Monsieur Malefoy, je crois ? » s'assura Hermione d'une voix autoritaire.

« Oui, Mademoiselle. Elle appartenait au maître »

« Impossible »

« Et pourtant si, le maître était très différent quant il avait vingt ans du moins il paraissait différent mais s'était la même ordure que maintenant. C'était seulement caché, en soit c'était plus dangereux » cracha dans un élan de franchise Jasmin.

Elle mis sa main sur ces lèvres, comme si elle avait proférer un abominable juron

Hermione leva les yeux vers Jasmin et fronça les sourcilles.

« Vous ne l'aimez pas beaucoup, on dirait » constata froidement Hermione

Jasmin ne lui répondit encore sous le choc de ce qu'elle avait dit.

Une sonnette retentit. Hermione et Jasmin sursautèrent toutes les deux.

La jeune nymphe reprit son calme aussitôt et murmura dans un sourire un peu forc :

« Le maître vous attend »

Hermione la regarda longuement et se leva doucement. Elle jeta un dernier regard dans miroir.

Cela ne lui présageait rien de bon.

C'était inquiète et angoissé qu'elle suivit l'elfe de maison qui devait l'emmener jusqu'à Malefoy

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Une douce mélodie exotique se répandait dans la pièce aux milles et une mosaïques. L'atmosphère était paisible presque langoureuse. Les couleurs chaudes qui recouvraient les murs, le jasmin qui embaumait l'air, et même le bruit timide et régulier de l'eau de la fontaine, tout cela favorisait l'abandon, le délassement et mieux même le plaisir.

Pourtant Lucius ne s'amusait pas. Tous ces agréments ne touchaient pas ses sens.

Il s'ennuyait dans ce harem aux milles couleurs…

Etendu sur une banquette recouverte de tissus précieux et de coussins douillets, Lucius ne cessait de penser à l'altercation qu'il avait eue avec Narcissia.

Elle ne pouvait pas réellement le quitter, partir et l'abandonner.

Son orgueil se refusait à cette idée.

Il ne pouvait pas perdre.

Un bruissement de tissu attira son attention.

Il tourna sa tête vers Hermione et se mordit brutalement les lèvres.

Ce ne pouvait pas être Granger qui se tenait devant lui.

Drapée dans une tunique bleue nuit vaporeuse au contour doré, Hermione était un hymne à la luxure. Lucius observa avec intérêt sa taille soulignée par un long et large foulard de soie or qui tombait négligemment sur le sol. Il dévora du regard la poitrine serrée dans le tissu et les bras clairs de la jeune fille.

Après avoir contempler avec admiration le magnifique harem, Hermione tourna son regard vers Lucius.

Elle étouffa une exclamation.

Alanguie sur une sorte de sofa, la chemise ouverte, ces yeux gris dilaté, il paraissait tellement …

Vulnérable.

Ce spectacle lui était étrange presque touchant…

Elle secoua doucement sa chevelure épart sur ses épaules.

Pas touchant, différent.

Son regard s'attarda sur la table basse recouverte de plat plus extravagant les un que les autres mais elle n'y prêta que peu d'attention. Son regard s'était figé sur la bouteille –vide- de Whisky.

Ses yeux remontèrent vers le visage brumeux de Malefoy puis redescendirent vers la bouteille anciennement dorée.

Elle pouffa de rire

Lucius dans un sursaut d'orgueil tenta de retrouver sa superbe mais il ne réussit pas. Son visage se figea puis repris presque immédiatement cet air lointain et éthéré.

« Granger, je vous pris de cesser ce bruit » ordonna sèchement Lucius d'une voix rauque.

Hermione examina l'homme qui la toisait. Il avait l'air plus jeune tout à coup.

Subitement, elle crut voir Drago si beau, si blond presque féerique …

Cette image s'effaça brusquement pour faire place à la voix base de Lucius.

« Nous verrons bien si vous vous moquer toujours, espèce d'idiote, quand vous saurez ce que je vous ai concoct » tonna Lucius

Hermione se figea aussitôt. Le mauvais pressentiment qu'elle avait ressentit plus tôt la submergea de nouveau.

« Vous manquez de discipline, gamine et de docilité. Cette nuit je vous apprendrais le respect » déclara sèchement le blond

Hermione tenta tant bien que mal de ne pas pouffer de nouveau.

Il avait l'air tellement effrayant comme cela à moitié endormie et totalement ivre !

« Vous m'appellerez dorénavant Maître. Vous jouerez le rôle exquis d'esclave, Mione » susurra t il après un moment de silence.

Hermione sentit s'effacer toute trace de joie.

Elle regarda les yeux métalliques et vicieux de Malefoy.

Ce qu'elle y lui déplut fortement. C'était un mélange de triomphe, de vanité et de contentement.

A cet instant, elle aurait donné sa vie pour voir éteindre cette lueur.

Il jubilait déjà par anticipation mais elle Hermione Granger allait l'étonner.

Il l'a voulait soumise soit, elle le serait mais d'une manière ou d'une autre elle se vengerait.

Elle s'avança félinement vers lui et s'agenouilla entre la table et la banquette.

Le sourire de Malefoy s'affaissa quelque peu.

Cette garce ne pouvait rentrer dans son jeu sordide, l'attrait de ce jeu résidait dans la révolte de cette gamine. C'était triste à mourir si la petite faisait de bonne grâce ses caprices.

Il regarda le sourire ironique de la jeune fille.

Elle avait très bien comprit les règles.

Trop peut être.

Hermione toujours souriante s'approcha de la table et trempa avec gourmandise ses doigts fins dans une des coupelles en vermeille.

Un liquide doré glissa sur ses mains, et tout doucement continua son chemin vers son bras potelé.

Lucius fasciné, contemplait avec délectation le parcours du miel sur le bras d'Hermione.

Celle-ci aucunement intéressé par le comportement de Malefoy se leva et délicatement s'agenouilla sur les jambes tremblantes de celui ci.

Tout doucement, elle approcha son doigt de la bouche de Lucius et se mit doucement à la caresser. Lucius brusquement emprisonna la main de la jeune femme et se mit à lécher avec passion le doigt sucré de sa jeune maîtresse.

Abandonnant le doigt, il laissa sa langue experte glisser délicatement vers son poignet puis vers son bras.

Le contraste de cette langue et le spectacle de cette bouche sur sa peau, fit rougir Hermione. Une fois terminées, Lucius offrit un sourire gourmand à la jeune femme.

Hermione dans un élan –qu'elle ne s'expliquait pas et qu'elle ne voulait surtout pas s'expliquer- s'approcha excessivement du visage lunaire de son amant. Celui-ci abasourdi par cette tendresse insolite, ne se retira pas.

Tout doucement de son autre main, elle se mit à caresser les joues, le front, puis le nez et enfin les lèvres du Maître des lieux. Délicatement, elle l'embrassa.

Lucius réouvrit les yeux brusquement.

Il ne devait pas perdre.

Or, subitement, il sentait que la partie lui échappait.

Hermione aussi abasourdie de son audace que lui, s'éloigna brusquement du blond.

Quelques secondes passèrent durant lesquelles les deux amants ne se parlèrent pas, perdu dans leurs pensées.

Sans le savoir, leurs deux esprits se rejoignaient dans une même évidence : il ne fallait pas que cela dérape.

Tous les deux dans un accord tacite, reprirent leurs maques d'indifférence.

Il ne devrait jamais avoir entre eux autre chose que de la haine à la rigueur du désir.

La tendresse, l'entente mutuelle ou –aucun des deux n'osait penser le mot – ne devrait existait.

Il était ennemi et accessoirement amant.

C'était clair.

C'était tout.

« Maître, voulez-vous autre chose de moi ? » demanda d'une voix indifférente mais ô combien ironique Hermione

Lucius la toisa et en souriant murmura : « Je veux que vous effectué la danse des sept voiles »

Hermione explosa littéralement de rire, jetant au feu son masque de glace

« V-vous voulez vraiment que moi Hermione Granger, je vous fasses la Danse des 7 voiles » interrogea t elle haletante

« Oui » répondit froidement Lucius

« Mon bon maître, vous présageait beaucoup trop de mes humbles capacités. Je vous rappelle, ô seigneur que je ne suis qu'Hermione Granger. Vous avez peut être oublier ce que cela signifier c'est pourquoi je vais vous expliquer. Etre Hermione Granger signifient être très à cheval sur le règlement, être Hermione Granger signifient faire parti des premiers voir être la première en tout et au final être Hermione Granger sous-entend savoir danser avec autant de grâce qu'un cachalot hors de l'eau. Bien sûr, je pourrais le faire si vous brandissez devant moi la mort éminente de mon meilleur ami. Cependant, le spectacle sera tellement ridicule… » exposa avec sérieux Hermione

« Assez parlez, je vous ai donné un ordre, exécutez-le ! » cracha sèchement Lucius

Hermione se leva et commença à amortir un mouvement ridicule avec ses bras, puis ses jambes commencèrent à s'actionner dans un étrange mouvement et finalement son bassin se tortilla tout aussi bizarrement.

Son amant regarda le spectacle avec accablement puis se leva pour aller la rejoindre. Il enserra son bassin d'une main autoritaire et de l'autre il l'a plaqua contre lui.

Doucement, leurs deux corps commencèrent à bouger au même rythme langoureux et sensuel.

« Vous êtes une calamité, Granger » persifla Lucius tentant d'oublier l'excitation qu'il ressentait.

« C'est ce que l'on m'a toujours dis mais je ne l'ai jamais cru » murmura Hermione plongeant son regard dans les yeux changeant de Lucius.

Lucius qui sentait au fur et à mesure que la danse avançait, son pantalon rétrécir continua sèchement :

« Qu'est ce que vos parents vous on apprit Granger ? Danser est la première chose qu'une fille doit savoir-faire. Je suis certaine que vous ne savez même pas jouer d'un instrument. Comment conter vous trouver un parti acceptable sans cela ? »

Hermione toujours contre lui, lui décrocha son sourire le plus doux

« Nous ne sommes pas de la même époque, je crois. » murmura-elle moqueuse

« Dommage » murmura t il.

Le rythme de la danse se fit encore plus lent. A chaque frôlement de bassin, Lucius devait étouffer un gémissement. La main d'Hermione glissa doucement sur la nuque fine de Lucius. Les yeux dans les yeux, ils continuèrent à bouger dans une même harmonie.

Hermione avait de plus en plus chaud, de large plaque constellait sa peau pâle. Avec une certaine langueur, elle défit la chemise de Lucius sans le quitter des yeux. Celui ci ne réagissait pas, trop absorbé par la contemplation du visage de la jeune fille.

Sans sourire, elle commença à délasser le pantalon du jeune homme. A la lumière des bougies, le corps de Lucius apparaissait encore plus nacré que de coutume presque transparent. Doucement, elle caressa les larges épaules de son amant. Toujours en le fixant, elle laissa vagabonder ses doigts sur le torse de celui ci.

Le souffle du blond se fit beaucoup plus difficile…

Hermione doucement accompagna son amant, jusqu'au sofa. Lucius, les yeux perdus dans ceux de la jeune fille, s'allongea progressivement sur celui ci.

Hermione assise près de ce corps désirable (1), regarda de nouveau les nombreux plats sur la table. Elle prit une des nombreuses pâtisseries sucrées et la trempa dans la coupelle de miel.

Elle approcha ces exquises folies de la bouche de Lucius en prenant bien soin de faire choir du précieux liquide sur le torse de son amant.

Avec gourmandise, celui-ci croqua dans celle-ci puis il suçota les doigts d'Hermione. Celle-ci toujours en souriant, approcha légèrement ses lèvres des gouttelettes de miel. Avec sensualité, elle se mit à embrasser et à lécher celle ci. Sa bouche s'hasarda jusqu'à une vielle blessure. Elle couvrit avec tendresse de nombreux baiser la cicatrice rosée. Hermione assez amusé et émoustillé par ce jeu, continua à couvrir le torse du cet homme de caresse, alternant mordillement et baiser.

Progressivement, elle laissa vagabonder ses mains jusqu'au pantalon de son amant puis sans hâte, elle le laissa tomber jusqu'à ses chevilles. Lucius impatient retira celui ci d'un geste brusque.

Elle se leva brusquement et progressivement releva sa djellaba. Lucius sentit son excitation attendre des sommets.

Une fois nu, ses cheveux noirs comme unique vêtement, elle s'étendit près de son amant

Celui ci se lova sur elle, glissant sa jambe sur la hanche de la jeune femme.

Sans brusquerie, Lucius écarta les cuisses d'Hermione et doucement s'enfonça en elle.

Elle sourit légèrement tandis que celui ci blottissait sa tête dans son cou et commençait à débuter de long mouvement de rein.

Elle se mit subitement à gémir plus fortement, quant le rythme de Lucius s'accéléra.

Elle marqua de ses ongles la peau tendre de son divin amant. Cette légère douleur, fit augmentait brusquement les battements cardiaques de celui-ci. Ses coups de rein devinrent plus violent.

La tête dans ses cheveux de clair, elle poussa un léger cri.

Lucius se libéra violemment en elle dans un dernier soubresaut.

En sueur, ils s'affaissèrent tous les deux dans le sofa.

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Drago dormait paisiblement. Il rêvait d'un lit douillet, d'eau courante, de nourritures saines, d'absence de puces, et de milles autres choses merveilleuses qu'il lui manquait horriblement.

« Tu n'es pas encore lev ? » interrogea quelqu'un dans son rêve.

La voix étrangement se rapprocha dangereusement.

« Drago, réveille-toi » susurra quelqu'un d'une voix onctueuse.

« Tu es couvert de puces, Drago. Ô mon dieu ! des cafards sur ton lit » murmura une voix paniquée.

Drago se leva dans un sursaut et se mit à épousseter ses vêtements frénétiquement.

Un long rire ironique vint accueillir sa frayeur

Drago tourna son regard bleu vers le visage mince de Séverus qui lui tandis en souriant une tasse sale.

Drago luttant contre un haut de cœur, avala l'infâme mixture noirâtre appelée café.

« Réexpliquez moi professeur s'il vous plaît, la raison qui nous force à habiter dans ce trou ? »

« Je suis recherch » souffla Séverus épuisé de répéter la même chose

« Je déteste, je hais, j'exècre Voldemort » cria presque Drago qui dans sa colère avait oublié sa peur contre Voldemort.

Séverus grimaça devant ce non puis d'une voix grave, il murmura

« J'ai des informations. Potter n'est pas mort »

Une lueur de déception se dessina sur le visage lumineux de Drago

« Ouai et alors ? » grommela le jeune homme

« J'ai apprit également que Le seigneur des Ténèbres avait mis au point un sort. Je ne connais pas l'intérêt d'un tel sortilège. Mais je sais que celui là, est très puissant. Il nécessite un sacrifice, il doit être effectué une heure particulière, un jour particulier »

« Ecourtez s'il vous plaît ! »

« En soit, la date du combat finale est avancée. Dans une semaine jour pour jour, tout sera jou »

Drago resta coi quelques secondes puis d'une voix peu sûr interrogea :

« C'est tout, Professeur »

« Non, j'ai apprit que Lucius avait commencé à mettre en ordre son testament »

Drago le regarda une lueur d'incompréhension dans le regard

« Les Malefoy n'ont jamais fait de testament surtout dans le cas ou un fils en ligne directe hérite. Il est impossible de déshérité un membre de la famille, d'ailleurs. Un testament n'a donc aucun intérêt »

« Je sais tous cela, petit » s'énerva Séverus « Je ne comprends pas moi-même l'intérêt de telle démarche. Mais ce n'est pas le plus important ! »

Drago poussa une exclamation…

« Ton père a une nouvelle maîtresse ! »

Le jeune blond éclata de rire.

« Et alors ? »

« Cette femme est différente des autres. D'après mes informateurs, il existe entre eux une alchimie très forte de plus son comportement est très étrange. C'est comme si elle ne voulait pas être avec ton père… »

« Vous savez qui sait ? »

« Non, mais nous devons absolument le découvrir »

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Tout d'abord : Milles Pardon pour le retard !!!!!!!!!!!!!!

J'espère que vous avez aimé ce chapitre ??

Excusez moi pour les fautes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!