Dhark project 00
Note des auteurs : Kiouuu tout le monde ! Non vous ne rêvez pas, c'est bien la suite de Dhark. Après euh…ne compte pas le nombre de mois d'attente…vous voila avec un chapitre de plus et surtout un chapitre qui débute la seconde partie.
Nous vous rappelons la présence de l'adresse de notre blog dans notre bio. Ceci n'est pas dit pour rien. Nous vous informons par son intermédiaire de tout ce qui concerne nos ffics et leurs évolutions pour le moment assez en péril.
Merci de votre compréhension mais cette année n'est pas de tout repos pour nous et nous avons un rythme de cours assez zarb.
Miffi à notre bêta Boub-chan qui a pris sur son temps pour corriger ce chapitre.
Disclamers : Les persos relatifs au monde de gundam ne sont pas à nous, par contre, les autres si. Dhark et Kou nous appartiennent. Rei à notre Reily préférée et Thomas à notre petit frère.
En espérant que vous apprécierez ce chapitre.
Chapitre 25 : Une conversation qui devait bien arriver un jour.
Je papillonne, je sens mon corps encore un peu fragilisé par l'incubateur, mais ça va. Je respire de nouveau, je peux bouger mes membres sans grand souci. Je suis juste bien.
Je soupire et regarde le plafond, je suis encore un peu fatigué, mais tellement heureux. J'ai ce quelque chose en moi qui me fais du bien, cette impression agréable.
Duo et Heero vont m'adopter. Pour de vrai, pour de bon.
Je souris bêtement, oui, je suis heureux.
Deux lèvres se posent sur les miennes, encore cette douce caresse que lui seul arrive à me porter. Il passe sa langue pour en faire le contour et je souris. Je la sens devenir plus pressée, et la laisse entrer pour venir passer sur mes dents puis taquiner ma langue. Celle-ci répond timidement avant de devenir beaucoup plus téméraire.
Je sens un poids se faire au niveau du matelas et une chaleur se répandre en moi lorsque nos deux corps se touchent. Il a ce quelque chose qui m'a fait craquer dès la première fois. Même si au début c'était dur, je ne voulais pas l'admettre, mais Kou a réussi à me rendre étrange dès la toute première fois.
Ma main vient jouer avec les cheveux de sa nuque alors que le baiser s'intensifie. Il mordille ma lèvre inférieure avant de me regarder dans les yeux. Je sais que les miens brillent autant que les siens de désir, et que ma bouche est gonflée par le baiser. Mais je souris. Ce sourire si facile qui me vient au lèvre, ce sourire doux et sans arrière pensée pas comme lorsque je tuais.
Il me rend ce sourire que j'aime, et m'embrasse les joues, le front, le nez et enfin mes lèvres.
- HUM HUM !
Je me retient de rire et Kou descend d'au dessus de moi.
- Oh Heero, je ne t'avais pas entendu entrer.
- J'avais cru remarquer.
Je tourne la tête pour voir le visage du japonais esquisser un tout petit sourire. Puis il pose son regard cobalt sur moi. Je lui fais un petit signe de tête et il vient me caresser le front.
- Tu vas mieux ?
- Oui.
- Je suis désolé qu'on ait dû en venir à ça.
- Ce n'est pas grave, ça m'a fait réfléchir et maintenant je me souviens mieux de tout.
Il hoche la tête avant de remettre une de mes mèches en place et de s'asseoir.
- Duo t'as dit. ?
- Oui et non, enfin, je l'ai entendu lorsqu'il criait sur J en me cherchant.
- Dans ce cas, Quatre a fini les papiers,
- Déjà ?
- Hai. Maintenant tu te nommes Dhark Maxwell Yuy.
Je sens une larme couler le long de ma joue. Heero me sourit et vient l'essuyer.
- Nous avons longtemps discuté avec Duo, nous ne voulons pas que J et G te remettent le grappin dessus comme ils ont essayé de faire. Laura aussi a été de la conversation ensuite. Tu sais, je pense qu'elle n'est pas si méchante que ça. C'est juste qu'elle a gardé ce sentiment amer envers toi des suites de ce qu'ils ont fait. Et puis la mort de Thomas n'a pas tout arrangé.
Je soupire, je le sais, j'ai fini par le comprendre. Mais je ne sais pas, quelque chose me bloque, sûrement le fait qu'elle ne m'ait pas apporté d'amour durant mon enfance.
- Elle a signé les papiers pour que nous puissions prendre ta charge.
- Vrai ?
- Oui vrai, je pense que tu pourras la remercier.
Oui, malgré tout, il faut savoir aller de l'avant. Heero se lève et me donne une petite tape amicale sur la tête.
- J'y vais ! Duo doit se prendre la tête avec J et G.
- C'est ça, part soutenir l'amour de ta vie. Fais je grand sourire.
Je me prends une nouvelle tape sur la tête.
- Fait attention à comment tu me parles.
- Ose me dire le contraire.
- Iie.
Il me fait un clin d'œil et quitte la salle. Kou revient et dépose un baiser sur mes lèvres avant de me dire de dormir encore un peu. J'obéis sagement, mes yeux se ferment tout seul.
oxoxo
Lorsque je me réveille, je me sens encore mieux et complètement remis. Enfin complètement, façon de voir les choses, j'ai juste besoin de bouger.
Je sors du lit, je suis tout seul. Je prends des affaires propres que l'on m'a déposées. Je souris lorsque je reconnais le super tee-shirt chaton ailé que Kou m'a offert. Je l'enfile rapidement ainsi que le baggi et pars où ? Je ne sais pas, j'ai envie de voir Thomas.
J'arpente les couloirs toujours aussi actifs que d'habitude et quitte le château pour me rendre sur la tombe de mon frère. Enfin, je ne sais pas si je peux encore l'appeler comme tel. Même si pour moi il restera toujours ce petit frère que j'ai aimé.
J'arrive devant sa tombe, une fine silhouette s'y dessine. Je m'arrête à ses côtés.
- Tu as pu te lever à ce que je vois.
- Oui, j'ai eu du mal, mais ça va mieux.
Un lourd silence s'installe alors que nous regardons tous les deux la stèle de Thomas.
- Merci.
- Je te devais bien ça, au moins une fois.
Je penche la tête sur le côté et fais un pas pour caresser la pierre froide.
- Tu ne me dois rien.
- Si, j'y tenais. Je t'ai élevé dans un but de vengeance. Je me devais de faire au moins une chose pour toi. Et puis je voulais que Thomas soit au moins une fois fier de sa mère.
J'hoche la tête et revient vers elle pour lui prendre les mains et la regarder.
- Il est fier de toi, il t'aime, tu es sa mère. Seulement, il n'est pas là pour le dire. Mais je sais que là haut, il est fier. Fier de nous deux. J'en suis sûr. J'ai réalisé ce qu'il m'avait demandé, tu as fait ce qu'il espérait. Et maintenant, nous nous sommes libérés d'un poids tous les deux.
Elle me sourit, ma main vient se porter automatiquement à ses lèvres.
- Tu t'en es souvenu ?
- Oui pendant que je flottais dans l'incubateur. J'ai revu mon passé, mon enfance dans le laboratoire. C'était spécial, je ne pensais pas avoir vécu tout ça. Mais j'ai remarqué une chose…
- Laquelle ?
- Tu étais toujours gentille avec moi.
Je lui fais un tendre sourire avant de me retourner vers la stèle.
- Tu sais quoi petit frère, aujourd'hui je t'annonce une grande nouvelle. J'ai un nom de famille. Je ne suis plus un projet. Je suis Dhark Maxwell Yui.
oxoxo
Je suis adossé contre la paroi de l'ascenseur, Laura m'a dit qu'elle prendrait soin d'Espérance pendant que Sally serait elle aussi au sous-sol pour une sorte de mise au point. Je n'ai pas encore revu J et G depuis l'incident de l'incubateur et je n'ai pas vraiment envie de les revoir non plus. Je soupire, de toute manière les choses sont à présent au point, ça m'énerve pourtant de me dire, que même si tout le monde semble avoir accepté ce que je suis, moi j'ai encore un peu peur de mes réactions.
Les portes s'ouvrent devant moi. Il en faudra tout de même plus pour me terrasser maintenant que j'ai une famille qui me reconnaît comment membre à part entière.
Tout le monde est debout entourant une petite table où doivent se trouver des plans, des infos et beaucoup d'autres choses permettant de nous mettre un peu plus au courant sur les méthodes que nous allons devoir déployer pour nous débarrasser de OZ 2. Ce sera long et fastidieux ; je le sens.
Rei se retourne et pose son regard sur moi avant de me faire un énorme sourire et de me sauter dans les bras.
- Dhark, je suis heureuse de voir que tu vas mieux.
Elle me sert très fort dans ses bras, elle sait vraiment montrer ses expressions lorsqu'elle se lâche. Je vois Lana me faire un petit sourire et Sally un petit signe de la main. Ma japonaise délaisse mes bras pour me tirer vers la petite table. Dessus il y a tout ce que j'avais pu imaginer, plus quelques disquettes.
Un bruit de pas se fait entendre, et cette fois ci ce sont les Mads qui s'approchent en discutant de chose et d'autre. Je reste de marbre, après tout, il va falloir vivre avec la vérité sur le dos. Je relève la tête et les salue comme si de rien n'était. A quoi bon toujours remuer le couteau dans la plaie, si celle-ci tente de se cicatriser, c'est tant mieux. Après reste à savoir si pour tout le monde se sera le cas, mais une chose est sûre, ce n'est pas moi qui irais tout foutre en l'air.
- Vous voilà. Il manque encore quelques personnes. Fait O.
- Toujours les mêmes. Dit J avec une pointe d'agacement.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et laissent place à nos cinq Gboys en retard. Wufei s'excuse ainsi que Quatre. Duo et Heero restent muets. Ils fixent avec rancœur leurs deux anciens mentors. Duo pose ensuite son regard sur moi et vient passer ses bras autour de mes épaules.
- Je suis heureux de voir que tu vas bien.
Je souris malgré un léger frisson qui me parcourt l'échine. G se racle la gorge. Je crois que ce n'est ni l'heure ni le moment pour ce genre de discussion. Lana se tourne vers le fond du hangar et met ses mains en porte voie.
- KOU ! On va commencer sans toi si tu traînes.
Pas de réponse.
- Qu'il est énervant celui là.
- Ben c'est Kou.
- C'est surtout que dès qu'il a la tête dans quelque chose, il faut faire je ne sais quoi pour l'en sortir.
Rei se met à rire avant de faire apparaître un sourire mauvais.
- Moi je connais un moyen de le faire rappliquer.
- Vraiment ?
- Hai. Mitekudasai. (Oui, regardez s'il vous plait)
Elle se place à son tour dans la même position que l'Italienne.
- KOU si tu ne te dépêches pas, Dhark fera chambre à part ce soir. Et dieu sait que comme il est sorti aujourd'hui, tu n'aimerais pas te retrouver seul encore une fois.
- Rei ! Fais je outré.
Elle me sourit. Dans le fond, on entend un grand boom caractéristique d'un sceau rempli de je ne sais quoi en ferraille qui tombe, suivi par un aïe, quelqu'un qui se prend les pieds dans quelque chose et enfin, une silhouette apparaît. Kou arrive en pestant contre une Japonaise qui n'a vraiment aucun tact. Rei, une main sur les hanches, l'autre dans les cheveux, lui lance un regard amusé.
- Vous voyez, il n'y a rien de mieux pour attirer un mec que de lui enlever sa proie.
Elle reçoit un regard froid et noir. Hey, je ne suis pas une proie moi. Enfin je ne le suis plus parce qu'avant je l'étais. Maintenant en fait, je suis quoi ? Bonne question…Je ne suis plus une proie vu que je suis déjà acquise, quoique, ce serait amusant de le faire me chercher un peu.
Je souris lorsque je remarque qu'il est couvert de cambouis. Je m'approche de lui et du doigt j'essuie une des tâches qu'il a sur le nez.
- C'est mignon.
Je souris avant de me tourner vers les Mads.
- Et si nous passions aux choses sérieuses.
J hoche de la tête, et ouvre une carte sur la table.
- Ici, vous voyez, c'est Sank. La croix le château. Ici, c'est Cartan. Pour le moment, ces zones là sont totalement sans ennemis, du moins c'est ce qu'on tente de nous faire croire.
L'ascenseur s'ouvre une nouvelle fois et Lady Une rentre avec un papier à la main. Elle semble stressée, et sur les nerfs. Elle pose durement la pauvre feuille sur la table.
- Ceci vient d'être confirmé par un escadron. Le régent de Cartan trempe dans des affaires plus que louches. Il va nous falloir nous rendre à Cartan mais dans la plus grande discrétion. Nous ne tenons pas à ce que le fait que nous les ayons à l'œil soit remarqué de suite. De plus un chargement d'arme vient d'arriver là-bas. Il faut le récupérer. Et surtout mettre les gens à l'abris et donc faire évacuer cette ville et rapatrier tout le monde ici.
Je relève la tête pour voir Lady Une. Elle ne cille pas, elle dit ça sans mâcher ses mots. La décision a déjà été prise, ça se sent.
- Je sors d'une entrevue avec la Reine, celle-ci m'a dit que pour la sécurité de tous, elle voulait que les habitants de Cartan soient rapatriés. Ceux des alentours ayant pour la plupart déjà fuient.
- Que proposez vous dans ce cas ? Demanda Lana.
Je me le demande aussi parce que c'est bien gentil tout ça mais après tout, ce n'est pas si simple de déplacer toute une population. Et puis avons-nous ici de quoi les loger et les protéger. Ne serait il pas plus simple de partir avec des hommes et d'installer une annexe là-bas plus sûre.
- Pourquoi vouloir les déplacer ? Pose à son tour Kou.
- Le Reine souhaite une protection maximale pour son peuple.
- Je veux bien mais les faire se déplacer jusqu'ici est dangereux. Nous ne pouvons risquer la vie de tant de personne sur un trajet aussi long.
Je regarde Duo. Il n'est pas d'accord du tout, ça se lit dans ses yeux.
- Peut être mais les laisser là-bas l'est d'autant plus.
- Peut être, mais vous vous rendez compte qu'il y a des familles qui ne laisseront jamais leur maison comme ça. La fuite est un moyen pour le vol. Qui laisserait sa maison sans surveillance en temps de guerre ?
- Je suis d'accord avec Duo – fait Quatre – Il y aura des familles qui ne voudront pas partir. Dans ce cas que ferez vous ? Vous les y obligerez en leur mettant le couteau sous la gorge ? La Reine n'appréciera pas. Non, je pense qu'il serait plus sûr d'installer un vrai chef sur place. Quelqu'un qui saura maintenir un équilibre et surtout défendre les lieux en cas d'attaque. Et puis qui sera fidèle à la Reine de Sank.
- Décidément, vous êtes vraiment un bon stratège Monsieur Winner – Fait elle en souriant légèrement comme si il venait de lui enlever un poids des épaules – Vous pensez à quelqu'un en me disant ça ?
Quatre penche la tête sur le côté avant de se déplacer et de poser un doigt sur la carte au niveau de Cartan.
- Qui est mieux placé que la Reine elle même pour gouverner un Pays. Réléna est une jeune femme formidable qui a su montrer son courage et son sens du devoir. Seulement, il ne faut pas oublier qu'elle n'est pas la seule à avoir du sang royal qui coule dans ses veines. Milliardo Peacecraft fera ça très bien. Accompagné par Lucrézia Noin, ils sauront maintenir un équilibre en ne trompant pas la Reine.
Je regarde Quatre, il a raison. Le frère de la Reine ne fera jamais rien contre elle. Il l'aime trop. Et ils sont tous les deux de sang royal, tous les deux aptes à gouverner. Et Milliardo Peacecraft est un très bon soldat.
- Je suis tout à fait d'accord avec Quatre. Il sait commander une armée et surtout ses hommes lui font entièrement confiance et le suivront jusqu'à Cartan.
- Il reste cependant un souci.
- Lequel ? Demanda Rei.
Lady Une soupira avant de reprendre la parole.
- Le régent Donovam. Il ne faut pas oublier que c'est un pion certes mais il tient tout de même une bonne armée sur place. Je nous vois pas arriver avec la notre et se battre contre elle afin de le faire tomber au risque de blesser des innocents.
- Envoyez une troupe avant, en qui, il ne verra rien de menaçant. C'est de l'intérieur qu'il faudra le mettre au pied du mur.
- Dhark à raison. Nous connaissons le régent, nous l'avons déjà rencontré avec Wufei. C'est un homme assez étrange mais il ne se méfiera pas de quelqu'un qui semblera innocent. Continue Rei.
- Il est vrai que vous avez eu cette mission au tout début. C'est d'ailleurs grâce à vous que nous avons pu déceler ce réseau.
Wufei fait un pas en avant, je ne sais pas pourquoi mais je le sens mal ce qu'il va dire.
- Puis je proposer une idée ?
Tout le monde se tourne vers lui.
- Vous pouvez.
- Et bien, comme l'a dit Rei, nous l'avons déjà rencontré. Il connaît nos visages et surtout, il ne se méfiera pas de personnes inoffensives. Et puis nous avons un atout dans nos rangs.
Je le sens mal. Fei tu ouvres la bouche, je te tue. Je lui lance un regard noir.
- Oh ne fait pas cette tête Dhark.
- Dhark ? S'étonne Duo et Kou.
- Je te jure que si ces mots traversent ta bouche je t'étrangle.
Wufei sourit amusé par mes paroles.
- Je n'en doute pas, mais je vais quand même le dire.
- Fei…Sifflais je.
- Dhark, enfin on va dire, que lors de notre première rencontre avec le régent, notre cher…
- Fei !
- On n'y arrivera jamais ! Dhark a su s'attirer les faveurs du régent qui a énormément louché sur son cul lors de notre rencontre.
Cette fois je tue Rei et Fei. Les deux en même temps vous pensez que c'est possible ?
- Dhark !
- Ce….
- Kou tu peux rester calme, je te jure qu'il ne l'a pratiquement pas touché. Tu peux remercier Wufei.
Un endroit, il faut que je me cache là, ça devient trop gênant.
- Comment ça ?
- Et bien, comme moi j'étais grillé, il n'a plus resté à Dhark que Wufei comme porte de sortie et ils ont dû se faire passer pour…ensemble…Finit elle un grand sourire aux lèvres.
- Wufei, je ne pensais pas que tu ferais un jour ça. Rit Duo.
- Tsss, avais je le choix ?
- Aucunement, tu te devais en tant que baby sitter de sauver mon cul.
Nan mais et puis quoi encore. Je n'ai pas envie de retourner me jeter en pâture à ce pervers. Brrr, ça me fait froid dans le dos tout ça. Pas envie mais alors pas envie du tout.
- Donc vous proposez d'utiliser Dhark comme appât ?
Appât ? Un mot que je n'aime pas mais alors pas du tout.
- Je propose plutôt que Dhark parte en mission d'espionnage.
- C'est sur que cette idée est tentante. Fait Lady Une.
- Oh là ! Minute papillon ! J'ai cru mal entendre. Qu'est ce qui est tentant ? De m'envoyer en mission d'espionnage, ou alors que j'aille risquer mon derrière pour vos beaux yeux ?
Ils ont un sourire mauvais, très mauvais.
oxoxo
Je vais en faire de la bouillie. Tu parles, des amis, non mais et puis quoi encore. M'envoyer à l'abattoir, je vais leur en donner moi des leçons de soutien et d'amitié. Je claque la porte de ma chambre. Ils se foutent de ma gueule, moi je vous le dis. Gniagnia, dans trois jours tu partiras pour Cartan. Gniagniagnia, il te faudra être discret, tu seras juste là-bas en tant qu'envoyé de la Reine. Gniagniagnia, il te faudra être vigilant et faciliter l'arrivée des troupes de Zechs. Gniagniagnia et surtout, ne pas montrer que tu es un pilote de gundam. Il doit croire en ton innocence d'adolescent. Gniagniagnia.
Je donne un coup de pied dans la corbeille à papier à côté du bureau. Ça me soule grave d'aller là-bas. Bon Rei va m'accompagner pour passer sur la tombe de son fiancé. Après tout, elle lui doit quelques paroles sur ce qui se passe maintenant. Et puis elle ira se loger là où nous avons été la dernière fois. Et moi je serais tout seul dans les pattes de cet homme. Brrr, fait vraiment froid dans le dos tout ça.
Je me laisse tomber sur le lit, un bras sur mes yeux. Qu'ai-je fait pour mériter autant de haine dans ce groupe ? Et puis surtout personne pour aller dans mon sens. Ils auraient au moins pu laisser Kou m'accompagner, nan, c'est vrai, il est trop jaloux. Alors Lana, elle se serait pas retenue pour le dézinguer tout de suite. Pff tout ça c'est vraiment compliqué. De toute manière, je n'ai pas le choix alors autant faire de cette mission un succès. Ma première mission en solo.
Je soupire et laisse mon esprit me repasser le reste de la réunion.
- Revenons à présent au problème plus général qui retient énormément notre attention à nous.
J avait l'air bien sérieux, il tenait à la main une feuille de papier barrée de chiffre et d'annotation.
- Cette mission qui fut un échec vous a permis de noter la dangerosité de vos adversaires. Ce ne sont pas de simples pilotes comme vous vouliez le croire.
- Nous n'avons jamais pensé qu'ils n'étaient pas dangereux ! S'insurge Duo.
- Mais vous n'avez pas fait assez attention, cela revient au même. Vous auriez dû être sur vos gardes. Ils pilotent des gundam, comme vous. Ils ont été conditionnés dans ce but là et ils sont protégés par cinq personnes, maintenant plus que quatre. Nous avons compris une chose en étudiant nos plans. Ils ont amélioré leur gundam certes mais d'un autre côté, ils n'ont que des plans sans réelles annotations valables. Nous ne sommes pas fou au point de laisser des notes importantes sur des armes de guerre à la portée de tout le monde. C'est pour ça qu'OZ avait besoin de nous lors de la guerre. Ce ne sont donc que de pâles copies des gundam de base.
- Que voulez vous dire ? Demande Trowa pour la première fois.
- Que les données qu'ils ont acquises ne leur ont pas été d'une grande aide dans tout ce qui était sens de pilotage et blindage renforcé. Ne pas oublier non plus que tout le système qui parcours vos nouveaux gundam a été remanié par nos soins et donc est bien plus performant que n'importe quelle machine.
- Vous voulez dire quoi exactement par ça ? Nous ne sommes pas tous des psychopathes créateurs de machine pour tuer.
- Je te remercie pour le qualificatif Duo.
- Mais de rien.
- En gros, leur machine est défaillante. Pensant ne pas se retrouver face à de vrais gundam, ils n'ont pas été au fond des choses et se sont contentés de reproduire les schémas de ceux qui existaient lors de la dernière guerre.
Sur le coup, je n'ai pas tout compris, mais il est vrai que ce qu'il disait avait un fond de vérité. OZ 2 n'avait pas à se soucier de la réapparition des Gundam, vu qu'ils devaient ne plus exister, hors il se trouve que ce n'est pas le cas. Donc, leurs pilotent ne doivent pas avoir perfectionner leur conduite autant que Heero, Duo, Trowa, Quatre et Wufei. Par contre, ils ont dû pallier cela par autre chose. Mais quoi ? S'ils ont besoin d'être protégé sur terre, qu'ont-ils de si extraordinaires pour que je ressente de l'appréhension en leur présence.
- Vous voulez donc dire que nous avons nettement l'avantage sur eux ? Questionne Wufei.
- Exactement.
- Mais dans ce cas, pourquoi avoir autant peur d'eux ?
- Pour avoir discuter avec l'un deux, je n'ai pu enlever cette impression d'être en présence de quelqu'un de sûr de soi et surtout de menaçant.
Je regarde Rei, elle n'a pas tord du tout de faire cette remarque.
- Davis Newman, c'est cela ?
- Oui.
- C'est le pilote du gundam 03.
- Hum.
- Un gundam pas simple du tout à manier. Vous n'avez pas rencontré d'autres pilotes ?
- Non, juste celui là.
- Dommage, on n'aurait pu faire des profils un peu plus fournis que vos informations.
Je relève la tête pour voir G qui dit ça l'air de dire, c'est de la merde.
- Je vous prierais d'avoir du respect pour ces informations qui n'ont pas été simple à collecter.
- Peut être mais incomplètes.
- Il faut savoir se contenter de ce qu'on a.
- Pas en temps de guerre.
- On ne peut pas tout avoir. Et le moins que l'on puisse faire c'est de remercier ceux qui ont réussis à avoir quelques miettes.
G regarde Heero. Je l'adore, il sait toujours sortir une phrase quand il faut, où il faut dans une conversation.
Ce qui s'ensuivit de cette conversation, c'est que nous devions faire extrêmement attention à ces personnes sur lesquelles nous n'avions au final pas beaucoup d'information. C'est beau de connaître l'ennemi, mais il faut en savoir un maximum avant de se jeter dans la gueule du loup. Nous en avons fait les frais une fois, cela suffira. Jamais plus je ne veux perdre Kou, plus jamais.
Je sors de ma rêverie au trois petits coups contre ma porte. Je me relève et frotte mes yeux. J'ai failli m'endormir à me rappeler de tout ça. Je me lève et vais ouvrir la porte, il n'y a personne. Je baisse la tête et tombe sur un morceau de papier. Je le ramasse et ferme la porte pour le lire. L'écriture est maladroite et très simplifié. Je fronce les sourcils en finissant le mot.
J'aimerais te parler au hangar, il faut que je te montre quelque chose.
Kou.
Pourquoi n'est il pas venu m'en parler lui même au lieu d'avoir recours à ce genre de petit mot qui ne lui ressemble pas. Et puis je ne l'ai pas revu depuis la fin de la réunion. Il m'avait l'air un peu énervé pour ma mission et il m'a dit aller se passer les nerfs ailleurs. Hum, je me demande bien ce qu'il me veut.
Je laisse le mot sur mon lit et quitte ma chambre. On ne va pas le faire attendre, je suis bien curieux de voir ce qu'il veut. Les couloirs ne sont pas bien actifs, les rondes se font plutôt dans la ville. J'arrive à l'ascenseur et descends au hangar. C'est étrange, tout est sombre et il n'y a pas de bruit.
- Kou ?
Pas de réponse. Si c'est une farce, moi ça ne me fait absolument pas rire du tout. Je fais quelques pas quand mon instinct me fait savoir que je ne devrais pas aller plus loin. J'ai des frissons partout. Pourquoi ? Je recule mais me heurte aux portes closent de l'ascenseur.
- Ce n'est pas amusant Kou, du tout.
- Personne n'a dit que ça devait l'être.
Je sursaute lorsqu'une poigne de fer s'abat sur mon épaule. Je me retourne vivement mais la main métallique resserre sa prise me tirant un gémissement de douleur.
- Que ?
- C'était le seul moyen pour te faire descendre, bien qu'on pensait que tu serais moins naïf.
Je tente de me défaire de la prise mais c'est qu'une main pas humaine, ça fait mal. J'ai l'impression que ses doigts rentrent dans ma chair.
- Soit sage et tout se passera bien.
- Comment tout peut bien se passer avec vous ?
- Reste tranquille, c'est tout.
Je me fais tirer et on m'oblige à prendre place sur une chaise. Une autre présence se fait connaître. C'était un piège, mais quel con je suis-je vous jure.
- Nous t'avons enfin pour nous tout seul.
- Je ne me laisserais pas faire.
- Oh mais il n'est nullement question de te faire du mal. Nous souhaitions juste te parler.
Je lève un sourcil, me parler, à moi.
- De quoi ?
- De toi.
Mon sang se glace. Je n'ai pas envie de parler de moi, j'en ai assez vécu pour ne pas avoir envie d'aller plus loin. Je suis Dhark Maxwell Yui, point c'est tout.
- Je n'ai pas envie !
- Vraiment, tu ne veux pas savoir comment tu as été conçu ?
- Je le sais déjà.
- Ce fameux journal ?
- Oui, il m'a très bien expliqué ce dont j'avais besoin.
- Je ne pense pas.
J a un mauvais sourire. Je fais un mouvement pour me relever mais on m'oblige à me rasseoir.
- Ne nous oblige pas à employer la manière forte.
- Pourquoi pas ?
- Ne me tente pas Dhark. Nous t'avons conçu, nous connaissons aussi tes faiblesses.
- J'ai changé.
- Niveau caractère, oui, mais pas du niveau de l'anatomie et de ce qu'il y a l'intérieur de toi.
- L'intérieur de moi ?
Il me fait peur là. Je passe mes bras autour de moi. Qu'est ce qu'il y a en moi ? A l'aide de quoi m'ont-ils créé ?
- Ce sont des choses que Laura ne sait pas. Après tout, ce n'était qu'une laborantine. Les concepteurs c'étaient nous. Les plans ont été brûlés avec le labo et toutes tes données effacées. Personne à part nous ne sait comment tu as été réellement conçu. Et surtout à l'aide de quoi.
Un frisson me parcourt le dos.
- Tu te doutes bien que tes réflexes et ta façon de réagir au danger ne sont pas dû aux entraînements seulement. Tu étais trop petit pour que tout te soit acquis si rapidement. Tes gènes sont ceux de Heero et Duo. C'est vrai. Ce sont tes géniteurs et maintenant tes parents. Pauvres fous. Ils ne savent pas quel monstre, ils ont adoptés.
- Nan…
- Si Dhark. Il fallait que tu sois parfait. Des gènes humains mais aussi…
- NON ! Taisez vous !
Je pose mes mains sur mes oreilles. Je ne veux pas entendre la suite, je ne veux pas. Pourquoi maintenant ? Pourquoi continuent-ils à s'acharner sur moi ? Pourquoi ? Kou, où es tu quand j'ai besoin de toi ? Duo ? Heero ? Rei ? Quelqu'un ? Ne me laissez pas seul avec eux. Je vous en supplie.
- …Animaux.
- TAISEZ VOUS !
- Tu n'es pas totalement humain et tu le sens au fond de toi. Ce côté bestial qui ressort lorsque tu as attaqué cette base, c'était ton envie de sang, de tuer. Ton instinct vient de là aussi, s'il est si développé, c'est ça.
- Je vous en prie…
- Tu es un mélange assez improbable. Au début les expériences mouraient toutes. Pourquoi toi as-tu finalement survécu à tout ? Pourquoi as-tu été celui qui a abouti ? Nous n'arrivons toujours pas à savoir vraiment pourquoi. Qu'est ce qui a fait que le venin qu'on t'a introduit dans le sang pour t'immuniser ne t'ai pas tué comme les autres ?
- Je ne veux pas savoir ce que vous m'avez fait subir, je ne veux pas !
- Tu es un cas unique Dhark. Notre projet 00 complet et parfait.
Qu'ils se taisent. Je ne veux pas en entendre plus. Je ne veux pas savoir avec quoi ils m'ont croisés. Je ne veux pas.
- Tu t'en doutais Dhark. Même Laura s'en doutait. Elle savait que nous avions été obligé de te mettre d'autres gènes pour que tu ais les capacités requises. Un être humain normal ne pouvait les avoir. Heero et Duo ont acquis des capacités de par leur vie et leur éducation. Toi tu n'avais pas le temps, il fallait que tout soit fait rapidement.
- Les premières expériences sont mortes à différents stades de leur croissance. Mais toi, tu étais notre dernier essai.
- …taisez vous…
- Ne veux tu pas savoir ce qui coule dans ton sang. Comment tu as été conçu réellement ? A l'aide de quoi, nous t'avons fait naître ? Et surtout pourquoi tu t'entends si bien avec les animaux ?
- NON !
Je me lève et fais tomber la chaise. Je tremble de partout. Je ne veux pas savoir. Je suis un monstre. Je ne suis pas humain. Mais on m'accepte comme tel. Je n'ai pas besoin de plus. Pas besoin de plus.
- Tu crois vraiment que si Duo et Heero t'ont adopté c'est parce qu'ils t'aiment ? Non c'est par pitié.
- Mensonge.
- Vraiment. Alors dis moi pourquoi ?
- Ils m'aiment.
- Te l'ont-ils dit ?
- Heero m'a dit que j'étais son fils….
Je veux poursuivre mais rien ne sort de ma bouche. Duo, pour Duo je ne sais pas. Il ne m'a rien dit. Enfin il l'a dit alors que j'étais entre le conscient et l'inconscient dans la salle de réunion, mais il était en colère. Je sais qu'il m'aimait beaucoup avant mais maintenant. Pourquoi a-t-il accepté de me prendre comme fils ? Il sait que je suis issu d'eux…mais…Pourquoi est ce que je doute ?
- Tu vois, tu ne sais pas.
- Si, ils m'aiment.
- C'est ce dont tu veux te persuader. Duo n'aime qu'Heero et Heero n'aime que Duo. Tu n'as pas ta place entre eux.
- Ce n'est pas vrai, ils m'aiment !
- Nous ne pouvons pas te regarder t'enfoncer dans ton erreur.
- Je…
- Tu n'as que deux concepteurs.
- …non…
- C'est nous. Nous qui t'avons créé.
- …je…
- Tu es perdu. Comme un animal blessé.
- …je…
- Dhark, tu es à nous et rien qu'à nous.
- …ne veux pas…ils m'aiment…
- T'accrocher désespérément à ça, ce n'est pas digne d'un soldat.
- Ce n'est pas un soldat !
Cette voix, c'est Duo.
- Je vous avais dit de ne pas vous approcher de lui.
- Oh Duo, quelle agréable surprise. Crache J.
- Elle n'est pas réciproque.
Deux mains se posent sur mes épaules, c'est apaisant.
- Laura m'a prévenu, elle a trouvé un mot dans ta chambre alors que Kou était en train de parler avec Rei et Lana. Elle m'a de suite prévenu. Viens, on s'en va.
- Ne le suis pas Dhark !
- Pourquoi ça ?
- Dhark, tu n'es pas humain. Personne d'autre que nous ne te porte d'intérêt.
- Pitoyable. Viens Dhark.
Je ne bouge pas, je n'y arrive pas.
- Il ne t'aime pas Dhark. Pour lui, tu n'es rien. Rien du tout.
- …je…
- Ne les écoute pas Dhark.
La prise de Duo sur mon épaule blessée se fait de plus en plus forte. Je sens en lui de la colère.
- Que lui avez-vous mis dans la tête encore bande de psychopathes ? Il n'est pas un monstre !
- Si c'en est un. C'est pour ça que tu as pitié de lui.
- Pitié ?
- Oui, pourquoi l'avoir adopté autrement ? Tu ne l'aimes pas. Ce n'est qu'une pâle copie de vous et un mélange.
Je relève la tête pour regarder Duo, il me serre dans ses bras et tremble de partout. Je suis bien là, au chaud.
- Ce n'est pas vrai. Vous êtes malades. Bien sûr que j'ai été surpris que Dhark soit votre projet, qu'il soit né dans un incubateur. Mais je n'ai pas pitié de lui, jamais. Je suis triste de tout ce que vous lui avez fait endurer, tout ça pour rien. Pour votre propre intérêt personnel. Dhark possède mon sang, celui de Heero, c'est tout ce qui compte. C'est notre fils maintenant, il est reconnu comme tel et j'en suis extrêmement fier parce que c'est un garçon formidable. Il a du courage, il a de la force, il a des sentiments. Il est unique et je suis heureux de l'avoir comme fils.
Il passe à présent sa main dans mes cheveux en bataille.
- Lorsque je l'ai rencontré, je ne savais pas tout ça de lui et pourtant je me suis tout de suite attaché à lui. Alors pourquoi ça aurait changé en cours de route ? J'aime Dhark pour ce qu'il est et jamais je ne le renierais pour ce que vous lui avez fait. Il peut avoir ce que vous voulez en lui, il restera mon fils et celui de Heero quoi que vous disiez.
Je passe mes bras autour du cou de Duo. Ça me rassure. Me rassure vraiment de savoir ça. Et encore une fois, je me maudis d'avoir douté des personnes qui m'aiment. Plus jamais je ne douterai de Duo et de Heero.
- Vous lui mettez vraiment n'importe quoi dans le crâne, pauvres malades.
Je me sens soulevé et mené à l'ascenseur.
- Attendez que Heero apprenne ça.
- Tu ne gagneras pas tout le temps Duo.
- Vous n'aurez jamais mon enfant.
Les portes se referment et je laisse ma tête une fois de plus se poser sur son épaule.
- Désolé.
- De quoi ?
- D'avoir cru un instant en leur parole. Alors que tu m'avais dit…
- C'est à moi de m'excuser.
- Pourquoi ?
- Je ne suis pas venu te voir pour qu'on s'explique. Les événements se sont passés trop vite pour que nous ayons une vraie discussion.
- Oui mais j'aurais dû croire en toi au lieu de douter.
- Le doute montre que tu n'es pas parfait Dhark.
Les portes s'ouvrent et on quitte la salle pour ma chambre. En chemin on croise Laura qui semble soulagée de me voir dans les bras de Duo. Elle devait m'attendre pour me remettre Espérance mais au final, elle repart avec. Ma chambre est vide. Duo me dépose sur mon lit et s'assoit près de moi en caressant mon front.
- J'ai toujours rêvé d'avoir des enfants. Je suis orphelin et donc créer une famille est quelque chose pour moi d'important. Lorsque notre couple avec Heero s'est formé, j'étais heureux, mais nous ne pouvions pas avoir d'enfant tous les deux. C'est pour ça qu'à la fin de la guerre, nous avons ouvert un orphelinat. Il y a plein d'enfants et nous formons une grande famille. Je pensais que c'était ça le bonheur.
Je ne quitte pas des yeux Duo qui me parle tout en me regardant tendrement.
- Mais lorsque j'ai su que tu étais notre fils, j'ai ressenti quelque chose de plus fort. Tu peux avoir été créé, n'importe quoi d'autres. Rien ne changera le fait que tu as une partie de moi et de Heero en toi. Tu fais de nous de vrais parents Dhark. Et des parents fiers de leur enfant. Tu es fort, courageux, gentil, doux. Tu te bats pour tes idéaux. Tu as beau avoir un côté sombre, nous en avons un nous aussi, même si le tien est plus marqué, rien ne changera le fait que nous te considérons comme notre fils à part entière. Et j'aimerais que tu comprennes que nous t'aimons ainsi.
Je souris.
- Et ne te fais pas de soucis, même si Heero est un peu sur Kou, il l'aime beaucoup.
- Merci.
Il dépose ses lèvres sur mon front.
- Non merci à toi Dhark. Tu réalises un rêve inestimable.
Je ferme doucement les yeux heureux. J'attrape le bras de Duo qui se relève et le tire vers le lit.
- Reste avec moi s'il te plait.
Il s'installe alors près de moi dans le lit et je viens me caler dans ses bras. Cette chaleur, je ne l'échangerais pour rien au monde.
- Good night Dhark.
- Bonne nuit Duo.
Il m'embrasse le nez avant de me laisser me calfeutrer contre son torse où je m'endors tranquillement sans aucune pensée sur ce qui va advenir du reste.
A suivre…
Yami Chapitre clos.
Aku : Fallait vraiment se remettre dedans.
Dhark : Je m'en prends encore plein la gueule.
Yami : Fallait bien des explications avec Duo.
Dhark : Pourquoi pas en douceur ?
Aku : Parce que c'est plus marrant quand tu as mal.
Dhark qui sort un panneau marqué : HELP ! PERSO EN DETRESSE !
Aku qui attrape le panneau et le range : Non mais, il manquerait plus ça.
Duo : Bon, j'ai le droit de dégommer J et G maintenant ?
Yami : Non, ils ont encore un rôle à jouer plus tard.
Duo : Quoi ?
Yami : Tu verras en temps et en heure.
Rei : Faut pas trop leur en demander. On a déjà avancé un peu dans l'histoire.
Lana : Tu trouves ?
Kou : Moi je trouve que la prochaine mission était inutile.
Yami : Toi tu la fermes !
Aku : Alors ce chapitre vous a-t-il plu ? Question importante vu que le chapitre a mis du temps à venir à cause de pas mal de soucis.
Réponses aux reviews générales :
Merci énormément pour les reviews que nous avons reçu et surtout n'hésitez pas à nous mettre de longues reviews, ce que nous adorons par-dessus tout.
Voir que cette première partie vous a plu nous ravis. Nous espérons que la suivante vous conviendra tout autant parce que mine de rien, c'est celle qui va clôturer l'histoire. Histoire longue vu le nombre de chapitre parce qu'il faut que vous sachiez qu'il y aura à peu près autant de chapitre pour la seconde et dernière partie. Juste équilibre des parties. Ca c'est une bonne nouvelle.
Hésitez pas à passer sur notre blog pour vous tenir informer de ce qui se passe au niveau de nos ffics parce qu'il ne faut pas mentir, c'est assez tendu.
En tout cas, un énorme merci et en espérant recevoir toujours autant de petits mots d'encouragement de votre part.
Chapitre suivant : Mission solo d'espionnage. La vie est dure, vraiment très dure pour Dhark…surtout quand on a un pervers qui ne se gène pas pour vous faire des avances.
KISU