Chapitre Huit
Nouvelle année à Poudlard
Journal de Ginny
Jeudi, quelques heures plus tard
Harry vient me chercher dans dix minutes. Je-vais-disjoncter-je-vais-disjoncter-je-vais-disjoncter MAMAAAANNN JE VAIS MOURIIIIRRR ! Inspire, expire, inspire, expire, 1, 2, 1, 2, 1, 2, 1, 2, ouf ! Ça va mieux. Nan ça va pas mieux. Je vais me rendre ridicule. Mais qu'est-ce que je vais foutre, moi ? ? ? Eyyyye il va falloir que je rencontre ses parents. Nannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ! Nan ? NNNNAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN ! Auuuuuu secouuuuuuuuuuuuuuursss ! Je vais me rendre stupide. Je vais avoir l'air débile. Je le sens. Peut-être que je devrais me changer ? Je ne sais plus ! Merlin que c'est compliqué d'avoir un petit ami ! Et si je lui faisais croire que je suis malade ?
Ah zut. Voilà Harry. Zut ? Nan, pas zut, enfin, si, euh... J'ai peurrrrrrrr mamannnnnnnnnnnnnnnn ! ! !
- Ahhhhhhhh, bonjouuuurrr Harry... Quelle belle surprise...
- Bah... C'est pas tellement une surprise... Je devais venir te chercher non ?
Le jeune homme entra dans la pièce, l'air un peu confus. Il s'approcha de Ginny, toujours penchée sur son journal intime.
- Qu'est-ce que tu fais ? lui demanda-t-il tout bonnement.
- Je...euh...Je...
Trouve quelque chose, vite, vite vite !
- Je... J'écris ?
héhé...
- C'est ce que j'avais cru remarquer. On y va alors ?
- Je j'y gaga Mppphhff Deeeuuh ?
Bravo! Ça c'était toute une réponse ! Zut, zut, zut et triple zut !
Harry éclata de rire.
Merci, toi, tu m'aides beaucoup ! Qu'est-ce que je fous, maintenant ! J'veux plus y allerrrrrrrr !
- Harry, zecroikezenesuipludutoutsursi...
- Dis-moi, quelle langue parles-tu ? dit-il en éclatant à nouveau de rire.
Dites, il est stupide ou bien... ! ?
- HARRY POTTER !
Il cessa de rire d'un coup sec.
Dis donc, ma vieille, tu as de la poigne quand tu veux ! Rahhh, je me tais oui... Hé ! ? Mais c'est une larme que je vois couler là ? Merlin ! Tu pleures ! Mais retiens-toi ! Tu ne vas quand même pas te laisser aller devant... Ah bon ? C'est si important que ça ?
- Euh... Il y a quelque chose qui ne va pas, Ginny ?
Nan mais... Il est stupide ou quoi ! NON J'AI L'HABITUDE DE PLEURER COMME CA POUR LE PLAISIR !
Pourquoi tu ne dis rien ? Pas capable... Ah bon...Pourtant il faudrait que tu lui répondes, hein !
- Ginny ?
C'est fou ce qu'il paraît inquiet maintenant... Remarque que je le comprends... Ça ne doit pas arriver à tous les jours qu'une fille se mette à pleurer devant lui comme ça sans raison.
- Euh... Si tu veux, je peux partir.
NAN MAIS C'EST QUOI CE MEC ! ! ! ! À croire que sa mère l'a acheté en spécial dans une vente de garage ! Bordel ! Naaaaaaaaaaan va-t'en paaaaaaaaaaaaas ! Jamais vu quelqu'un d'aussi stupide ! MAAAMAAANNNNN
- Reste ici...
Tiens, félicitations ! Tu as dis un mot ! Quoi ! ? Oh bon ça va je me tais ! Au fond, je ne suis que ta conscience, hein ! DÉBROUILLE-TOI TOUTE SEULE !
- Hey, Ginny... Je ne sais pas ce que j'ai fait... Mais je suis vraiment désolé. Quoi que je t'ai fait, je m'en excuse, vraiment. Arrête de pleurer comme ça, ça me brise le cœur...
..................................Oui, je boude !
- Si tu pouvais seulement me dire ce qui ne va pas... Peut-être que je pourrais comprendre et t'aider un peu ?
PUTAIN ! Mais tu ne comprends rien ! Je ne suis pas capableuuuuh !
- Ginny... Bah... Je m'excuse... Quoi que j'aie fait je ne voulais pas te faire pleurer comme ça... Euh... Si ça peut t'aider, j'avoue que je suis le plus stupide des stupides de la planète et euh... Ginny, je t'aime, mais si tu veux je pars et je te laisse seule.
Ohhhh avoue que là, il est chou ! ! ...Oui mais là je fais quoi ? Bordel que c'est compliqué ! Mais lui il est idiot ! Il ne sait pas lire le language des yeux ? Qu'est-ce qu' il attend pour me consoler ? Parce que ce n'est pas cela qu'il est en train de faire ? Euh...Je me sens stupide.
- Harry je t'aiiiiiiiime !
Elle se jeta dans les bras de l'adolescent, qui ne comprenait décidément plus rien aux filles.
Avoue qu'il y a de quoi être mêlé... Pauvre garçon... QUOI ! ? OH ÇA VA ! OUI JE ME TAIS ! !
Après avoir expliqué à Harry ce qui n'allait pas, qu'elle avait peur – pardon – qu'elle avait le trac – pardon – qu'elle était morte de trouille à l'idée de rencontrer ses parents, (faut-il ici préciser que Ginny était un peu maladivement timide par moments ?) ce dernier ne se fâcha pas contre elle, comme elle s'y attendait. Au contraire, il fut si gentil que même sa conscience n'eut rien à redire.
- Peut-être que c'est trop vite. Tu voudrais qu'on aille ailleurs ?
- Noonnn ! Tu imagines ce que tes parents penseront de moi si on leur dit que je ne veux plus les voir ?
- Ils ne penseront rien.
- Si.
- Non.
- Si.
- Non... Bon d'accord, on laisse tomber.
- J'ai peur quand même. Qu'est-ce que je vais leur dire, moi ! ?
- Bah rien. Arrête de t'inquiéter, j'suis sûr que tu vas être parfaite, comme toujours !
- Ah bon ?...
Petit pincement au cœur... Rahhhh ce qu'il peut être chou parfois...
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Journal de Ginny
Jeudi soir
Très très tard
J'suis morte de fatigue. Finalement, ça a bien été. Je mentirais si je disais que TOUT a bien été. Il y a bien sûr eu le moment où, en entrant dans la salle à manger, je me suis pris un pied dans le tapis et je me suis écroulée de tout mon long par terre rouge de honte, j'ai honte j'ai honte J'AI HONTE ! Mais ce petit incident mis à part, bah c'était bien. Euuuggghhhhiiiiiiaaah ! Est-ce que je vous avais déjà dit qu'Harry était un garçon super ? C'est fou ce que je peux l'aimer ! Je l'aime je l'aime je l'aime je l'aime je l'aime euh bon, je crois qu'on a compris le concept mais eummm.... ? rahhhhh je crois que je vais aller me coucher ça va me faire du bien (Quoique ? Ahhh je ne sais plus...) Qu'est-ce que je disais déjà ?
Zut !
Une vraie drogue ce Harry. Même plus capable d'aligner deux mots qui ont du sens.
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Journal d'Hermione31 août
Demain, retour à Poudlard. J'ai la trouille. Je n'ai pas reparlé à Ron. J'ai écrit à Ginny et Harry, mais en prenant bien soin d'éviter le sujet. J'essaie de faire comme si rien ne s'était passé. J'ai quand même peur. Peur de sa réaction, peur de la mienne.
Je l'aime encore même si son coup porté droit au cœur de cet été aurait pu m'être fatal. Je voudrais le détester ; ce serait plus facile. J'ai l'impression que je ne serai plus jamais capable de le regarder dans les yeux sans me faire mal. J'ai tout gâché de notre amitié, je le sais maintenant.
Rien ne sera plus jamais comme avant.
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Gare de King's Cross
Quai 9¾
Lundi matin
9h30
Ginny se fraya rapidement un chemin parmi la foule, son frère encore plus grognon qu'à l'habitude sur les talons. Elle aperçut Malefoy, Goyle et Crabbe, mais elle passa à côté d'eux sans même leur jeter un regard. Ce n'était pas eux qu'elle cherchait.
Soudain, elle le vit, adossé à une colonne, sa valise et sa chouette à ses côtés. Sans hésiter le moindrement du monde, elle abandonna son chariot et se jeta dans ses bras. D'abord surpris, Harry rougit sous cette démonstration publique d'affection. Béat de bonheur, il embrassa fougueusement sa petite amie sur les lèvres.
- Dis-moi, tu déménages ? se moqua-t-il gentiement en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule.
Ron les rejoint, traînant derrière lui sa valise et le chariot de Ginny.
- Non, pourquoi ? lui répondit-elle, incrédule.
- Oh... Une intuition comme ça..., fit-il en souriant.
La jeune fille ne comprenait pas. Elle n'avait qu'à peine quatre valises et deux sacs à dos ! Le strict nécessaire pour une année, quoi ! Elle fouilla des yeux la masse d'élèves et sourit en voyant Neville Londubat se promener de personne en personne pour leur présenter sa petite sœur.
Au loin, elle aperçut Hermione. L'adolescente se tourna vers elle et leurs regards se croisèrent. Elle sourit et lui envoya la main. Ginny lui rendit son sourire et l'observa, amusée, tenter de se faufiler jusqu'à eux. Tout d'un coup, elle sembla changer d'idée et dévia sa trajectoire vers le Poudlard Express. Rapidement, Ginny la perdit dans la foule. Perplexe, elle se retourna et chercha la cause de la fuite d'Hermione, mais il n'y avait personne. Malefoy n'était même pas dans le coin. Il n'y avait qu'eux et Ron. Décidément, elle ne comprendrait jamais rien à l'attitude de son amie.
Ses inquiétudes s'évanouirent d'un coup lorsqu'elle sentit les bras d'Harry reserrer leur étreinte.
- On ferait mieux de se trouver une place dans le train tout de suite si nous voulons pouvoir entrer tous tes bagages avec nous..., lui murmura-t-il à l'oreille.
Elle éclata de rire et l'embrassa doucement avant de reprendre les commandes de son chariot. Harry fit de même avec sa valise et la cage d'Hedwige.
- Tu viens, Ron ?
- Hein ? Ah, oui, désolé, j'étais ailleurs, bredouilla-t-il, l'air confus.
Il empoigna sa valise et les suivit, la tête perdue dans les nuages. Harry les entraîna dans un compartiment vide à l'arrière du train. Ils y déposèrent leurs effets avant de s'asseoir sur les banquettes confortables de cuir rembourré.
Il y eut un silence, chacun étant perdu dans ses pensées. Ron fixait la fenêtre d'où l'on pouvait apercevoir les derniers élèves déambulant sur le quai, se séparant de leur famille. Ginny se leva et sortir d'une de ses valises une boîte de carton percée de trous sur le dessus et les côtés. Harry sursauta lorsqu'une patte poilue sortit de l'un d'entre eux.
- Qu'est-ce que c'est ? lui demanda-t-il, intrigué.
La jeune fille revint s'asseoir près de lui. En guise de réponse, elle ouvrit le couvercle et libéra du même coup un mignon petit chaton qui glissa lentement sur les genoux d'Harry et se lova contre lui.
- Oh ! Il t'aime déjà ! s'exclama Ginny, heureuse.
Harry, lui, n'était pas aussi sûr d'être content de la chose. Il se souvenait très clairement les premières rencontres avec Pattenrond, le vieux chat d'Hermione. Quand il fit part de ses réflexions à Ginny, celle-ci tenta de le convaincre que son nouveau chaton était la huitième merveille du monde.
- Il n'est pas du tout comme Pattenrond, l'assura-t-elle. Il est tout gentil... Avoue qu'il est mignon !
Au grand désarroi d'Harry, l'animal se frotta affectueusement sur son chandail en ronronnant et ne lui planta pas ses griffes dans la peau, comme il s'y attendait.
- Humm... mouais, il est plutôt gentil, dut-il admettre. C'est un il ou un elle ?
- Je ne sais pas. Tu sais, à cet âge on ne distingue pas bien les organes génitaux.
- Et quel âge a-t-il ? demanda-t-il en soulevant doucement l'animal.
- Cinq semaines.
Harry observa la petite boule de poils entre ses mains. Ses petits yeux humides le fixèrent, curieux, et il ne put retenir un élan d'affection pour la minuscule bête qui se remit à ronronner.
- Regarde, Hedwige, dit-il en lui montrant le nouveau venu. Voici le petit chaton de Ginny, tu devras être gentille avec lui. Au fait, comment s'appelle-t-il ? demanda-t-il en se tournant vers la jeune fille.
- Oh ! J'attendais que tu m'aides à décider. As-tu des suggestions ?
- Superman ?
- Tu n'es pas sérieux, j'espère ! Regarde, il est tout blanc. Si on l'appelait Blanche-Neige ?
- Wouah ! Tu n'y penses pas ? Et si c'était un mâle ? En plus, il n'est pas tout blanc. Il a des taches grises. Que dirais-tu de Grisou ?
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- J'aime pas trop...
- Moi non plus... Qu'est-ce que tu dirais de Fido ?
- Harry ! Ce n'est pas un chien ! Laisse tomber... Nous lui trouverons bien un nom plus tard. En attendant, appelons-le Chaton.
L'adolescent approuva. Il prit l'animal, roulé en boule sur ses genoux et le posa sur le sommet de sa tête.
- Viens-t'en mon petit pote ! On part à la conquête de la bonne humeur de Ron !
En entendant son nom, le jeune homme releva la tête. Il sourit légèrement puis retourna à ses songes.
- Très bien et si tu me le redonnais, maintenant ? suggéra Ginny.
- Non, mais tu es folle ! s'exclama-t-il. Il s'agit de MON chaton maintenant. N'est-ce pas, mon petit pote ? fit-il en le reprenant de sur sa tête.
À ce moment, Hermione ouvrit la porte du compartiment.
- Salut ! Est-ce que je peux, oh ! Euh... Je...
- Hermione !
Ginny se leva, heureuse de revoir son amie et la serra chaleureusement dans ses bras.
- Viens t'asseoir avec nous ! lui dit-elle spontanément. Où étais-tu ?
Elle ne bougea pas, paraissant stupéfaite.
- Je... Je dois y aller. J'ai un compartiment de Préfète-en-Chef à partager avec Malefoy. Bye, Harry.
Elle disparut précipitamment, laissant Ginny songeuse. Ron soupira. Harry se tourna vers lui, croyant qu'il allait dire quelque chose, mais aucun autre son ne sortit de sa bouche. Déçu par l'attitude de son meilleur ami, il redonna le chaton à Ginny et se perdit dans ses propres pensées.
Quelques minutes plus tard, le Poudlard express se mit en route vers le collège sans que personne n'en fasse la remarque.
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Harry se réveilla en sursaut et vit qu'il était près de midi. Il ne se souvenait pas s'être endormi, mais s'il se fiait aux dernières choses dont il se rappelait avoir dites, faites ou même pensées, cela faisait un bon bout de temps déjà qu'il nageait au pays des rêves. Ginny dormait elle aussi, la tête appuyée sur son épaule.
- Ron ?
L'adolescent assis en face de lui leva la tête de la bande dessinée qu'il feuilletait quelques instants plus tôt, l'air complètement désintéressé.
- Qu'est-ce qui ne va pas ? lui demanda Harry en usant de sa subtilité légendaire.
- Rien.
- Tu es sûr ?
- Ouais.
- Seulement ouais ?
- Non.
- Alors ?
- Harry, fiche-moi la paix !
Il n'insista plus. Ron en fut soulagé et retourna à son histoire.
Hermione n'était pas encore revenue les voir. Peut-être qu'elle aimait la compagnie de Malefoy ? Harry sourit à cette pensée. Malefoy était tellement... Malefoy, c'était Malefoy. Méchant, puéril et stupide.
Habituellement, Ron et Hermione étaient inséparables. Ils se disputaient continuellement, mais au plus profond d'eux-mêmes, ils savaient pertinemment qu'ils s'adoraient comme frère et sœur.
Faux.
Selon Ginny, Hermione l'aimait beaucoup plus que comme un frère. Harry ouvrit de grands yeux en comprenant soudain ce qui tracassait son ami.
- Tu sais, lui dit-il, même si tu n'aimes pas Hermione, tu pourrais garder son amitié. Je suis sûr qu'elle en serait ravie.
Ron se retourna, furieux.
- Tu ne comprendras jamais rien ! répliqua-t-il violemment.
Il partit en coup de vent.
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Il courait, courait, courait à en perdre haleine.
« Pourvu que je ne rencontre aucun prof ! » songea-t-il dans sa hâte. « Ou bien... »
- MALEFOY !
- Tiens, tiens ! Weasley ! Que fais-tu à courir dans les corridors ?
- Je...
- Je vais devoir t'enlever des points pour ça, tu sais... Et peut-être même une retenue ?
- Oh et puis merde ! Enlève-moi tous les points que tu veux, JE M'EN CONTREFICHE ROYALEMENT ! J'ai autre chose à faire, moi ! Non, mais !
Il repartit à la course, laissant sur place un Drago stupéfait par l'initiative de l'adolescent. Il atteignit enfin le compartiment qu'il cherchait, en ouvrit toute grande la porte et se jeta à genoux devant la seule personne qui s'y trouvait.
- Hermione Granger, je t'aime plus que tout au monde. Pardonne-moi si je n'ai pas su m'en rendre digne au moment où tu le souhaitais. Je suis désolé, je suis désolé, je suis désolé. Sauras-tu me pardonner toutes les souffrances que je t'ai imposées ? Tu es la seule fille que j'aime et que j'aie jamais aimé de toute ma modeste vie, alors je t'en prie, ma petite 'Mione d'amour, voudrais-tu me faire l'honneur de me dire que tu m'aimes toujours ?
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- Harry ? Tu m'aides à transporter mes valises ?
Le Poudlard Express entrait en gare de Pré-au-Lard. Ron n'était toujours pas de retour, mais il ne s'en inquiétait guère. Il avait apporté avec lui sa valise. Probablement était-il dans un autre compartiment, peut-être avec Neville, Seamus ou Dean.
- Harry ?
- Hein ? Euh, oui, bien sûr.
Sans plus se poser de questions, il descendit du train à la suite de Ginny.
Au loin, dans la foule, il aperçut Ron. Avec Hermione. Il n'était pas sûr, mais il aurait pu jurer qu'ils se tenaient par la main.
« Illusion d'optique... » songea-t-il, perplexe. « À moins que Ron n'ait enfin décidé de se bouger... »
Il soupira en distinguant au loin les plus hautes tours du château.
Une nouvelle année commençait.
Et il n'était pas sûr s'il devait apprécier.
Il croisa le regard de Ginny et tous ses doutes s'envolèrent. BIEN SÛR qu'il appréciait ! Quoi de mieux que de passer une année complète dans un château avec la plus merveilleuse fille de tout le monde sorcier ?
Quoique...
S'il avait pu se passer des cours...
M'enfin.
Rien n'est parfait.
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Monsieur Sirius Black,
Madame Alice Daffan
Ainsi que les enfants de cette dernière,
Neville et Annie Londubat,
Nés d'un précédent mariage,
Sont heureux de vous inviter à la cérémonie de leur union
Qui aura lieu en ce dix-sept juin mille neuf cent...
Au Centre d'Union Légale de Pré-au-Lard.
Après la cérémonie, un buffet sera servi à la nouvelle demeure de Mr et Mme Black.
P.S. Harry, tiens bien compte que Ginny, Ron et Hermione sont aussi invités. J'espère tous vous voir au moment où j'unirai ma vie à la femme la plus merveilleuse de la Terre...
Avec tout mon affection,
Sirius Black,
Ton parrain qui t'aime.
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FIN
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This is the end. The true end. Eh oui mes amis, j'ai décidé de terminer mon aventure ici.
Pour tout plein de raisons.
1. L'école qui recommence.
2. Le stress que me causent les updates hebdomadaires. J'ai besoin de relaxer de ces temps-ci.
3. Le manque d'inspiration.
Ma décision est sans appel, mais croyez-moi qu'elle a été dure à prendre. Je vous aime tellemeeeeeeeeent! Je vais sincèrement m'ennuyer de vos petits messages d'encouragements tous joyeux!
Ceci dit, tous ceux parmi mes reviewers qui souhaiteraient continuer une petite conversation écrite peuvent m'écrire à mon adresse email : ou bien m'entrer dans leur liste Msn.
Ne croyez surtout pas que j'ai de la misère à vous abandonner...
Snif!
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN!!!
En touka, j'espère sincèrement avoir réussi à boucler toutes les boucles (J'ai pas trop eu le temps de revérifier) et je voulais vous remercier...
Sincèrement...
MERCI!!!!!!!!!!!!!!!
À tous.... À toutes... À mon chien, pourquoi pas...
Honnêtement, j'ai vécu des très belles choses avec vous... J'exagère? Non... Parce qu'écrire une fic sans reviewers c'est comme manger du pain pas de beurre! (Remarquez que la comparaison est nulle...)
JE VOUS AIMMMMMMMMMMMMMEEEEEEUUUUHHH!
Snif snif!
À propos, je travaille déjà sur plusieurs autres fics, dont une Sirius/James et une autre Drago/Harry, mais pas un slash...
Alors allons-y pour....LES RÉPONSES AUX REVIEWS!!
Mes dernières...Rah...
JE VOUS AIMMMMMMMMMMMEEEEEEEEE!!!!!!!! (Je sais, je me répète! lol!)
PREMIÈREMENT! À TOUS CEUX QUI ONT REVIEWÉ OU LU À UN MOMENT OU UN AUTRE DE MA FIC : Merci! Merci! Merci! C'est un support terrible qui m'a été très précieux! MERCI!
Bon en fin de compte, je n'ai pas le temps pour vous répondre individuellement, mais...
Un petit bonjour spécial : Louna et Aelea WoOd, mes deux fidèles lectrices
MERCI : Mary-v, Sasha Krum, Louna, Amande55, Morwan, Irislorely, Gaelle Gryffondor, Behindblueeyes1117, Mercedes1000, Aurel22, Leoline, Amaz, Missannie, Bubblegum712, Celui-qui-conte-des-blagues-idiotes, Beru ou Bloub, Kika (ou kira?), Virg05, Mietek, Aéléa Wood, Audrey, Chtooty, Lord Portico, Arathorn, Van, Gody, Tazsunny, Alexandra5, Karok, Dinoushette, Boneless, Dw££i, Lyls, Bartiméus, Aurelia, Caroline Black, Sarah Black, Fiero, Alixe, Mirrabella, Princesse Magique, Arianne, Fanny Radcliffe, Fromautumn, Megane Malefoy, Josi, Allima, Roxanne de Bormelia, Mystick, Krystal, Lily la Tigresse, Ana, Aurag, Juju, Nadia, Florelle, Linalyna Malefoy, Phylo, Moi, Carla, Keit, Naelia, et ma petite soeur, qui m'ont laissé au moins une review et qui m'ont supportée tout le long de ma fic.
Encore une fois, je vous adore.
Affectueusement,
Kawiz
-xox-