Tout d'abord, je tiens à préciser qu'il n'y a pas, ou plus de chap 13 à «je ne veux pas oublier ». Hier soir, ce qui constituera cette nouvelle et courte fic devait être l'épilogue, et je l'avais posté hier soir, ou plutot ce matin vu kil était 1h du mat'. Enfin voilà, c'était juste pr préciser que « Je n'oublierai jamais », comme vous pouvez vous en douter est la suite de « je ne veux pas oublier ». Elle fera je pense environ 4 chap, pas plus. Au début, je comptais faire un épilogue, et voyant qu'après 20 pages, je n'avais tjs pas abordé le mariage, j'ai décidé d'en faire 2 partie, et pis finalement, j'ai cogité et je me suis dit ke ca pourrait tout aussi bien être une fic a part, tout en étant la suite. Enfin je c pas si vous comprenez mais moi oui, dc ça va… lol Donc cherchez pas le chap 13, je l'ai supprim ! D'ailleurs, kk1 pourrait me dire pkoi l'ayant suprimé, elle est toujours lisible ?? c'est nule, après ca plante tt avec cette nouvelle histoire… bon bah autant mettre le chap 2 de suite…
Mais si vous n'avez pas lu l'autre, je pense ke c'est pas une pb pr comprendre, il manquera juste quelques détails. Je mettrai le chap 2 samedi ou dimanche, sachant que je ne suis pas la de la semaine prochaine et ka la rentrée ya les bacs blancs, dc je pourrais pas mettre la suite avt 2 semaines je pense. Enfin voilà, je vous laisse lire maintenant…
Chapitre 1 :
« Le début de la fin… »
Le ciel était gris, ne laissant filtrer aucun rayon du soleil, aucun espoir de journée ensoleillée qui apporterait un peu de chaleur en cette douce matinée de décembre. Mais au lieu de s'en plaindre, comme d'accoutumé, Hermione appréciait de sentir la légère brise lui caresser le visage, s'insinuer dans ses cheveux, les faisant virevolter autours d'elle. Assise par terre, appuyée contre l'arbre et ses genoux remontés sous son menton, elle observait avec entrain et patience des flocons de neige tomber sur le ciel gris de Poudlard, et terminer leur chemin sur le lac gelé qui servirait d'ici quelques heures de patinoire aux rares élèves restés au château pour les vacances de Noël. Les choses avaient bien changées depuis… tant de choses s'étaient produites… Elle rajusta son écharpe et s'enfonça plus profond dans son manteau.
« Tiens, la voilà… s'exclama une voix derrière elle qui la fit sursauter. Regardes, maman était venue se cacher ici... Tu sais, il s'en est passé des choses ici… mais je crois qu'on va attendre que tu sois un peu plus grande, disons d'ici un bonne vingtaine d'années, avant de te les dire, d'accord ? » ajouta t-il en voyant le regard surpris et l'expression ensuite réprobatrice d'Hermione.
« Bon, et si on allait lui faire un gros câlin ? » continua t-il en s'approchant d'elle, très lentement pour permettre au bout de chou qu'il tenait par ses deux petites mains et à qui de toute évidence il apprenait à faire ses premiers pas.
« Coucou ma chérie… » souffla Hermione alors que la petite tendait ses bras vers elle dans la ferme intention d'aller se reposer de ce terrible effort infligé par son père, dans les bras de sa mère.
« Tu es fou de l'avoir emmenée ici, elle va attraper froid ! » s'adressa t-elle à Drago, dont le ton de sa voix était aussi réprobateur que l'expression qu'elle arborait un peu plus tôt.
« Mais non, ne t'inquiètes pas, regardes comment elle est emmitouflée ! Je sais même pas si elle peut respirer normalement avec l'épaisseur de vêtements qu'elle a sur le dos ! Tu peux vérifier, on ne lui voit que les yeux et le bout du nez ! Et pis ne t'inquiètes pas, elle est aussi solide que son papa ! »
« Et c'est sensé me rassurer ça ? Quand tu dis 'solide comme son papa', tu parles bien du même qui dès qu'il a un bobo quelque part s'empresse de venir me voir pour que je le soigne et qui besoin d'un gros câlin pour le consoler ? »
« Eh ! s'offusqua Drago. C'est efficace au moins ! ET pis quitte à être soigné, autant que ce soit agréablement par une jolie infirmière et autant profiter de ma condition de blessé pour me faire cajoler, sinon quand est ce j'en aurais des câlins ? »
« Dès que tu ferais semblant d'être blessé ou malade pour croire le mériter plus qu'en étant en bonne santé, comme tu le fais toute les fois où tu n'es pas blessé et où tu crois que je ne m'en rend pas compte… » s'amusa Hermione, dont le bébé à peine lové contre sa mère qui en plus de sa combinaison l'avait enveloppé bien au chaud dans son propre manteau, s'était endormi, épuisé.
« Regardes dans quel état tu l'as mise… déclara Hermione d'un ton légèrement plus bas. Elle est encore petite, elle est fragile et tu ne sembles pas t'en rendre compte… »
«Mais si, qu'est ce que tu crois… Mais toi tu sembles oublier qu'elle va bientôt avoir 15 mois et qu'elle commence à marcher depuis presque 2 mois. Bientôt, elle va se mettre à courir partout et sans le voir venir, elle sera déjà à cent mètre au dessus de ta tête en train de voler sur le tout dernier balai que son papa lui aura offert, habillée de la tenue de quidditch des serpentards, et… »
« Mais qui te dis qu'elle ira à Serpentard ? Tu sembles bien sûr de toi Drago… »
« Elle se sera, j'en suis sûr. Non mais imagine la honte si ma fille, une Malefoy, se retrouve dans cette maison de … »
« Attention à ce que tu vas dire Malefoy, si tu tiens à voir son deuxième anniversaire ! » l'interrompit Hermione.
« Allons, je plaisantais… déclara t-il en souriant de l'expression demie fâchée d'Hermione. Mais je reste convaincu qu'elle ira à Serpentard, n'oublie pas qui est son père ma chérie… » ajouta t-il avec le sourire charmeur qui la faisait fondre.
En parlant de tenue de quidditch… enchaîna t-il après quelques secondes…
« N'insistes pas, il est hors de question qu'elle porte ça ! »
« Mais allez, elle est si mignonne dedans, tu l'as bien vu. Elle était à croquer quand elle l'a essayé, et elle sera le centre d'intérêt de la fête, elle va attirer tout les regards… »
« La fête ?!? La fête ? s'exclama Hermione si soudainement que sa fille se réveilla brusquement. Tu parles de mon mariage comme d'une simple fête ? Fais bien attention Malefoy, la prochaine fois que tu traites mon mariage de fête, il se pourrait que tu n'y sois même pas invité ! »
« Ton mariage ? C'est un ptit peu le mien aussi de mariage ! Je te rappelle que c'est moi l'inconscient qui t'ai demandé de l'épouser ! » répliqua t-il d'un ton moqueur qui n'amusa pas plus Hermione qui, prenant son sac et renveloppant sa fille réveillée contre elle sous son manteau, se leva et prit le chemin du château.
« Dis, tu ne parlais pas sérieusement quand tu disais que je ne serai pas invit ?!? » cria Drago commençant à s'inquiéter, et qui, resté sous l'arbre, qu'il la regardait s'éloigner d'un pas assuré.
« on verra bien si tu es sage… » entendit t-il en réponse dans sa tête.
« Grrr… sors de là, je déteste quand tu fais ça, tu m'énerves ! »
« Mais oui, aussi je t'aime… »
Sur ce, un sourire vînt naître sur ses lèvres et il la regarda s'éloigner jusqu'à la perdre de vue dans le fin brouillard qui commençait à tomber… La neige qui continuait de tomber rendait à présent impossible la distinction entre le parterre maculé, le ciel et l'horizon. A perte de vue, on ne voyait qu'un brouillard gris, et les arbres perdant petit à petit leur éclat vert au profit d'un épais manteau blanc.
***
Hermione était dans la chambre que leur avait attribuée Dumbledore, elle défaisait les deux grosses valises qu'ils avaient prévues, et qui contenaient quelques tenues moldues s'ils avaient besoin de se rendre à Londres, leurs capes d'hiver pour se protéger du froid qu'il avait toujours régné à Poudlard, et bien évidemment, leur tenue pour la cérémonie. La cérémonie… plus elle y pensait, et plus Hermione angoissait, sans trop savoir pourquoi. L'appréhension, la joie, le bonheur de passer le restant de sa vie avec l'homme qu'elle aimait, la peur de s'engager, pour les mêmes raisons…
« Tu réfléchis trop… et quand tu réfléchis, tes yeux se plissent et tu finis par avoir un horrible mal de tête… Alors fais comme moi, ne penses pas, fais ce dont tu as envie quand tu en as envie, et crois moi, la vie est beaucoup plus simple… » lui souffla à l'oreille la voix dont Drago avait le don de rendre sensuelle et électrisante.
Son corps collé contre le sien, il enlaça ses bras autours de sa taille et posa sa tête au creux de son cou, y déposant un léger baiser.
« Et de quoi as tu envie en ce moment ? » haleta t-elle, en essayant de garder ses esprits alors que les baisers, les caresses de Drago et son souffle brûlant qui s'insinuait partout en elle faisait naître chez elle un désir qu'elle avait toujours eu du mal à contrôler.
« Hum… je sais pas trop, murmura t-il d'une voix rauque. Emma est nourrie, elle a pris son bain, et elle dort depuis environ 20 minutes et elle ne s'est pas réveillée… Je n'ai pas d'ordre de mission avant demain, et tu n'as pas de cours à préparer. On est en vacances, et nos amis n'arrivent pas avant deux jours… Le jour s'achève et la nuit commence à peine, alors ce que je te suggère… » mais il ne put terminer sa phrase car Hermione s'était retournée et avait capturé ses lèvres pour un baiser brûlant…
« Tu parles beaucoup trop… » murmura t-elle dès qu'elle se sépara de lui pour reprendre son souffle.
Elle recommença à l'embrasser, le caresser, le conduisant vers leur lit, dans des gestes très lents, sensuels, qui avaient le don de faire languir Drago et de faire naître en lui un désir sur lequel, à l'image d'Hermione, il n'avait aucun contrôle. Elle recula doucement vers le lit, et quand elle le sentit la heurter, elle s'asseya sans cesser d'embrasser Drago, l'obligeant à se courber légèrement pour ne pas rompre leur baiser. Elle balada le bout de ses doigts sur son visage, d'une douceur infinie, puis dans ses cheveux dont il avait depuis bien longtemps renoncé à recouvrir de gel. Elle continua sa balade le long de son cou, de son torse, ses mains, dont la froideur procurait de doux frémissements à Drago, s'étaient insinuées sous sa chemise, puis dans des gestes d'une rare douceur, toujours aussi lents, et sans cesser la torture que ses lèvres avides des baisers de Drago infligeaient aux siennes, elle retira bouton par bouton la chemise qui était devenue embarrassante, et la fit glisser le long de ses bras, pour finir sa course au pied du lit, jetée là sans ménagement.
Il ramena ses mains sur son visage, l'encadrant avec douceur puis se recula légèrement, plongeant ses yeux dans le regard rempli de désir d'Hermione, qui avait laissé échapper un gémissement de frustration quand elle ne sentit plus le contact de ses lèvres contre les siennes. Elle avait ouvert les yeux, surprise, et le regardait à présent avec amour, désir, mais avec la tendresse et la gentillesse qui la caractérisait et qui avait fait fondre Drago bien avant ses courbes avantageuses. Il était tombé amoureux d'elle, de sa manière d'être, de sa gentillesse et de tout ce qu'il lisait dans son regard, et ce avant même d'avoir échangé le moindre baiser, la moindre caresse, le moindre contact physique, qu'ils avaient eu par la suite et qui n'avaient fait que renforcer incontestablement tout l'amour qu'il ressentait pour elle. Il en avait même eu peur, effrayé par tant de sentiments, mais une fois de plus, elle avait eu le don de le rassurer, d'un regard, d'une parole, il avait recouvert son apaisement, sa tranquillit
Elle posa sur lui un regard surpris, une vague inquiétude lui traversa le regard, sondant le moindre indice dans le regard de Drago qui trahirait son attitude.
« Je t'aime.. » lui murmura t-il en réponse, avant de lui prendre la main et de l'attirer contre lui, puis il se pencha légèrement et la pris dans ses bras. Il fit le tour du lit et l'y déposa, doucement, s'allongeant délicatement sur elle. Il l'embrassa, l'effleurant à peine alors qu'elle en demandait bien plus, et souria de la mine frustrée qu'elle arborait. Il se pencha de nouveau et captura ses lèvres pour un vrai baiser cette fois, s'emparant de sa bouche, de ses lèvres, les mordillant, passant sa langue sur le contours de ses lèvres, la forçant à les entrouvrir, puis il glissa sa langue entre ses lèvres à la recherche de la sienne, puis quand il la trouva, il la caressa, joua avec, la torturant comme il l'avait fait quelques secondes plus tôt avec ses lèvres. Et sans cesser son baiser, se séparant d'elle que pour reprendre son souffle et lui murmurer des « je t'aime » inaudible à l'oreille, il balada une main le long de son corps, par dessus sa chemise blanche, sa jupe plissée noire et ses bottes, doucement, descendant le long de ses bras, de son ventre, de ses cuisses, il ôta sans y accorder le moindre regard les bottes qui devenaient de trop, puis remonta lentement le long de sa cuisse, traçant au passages de petits dessins imaginaires sur celles-ci, puis il s'immisça sous sa jupe, caressant l'intérieur de ses cuisses, remontant vers son ventre, puis doucement il la fit glisser le long de ses jambes nues. Il abandonna quelques secondes ses lèvres, rompant le lien qu'ils avaient créé, puis il parcoura son corps comme il l'avait fait auparavant, mais en le couvrant cette fois de baisers, de baisers légers, humides, brûlants, qui laissaient sur Hermione la trace de son appartenance à Drago, tandis que, fermant les yeux pour mieux vivre ce qu'elle éprouvait, Hermione gémissait le doux prénom de l'homme qui d'ici peu deviendrait son mari… Soufflant, haletant, se cambrant pour mieux sentir ses caresses, mais ne pouvant résister davantage à la torture qu'il lui infligeait, elle le somma de se hâter, et se saisissant de la cravate vert et grise qu'il avait ressortie pour l'occasion, elle l'attira à elle et l'embrassa avec toute la passion et le désir qu'il avait fait naître chez elle à travers ces quelques caresses… La douce chaleur qu'elle sentait en elle s'infiltrait dans ses veines, parcourait tout son corps, se propageant lentement dans tout ses organes, à travers chaque parcelle de sa peau nue que Drago embrasait d'un simple baiser… Elle sentait cette douce chaleur l'envahir de plus en plus, devenir presque insoutenable, la dévorant de l'intérieur, lui infligeant une brûlure qu'aucune trace ne trahirait, une douleur à la fois inquiétante et bienfaitrice, preuve du désir qu'elle éprouvait, mais qu'elle ne contiendrait que trop peu de temps. La voir ainsi, si vulnérable, si désirable, et si impatiente fit sourire Drago.
Il avait beau avoir changé, son ego appréciait de voir l'effet qu'il produisait sur les fille, et sur elle encore plus. Il appréciait la voir onduler, l'entendre gémir, l'imaginer lui faire tant de choses que son désir augmenta d'un seul coup, lui provoquant une douleur insupportable dans le bas-ventre. Il n'avait cependant pas cessé de l'embrasser, et dans un mouvement brusque, mal assuré, il chercha ses mains et quand il les eut trouvées, il les ramena au dessus de sa tête, les maintenant de sa main gauche tandis que la droite s'affaissait à lui retirer sa chemise sans plus de ménagement, mais certains boutons lui posant quelques difficultés, il résolu le problème d'un « evanesco » dont ses facultés nouvelles lui permirent de formuler sans baguette. Hermione sursauta légèrement en se retrouva soudainement nue, et elle voulu poser une question à Drago mais ses lèvres s'étant de nouveau emparer des siennes, un baiser l'éloigna bien vite de ses pensées.
Sentant le désir de Drago devenir de plus en plus pressant contre son ventre, elle entreprit dans des mouvements à la fois brusques et imprécis de lui retirer la ceinture de son pantalon, puis son pantalon, mais au bout de quelques secondes, n'étant parvenu car défaire la boucle de sa ceinture, elle sentit disparaître de la même manière que sa chemise le pantalon et le boxer de Drago dans un flop qui la fit de nouveau sursauter, puis la troisième fois, elle ne s'en rendit même pas compte car c'est en sentant Drago lui caresser la poitrine avec désir qu'elle s'aperçue qu'elle n'avait plus du tout de sous-vêtement.
« Tu sais, si tu utilisais ce sort dès le début, on gagnerait un temps fou… » lui murmura t-elle sensuellement à l'oreille.
« Oui, mais on louperait le meilleur… » rétorqua t-il dans un sourire, ce à quoi elle sentit ses joues rosirent légèrement quant à l'allusion de Drago, puis se reprit, jugeant idiot de rougir pour si peu vu la situation dans laquelle ils se trouvaient. Elle sembla réfléchir quelques secondes, puis ajouta :
« Tu es sûr qu' Emma dort, qu'elle va bien ? » » demanda t-elle en se relevant légèrement, s'appuyant sur les coudes.
« Tu as le don de gâcher une ambiance, tu le sais ma chérie ? » répliqua Drago en souriant, mais dont le ton de la voix trahissait légèrement son désappointement.
« Désolée, c'est juste que … »
« Ne t'inquiète pas, je l'ai confiée à Rogue, je l'ai croisé en chemin et je lui ai demandé de nous la surveiller pour la soirée… »
« Quoi ? s'exclama Hermione. Tu as confié ma fille à ce… a cet.. mais ne trouvant le mot correct qui pourtant lui brûlait la langue, elle se contenta de reprendre, tu as confié ma fille à cet homme ? Qui n'a aucune expérience avec les enfants, aucune patience, et dois je te le rappeler, qui me déteste ?!? » ajouta t-elle, le désir qu'elle éprouva quelques minutes plus tôt sous les caresses de Drago s'étant soudainement envolé.
« Ne t'emballes pas comme ça, elle va bien, c'est tout ce qui compte. Et pis, dois je te rappeler que j'ai toujours été le favori de Rogue quand nous étions élèves ? Il n'y touchera pas, rassure toi. Et quant au fait qu'il n'ait aucune expérience, je ne vois pas quelle qualification il faut avoir pour surveiller un enfant endormi dans un lit entouré de barreaux… Mais si ça t'inquiète à ce point, saches que je lui ai simplement confié Emma en lui demandant de l'emmener chez Mc Gonagall à qui j'avais au préalable demandé de s'en occuper pour la soirée. Alors, tu es rassurée maintenant ? je pourrais finir ce que j'avais commenc ? »
« Désolée… » se contenta t-elle de répondre alors qu'elle se détendait peu à peu, l'embrassant avec tendresse alors que d'une main, elle lui caressait le torse et de l'autre elle s'affaissait à faire naître de nouveau le désir chez Drago qui s'était évanoui lors de leur « conversation ». Inhabitué à ce genre de contact de sa part, elle le sentit se crisper légèrement puis se détendre aussitôt, alors qu'une après l'autre, il replia ses cuisses autours de son bassin, le laissant libre d'agir… Il reprit ses caresses, accompagnées de baisers et de douces tortures qu'il infligeait à sa poitrine, lui laissant de légères traces humides un peu partout sur le corps qu'il s'empressa d'effacer avec sa langue, faisant frémir Hermione de le sentir si proche d'elle, ses caresses à même la peau accroissant son désir démesurément. De nouveau, elle sentit sa respiration s'accélérer, son sang bouillir, battre dans ses tempes ne lui laissant aucune seconde de répit. Elle avait chaud, elle transpirait, ses membres se mirent à trembler alors que Drago s'était contenté de lui prodiguer de simples caresses et d'ardents baisers. Sentant son désir augmenter, sa respiration devenir de plus en plus difficile, et surtout sentant son propre désir croître, de tel manière que d'ici peu, il exploserait avant même de lui avoir fait l'amour, il posa sa main sur son visage et l'autre sur sa hanche, tandis qu'elle le sentait progressivement en elle, ne voulant pas la brusquer, comme il en prenait le soin à chaque fois.
« Je ne suis pas en sucre, tu ne crains pas me faire mal… » lui susurra t-elle à l'oreille, lui suggérant la marche à suivre. Puis, comme si d'un regard il l'avait comprise, il prit un peu moins de précaution et se calla en elle, son désir lui facilitant la tache. Il commença alors de lent va-et-vient plus accéléra le rythme, déposant de brûlants baisers là où il le pouvait, l'embrassant dès qu'il en avait l'occasion. Il chercha de nouveau ses mains et les entrelaça avec les siennes, les serrant si fort qu'Hermione poussa une faible cri, que Drago ne sut interpréter comme un cri de douleur ou de plaisir… Elle retira ses mains de l'emprise de Drago et les plaça autours de son visage, de son cou, puis dans son dos, qu'elle pressa pour l'attirer plus près d'elle encore, toujours plus près, tandis qu'il continuait son mouvement de hanche, sa respiration devenant irrégulière, des perles de sueur lui coulaient le long du front… Il l'embrassa violemment, mais sans la brusquer, tandis qu'elle ondulait sous lui, se cambrant pour le sentir plus en elle. Il sentit ses ongles s'enfoncer dans sa chair, et son épaule se meurtrir, sous la morsure que lui infligeait Hermione pour étouffer la longue plainte qui émanait de sa gorge, témoin du summum de son désir… Elle s'était crispée un court instant, puis s'étant lentement détendu, le visage niché au creux de l'épaule de Drago, alors que, dans un long râle étouffé contre l'oreiller, il se vida en elle, retombant doucement contre elle.
« Je t'aime… » lui murmura t-elle alors qu'il se coucha à ses côté, épuisé, vidé totalement.
« Ne me quittes pas, restes toujours auprès de moi, et je te promets de te le dire aussi longtemps que tu le voudras, jusqu'à c que tu en es assez de moi… » déclara t-il dans un soupir, les yeux fermés en prenant sa main dans la sienne et en la portant à ses lèvres. Elle vint se lover contre lui et aussitôt plongea dans un sommeil réparateur dont elle avait bien besoin depuis plusieurs jours…
***
Le lendemain matin, Hermione se réveilla doucement. Elle tendit le bras vers Drago mais sa main ne rencontra que les couvertures froides, le lit vide. Elle se tourna, et ouvrant les yeux, elle vit que la chambre baignait dans un lumière apaisante, bienfaitrice. Les rayons d'un soleil tout neuf vinrent lui apporter une douce chaleur sur son visage épuisé et lorsqu'elle regarda l'heure, elle s'aperçut qu'elle avait dormi plus de 10h. Il était bientôt 11h du matin, et elle fit un bond dans le lit en percutant qu'elle aurait du récupérer Emma depuis plus d'une heure. Elle se redressa rapidement mais se tournant, elle aperçut un mot déposé par Drago accompagné d'une rose rouge. Elle huma l'odeur de la rose, oubliant un très court instant l'inquiétude qui la malmenait quelques secondes auparavant, puis la posant près de l'oreiller, elle prit le morceau de parchemin, où elle apprit avec regret que Drago venait de recevoir une mission et qu'il ne reviendrait que le lendemain, au mieux. Il lui annonçait également avoir prévenu Mc Gonagall de garder Emma deux heures de plus. Elle n'avait donc pas d'inquiétude à avoir à son sujet. Elle avait environ une heure rien que pour elle…
Elle se leva, enfila une robe de chambre, et descendit aux cuisines par une porte secrète, et revint quelques minutes plus tard avec un petit déjeuner copieux, qu'elle dégusta en choisissant les vêtements qu'elle allait porter ce jour là, ainsi que ceux d'Emma qu'elle lui enfilerait après son bain.
Quand elle eut fini, elle se dirigea vers la salle de bain où elle fit couler l'eau chaude de la baignoire, y déversant toutes sortes de sels aux vertus miraculeuses et reposantes, différents parfums aussi enivrants les uns que les autres. Elle s'y plongea une fois le bassin rempli et s'y reposa une bonne demie heure. Elle en sortie, reposée, légère et d'humeur agréable. Elle enfila un pull rose pale dont le col lui retombait sur les épaules, les mettant légèrement à nue, mis le jean taille basse qu'elle avait choisi et qui laissait entrevoir son nombril ainsi que le haut de son ventre redevenu plat depuis quelques semaines seulement, et assortit le tout de ses bottes en cuir noire qu'elle glissa par dessus son pantacourt. Elle releva ses cheveux, fit retomber quelques mèches, et s'empara du collier que lui avait offert Drago deux ans plus tôt et dont elle ne se séparait que pour aller dormir. Elle mit le parfum à la mûre qui reflétait ses émotions, et sortit sa trousse à maquillage. Elle étala un peu de gloss rose pale sur ses lèvres, du crayon autours de ses yeux, et appliqua un mélange de fard à paupière rose clair brillant et de rouge à lèvre pailleté dont l'association créait une sorte de fard à paupière bordeaux brillant.
Se jugeant enfin prête, elle pris un long gilet noire qu'elle enfila par dessus son pull, puis sortit de la chambre.
Elle arpentait les couloirs, éclairés par les mêmes rayons de lumières qui l'avaient extirpés de son sommeil et qui avaient fait fondre l'épais manteau blanc dont c'était couvert le ciel et le sol gris de Londres. En une nuit, tout avait fondu, et le ciel était ce matin d'un bleu étonnant, aussi splendide que rare… Elle souriait et chantonnait gaiement, lorsqu'elle croisa un élève de gryffondor de troisième année si elle ne se trompait pas.
« Bonjour professeur ! » lança t-il en la croisant.
« Non Danny, nous sommes en vacances, et pendant les vacances, c'est Hermione, tout simplement, d'accord ? »
« D'accord proff… je veux dire, Hermione. Bonne journée… »
Elle continua son petit bonhomme de chemin jusqu'à la grande salle où, à cette heure ci, le déjeuner devait être servie. Elle y retrouverait probablement Minerva et Emma.
Elle ouvrit les battants de la porte et fut surprise de n'y découvrir que 8 élèves à travers les quatre maisons. Ils étaient installés à la table des professeurs, et celui assis aux côtés de rogue arborait un sourire si peu naturel qu'Hermione se mit à rire faiblement. Visiblement, Minerva n'était pas encore arrivée.
« Allez, je te remplace… » lui murmura t-elle à l'oreille tandis qu'il se leva, sans se faire prier, lui octroyant un sourire reconnaissant, des plus sincères cette fois ci.
« Vous voyez professeur, même chez la nouvelle génération votre gentillesse et votre charisme naturel fait des ravages. Et si je ne m'abuse, le jeune Cleaver est une premier année Serpentard, non ? Si vous vous mettez à effrayer votre propre maison Séverus… »
« Miss Granger… »
« Comme je l'ai fait remarquer au jeune Mathews, c'est Hermione, Sévérus… » l'interrompit t-elle en insistant sur son prénom.
« comme je le disais, Miss Granger, répliqua t-il ce qu'il fit soupirer Hermione de le voir si têtu, je ne vois pas en quoi… »
« Maman ! » s'éclaffa la petite Emma dans les bras de Mc Gonagall qui venait de franchir les portes de la salle. L'enfant était toute excitée de revoir sa maman, et tapait dans ses mains en lui faisant un grand sourire.
« Grr… Une autre Granger, aussi mal élevée l'un que l'autre… » siffla Rogue en se voyant si brusquement interrompu.
Hermione se retourna aussitôt et lui jeta un regard noir qu'en d'autre temps, Rogue ne lisait que chez son protégé, à l'époque où ses querelles avec le survivant étaient récurrentes.
« Je vous signale que c'est une Malefoy avant tout, ne l'oubliez pas ! C'est la fille de votre protégé et je vous interdis ne serait ce que d'insinuer qu'elle est mal élevée ! Ce n'est qu'une enfant… » siffla t-elle à son tour d'un ton qu'il ne lui connaissait pas. Puis, aussi soudainement qu'était née cette colère à son égard, elle se radoucit, le ton de sa voix dégageant un douceur et une chaleur qu'elle n'adressait qu'à sa fille.
« Ma chérie, viens voir maman… » déclara t-elle tendrement en prenant dans ses bras la fillette qui depuis son arrivée tendait ses bras vers sa mère. A peine assise sur ses genoux, elle se blottit contre sa mère et lui fit un gros câlin. Quelques secondes plus tard, elle se recula, le regard pétillant de malice, et Hermione commença :
« Tu a fais un gros dodo avec la dame, tu as été sage ? Tu sais que tu as beaucoup manqué à papa et à maman… Tu sais, aujourd'hui, on va aller se promener dans le parc et ensuite tu verras ton parrain et ta marraine qui vont bientôt arriver, et papa va revenir demain. Il est parti travailler, et il va arrêter les méchants monsieur qui font pleins de bêtises… » continua t-elle en jetant un regard à Rogue qui, en train de manger, s'arrêta net en sentant le regard chargé de reproches d'Hermione appuyé sur lui.
« Quoi ? » grogna t-il.
« Oh mais il ne faut pas vous sentir offusqué Séverus ! lança Hermione d'un ton faussement surpris. Vous n'êtes pas le seul méchant de Londres, malheureusement. Mais si ça peut vous rassurer, ajouta t-elle en baissant le ton de sa voix et en s'approchant de son oreille, vous êtes le plus méchant de ce château, hein Emma ? » demanda t-elle en se tourna vers sa fille, celle ci, ne comprenant pas de quoi sa mère parlait, se contenta de secouer la tête, ce qui eut pour but de faire rire l'ensemble des professeurs de la table…
Sans prendre la peine de finir l'assiette qu'elle avait à peine entamer, elle rassembla les affaires que lui avait rapportées Minerva, prit son sac et sa fille dans ses bras, et se leva.
« Minerva, merci beaucoup d'avoir gardé Emma hier soir et ce matin, ça nous a permis de… nous reposer un peu Drago et moi. Bon, bah je vous souhaite à tous bon appétit, et quand à nous mademoiselle, nous allons partir avant que le méchant monsieur soit encore plus fâché contre nous… » ajouta t-elle dans un sourire en se tournant vers sa fille, après avoir échangé un regard complice avec Minerva.
Elle prit ses affaires et sortit, contente d'elle, de la salle.
A suivre….
Et voil ! j'espère que ça vous a plus, en tout cas c'est un chap que j'ai adoré écrire personnellement ! ds le prochain… bah en fait ya rien de spéciale que si passe, et si n'avait pas fait 18p, je l'aurais mis dans bloc ! enfin voilà, en tout cas il est tout aussi cou que celui la, je l'adore ! ds le chap 3, préparation au mariage, et chap 4, le mariage, et le « ils vécurent heureux car ils eurent beaucoup d'enfants », et oui, ils pourront pas y échapper !
J'attends de vos nouvelles avec impatiences, et tient de suite à m'excuser des fautes ou erreurs de compréhension qui pourraient s'être glissées dans ce chap je tiens à préciser pour ma défense que j'ai terminé ce chap a 1h hier soir et que j'ai écrit une long chap de 18 pages ! (meme si vous n'en avez que la moitié pr le moment) et oui ! alors pour la peine, je veux avoir mes avis !
Oh et aussi, je tiens a préciser tout de suite, au cas ou il y aurait des esprits aussi tordus que celui de Laure, que je ne suis pas en manque et je n'ai pas besoin de mec pour assouvir mes fantasmes ! koik1 mec je dirais pas non, et pour approuver laure, je plaindrais juste les pov' mecs qui auront la noble tache de satisfaire nos désirs et fantasmes car croyez moi, la barre est haute, très haute…
Sur ce, je vous dis a très bientôt….