CE QUE VEULENT LES HOMMES

Sommaire : Un sort raté et hop, Harry arrive à lire dans les pensées de tous les hommes de Poudlard… Y compris celles de son maître des potions et ce qu'il apprend est loin de ce qu'il s'était imaginé. Slash SSHP. Spoilers de l'Ordre du Phénix.

Disclaimer : Pure fiction basée sur les œuvres de la Grande J. K. Rowlings à qui appartient tous les personnages, lieux, etc… d'Harry Potter. Merci à cette auteur pour avoir créée un si beau monde magique et de nous permettre d'y entrer.

Warning : Slash Harry/Severus avec beaucoup, beaucoup de sexe, je pense et d'amour bien entendu. Ce que je ne pourrais pas mettre sur ce site, sera posté sur un autre qui le permettra mais j'en aviserai déjà tous mes lecteurs d'abord.

Pour certains personnages, je vais utiliser leurs noms originaux dont Severus Rogue qui redevient Severus Snape, Drago Malefoy : Draco Malfoy. Pour l'instant, il n'y a que ces deux personnages mais si je parle d'un autre protagoniste qui a un nom différent en Anglais et que je souhaite le faire participer à ma fic, je vous le dirais.

Les pensées sont notées entre '……………' et les paroles entre « ……… ».

Voilà, je crois que je n'ai plus rien à ajouter, sinon que j'espère que vous aimerez ce chapitre. J'aime beaucoup les reviews alors n'hésitez surtout pas à en écrire.^^

Bisous à tous.

Ce que veulent les hommes

Chapitre 1 : Oops !

Ouf ! La journée d'école était enfin terminée et Harry se laissa tomber lourdement sur l'un des canapés de la salle commune des Gryffondors. Heureusement, se dit-il, qu'il avait fait tous ses devoirs de la semaine. On était pourtant seulement lundi et le jeune étudiant était déjà fourbu. La réputation de la septième année n'était pas usurpée. Elle était bel et bien la plus dure de toutes.

« Hé Harry, » appela Ronald Weasley. « Tu veux t'entraîner un peu avec moi. Je n'ai toujours pas réussi à maîtriser le sort de projection mentale et si je n'arrive pas à le lancer demain, Flitwick va me donner des tas de devoirs en plus. »

Ron regardait son ami d'un air tellement suppliant qu'Harry, malgré son manque d'énergie et d'enthousiasme, ne pu refuser.

Le sort de projection mentale faisait partie d'une branche compliquée mais vraiment utile de la magie et constituait en une capacité temporaire à connaître la pensée de l'autre. Cependant, ce pouvoir ne pouvait être pratiqué et réussir que lors de la menace d'un sort jeté, d'un danger d'où son inaction pour tout autre emploi. Ainsi aucun sorcier ne pouvait connaître les pensées des autres pour en tirer profit ou envahir les esprits. Lors d'un duel, l'agressé pouvait savoir dans la même seconde que son agresseur, ce que ce dernier allait faire et donc pouvait anticiper son action tout en parant le coup et devenir l'attaquant beaucoup plus aisément.

Harry avait dû utiliser ce sort lors de sa lutte acharnée contre le Seigneur des Ténèbres et c'est l'une de ces techniques qui lui avait permis de le faire disparaître définitivement l'année précédente.

Se positionnant en face de son ami, Harry sortit sa baguette de sa poche et regarda Ron brandir la sienne en un geste souple et fluide. Le rouquin s'écria : « praehendere pensaraaaahhhh ».

Un jet de lumière pourpre illumina le bout de sa baguette et alla frapper Harry qui tomba à la renverse sous la violence du sort.

« Oh non ! » gémit Ron. « Pardon Harry, c'est ce saleté de chat qui… Harry ? Harry ! »

Le jeune Gryffondor se précipita sur son ami qui était immobile par terre, le teint aussi blanc que la neige. Ses yeux étaient clos.

« Oh mon dieu ! » soupira Ron, horrifié, avant de prendre le corps inerte d'Harry dans ses bras et de se précipiter vers l'infirmerie.

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« Oh ma tête ! » gémit Harry intérieurement.

Il savait qu'il était étendu sur un matelas confortable, dans une pièce silencieuse mais son esprit demeurait flou. Il n'arrivait pas à rassembler ses pensées ni à ouvrir ses yeux. Même sa bouche pesait des tonnes, il n'aurait pas pu ne serait-ce que gémir. Il avait l'impression de n'être fait que de plomb avec une migraine épouvantable.

'Oh, mais qu'ai-je fait ? Pardonne-moi Harry. Réveille-toi, je t'en prie.'

C'était la voix de Ron, Harry l'avait reconnu. On aurait dit qu'il… pleurait. Il n'avait jamais vu Ron pleurer et n'avait pas envie de le voir non plus. Harry essaya de parler, de rassurer son ami mais sa bouche demeura définitivement close.

'Je suis vraiment désolé, je ne veux pas que tu meurs.'

Harry criait des paroles qui ne franchirent pas ses lèvres, 'Je suis là, ne t'inquiètes pas. Je ne vais pas mourir. Laisses-moi juste un peu de temps.'

'Oh Harry !'

Puis le bruit d'une porte que l'on ouvre, des bruits de pas rapides mais légers. Une démarche familière. Celle du directeur.

« Comment va-t-il Pompom ? » demanda-t-il d'une voix inquiète mais maîtrisée.

« Il ne s'est pas encore réveillé Monsieur le Directeur. Je suis un peu inquiète. Monsieur Weasley m'a dit qu'il avait lancé, pour son entraînement, le sort de projection mentale sur Monsieur Potter mais qu'il ne l'a pas formulé correctement et… »

« Je suis désolé, Professeur, » coupa Ron, les larmes ruisselant sur ses joues pâles. « Je ne voulais pas faire de mal à harry. J'ai fait correctement le mouvement du poignet et j'ai énoncé la formule mais avant que je puisse finir, le chat d'Hermione Pattenrond m'a sauté dessus, croyant que je jouerait avec lui… et… et… »

« Ce n'est pas de votre faute Monsieur Weasley » répondit doucement Dumbledore. « Je pense qu'Harry ne va pas tarder à reprendre conscience ? »

La fin de sa phrase était interrogative et il s'était tourné vers l'infirmière pour confirmation.

« Je pense que oui, Monsieur le Directeur mais j'ai peur des conséquences. Cela ne s'était jamais encore produit auparavant. »

Ron gémit.

« Mais ce n'est pas du tout un sort mortel et je pense que si Monsieur Potter souffrait de troubles après son réveil, l'hôpital de Ste Mangouste serait capable d'y faire face sans aucun problème. »

« Et bien nous voilà rassuré, n'est-ce pas Monsieur Weasley ? »  dit le vieil homme. « Nous ne pourrons qu'aviser en temps voulu. »

'Comme nous l'avons souvent fait déjà. Pauvre Harry. Si jeune et pourtant…'

Harry était étonné que Dumbledore est dit cette dernière phrase mais il le fût plus quand il entendit son ami dire ensuite 'Rassuré tu parles ! Je voudrais tellement que tu ouvres les yeux Harry. Pardonne-moi.'

Harry se sentit de nouveau happé par le néant. Ses membres devenaient encore plus lourds et il s'endormit à nouveau dans un tumulte de pensées contradictoires.

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La lumière était vive et Harry plaça une main sur ses yeux pour l'atténuer.

« Harry ! »

Entre ses doigts entrouverts, Harry vit une forme sombre se précipiter vers son lit et il se retrouva bientôt submergé par un océan de cheveux bruns qui embaumaient la pomme verte.

« Hermione » murmura Harry.

Sa voix était pâteuse tout comme sa bouche. Il se racla la gorge et son amie lui tendit le verre d'eau qui avait été déposé par la main prévoyante de Madame Pomfresh sur sa table de nuit.

Harry but avidement et regarda Hermione qui avait les larmes aux yeux.

« J'ai été tellement inquiète » dit-elle, les lèvres tremblantes. « C'est Pattenrond qui a troublé Ron donc c'était aussi de ma faute. »

« Non, Hermy, ce n'est pas du tout de votre faute, » corrigea Harry en secouant la tête très doucement. « Ca peut arriver de rater un sort et tu vois, je vais bien. Je n'ai même presque plus mal à la tête. »

La jeune fille reprit son meilleur ami dans ses bras et lui sourit.

« Madame Pomfresh a dit de l'appeler dès que tu te réveillerais alors je vais aller la chercher. Je resterais dehors le temps qu'elle t'examine et si elle le veut bien, on pourra retourner à la tour Gryffondor tous les deux. Ron nous y attend. Je lui ai dit de rester là-bas. Tu ne peux pas savoir comme il culpabilise. »

Harry baissa les yeux pendant deux secondes. Il faudrait qu'il est une petite discussion avec Ron.

« Dis Hermione, je suis ici depuis combien de temps ? »

« Deux jours. »

« Deux jours ? »

« Oui. On est mercredi et il est 18 h 30. Tu as été inconscient pendant tout ce temps-là. »

« Je n'ai pas tout le temps était inconscient, j'ai entendu Ron et Dumbledore qui… »

« Ah Monsieur Potter, enfin réveillé ! Miss Granger, vous auriez dû me dire que notre malade n'était plus inconscient » s'exclama Madame Pomfresh en entrant dans la pièce.

« J'allais vous appeler Madame. Je vais rester dehors le temps de l'auscultation. »

L'infirmière acquiesça et Hermione fit un clin d'œil à Harry puis un signe de tête pour lui signifier qu'elle reviendrait quoi qu'il arrive.

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« Et bien apparemment tout va bien Monsieur Potter » annonça Madame Pomfresh. « Vous pouvez vous rhabiller et je vous autorise à rentrer dans votre Maison. Je vais informer le Professeur Dumbledore mais je tiens à vous signaler que si vous ressentez la moindre chose inhabituelle, revenez immédiatement me voir. »

« Très bien Madame Pomfresh » dit Harry en réajustant sa robe.

Il rejoignit Hermione qui l'attendait patiemment à l'entrée de l'infirmerie et ils se sourirent.

La jeune fille était rassurée. Si la tyrannique Madame Pomfresh avait laissé son ami sortir, cela voulait dire qu'il allait bien. Elle entreprit de raconter à Harry les cours qu'il avait manqué pendant ces deux jours.

Au détour d'un couloir, ils croisèrent Draco Malfoy, accompagné de ses deux gardes du corps, j'ai nommé Vincent Crabbe et Grégory Goyle.

Le jeune homme blond arbora de suite un sourire ironique et suffisant.

'Tiens le balafré et Sang-de-bourbe !'

« Tiens le balafré et Sang-de-bourbe ! » s'exclama Draco le regard dégoûté parcourant les deux Gryffondors.

Harry regardait le Serpentard avec des yeux ronds. Que lui prenait-il de dire deux fois la même chose, comme s'ils n'avaient pas entendus.

« Nous ne sommes pas sourd Malfoy et comme d'habitude tu radotes. »

Draco haussa un sourcil et Hermione regarda son ami, les sourcils froncés.

'Qu'est-ce qu'il me raconte ? N'essayons même pas de le comprendre. Il n'en vaut pas la peine. C'est un Gryffondor de toute façon.' pensa Draco.

« C'est toi Malfoy qui n'en vaut pas la peine ! » répondit Harry, furieux. « Allez viens Hermione, ça ne sert à rien de discuter avec eux, ils ne comprendront jamais rien. »

Sur ces dernières paroles, le jeune homme brun prit la jeune fille par le bras et l'entraîna à sa suite en dépassant les trois Serpentards.

'Groumpf' pensa Crabbe.

'………' pensa Goyle.

'Comment a-t-il su que je pensais qu'ils ne valaient rien ?' se demanda Malfoy. 'Oh, je dois le dire tellement souvent qu'il le sait.' Il ricana, ironique.

« Harry ? Pourquoi as-tu dis tout ça à Malfoy ? » demanda Hermione qui le suivait tooujours presque en courant maintenant.

Le jeune homme était tellement en colère qu'il ne remarquait pas qu'il marchait plus vite.

« Tu as bien entendu tout ce qu'il a dit non ? »

« Tout ce qu'il a dit ? » répéta la jeune fille.

« Oui ! »

« Mais… Mais, il a seulement dit « Tiens le balafré et Sang-de-bourbe ! ». Il n'a rien dit d'autre Harry. »

Le jeune Gryffondor s'arrêta net et retint son amie de lui foncer dedans.

« Tu as entendu comme moi qu'il a dit que ça valait pas la peine de nous comprendre ? » demanda-t-il, le visage mi-perplexe, mi-inquiet.

« Non » répondit Hermione doucement, inquiète elle aussi.

Ils se regardèrent en silence, pensant la même chose.

« Ce n'est pas possible » murmura Harry.

« Oh la la » dit Hermione.

« Est-ce que tu crois que… » demanda-t-il.

« Est-ce que tu arrives à lire dans mes pensées Harry ? »

Harry se concentra, resta silencieux quelques secondes, les yeux fixés dans les prunelles chocolat de la jeune fille et soupira en secouant négativement la tête.

« As-tu su ce que pensait Crabbe et Goyle ? »

« Non, » répondit Harry. « J'ai juste entendu Crabbe grogner. »

« Il n'a pas émis un seul son Harry. Seul Malfoy a parlé. »

« Qu'est-ce que ça veut dire ? » murmura le jeune homme.

« Je n'en suis pas sûr » répliqua son amie.

« Hermione et si… »

« Tiens, tiens, » retentit une voix sifflante et froide dans le couloir. « Potter ? Enfin réveillé ou n'était-ce qu'un subterfuge pour manquer deux jours de classe sans recevoir de retenue ? »

Le professeur Severus Snape, maître des potions à Poudlard se dressait tout de noir vêtu, comme à son habitude, devant ses deux étudiants, le regard noir et la bouche déformée en un sourire mauvais.

« Non, Professeur, ce n'était pas pour rater deux jours de cours » répliqua sèchement Harry. « Je viens juste de me réveiller et… »

'Mon dieu, quelle bouche !'

Harry se figea et, complètement abasourdi, remarqua que les pupilles de son professeur étaient légèrement dilatées alors que le couloir était relativement éclairé et surtout, qu'elles étaient dirigées droit vers ses propres lèvres.

« Bien commode Potter, » rétorqua Snape sarcastiquement. « Juste le jour où je faisais passer les examens blancs pour vos ASPICs. »

« Vous pourrez demander à Madame Pomfresh et au Professeur Dumbledore si vous ne pensez pas que je dis la vérité… »

'Et cette peau hâlée. Elle a l'air si douce.'

« Non Potter. De toute façon, le Directeur m'en parlera mais vous aurez quand même à repasser votre examen blanc en potion. »

« D'accord Professeur. »

'Serais-tu également d'accord si j'arrachais ta robe là tout de suite et caressais ton corps si chaud, si tentant.'

Harry déglutit avec peine et essaya d'empêcher la rougeur qui menaçait d'envahir ses joues.

« Bien. Retournez dans votre salle commune à présent. Potter, je vous informerais de la date de votre passage demain après le cours. »

'Pars vite avant que je ne l'arrache bel et bien.'

Harry acquiesça et respira profondément, se raidissant peu à peu lorsque son professeur le dépassa en reprenant son chemin.

'Et cette paire de fesses. Mmmmmmm.'

Harry se retourna vivement, choqué pour rencontrer le regard brûlant de Snape qui détourna rapidement le regard, les joues légèrement roses, et s'empressa de mettre de la distance avec le Gryffondor.

Harry pu encore intercepter quelques mots silencieux.

'J'espère qu'il ne m'a pas vu le regarder… le désirer… Mmmm, cette bouche…'

« Alors Harry ? Lui, tu l'entends ? »

Le jeune homme se tourna vers son amie et son regard parla de lui-même.

« Oh pauvre Harry, » murmura Hermione, en le serrant contre elle. « Je ne sais pas ce que le Professeur Snape peut penser mais je ne veux pas le savoir. »

'Moi non plus' se dit Harry mais il était trop tard maintenant.