Bonjour tout le monde !

Je m'excuse pour l'attente mais j'espère me rattraper bientôt. J'avoue avoir été un peu fainéante et beaucoup en manque d'inspiration ! Je vais répondre rapidement aux reviews car je n'ai pas trop le temps. Encore merci d'être toujours la !

Dawn 456, Artémis, Tatunette, Vert emeraude, Sefadora Firewood, Eileen Ana, Lolann, Arwen94, Nicolas, G's Dark, Sahada, Miss Alexandra Malfoy, Minerve, Amy Keira, Yuiki Piyoko, lincy, Tchaye, Anne, Luna the lunatique, Vero : Merci beaucoup ! Je ne crois pas avoir respecté vos souhaits de mettre la suite plus vite et je m'en excuse. Merci de vos encouragements et Gros Ziboux à tous !

Ddy : Bien-sûr que je suis sadique ! Je fais partie du comité des auteurs sadiques et frustrants ! Je suis heureuse qua ma fic te fasse cet effet, j'espère que ça continuera par la suite ! Merci beaucoup et Ziboux.

Kaoru : Et bien ça c'est du compliment ! Je me demande si, par hasard, tu ne connaissais pas un dessinateur(trice), à qui cela plairait de dessiner sur mes fics. J'aimerais vraiment voir ce que ça donne en dessin mais je suis nulle et je ne trouve personne ! Sinon, ben merci beaucoup et Ziboux !

Vif d'or : Bien le bonjour ! Alors pour répondre à ta question, je ne sais pas encore bien, il faudrait que je calcule. J'ai l'intention de les faire rester tout l'été la-bas et de ne les faire repartir que le premier septembre. Donc il leur reste plus de 6 semaines, je crois. Voilà, merci beaucoup et Gros Ziboux !

Pomme : Bonjour ! Alors oui, je vais essayer de continuer l'histoire jusqu'à leur retour en Angleterre le premier septembre. Ils n'y retourneront pas avant. Merci beaucoup et Ciao !

Kuroi Mamba : Tu ne peux pas savoir combien ta review m'a fait plaisir ! Je t'assure que j'ai sauté de joie et qu'aujourd'hui encore en la relisant, j'ai un énorme sourire et je me sens fière ! C'est vrai que je n'ai jamais été dans le sud de la France, mais j'ai déjà été en Italie et en Sicile et je t'assure que c'est pareil ! Et me dire que je rends bien les sentiments, l'ambiance, etc.. C'est le plus beau compliment qu'on ait pu me faire ! Pour la séance de sexe torride de nos amoureux se sera aussi dans un long moment ! Je suis une auteur sadique ! Un énorme merci et un Gros Ziboux !

Loryah : Bonjour ! Alors question existentielle : qu'est ce qu'une gougouille ? Et bien c'est un belgicisme pour désigner une friandise. Cela n'a donc rien à voir avec le Nord ou le sud de la France mais bien avec le plat pays qui est le mien ! J'espère avoir éclairé ta lanterne ? Merci beaucoup et Ciao !

Mione 90 : Moi aussi j'attends une suite ! lol ! Non franchement, je ne sais pas quoi dire de plus que je ne t'ai déjà dit. Tu peux toujours t'amuser à laisser une review par chapitre si tu as le temps, dans toutes mes fics ! lol ! Pour le lemon, il va falloir mordre sur ta chique parce que ce n'est pas encore pour maintenant ! Et oui, je suis une vraie peau de vache. Merci beaucoup et Gros Ziboux !

Atalinia : Salut. Et non, leur rentrée n'est pas pour bientôt et d'ailleurs je ne pense pas continuer à Poudlard. Je vais m'arrêter au premier septembre. Je vais juste essayer de décrire leurs vacances et puis c'est tout. J'ai d'autres fics et idées qui attendent d'être misent sur papier. Merci beaucoup et Ciao !

Nee Chan et Chana : Salut les filles, comment ça va bien ? Moi super ! Je profite vraiment de mes vacances puisque j'ai réussi mon année avec distinction ! Enfin, après deux ans de galère et une année à douter ! Mes problèmes ne sont pas totalement résolus mais vont en s'améliorant et donc ça va mieux. Et vous ? L'année scolaire ? Les copains ? Pour votre retard, j'ai rien à dire puisque moi je suis toujours en retard et vous ne dites jamais rien ! Pour le lemon, Nee Chan a raison, vous pouvez toujours attendre. Mais il viendra, je vous le promets. (Un jour viendra, tu me diras je …) C'est donc pour cela que la fic est classée K+ (même si je comprends rien à ce nouveau système de classage complètement nul !). Un gros merci et un Gros Ziboux !

Chapitre 11 : Un jeudi bizarre.

Bip

Bip Bip

Tain de réveil ! Quelle heure il est ?

Biiiiiiiiip

Ouais c'est bon ! Alors 5 heure ! Mais il est malade celui qui ….. Hum bon c'est moi qui ai programmé l'heure.

Draco se leva et ouvrit la fenêtre et le volet pour voir le temps qu'il faisait dehors, les éclairs avaient cessés en milieu de nuit mais la pluie continuait toujours de tomber dru et le ciel restait bas et noir.

On se recouche et on dort ! Où il est Harry ? Rhhho, le sale gryffondor, oser dormir le plus loin possible de moi ! Bon, il a l'air de bien dormir, alors je me colle à lui. Il en saura rien de toute façon ! Et puis j'ai froid !

Ils se réveillèrent tard ce matin là, au son du tonnerre et de la pluie agressant les volets.

Harry fut étonné de se réveiller avec Draco dans les bras. Il ne pensait pas s'être endormi dans cette position.

'-Ca va Dray ? Tu as bien dormi ?

'-Hum, j'ai eu un peu froid mais c'est passé. Et toi ?

'-Comme un loir ! J'ai rien entendu ! Quelle heure est-il ?

Draco se pencha vers la caisse qui lui servait de table de chevet et attrapa sa montre.

'-Il est exactement 10h18.

'-Hum, il est tard. Ne sembla pas réaliser Harry.

Il referma les yeux et enfuit son nez dans le cou de Draco. Et la lumière fut.

'-Oh bordel, il est vachement tard ! Pourquoi tu nous as pas réveillé avant ? Cria t'il en se relevant.

'-Arrête de me hurler dans les oreilles pour commencer ! Et ensuite, tu as vu comme il pleut ! J'ai préféré me rendormir plutôt que de travailler dès 6 heure du matin. Et ne commence pas à râler, on va s'y mettre maintenant ! Va préparer le déjeuner, je te rejoins tout de suite.

Harry croisa les bras sur sa poitrine et haussa un sourcil sceptique. Draco le regarda quelques secondes avant de comprendre.

'-S'il te plait mon amour.

'-Bien, j'y vais.

Et Harry quitta la chambre. Draco s'étira lentement, appréciant encore un peu la chaleur des draps. Il enfuit son nez dans l'oreiller du brun et respira à plein poumon l'odeur de son petit ami. Et là, à cet instant précis, pendant ce millième de seconde, il sut qu'il devait impérativement embrasser Harry, sous peine d'une mort atroce.

Il sauta hors du lit et couru dans la cuisine pour se jeter dans les bras du gryffondor et l'embrasser comme si sa vie en dépendait. Harry amorti difficilement le choc du poids de Draco et dû se retenir au comptoir. Puis le blond noua ses jambes autour de la taille de l'autre et Harry glissa ses mains sous les fesses du serpentard pour le tenir. Ils s'embrassèrent goulûment et ne se séparèrent que pour respirer.

'-Woaw ! Que me vaut cet honneur ? Murmura Harry contre les lèvres du blond.

Draco lui picora le visage de baisers avant de lui répondre.

'-Juste une envie soudaine et trop forte pour être ignorée. Ca te dérange ?

'-Du tout, tu recommences quand tu veux, absolument quand tu veux.

Ils s'embrassèrent à nouveau et Draco le quitta à regret pour aller s'habiller.

Harry fini de préparer le petit déjeuner et s'assit au moment où Draco arrivait.

'-On fait quoi aujourd'hui ? Demanda le blond.

'-Je sais pas trop, j'hésite entre étudier et travailler pour la maison. Mais on doit avant tout aller au grenier pour vérifier les fuites. Tu veux faire quelque chose de spécial ?

'-Non, mais c'est vrai qu'il faudrait qu'on étudie un peu. On a cinq bouquins à lire et cinq résumé à écrire. Et il n'est pas question que l'un de nous ne le fasse pour l'autre.

'-Pourquoi on se répartirait pas le travail ?

'-Harry, tu n'apprendras rien comme ça !

'-J'ai l'impression d'entendre Hermione. Murmura Harry dans sa barbe.

'-S'il te plait ? Demanda dangereusement Draco.

'-Rien, ça va, t'as raison. Bouda Harry.

'-Allez vas t'habiller que l'on aille voir ce qu'il se passe en haut.

Harry obtempéra gentiment et cinq minutes plus tard, ils montaient au dernier étage.

'-Oh bon sang ! S'exclama le brun.

Tout les seaux qu'ils avaient placés avaient débordés et la mini mare avait fait son retour. Harry souffla de désespoir tandis que Draco devenait livide. Ils se mirent directement à la tache et des trombes d'eau furent jetés dehors, bien qu'il pleuve toujours. Cela prit des heures pour tout nettoyer, si bien que René arriva pendant qu'ils faisaient leur incessant allé-retour, et qu'il commença à travailler seul.

Ce n'est qu'à quatorze heure trente qu'ils purent enfin arrêter. Draco se laissa tomber comme une masse dans le vieux canapé et Harry s'effondra sur une chaise. Leurs ventres gargouillèrent de concert et le brun souffla de désespoir à l'idée de devoir faire à manger.

'-Harry ?

'-Hum ?

'-Je me déshydrate et je suis en train de mourir d'hypoglycémie.

'-Moi aussi et alors ?

'-Qu'est ce qu'on mange ? Cria presque Draco.

'-Ce que tu veux qui rentre directement dans ma bouche sans passer par mes mains.

'-Hum, pas facile à trouver. Et bien à part ma langue, que je te défends de manger, je ne vois pas.

'-Des tartines de chocolat ! Oh oui, des tartines avec du Nutella, ça c'est bon !

'-Et c'est quoi ?

'-Tu verras ! Viens t'asseoir, on mange.

Pendant que Draco rejoignait la table, Harry se dépêcha de sortir tout le matériel nécessaire à la confection du repas : c'est à dire 2 couteaux, du pain et un pot de Nutella.

Harry montra volontiers à Draco comment bien tartiner son pain, c'est à dire comment réussir à faire tenir trois couches de chocolat sur deux faces.

'-C'est dégoûtant ! Lâcha Draco écœuré.

'-Mais non, c'est délicieux ! Répondit Harry après avoir mordu dans sa tartine. Et si j'avais pu mettre de la banane écrasée à la place de la couche du milieu, ça aurait été encore meilleur.

'-Berk !

'-Ne dis pas 'berk' avant d'y avoir goûter ! Tiens, dans ma grande bonté d'âme je te laisse goûter mon humble repas.

Il tendit sa tartine à Draco qui mordit dedans du bout des lèvres. Il mâcha un moment puis…

'-Hum, pas mauvais. Mais je ne mettrais que deux couches. Admit Draco en prenant deux tranches de pain.

'-Fais comme tu veux. Réussit à articuler Harry entre deux bouchées.

Ils mangeaient silencieusement lorsqu'on frappa à la porte.

'-Entrez ! Cria Harry.

Antoine apparut, trempé jusqu'aux os, un sourire étincelant sur le visage.

'-Comment ça va les petits gars ?

'-Ca va mieux depuis que je mange. Lui répondit Draco.

'-Oui, René m'a raconté. Continua le Français en s'asseyant. Alors le verdict ?

'-Bien, il me semble qu'il n'y ait que trois grosses fuites mais plein d'infiltrations. Et en plus avec ce qui tombe en ce moment, tout est trempé, et je n'arriva pas bien à voir.

'-D'accord, j'irai voir en partant. De toute façon, j'ai un ami dans le domaine et il va venir me le faire en noir. Vous ferez les manœuvres avec lui si vous n'avez pas le vertige.

'-Non, ça va. Aucun de nous n'a le vertige. Répondit Draco. Quand viendra t'il ?

'-Je ne sais pas encore. Un week-end, ça c'est certain. Et sinon, je vois que ça avance bien ici. Je vais vous apporter le plâtre et vous aller plâtrer partout aujourd'hui. Comme ça demain cela sèchera et après demain vous pourrez peindre. Ca vous va ?

'-Oui, ça va. Approuva Harry. Vous croyez qu'on peut déjà brancher le frigo ?

Antoine acquiesça de la tête et Harry le fit directement. Draco le regarda faire, intéressé par ce nouvel objet moldu. Le brun prépara les bouteilles à mettre au frais et ouvrit la porte du frigo.

'-Et y'a de la lumière dedans ! S'exclama Draco.

'-Bien-sûr! Rigola Harry. Sinon comment veux-tu voir ce qu'il y a au fond !

Il continua à ranger le reste des courses sous le regard amusé d'Antoine et vexé de Draco.

'-Voilà, j'ai fini !

Harry s'avachit sur sa chaise.

'-Ah tant que j'y pense, s'exclama Antoine, ce soir Gaël et sa fiancée viennent manger à la maison. Ca vous dit de venir aussi ? Ca me ferai très plaisir.

Harry et Draco s'entre regardèrent un quart de seconde avant d'accepter en souriant. Antoine les salua et repartit, il se rendit dans le grenier.

Harry ne perdit pas une seconde, Il attrapa la main de Draco et l'attira sur ses genoux pour une séance de bécotage en bonne et due forme.

'-Harry. Murmura Draco entre deux baisers. Antoine est en haut, si jamais il revient et qu'il nous voit ?

'-M'en fous. Grogna Harry avant de se mettre à embrasser le cou du blond.

'-Harry, ne me fais pas de marque.

Le dit Harry ne répondit rien avant au moins trente secondes avant de sortir son visage du cou gracile du blond et de lui répondre, un regard innocent et tout gêné.

'-Oups, trop tard.

'-HARRY ! S'énerva Draco en se relevant. MAIS T'ES INSUPPORTABLE BON SANG.

Il se dirigea prestement dans la salle de bain pour évaluer les dégâts.

'-MAIS C'EST PAS POSSIBLE! Continua t'il. Pour ton premier suçon t'as fait fort ! Et je fais comment moi pour le cacher, je mets un pull à col roulé peut-être alors qu'il fait 40 degrés dehors! T'es un vrai gamin des fois ! Et bien-sûr, je vais devoir travailler avec l'autre homophobe et ensuite on a une soirée ce soir !

'-C'est bon, je m'excuse Dray, arrête de crier comme ça. Demanda Harry tout penaud. Je savais pas, je suis désolé.

Draco se retourna violemment vers lui pour lui dire le fond de sa pensée mais lorsqu'il vit l'air tout perdu d'Harry, sa colère retomba.

'-Ne recommence plus jamais ! Ne put-il s'empêcher de dire.

'-Oui, tout ce que tu voudras. Accepta aussitôt Harry.

Draco tendit les bras et Harry se réfugia aussitôt dans cette étreinte. Le survivant ne put s'empêcher d'embrasser le cou et le morceau d'épaule à sa portée et Draco soupira de bien-être.

'-Tu vas pas recommencer hein ? Demanda quand même le blond.

'-Non, promis. Souffla Harry sur la peau tendre du cou de son petit ami.

Petit ami qui eu un frisson indescriptible en sentant cette caresse aérienne.

C'est pas possible ! Mais c'est pas possible ! Je deviens aussi mou que de la gelée dès qu'il me touche, moi un Malfoy, moi un sang-pur, moi un….amoureux fou ! Oh Merlin, pourquoi doit-on travailler ? Pourquoi doit-il avoir peur ? Pourquoi dois-je autant l'aimer ?

Un Malfoy n'aime pas ! Et surtout pas en si peu de temps ! Je pourrais tout te donner Harry, si seulement …

'-Draco ?

'-Hum ?

'-Ca ne va pas ? Tu as l'air tout triste ?

'-Je pense.

'-Ben si penser te rend triste, arrête de penser. Rigola Harry. Heureux l'idiot du village !

'-C'est toi l'idiot ! Sourit Draco.

Ils s'embrassèrent lentement, tendrement. Puis Harry posa sa tête dans le creux de l'épaule du blond.

'-En fait, reprit tristement Draco, je pensais à ce que nous allions faire à Poudlard, si nous arrivons à survivre jusque là.

'-Et qu'imaginais-tu qui te rende si triste ?

'-Tes amis, les serpentards, le regard des gens et tant d'autres choses. Je veux dire, on va vivre ensemble pendant 2 mois, on va tout faire ensemble. Et quand on sera à Poudlard, on sera séparé.

'-Non ! S'exclama Harry en serrant le serpentard plus fort contre lui. Rien ne nous séparera !

'-Harry, rien que nos maisons et nos dortoirs sont différents. Nous ne suivons pas les mêmes cours, ne jouons pas dans la même équipe et même nos hobbys son différents !

'-Je connais une salle où nous pourrons dormir tout les soirs, ensemble, loin des autres. Et nous pourrons faire nos devoirs ensemble, même si ce n'est pas les mêmes, l'important c'est d'être ensemble, non ? Et puis les hobbys sont fait pour remplir les trous de nos horaires, mais nous n'en aurons plus besoin puisque notre temps libre nous le passerons ensemble.

'-Comment tu fais ? Demanda Draco.

'-Comment je fais quoi ? S'inquiéta Harry.

'-Comment tu fais pour me rassurer comme ça ? Comment tu fais pour faire des projets qui me plaisent autant ? Comment tu fais pour que j'ai davantage besoin de toi à chaque fois ?

Harry l'embrassa rapidement avant de lui faire un sourire goguenard.

'-Et bien, je crois que je suis l'homme de ta vie, c'est pour ça ! Se moqua le brun.

'-Ne rigole pas. Lui dit doucement Draco. Je crois que c'est vraiment le cas.

Harry retrouva son sérieux et le regarda intensément.

'-Il n'y a rien qui pouvait me faire plus plaisir. Lui répondit-il d'une voix grave.

Oh .Par. Merlin. Cette voix, ce sourire, ce regard ! Je l'aim..

'-T'aime !

'-Quoi ? Demanda Harry. J'ai pas entendu ce que tu disais.

Draco le regarda un long moment, pesant le pour et le contre, effrayé de faire un faux pas.

Idiot ! T'as parlé à voix haute. Mais pourquoi est-ce que je suis si fleur bleue?C'est à lui, le vaillant gryffondor, de faire le premier pas ! C'est à lui de me dire qu'il m'aime en premier, c'est pas toujours à moi de tout faire ! Oui mais je l'aime tellement ! Pourquoi est-ce que je pourrais pas lui dire ? Pour les mêmes raisons qu'il y a deux jours : c'est trop tôt ! Mais non, il ..

Mais Harry coupa court à ses pensées, en prenant son visage en coupe et en l'embrassant tendrement.

'-Moi aussi je t'aime Draco Lucius Malfoy. Murmura t'il contre son front.

Draco se laissa totalement aller contre lui, soulagé et Harry le serra plus fort en retour.

'-Je suis désolé. Murmura Draco.

'-Désolé de quoi ? Demanda doucement Harry.

'-De t'obliger à aller si vite, de t'aimer si fort que je veux tout, tout de suite, sans suivre ton rythme.

'-Je ne t'en voudrais jamais de m'aimer, surtout si c'est si fort. Le rassura le brun.

Draco pouffa de rire, un grand étonnement d'Harry.

'-Qu'est ce qu'y a ? Demanda le brun.

'-On est pathétique ! Imagine que quelqu'un nous voit. Quelqu'un de notre monde.

Pour toute réponse, le gryffondor rigola à son tour.

'-Oh par merlin ! Fit semblant de crier le serpentard avec une voix aiguë. Drakichou, qu'est ce qu'il t'a fait cet horrible monstre ? Je vais te soigner moi et on se mariera et bla bla bla.

'-Hum Parkinson ! Trouva Harry.

'-Bien ! Le félicita Draco, accompagné d'un baiser.

'-Un autre ! Demanda Harry excité comme un enfant.

'-Potter qu'avez vous fait à monsieur Malfoy, je retire 200 points à Gryffondor et vous serez en retenue jusqu'à la fin de l'année ! Espèce de petit avorton, vous ressemblez bien à votre père et bla bla bla.

'-Ca c'est trop facile c'est Snape. Rigola Harry.

'-Qui a dit que je voulais que ce soit dur ? Répondit Draco avant d'embrasser le brun pour le récompenser.

'-Hum, c'est sûr que tu profites autant que moi de ces délicieuses récompenses, alors pourquoi me ferais-tu perdre ! Allez, un autre !

Draco réfléchit un long moment avant de sourire stupidement à Harry. Puis il se mit à sautiller partout en agrippant les mains du survivant et commença à s'écrier d'une voix en pleine mue.

'-Harry, Harry ! Je peux faire une photo de toi devant Malfoy ? Hein dis ? Harry, je peux faire une photo dis ? Oh Harry je suis ton plus grand fan !

'-Colin Crivey ! Rigola le brun. Ou son frère Denis, au choix !

Draco l'embrassa délicatement avant de se reculer.

'-Bon maintenant ça suffit.

'-Naon ! Pleurnicha Harry. Je veux encore un bisou!

Draco pouffa de rire devant la mine enfantine de son petit ami et répondit à son souhait malgré lui.

Mais c'est pas possible ! Une vraie guimauve, non pire, un poufsouffle ! Pourquoi moi ? Mais pourquoi moi ? Je laisse ma place de doudou personnel à ….personne ! Il est à moi, rien qu'à moi et le premier qui l'approche je le tue !

'-Harry ?

'-Oui ?

'-J'ai une idée de tatouage pour toi.

Harry se recula légèrement, intrigué par la soudaine illumination de Draco.

'-Je t'écoute.

'-C'est un tatouage noir, placé dans un endroit que tout le monde peut voir et qui dit : Propriété de Draco Malfoy, bas les pattes ! Ou on peut enlever le bas les pattes, si tu veux.

Harry fut choqué, puis amusé de la possessivité de son petit ami mais la lueur de malice qui brillait dans les yeux gris le convainc de jouer le jeu.

'-Et tu n'as pas peur de m'abîmer avec ce tatouage si peu esthétique ? Demanda innocemment le griffon.

'-Ah oui, je n'y avais pas pensé ! Cela est très fâcheux. Bon, il va me falloir trouver une autre méthode pour que personne ne te vole à moi ! Lâcha péteusement le blond

'-Personne ne me volera à toi ! J'ai ma volonté propre tu sais, et celle-ci me hurle de ne pas te quitter, jamais, sous peine de mort par agonie ! Lui répondit tendrement le brun.

Draco ne put empêcher un immense sourire de lui répondre, la gorge nouée par le bonheur. Ses craintes s'apaisaient les unes après les autres. Si un jour, on lui avait dit qu'il vivrait une telle histoire avec Harry Potter, il en aurait ris de bon cœur ou plutôt non, il aurait arraché les yeux de cet imposteur. Mais à présent, il était prêt à tuer quiconque voudrait les séparer.

Il n'avait jamais vu de couple amoureux dans son enfance. C'était de mauvais goût de montrer que l'on aimait son conjoint en public, et jamais ses parents n'avaient eu un tel comportement, même dans la solitude du manoir. Il aurait pu jurer que moins d'un quart des connaissances de ses parents étaient heureux en mariage. Puis à Poudlard, il avait vu les amoureux transis, passionné, timide, enfin bref, des démonstrations d'amour dont il n'était pas coutumier. Cela l'avait dégoûté au début, puis il y avait réfléchi, mais jamais il ne s'était attendu à vivre une telle aventure.

'-Dray ? Mon cœur ! La Terre appelle la Lune !

'-Je suis là. Je réfléchissais.

'-Tu es souvent pensif ces derniers temps ! Quelque chose t'inquiète ? Tu sais que tu peux tout me dire !

Draco le fixa amoureusement, un sourire tendre sur les lèvres.

'-Ce n'est rien d'important.

Il l'embrassa légèrement avant de se retirer de l'étreinte à regret.

'-On devrait peut-être aller travailler un peu non ?

Ils sortirent de l'appartement et rejoignirent René en bas. A peine étaient-ils arrivé qu'Antoine, profitant de l'accalmie, leur apportait une brouette de matériaux pour plâtrer convenablement.

'-Voilà les petiots. Montez-moi tout ça que j'ai besoin de ma brouette. Vous travaillerez seul en haut aujourd'hui. Allez hop !

Les garçons s'exécutèrent rapidement, trop content de ne pas travailler avec René. Mais Harry fut quand même peiné pour René qui travaillait seul la plupart du temps, il devait s'ennuyer. Ils eurent fini en deux courses et Antoine les rejoignit pour leur expliquer le mode d'emploi.

Peu de temps après celui-ci les quittait à nouveau et les garçons retroussèrent leurs manches et se mirent au boulot !

Au bout d'une heure, Draco commença à montrer des signes d'ennuis profond.

'-C'est chiant ce truc, c'est toujours la même chose ! Râla t'il.

'-Je sais Dray mais c'est rapide et on aura vite fini ! Courage !

'-T'en a de bonnes toi, courage. Râla le blond tout en continuant à travailler. Courage fuyons oui !

Harry rigolait silencieusement de peur de vexer son petit ami, mais qu'est ce qu'il le trouvait drôle ! Ils finirent plus tard que prévu et durent se dépêcher pour se doucher et s'apprêter avant de partir chez Antoine.

Dehors il faisait déjà noir, la pluie avait cessée en fin d'après-midi et le ciel était à présent constellé d'étoiles plus brillantes les unes que les autres. Ils descendirent calmement les marches et marchèrent dans la rue main dans la main. Les quelques rares réverbères ne produisant pas assez de lumière, il faisait très sombre et Harry en profita pour enlacer son petit ami.

Quand soudain une forme noire un peu plus en avant attira leur attention. Draco écarquilla les yeux d'effroi.

'-Un mangemort ! Articula t'il silencieusement.

Mais Harry n'avait pas eu besoin de cela pour le reconnaître. Mais une bonne étoile veillait sur eux car le mangemort était retourné et ne les avait pas encore vu. Mais ils allaient devoir passer devant lui pour rejoindre Antoine et faire demi-tour et rentrer à l'appartement aurait été trop long et pas assez discret.

Ils avisèrent la ruelle à leur droite, sombre et étroite et Harry s'y précipita en tirant Draco après lui. Il poussa le blond contre le mur, lui enfonça sa casquette sur la tête et ravi ses lèvres pour faire diversion.

Le mangemort se dirigeait vers eux, ils pouvaient entendre ses pas calmes résonner sur le bitume. Draco tremblait et avait accroché le devant de la chemise d'Harry, qu'il serrait convulsivement. Il agissait comme s'il voulait se fondre dans le gryffondor, fermant les yeux avec force et priant Merlin de ne pas lui enlever ce bonheur à peine trouvé.

Le sorcier s'arrêta à leur hauteur et jeta un regard dans la ruelle. Ce qu'il vit ne devait pas lui plaire car il renifla de mépris et fouilla dans ses poches à la recherche de sa baguette, cachée pour ne pas avertir les moldus.

Mais quelqu'un veillait sur eux, Merlin, Bouddha, une bonne étoile nommée Sirius ou des anges, bref peu importe quelqu'un avait dû entendre leur prière car le mangemort se ravisa. Il cessa de fouiller et fit demi-tour, grognant dans sa barbe. Il marcha encore un long moment le long de la digue, ralentissant, rentrant dans les immeubles et s'arrêtant parfois. Puis un pop avertit les amoureux que le danger était partit.

Ils se séparèrent et respirèrent un grand coup mais ne se lâchèrent pas. Harry releva la visière de la casquette du blond et lui fit un sourire rassurant.

'-C'est bon, il est partit.

Draco tenta de lui sourire en retour mais il échoua et la colère prit bientôt la place de la peur.

'-Comment nous ont-ils retrouvé ? Chuchota rageusement le serpentard.

'-Ils ne nous ont pas retrouvé Draco. Ils doivent suivre plusieurs pistes ou se référer à notre magie ou je ne sais quoi mais ils ne nous ont pas trouvés !

'-Harry nous sommes dans un bled paumé ! On ne vient pas ici par hasard ! S'énerva Draco.

'-Ecoute, ça ne sert à rien de s'énerver pour rien ici. Allons chez Antoine et nous leur en parlerons. Peut-être qu'ils auront une bonne explication. Allez viens, tu trembles de partout.

Ils se décollèrent du mur et marchèrent rapidement jusqu'au magasin. Ils frappèrent à la porte et Antoine vint leurs ouvrir avec un immense sourire qui se fana dès qu'il les aperçut.

'-Entrez les enfants, qu'est ce qui ne va pas ? S'inquiéta t'il rapidement.

Ils passèrent la porte et montèrent les escaliers, suivit du français. Celui-ci les conduisit au salon ou Gaël et sa fiancée attendaient.

'-Par Morgane que vous êtes pâles ! S'écria le jeune homme en se levant pour les rejoindre.

Antoine entoura leurs épaules et les conduisit au canapé. Une fois bien installés et un verre d'eau entre les mains, Harry se mit à parler.

'-On a croisé un mangemort. Il nous cherchait.

'-Ici ? S'inquiétât Tania. Mais c'est un coin paumé ?

'-Il a dû repérer votre trace ou votre empreinte magique ou refaire votre itinéraire depuis votre départ d'Angleterre. Enuméra Gaël. Les possibilités sont multiples.

'-Que faisait-il ? Demanda Tania.

'-Il fouillait. Répondit Draco. Il nous a vu mais Harry a trouvé un stratagème pour nous faire oublier.

'-Quel genre de stratagème ? Demanda Gaël Sceptique. Vous n'avez pas utilisé votre magie au moins ?

'-Non, non ! S'exclama Harry.

Puis il rougit et baissa la tête. Draco le regarda un moment avant de sourire et de se tourner vers les adultes pour leur répondre.

'-Il m'a violé dans une ruelle en abaissant la visière de ma casquette.

'-Je ne t'ai pas violé ! S'écria Harry en se levant d'un bond du canapé.

Les quatre autres rigolèrent de lui un bon moment avant qu'Antoine ne repose la question.

'-Bon alors qu'avez vous fait pour lui échapper ?

'-Exactement ce que je viens de dire. Répondit Draco. Harry m'a mit sa casquette sur la tête, a caché mes yeux et mes cheveux avec la visière et m'a embrassé ou plutôt asphyxié jusqu'à ce que le mangemort parte.

'-Et je ne l'ai pas violé ! De toute façon tu aurais été consentant ! Se défendit à nouveau Harry en se rasseyant.

'-Ca c'est sûr ! Approuva Draco en faisant rougir Harry.

'-Bon c'est pas tout ça, mais nous ne pourrons rien faire ce soir, alors trinquons à la survie de nos petits anglais ! S'exclama Antoine en leur fourrant un verre de champagne dans les mains. Vous allez m'en dire des nouvelles de ce breuvage !

Ils trinquèrent tous à la santé de tout le monde et dégustèrent leur boisson.

Draco, en tant qu'aristo, ne put qu'apprécier la divine boisson dorée, par contre Harry …

'-Heu, Draco ? Chuchota t'il à son oreille. Tu veux pas finir mon verre, j'aime pas trop ?

Draco le regarda en haussant un sourcil moqueur.

'-Tu veux me saouler pour profiter de moi ou quoi ?

'-T'aimerais bien, hein ? Le nargua le brun.

Draco fit claquer sa langue sur son palet et prit le verre des mains d'Harry.

'-Ne me donne pas de faux espoirs et va demander un jus d'orange, gamin ! Siffla le blond.

Harry vira au rouge mais se tourna quand même vers Antoine pour lui demander autre chose. Il fut la risée des trois autres adultes mais Antoine lui désigna le frigo et l'armoire à verres pour qu'il puisse se servir seul. Il retourna s'asseoir quelques minutes plus tard, un verre de whisky coca dans les mains.

Draco leva un sourcil interrogateur lorsqu'il vit ce qu'il y avait dans le verre de son petit ami.

'-J'ai toujours voulu goûter du whisky coca. Lui répondit Harry. Mon oncle en buvait souvent.

La discussion qui engageait les trois adultes cessa et Antoine se tourna vers eux.

'-Dis-moi Harry, ton oncle est un sorcier aussi ?

'-Non, sourit tristement le brun, lui et ma tante, ainsi que mon cousin sont des moldus. Ma mère était la seule sorcière de cette famille.

'-Si je ne me trompe pas, demanda Tania, les Potter sont une grande famille de sang pur en Angleterre ?

'-Heu … Commença Harry.

'-Oui, le coupa Draco, bien que tout leurs mariages n'ait pas été réellement entre sang pur, le pouvoir, la fortune et leur rang dans la société, ont fait qu'ils sont restés considéré comme une famille de sang pur.

'-Comment tu sais tout ça ? Lui demanda Harry.

'-Ca fait partie de l'histoire sorcière Harry ! Certaines familles célèbres chez les sorciers ont un jour fait partie de l'histoire, et tout comme les Malfoy et les Black, les Potter étaient très connus. D'ailleurs ton grand-père a été ministre de la magie avant de se faire assassiner.

'-Oh, il a été assassiné ? Par qui ? S'étonna Harry, plus peiné qu'il n'aurai dû l'être.

'-Voldemort, ça te dit quelque chose ?

'-Alors toute ma famille a été assassinée par Voldemort ?

'-En personne, tu as eu de la chance. Certaines familles ont été décimées entièrement par les mangemorts !

'-Draco ne soit pas si dur avec lui! Lui demanda gentiment Antoine. Comment cela se fait-il que tu ne saches presque rien sur ta famille, Harry ?

'-Ho et bien, heu, mes parents sont morts lorsque j'avais un an et toute la maison a été détruite, ainsi donc que tout les souvenirs qu'elle contenait. Et, hum, j'ai été confié à ma tante. Mais ma tante était, heu, est toujours, farouchement opposé aux sorciers, je crois que c'est de la jalousie mais bon, on en a jamais parlé, et donc elle ne savait rien sur les sorciers et encore moins sur la famille de son beau-frère, mon père. Et puis, on a jamais parlé de tout ça.

'-Oui mais l'Histoire des Potter se trouve dans plusieurs livres d'histoire et je crois même pouvoir affirmer qu'une biographie de ta famille doit se trouver quelque part. Lui répondit Tania.

'-Comment sais-tu tout ça ? Demanda Draco.

'-Je suis historienne, et j'aime beaucoup associer de grands évènements à de grandes familles.

'-Tu devrais lui demander sur quoi elle travaille pour le moment, elle est insatiable ! Se moqua gentiment Gaël.

'-Vas-y, explique-nous sur quoi tu travaille pour le moment ? Lui demanda narquoisement Draco

'-Et bien je suis en train d'écrire un livre sur l'influence des familles de sang pur française durant la révolution moldue.

Devant le manque total de réactions chez ses auditeurs, Tania se reprit et changea de sujet.

'-Bon c'est vrai que ça a l'air ennuyant, mais j'ai fait des choses qui pourraient vous intéresser. Par exemple, ce qui est arrivé à la famille Dumbledore durant la guerre face à Grindelwald. Personne n'en parle, tout le monde sait qu'Albus Dumbledore a battu le mage noir avec l'aide de grandes familles mais personne ne parle des sacrifices consentis par cette famille.

Savez vous que votre directeur est le dernier représentant de sa famille encore en vie ? Ses parents sont morts lors d'une attaque surprise, son épouse est tombée durant une bataille et ses deux enfants ont été enlevés, puis assassinés par des partisans de Grindewald.

Harry était troublé tandis que Draco gardait un masque impassible.

'-Je … je ne savais pas. Bégaya Harry. J'ai toujours cru qu'il avait le béguin pour le professeur Mc Gonagall mais qu'il n'avait jamais pu se déclarer.

Draco ne pu s'empêcher d'éclater de rire mais il se reprit bien vite, devant le regard perdu de ses compagnons.

'Harry, tu as parfois beaucoup trop d'imagination pour ton propre bien. Mc Go a été mariée à un homme du nom de Mc Gonagall, et oui c'est de la que lui vient son nom ! Sinon elle s'appelait Mc Frimouth. Elle a eu trois enfants, mais ils sont tout les trois morts avant d'avoir de la descendance, et son mari est mort pendant le règne de Grindewald, en même temps que son plus vieux fils, je crois.

'-Oh, c'est triste alors. Répondit Harry plus peiné encore.

Draco passa un bras autour de ses épaules et l'attira à lui.

'-Vu l'histoire de la communauté sorcière d'Angleterre, Harry, continua Gaël, Je serai étonné que tu trouve une famille qui n'ait jamais perdu aucun membre. Tu ne trouveras que des familles ayant des histoires aussi tristes, et les plus tristes encore ne se racontent pas, puisqu'il n'y a plus personne pour les raconter.

'-Hum oui, tu as raison. Consenti Harry, mais on va arrêter de parler de ça, sinon on pleurera toute la soirée ! Et Antoine ne nous a pas invité pour ça !

'-C'est vrai ! L'approuva le gros Toine tout joyeusement. On est la pour goûter mon succulent rôti de veau au vin rouge, qui a mijoté trois jours dans une préparation au vin et qui cuit depuis deux heures dans du vin de très bonne qualité ! Attention les nez rouges ! Bon Gaël, fais leur mettre la table pendant qu'Harry et moi on s'occupe du fourneau.

Ils se levèrent tout les cinq et vaquèrent à leur taches. Harry apprenait comment bien découper en fines tranches le rôti et Draco apprenait à mettre une table.

15 minutes plus tard, ils étaient tous attablé devant leurs assiettes bien pleines.

'-Bon appétit ! Dirent-ils ensemble.

La première minute se passa dans un silence quasi religieux, chacun dégustant sa viande. Et puis, Harry se lâcha !

'-Rhho, c'est trop bon ! Il faudra que tu me donnes la recette ! Et c'est pommes de terre sont exquises et cette sauce est divine et cette salade, oh lala la salade ! Y'a quoi comme vinaigrette ? Et le vin, c'est quoi ? Et …

'-Harry ! Le coupa Draco. Mange et tais-toi ! On dirait, on dirait … Weasley devant le banquet d'halloween !

'-Mais je dis juste que j'aime. Répondit Harry tout penaud.

Il n'en fallut pas plus pour que les adultes craquent et rigolent franchement. Draco se frappa le front de la main, désespéré d'avoir un petit ami si naïf. Harry se vexa légèrement, croisa les bras sur sa poitrine et renifla dédaigneusement avant que ses yeux ne tombent sur l'assiette si tentante. Et alors, il n'y tint plus et attrapa sa fourchette pour faire, malgré tout, honneur à son repas.

La soirée se finit mieux qu'elle n'était commencée. Ils séparèrent peu avant minuit, se promettant d'autres repas gastronomiques chez Antoine. Gaël promit de leur apporter ses cours de Beauxbatons et Tania de faire des recherches sur la famille Potter.

Harry remercia Antoine et attrapa la main de Draco pour rentrer chez eux. Ils marchaient lentement, profitant de l'air tiède de cette nuit, regardant les étoiles enfin visibles après deux jours de pluie. Mais Draco n'était quand même pas très rassuré, il jetait de fréquents regards autour de lui pour s'assurer qu'il n'y avait personne. Harry aussi restait sur ses gardes mais il ne voulait pas effrayer Draco davantage.

Ils arrivèrent finalement à l'appartement et en firent rapidement le tour pour s'assurer qu'il n'y avait personne. Puis ils se changèrent et se glissèrent dans leur drap pour une courte nuit, car demain à l'aube, ils devaient travailler !

'-C'était une bonne soirée ! Lâcha Harry au bout d'un moment.

'-Oui très bonne. Répondit Draco. Antoine est un bon hôte.

'-Est-ce que je suis vraiment un gamin ?

'-Mais non, les gamins ne boivent pas de whisky coca ! Se moqua gentiment Draco.

'-Je suis sérieux Dray ! Je suis un gamin ?

'-Non Harry ! Tu es naïf, sentimental, trop gentil et tout ce que tu veux mais pas gamin.

'-Tu sais Draco, je n'ai pas envie d'avoir des regrets. Notre relation me convient très bien telle quelle.

'-Mais … Voulu l'interrompre Draco.

'-Je ne dis pas qu'elle ne va pas évoluer, non, elle doit évoluer, c'est sûr ! On ne va pas se regarder dans le blanc des yeux toute notre vie. Mais si nous étions à Poudlard ou même si nous vivions chez nos parents et que l'on se voyait régulièrement, notre relation avancerait à un rythme beaucoup plus lent. Je ne veux pas faire tout, tout de suite, avec comme prétexte que l'on vit ensemble. Si tu penses le contraire, tu n'as qu'à imaginer cette cohabitation comme …

'-Arrête Harry. Je comprends, je te le jure. Mais tu dois bien te dire que nous ne sommes pas des jeunes gens normaux, qui vivons bien tranquillement chez nos parents ou qui suivons une scolarité normale, non plus ! J'ai, et tu as, sois en certain, un besoin immense de me sentir aimé, respecté et désiré. Peut-être parce que cela n'a jamais été le cas, peut-être parce que je ne suis pas assez sûr de moi ou alors que c'est ma nature. Mais les faits sont là, j'ai besoin qu'on me rappelle chaque jour que je compte, et le sexe est un moyen très agréable de donner tout ça en vrac.

'-Ta perception du sexe est fausse ou alors tu emplois un mauvais mot. Tu as raison sur un point, j'ai besoin de me sentir aimé. Mais je ne respecte pas quelqu'un qui couche à tout va et le désir que j'ai pour toi n'a rien à voir avec le désir que tu as dû éprouver pour ces corps que tu as utilisés. Si j'ai envie de faire l'amour avec toi, c'est une continuation de notre relation, c'est pour approfondir notre amour, pas pour me soulager les couilles !

'-Comme c'est élégant ! Et puis, c'est vrai que pour ça tu as ta main droite ! Bon, j'ai sommeil et j'en ai marre de parler et de débattre avec toi. T'es pas prêt ok, j'attendrais. Mais n'oublie pas que je suis un homme avec des pulsions.

Draco se cala confortablement dans les bras d'Harry, l'embrassa légèrement et s'endormit. Harry sourit légèrement et se coucha à son tour.

'-Bonne nuit Dray.

'-Nuit.

Et voilà !

Que ce fut long, que ce fut difficile, que de problèmes et de travail durant cette période !

Je m'excuse pour le temps que j'ai prit et pour la mauvaise qualité de ce chapitre ! Mille fois merci de me lire et à bientôt ! (Enfin bientôt est une façon de parler)