Sympathy for the devil
Auteur : Toujours la même barge qui a trente-douze fics sur le feu !
Disclaimer : Rien n'est à moi, sauf l'histoire. Les personnages appartiennent à la talentueuse JKR.
Résume : Que faire lorsque votre pire ennemi depuis sept ans se meurt lentement sous vos yeux ? Les fermer ou les ouvrir en grand ?
Couple : HP/DM (WAOW ! QUELLE SURPRISE, N'EST-CE PAS ? )
Genre : Mini-fic en 4 chapitres. PG. Est-il besoin de préciser que les persos sont OOC ? Visiblement, JKR n'aura jamais l'idée de caser Harry et Draco ensemble ! Et quel dommage ! J'espère au moins qu'ils finiront par devenir amis, mais ça m'a l'air franchement mal barr !
Réponses aux rewiews :
Amano Ai : Moi, cruelle ? NOOOOOON… Juste un peu, lol ! Voila la fin, rassure-toi.
Emmanuele : La voila, et c'est aussi la fin !
Vif d'or : Illégal ? J'adore tout ce qui est illégal, lol ! de toute façon, si tu réclames la peine de mort, plus de fics, lol ! Je te fais de grosses bises !
Lonnie : Et si je laissais tout simplement parler mon côté romantique, qu'en penses-tu, ma Lonnie ? Bises, ma puce.
Zairoon : Des menaces, maintenant ? MDR ! Tu devrais savoir que ça ne marche pas, avec moi. Voila, suite et fin dans ce chapitre, t'inquiète pas, j'ai pas fait bobo à Dray !
Celinette : Oui, une fic à deux, mais pas en ce moment, ma puce, parce que je ne sais plus ou donner de la tête. J'ai vraiment trop de choses en cours, et pas seulement au niveau textes ! Ravie de voir que tu as updaté « Le vin… » ! je te fais de grosses bises, ma Céline.
Syl2Sy : Voila le dénouement et merci pour ta rewiew !
Arwen yuy : Merci pour cette longue rewiew, lol ! T'inquiète pas, moi aussi, j'ai un humour très bizarre. Il paraît que je suis sadique… Sans doute à cause de mes fins de chapitres, lol ? Bisous.
Lisandra : Quoi ! Il est pas né le jour ou tu me verras tuer mon Draco chéri, lol ! J'en serai beaucoup trop malheureuse !
Blaise le poussin masqu : Salut, les jumeaux ! Ne vous inquietez pas, ça se termine bien !
Lululle : Final, car la fic est terminée et pas autre chose, rassure-toi ma choupinette !
Nicole Pavlovna : Salut, Nicky ! Harry a toujours été long à la détente ! Et Draco ne porterait pas ce nom s'il n'était pas de mauvaise foi, lol ! Bises.
Kyogirl 63 : Non… c'est pas la tour d'astronomie ! Je suis plus arme blanche, pour le suicide !
Lulu-Cyfair : Mais qu'est-ce que vous avez tous avec la tour d'astronomie, lol ? Non, je suis plus tragique pour les suicides, moi. Arme blanche… Kisses, ma Lulu !
Daisuki : Non, il ne va pas mourir, t'inquiète pas ! Bises et merci pour ta rewiew.
Zazan : Tu es la troisième personne à me parler de la tour d'Astronomie ! mais qu'est-ce qu'elle vous a fait cette tour, lol !
Genevieve Black : Ta rewiew m'a explosée de rire ! "Mais il est où le con ?", MdR ! Réponse dans ce chapitre !
Saael' : Coucou, toi ! Désolée de ne pas t'avoir envoyé de chapitre le week-end dernier, tu l'auras à la fin de cette semaine. Pour ta rewiew, ça m'énerve que tu aies toujours raison, lol ! Effectivement, en relisant, je me suis rendue compte que Riry n'avait pas toujours une manière de parler qui était de son âge… Si ça continue, tu vas avoir toutes mes fics qui vont passer entre tes mains, méfie-toi, lol !
Cordelune : Oui, le dernier chapitre est la ! Merci pour tes compliments, ma puce, mais je trouve que tu es nettement plus douée que moi. A quand une nouvelle fic style Message ?
Tiayel : « Je ne pense pas faire étudier tes écrits à mes élèves » ? Tu es prof ou tu te destines à une carrière de prof ? Sans indiscrétion, quel âge as-tu ? Personnellement, j'ai toujours préféré Musset, Marivaux et Shakespeare à ces braves Corneille et Racine !
Nyonoshii : Ah, c'est toi ! T'étais pas loin, c'est pas une corde, c'est… Lis le chapitre, tu vas vite le savoir ! J'ai effectivement fait un énorme clin d'œil à Magnetic Attraction, car j'adore cette fic ! Et dis-moi, as-tu lu « A menteur, menteur et demi » ? J'aimerai bien avoir ton avis, lol ! Bises.
Miya Black : Je suis toujours ravie d'avoir une rewiew de toi, même courte, lol ! Je te fais de grosses bises !
Anya et Xeres : Moi aussi je trouve que Fleur et Charlie vont bien ensemble, et ce sont deux personnages si peu exploités que j'envisage sérieusement de faire une fic sur eux, un jour… As-tu lu « Magnetic Attraction » ? Géniale, non ?
Onarluca : Salut, Artemis ! Suite et fin dans ce chapitre !
Black-Alex : Salut, Alex ! Je n'ai pas encore eu le temps de lire ta fic, mais dès que je le fais, je te laisse une rewiew pour te donner mon avis, c'est promis ! D'ici là, je te fais de grosses bises !
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4
POV Draco
Enfin, ils étaient partis. Ils m'avaient laissé seul. J'étais libre. Libre de faire ce que l'on m'avait empêché de faire la nuit dernière.
Je me levai précautionneusement du lit. Le décor semblait tournoyer, et j'attendis quelques secondes qu'il se stabilise. Mon estomac me rappelait de façon cruelle que je ne mangeais pratiquement plus, et ce depuis trop longtemps.
Je saisis ma baguette, m'habillais grâce à un sort, puis je quittai silencieusement l'infirmerie.
Les cours allaient bientôt commencer. Les profs ne me verraient pas aujourd'hui.
D'ailleurs, ils ne me verraient plus jamais.
Draco Malfoy allait débarrasser le monde de sa présence. Et le monde ne s'en porterait certainement que mieux…
Les couloirs étaient déserts, comme je m'y étais attendu. Je partis en direction de la forêt interdite, sachant qu'ils n'auraient pas tout de suite l'idée de me chercher là-bas.
Je ne m'arrêtais que lorsque je parvins à destination : une clairière ombragée ou j'aimais venir me recueillir et penser à ma guise.
Je posai ma main sur le tronc d'un vieux chêne. Toutes ses années, il m'avait vu grandir, et avait été le témoin privilégié de mes joies, mais aussi de mes chagrins d'enfant et d'adolescent.
Il avait vu ce que ma carapace de Malfoy m'interdisait de montrer aux autres.
Mais aujourd'hui, c'était la dernière fois que je me retrouvais sous ses branches amicales.
- Pugnus arma, dis-je à mi-voix en levant bien haut ma baguette.
Un poignard à la lame aiguisée apparut dans ma main gauche. Je déposai lentement ma baguette sur le sol, et contemplai un instant l'arme blanche, admirant sa beauté, et le reflet du soleil jouant sur l'acier.
C'était le moment. Pas question de reculer. Je n'étais pas un lâche.
Une phrase lointaine, dont je ne me rappelais plus l'auteur, me revint soudain en mémoire.
Il faut bien plus de courage pour affronter la vie que pour se donner la mort…
D'accord. OK. J'étais bel et bien un lâche. Tant pis.
Je ne me sentais plus l'envie, ni la force, de continuer à vivre ma sordide existence.
Je levai lentement le poignard et l'apposai sur mon poignet gauche. J'allais ouvrir mes veines, et regarder mon sang, soi-disant si pur, couler et rejoindre mère nature…
- Est-ce que tu comptes continuer tes conneries encore longtemps, Draco ? fit soudain une voix bien connue.
Le sursaut me fit lâcher violemment l'arme. Adossé au tronc du chêne, les bras croisés, Harry me regardait, une expression indéchiffrable sur le visage.
Je crus que j'allais hurler de frustration. Mon suicide était encore rat !
- Comment m'as-tu trouv ? demandai-je d'une voix acide.
- Tu venais de quitter ta chambre quand j'y suis entré, répondit-il tranquillement. Par la fenêtre, je t'ai vu te diriger vers la forêt interdite. Je t'ai donc suivi.
- Pourquoi ne peux-tu pas foutre le camp et me laisser mourir en paix ? haletai-je. J'aurai cru que tu serais ravi de me voir disparaître une bonne fois pour toutes !
A ma profonde stupeur, il se mit à applaudir.
- Hamlet Malfoy, acte deux, scène trois ! fit-il, sarcastique. Quel excellent tragédien tu fais ! Shakespeare t'aurait adoré, sans aucun doute !
Chez moi, la colère remplaça rapidement la surprise.
- Bordel, Potter ! hurlai-je en ramassant la dague et en l'agitant de façon menaçante dans sa direction. Tu veux assister au spectacle, ou quoi !
- Accio Daga, dit-il en pointant sa baguette sur moi.
Mon arme s'envola et atterrit dans sa main. J'en aurai pleuré de frustration.
Un intense sentiment de lassitude tomba soudain sur moi. Mes épaules plièrent sous ce poids et je tombai à genoux, fatigué de lutter contre Harry.
Encore et toujours.
Quoi que je fasse, il ne me laisserait jamais en paix. Il gagnerait toujours. Je n'aurais jamais le dessus sur lui…
- Pourquoi te préoccupes-tu de moi, Harry ? demandai-je dans un souffle. Que t'importe que je vive ou que je meure ?
- Plus que tu ne le penses, fut son énigmatique réponse.
Le silence régna entre nous pendant quelques minutes. J'avais fermé les yeux, épuisé, quand soudain un léger bruissement près de moi m'apprit qu'il venait de s'asseoir à mes côtés.
- Pourquoi t'obstines-tu à vouloir toujours tout compliquer, Draco ? s'enquit-il d'une voix posée. Pourquoi vouloir mettre du drame là ou il ne devrait y avoir que de la comédie ?
Je ne pus retenir un sourire sans joie.
- Parce que je suis un Malfoy, pardi !
Ma réponse devait très certainement être drôle, car il éclata de rire.
Celui qui n'a jamais entendu le rire du survivant ne sait pas ce qu'il perd ! Il est cristallin, limpide et rafraîchissant comme une source d'eau pure.
C'est un rire qui rend heureux ceux qui l'entendent.
Je sentis ma tristesse s'envoler. En quelques paroles, sans le savoir, il m'avait donné une raison d'espérer.
Mon regard rencontra le sien, et il me fit une petite grimace moqueuse.
- On ne meurt plus d'amour, de nos jours, Drake. C'est carrément dépassé, comme thème.
Je sursautai. Comment pouvait-il savoir… ?
- Fleur m'a expliqué, dit-il en réponse à ma question muette.
Je refermai les yeux et poussai un gémissement de profond désespoir.
- Elle t'a dit que j'avais du sang veela dans les veines ?
- Et elle m'a aussi expliqué pour l'Union.
Tant qu'à faire ! T'avait-elle aussi dit que je t'aimais comme un fou ! Mon dieu, j'espérais bien que non !
- Mais, continua Harry, elle a aussi émis une idée complètement saugrenue…
Je frissonnais imperceptiblement, attendant la suite.
- Elle pense que tu es amoureux de moi, termina-t-il enfin.
Un ange passa. Je ne savais plus quoi répondre. Ni quoi faire, d'ailleurs. Mes joues me brûlaient.
- Draco, réponds-moi. Es-tu amoureux de moi ? Suis-je le partenaire que tu as choisi ?
Sa voix avait pris des inflexions d'une douceur extrême.
- Regarde-moi, Dray.
Je m'exécutais, tremblant de la tête aux pieds. Mais je n'aurai su dire avec certitude si ces tremblements étaient du à mon épuisement physique ou à ma détresse.
- Est-ce que tu m'aimes ? redemanda-t-il.
Nos yeux se soudèrent et sans que je puisse me retenir, je m'entendis répondre d'une voix troublée :
- Oui.
J'étais mort. Je fermais les yeux, persuadé qu'il allait me tuer, ou, tout au moins, se moquer de moi et piétiner sans pitié mon pauvre cœur.
Mais je sentis soudain deux lèvres au goût de cannelle se poser sur les miennes, pour un baiser d'une douceur qui me fit fondre.
Machinalement, j'entrouvris la bouche, et le baiser s'approfondit, nos langues se mettant à danser un ballet sensuel et tendre.
Cela dura quelques longues et plaisantes minutes, et lorsque nous nous séparâmes, nous étions tous deux hors d'haleine.
Je ne pus que le dévisager, le souffle court.
Stupéfait.
- Tu m'as pourri la vie pendant sept ans, Draco, dit-il enfin d'un ton dur. Tu as vraiment été mon pire cauchemar.
Ses paroles me glacèrent le cœur. Quel imbécile j'avais été d'espérer quoi que ce soit ! J'avais été infernal avec lui ! Comment imaginer une seule seconde qu'il puisse éprouver ne serait-ce que de la compassion pour moi ?
De la pitié pour le diable…
J'avais parlé à voix haute. Mais je ne m'en rendis compte qu'en entendant sa réponse.
- J'éprouve beaucoup plus que de la pitié pour toi, Draco… Malgré ce que tu m'as fait subir, je ne peux pas nier mes sentiments profonds…
Il me serra dans ses bras, et tout contre mes lèvres, il murmura doucement :
- Je t'aime.
Nos bouches se reprirent avec fièvre, et alors que nos sentiments nous submergeaient, notre étreinte se resserra.
Cœurs, corps et âmes enfin à l'unisson…
°°°
FIN
Voilà, une fic de plus de terminée. Une fic sans prétention et énormément guimauve (Vous ai-je dit que j'adooore la guimauve ?), mais j'espère tout de même que vous l'avez aimée.
Et un grand merci à Artemis Trismegiste pour sa rewiew très constructive. J'ai réparé mon erreur… Effectivement, en anglais, Sympathy signifie Compassion. C'est ce qu'on appelle un « faux ami », lol…