DE SINGULIERE LECONS/

Disclamer : Rien n'est à moi comme vous pouvez vous en douter. Tout appartient à Mademoiselle JK Rolwing, sauf cette malheureuse –regard accablé- histoire.

Rating R : Celui ci se justifiera dans quelques chapitres C'est un slash Harry Potter/Séverus Rogue donc ... voilà vous êtes prévenu...

Autre chose c'est ma première fic, en conséquence, j'implore votre piti ( ?) voir plus ... J'espère également que cela vous plaira !! –je croise très fort les doigts-

CHAPITRE 1 : Une Retenue pas comme les autres.

Je le détestais.

Non !

Ce n'était pas de la haine c'était plus que cela.

C'était un dégoût profond pour tout son être.

Il n'était pas humain. Il était méchant, machiavélique, cruel, taciturne, mauvais, calculateur, et froid.

Il méritait ma haine.

« Monsieur Potter, je doute que votre retenue consiste à m'observer. Vous devriez continuer si vous voulez avoir finit avant demain matin » murmura la voix calme et glaciale de mon Maître de Potion.

Mes mains trempées se mirent soudainement à trembler de rage. L'envie de lui lancer la bassine d'eau souillée à la figure me submergea. Après quelques minutes d'intense concentration, je réussis enfin à retrouver un semblant de calme. Je regardais avec découragement la cinquantaine de chaudrons poisseux qu'il me restait à nettoyer.

Personnellement, je ne pensais pas mériter cette punition. Asperger d'eau légèrement chaude, la tête d'ange de Malefoy n'est pas un méfait en soit, pas vraiment du moins !

Admettons que se soit « mal », cela ne mérite pas un mois de retenue, tous les jours de la semaine, avec le professeur le plus sadique de l'histoire de Poudlard.

Le froid m'envahissait doucement et insidieusement.

Ce serpent m'avait fortement conseillé de retirer ma cape et de me mettre « à mon aise » J'étais en t-shirt par conséquent je frissonnais. Mes doigts s'engourdissaient peu à peu au contacte de l'eau tiède et savonneuse. Le contraste de cette chaleur et de la température plus que basse des cachots me donnaient de nombreux frissons. Je sentais mon esprit s'enfoncer vers le sommeil à mesure que les minutes passaient. Il était minuit et je n'aurais sûrement pas finit avant au moins deux heures. Je le détestais de plus belle.

Un enseignant normal m'aurait congédié, il y a longtemps, en me lançant pour la forme un regard sévère. Hélas, cet homme était anormal et sans cœur. Il m'aurait vu agonisé sous ses yeux que cela ne l'aurait pas fait réagir autrement qu'en me lançant un de ces fameux piques odieux.

Ce n'était pas pour rien que les élèves de l'école le surnommait le vampire. Je souris méchamment à la pensée de tous les noms dont l'affublaient en secrets mes condisciples. Celui que je préférais était « le corbeau graisseux » Il avait été inventé par Padma et lui avait sied à merveilleux jusqu'à la rentrée.

Maudit Rogue !

Personne ne savait pourquoi mais à la-dit rentré, il avait changé, mais seulement physiquement pour mon malheur. Ses cheveux plus courts étaient devenus souples et propres. Son accoutrement habituel de professeur vicieux, était maintenant agrémenté parfois de « couleurs » autre que le noir et le vert bouteille.

Tout le monde s'amusait à imaginer ce qui avait métamorphosé le monstre en homme. Les rumeurs les plus folles circulaient dans les dortoirs. Certaines totalement stupides comme celle qui raconté qu'un soir de pleine lune, sa marraine tout de blanc vêtu, lui avait exaucé un vœu. Le malheureux homme complexé aurait demandé de ne plus avoir les cheveux gras et de devenir beau. Malheureusement, pas assez puissante la bonne fée n'aurait pu le rendre totalement séduisant mais seulement présentable. D'autres rumeurs plus plausibles ( ???) émettait l'hypothèse qu'il avait enfin trouvait une tendre 'amie' qui l'avait changé à force d'amour et de tendresse. Pour moi, cette rumeur était la plus improbable de toutes. Un Rogue amoureux c'était un peu comme un Voldemort chantant gaiement au coin du feu des cantiques de Noël. C'était impossible et contre-nature.

Je l'observais, mordillant son pouce comme un enfant, raturant rageusement ces copies. Il fallait admettre que ces changements tant vestimentaires que capillaires, avait été profitable. Sans être devenu un apollon, il dégageait un certain charme – mélange discret de froideur et de distinction.

Etais-je fou de penser à des âneries pareilles ?

La fatigue me faisait vraiment songer à n'importe quoi.

Il me regarda un sourire étrange aux lèvres, ces yeux d'onyx reflétant une flamme inaccoutumée, et d'une certaine manière effrayante. Il m'observait comme un chat toise une souris sans défense.

Je n'étais pas pris au piège, n'est ce pas ?

Pour me rassurer, je lançais un rapide coup d'œil vers la porte de sortie. Elle n'avait pas l'air d'être verrouillée. Il me suffisait d'atteindre le couloir et hurler pour être sauvé. Je savais que c'était ridicule, mais mieux valait être trop prudent que pas assez. Rassuré par la certitude raisonnable que je pourrais m'enfuir s'il venait n'importe quelles idées perverses au psychopathe devant moi, je me remis presque joyeusement à frotter le chaudron incrusté de liquide bleu vif, sec et dure.

Je levais de nouveau la tête. Le professeur Rogue me contemplait toujours avec la même attitude énigmatique. Je rougis violemment.

Pourquoi me regardait-il comme cela ?

Il avait pratiquement le même comportement devant moi que celui qu'avait Ron avec un gâteau au chocolat. Je divaguais totalement. Je pensais que ... impossible. Je frottais plus durement la paroi lisse du chaudron. Cette chose bleue ne s'enlevait pas, malgré mes efforts désespérés. Peut être avec plus de savon, cela se retirait plus facilement. J'aperçus au bout de la table la précieuse fiole de « dégraissant pour chaudron » que m'avait aimablement prêté mon Maître de Potion. Je tendis mon bras engourdi par les trois heures passait à récurer nos ustensiles de potion, vers la pipette en verre. Malheureusement, j'assura mal ma prise et celle ci se brisa. Tétanisé par la future réaction de Rogue qui ne manquerait pas d'être démesurées, je me précipitais vers les bouts de verres. Gauchement, j'essayais de les ramasser, mais je ne réussis qu'à me couper profondément. J'avais mal, même très mal, mais je ne voulais pas avoir encore une semaine de retenu. Je me tut donc, essuyant maladroitement le sang de mes mains sur mon pantalon.
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Il avait des lèvres merveilleuses, à la fois pulpeuse et bien dessinées. J'aimais particulièrement sa bouche puis ses yeux et son cou aussi après réflexion. J'aurais pus passer ma vie à l'observait ainsi, le T-shirt trempé et les yeux mi-abattu-mi haineux.

Il rougit sous mon regard brûlant. Le comprenait-il ? J'en doutais fortement. Harry était beaucoup trop innocent. Il ne me connaissait pas et surtout il ignorait de manière générale l'instinct qui pouvait animer les gens passionnés ... et fougueux.

Qu'est ce que ce petit chaton pouvait-il connaître au désir ?

Etrange, il avait l'air troublé. J'arrêtais de l'observer.

Je ne voulais surtout pas le brusquer.

Il fallait du temps et j'étais très patient. Mieux, j'adorais faire durer le plaisir, tous les types de plaisirs. Il serrait magnifique nu sous mes bras : les yeux embués par le plaisir, la bouche crispée sous ses gémissements. Son corps ...

Le bruit de verre brisait me fit sursauter. Harry était par terre en train de tenter de réparer ces sottises, paniquer. Sa réaction me fit sourire.

La peur et la haine son de très bon sentiment de base pour une relation amoureuse. Je parlais en connaissance de cause. Mon « chaton » comme j'aimais l'appelait niaisement dans mes fantasmes, essuyait maladroitement ces mains sur son jeans. Il s'était coupé, dans une autre situation j'en aurais été « ravag » mais pas ici. Le jeu allait pouvoir réellement commençais. Les dieux m'avaient exauc ! J'avais enfin mon occasion.

« Potter, qu'est ce que vous avez fait encore » criais-je, en insistant sur le mot encore.

« R-rien » mentit-il puis il s'empressa d'ajouter « Monsieur »

Bien certaine notion commençait à rentrer. D'un coup de baguette distrait- je réparais les différents flacons puis-je me retourna vers les chaudrons qui furent nettoyait d'un seul coup.

« Potter, vous accumulez les idioties aujourd'hui après Malefoy, mon précieux matérielles. Un mois de retenu de plus. » ânonnais-je méchamment. Il ne me gratifia même pas d'un regard. La douleur et la haine l'assaillaient tour à tour. Son visage et ses yeux, toute sa physionomie exprimait ces sentiments mêlaient. On lisait en lui comme dans un livre ouvert. La faiblesse et la force de ce garçon, les sentiments ?

« Vos mains Potter » demandais-je presque gentiment Il les glissa immédiatement derrière son dos dans une attitude très enfantine.

Avait-il peur que je lui fasse mal ?

Doucement mais fermement je lui prit les poignets. Les entailles étaient profondes et des bouts de verre étaient présents.

« Venais » lui ordonnais-je. Il me suivit docilement vers la sortit. Je claqua la porte de mon « antre » comme la nommait ces morveux, puis sortit une lourde clé en fers. Après avoir verrouiller mon laboratoire et accessoirement ma salle de cour, je me dirigeais vers une autre entrée gardée par une gargouille. Je prononça le mot de passe qui était -le nom de mon alcool préférait- puis-je m'engouffra suivit de près de mon futur amant
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Il regardait autour de lui, abasourdit. Il ne s'attendait pas à ce que je l'emmène dans mes appartements et paradoxalement ce n'est pas vraiment cela qui le choqua mais plutôt la... décoration.

Je regardais l'ameublement et la couleur orangé des murs. Je ne trouvais cela si laid que cela.

« C'est chez vous ! »

« Oui Monsieur Potter. Quelle perspicacit ! »

Il tourna sur lui-même pour mieux observait les tableaux moldus qui constellaient le mur de mon salon.

« C'est vous qui avez fait la décoration parce que c'est vraiment joli » me dit-il enthousiaste, oubliant pendant quelques secondes de m'en vouloir pour les deux mois de retenus.

Je l'observais interloqué. Le sous entendu était tellement « explicite » que j'en étais étonné.

Ce gosse avait une sacré audace.

C'est ce qui fait son charme. ...du moins c'est ce que j'essayais me dire.

Il avait de la chance que je sois amoureux de lui et que ma nouvelle obsession soit de le mettre dans mon lit, sinon il y aurait longtemps qu'il serait à l'état de cendre. Pour retrouver mon calme, je me mis plus à mon aise. J'enlevais négligemment mon long blouson en cuir noir que je jetais nonchalamment sur le dossier de mon voltaire. Je me dirigeais vers le feue que je ranimais avec difficulté. Cette tache enfin accomplit dans le but –dérisoire- de calmer les nerfs du petit chaton terrorisé qui se trouvait devant moi, je me dirigeais vers ma commode. Je sortis ma bouteille de Brandy et me servit gourmand, une bonne rasade. Mon verre à la main, je me dirigeais vers l'adolescent brun. Je m'assis confortablement dans un fauteuil poussiéreux qui aurait eu plus sa place dans un grenier que dans mon salon. Malgré sa laideur, il était très confortable. J'avais un lien très fort avec lui. Il savait tout de moi et moi je le protégeais des restaurateurs démoniaques qui voulait le renouveler. (Un lien très fort, vous dis-je.) Harry me regarda, me relaxer dans mon cher fauteuil avec expression proche de la torpeur.

« Monsieur Potter, vos mains » ordonnais-je de ma voix la plus autoritaire.

Il se mit à trembler un peu, mais me tendit tout de même ses précieuses menottes. Je grimaçais violemment en voyant le « spectacle », m'empêchant de jurait.

Cet enfant était idiot, il aurait du me prévenir. Ces mains étaient couvertes de plaies profondes, et de nombreux bout de verre infectait la chaire rose et tendre. L'envie de lui hurlait dessus pour ne pas m'avoir prévenu sur la « gravit » de la situation devenait de plus en plus forte. Je me tû pourtant. Il devait avoir passablement mal, pas besoin que je lui rugisse dessus en plus.

Rapidement je me dirigeai vers ma salle de bain et plus particulièrement vers la pharmacie. J'ouvris celle ci. Il me fallait une potion qui soigne, mais qui ne brûle pas. La première impression était primordiale. J'aperçus entre le véritasserum et une potion de sommeil sans rêve, une petite fiole turquoise. Cela serait parfait.

Harry se tenait assis devant moi les paumes vers le ciel. Il serrait comiquement les dents, persuader -je présumais- que de toutes mes « maudites » potions, j'avais choisit celle qui le ferait le plus souffrir. Je versais délicatement le premier remède. Les bouts de verres, disparurent au contacte du liquide orange. Je pris la seconde fiole et fit de même.

J'observais scrupuleusement son visage.

Je savais exactement les effets de cette potion. Tout d'abord cette sensation de froid qui envahissait le corps et puis la chaleur qui suivait presque immédiatement. Cette odeur de gardénia qui embuait légèrement les pensées et surtout l'agréable sensation de picotements. Je vis sur son visage qu'il en était déjà à la dernière tape. En effet, un doux sourire flottait sur celui ci. Ces yeux étaient fermés, sous la sensation de bien- être que provoquait la diminution de la douleur.

Je sentis la température de mon corps attendre des sommets. J'essayais d'apaiser le désir qui montait insidieusement en moi.

Je pris doucement ces mains dans les miennes, les caressant discrètement mais pas trop. Les yeux toujours fermaient, il ignora tacitement cette intrusion comme s'il n'avait rien de plus naturel que je le touche.

Je brisais tristement le contacte, puis prit le pot qui siégeait au coté des autres, le débouchais puis j'en enduis mes doigts avec délice. J'adorais cette crème, pour son odeur de vanille et sa texture douce et légère. A la vérité, Harry n'avait aucunement besoin de cela, puisqu'il était déjà guérit grâce au potion mais j'avais bien le droit de m 'amuser un peu !

Je commençais avec toute la sensualité possible à lui masser les mains. Je débutais par les poignets puis descendit vers sa paume et enfin un par un ces doigts. J'effectuais des mouvements circulaires alternant une extrême douceur et une grande vigueur. Il regardait mes mains pendant ce « petit jeu » Nos doigts formaient un ballet passionné, sa chaire rose et potelée luttant désespérément contre mes doigts fins et blancs. Au fur mesure que le temps passer et que la crème se dissipa, nous pouvions sentir nos peaux l'une contre l'autre. Pendant un instant, je pris peur que le gosse soit effrayé par ce contacte –délicieux contacte, d'ailleurs- Son épiderme était aussi chaud que mes mains étaient froides, extrêmement doux également. A croire que nos deux peaux se complétaient. Il sursauta un peu au début de cette approche puis se détendit aussi tôt.

J'adorais sa peau.

Je la touchais avec passion dans l'espoir de pouvoir imprimer les informations que je récoltais sur celle-ci dans mon esprit mais surtout dans mon corps.

Je regardais nonchalamment l'horloge devant moi, évitant de regarder ses yeux fixant éperdument mes mains. Je me rendis compte avec horreur que nous étions restés dans cette posture équivoque depuis au moins une heure. Je me leva d'un bond, rompant définitivement le massage.

Le visage du chaton ne réussissait pas à cacher sa déception. Je souris avec plaisir.

« Monsieur Potter, il est plus que l'heure pour vous de rejoindre votre dortoir. » lui dis-je fermement -dotant plus strictement que je doutais de l'utilité de cette action-, puis s'ajoutais pour justifier le massage « surtout ne lavais pas vos mains avec du savon, seulement avec de l'eau tiède. Les plaies pourraient se réouvrire. Si une de vos nombreuses conquêtes à de la crème, empruntait leur puis passez-vous en régulièrement » ordonnais-je Je priais intérieurement pour qu'il croie une énormité pareille Il me regardait toujours aussi fixement comme s'il ne comprenait pas un traite mots de ce que j'avais dit.

« Sortez Potter » lui dis-je affectant l'indifférence et la fatigue Il se leva tel un automate puis sans se retourner vers la sortie. J'ajoutais perversement, et à haute voix, avant qu'il referme derrière lui la porte

« N'oubliais pas Monsieur Potter, vos deux mois de retenue » Sans me regarder, il claqua la porte. A ce geste, j'éclatais d'un rire démoniaque.

Qui as dis que les retenues étaient du temps perdue et désagréables ?

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J'éspère que vous avez aimé!!!