Je tiens à préciser que ceci est ma première fanfiction. Il est possible que l'arrivée des chapitres ne se fasse pas de façon régulière car je souhaite tout d'abord trouver une bonne intrigue, ce qui n'est pas facile. Je porte aussi une attention toute particulière au style de l'écriture et à l'orthographe car je considère que c'est ce qui fait une grande partie de la qualité d'une ?uvre littéraire (attention tout de même, je ne me crois pas capable de faire aussi bien qu'un grand auteur !). Donc, malgré une volonté de vous présenter quelque chose d'assez soigné, je m'efforcerai de vous faire parvenir cette histoire de façon aussi régulière que possible. Je vous remercie donc de prendre le temps de la lire. Vous pouvez me laisser un message pour me faire part de vos remarques, reproches et autres critiques. Merci.

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Titre : Opération Pégasus. Auteur : Lhachriluial ouElizabeth, comme vous préférez. Disclamer : Tout ce que vous allez lire ne m'appartient pas (sauf peut-être l'histoire, ce qui n'est que peu de choses). Ayant décidé d'écrire sur le monde d'Harry Potter, je tiens à préciser qu'il appartient à l'écrivain J.K Rowlling. Je ne touche donc aucun droit d'auteur et le travail que je fournis n'est pas dans un but lucratif. Résumé général de l'histoire : Septembre 1970. Après deux mois de vacances, les élèves du collège Poudlard reprennent leurs études. Mais un certain mage noir poursuit son ascension vers le pouvoir, provoquant un climat de terreur. La tension au sein de la communauté internationale magique et du ministère britannique ne cesse de grandir. C'est pourquoi certains ont décidé de lancer une action secrète qui changera à jamais la vie de quelques étudiants, en liant leurs pouvoirs et leurs vies. Le nom de code : Opération Pégasus.

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Chapitre 1 : CORRESPONDANCES.

Le soleil déclinait peu à peu vers l'horizon au-dessus de la banlieue de Cambridge. Dans un des jardins des nombreux pavillons, à l'ombre d'un arbre, une jeune fille allongée dans l'herbe regardait rêveusement passer les nuages. L'air se chargeait de senteurs estivales à l'approche du soir ; il était toujours aussi chaud qu'au début des vacances, malgré cette fin de moi d'août. La jeune fille ferma paresseusement les yeux et plaça ses bras sous sa tête. Quelques instants plus tard, elle entendit un faible battement d'ailes. Elle ouvrit les yeux et se redressa. Devant elle se tenait un hibou grand duc portant une lettre de parchemin jauni. La jeune fille détacha la lettre de la patte du hibou qui s'envola aussitôt sa missive livrée. Elle s'adossa au tronc de l'arbre et décacheta le lettre. Elle reconnut immédiatement la fine écriture italique à l'encre verte.

Chère Melle Evans,

Veuillez prendre note que la nouvelle année scolaire débutera le premier septembre. Le Poudlard Express partira de la gare de King's Cross à onze heures, quai 9 ¾. Comme vous rentrez en cinquième année et entant données vos résultats, je vous demande en tant que directrice de votre maison de bien vouloir accepter le poste de préfète. Renvoyez-moi votre réponse au plus vite.

Cordialement.

Professeur McGonnagal, directrice adjointe de Poudlard.

D'autres papiers accompagnaient la lettre, dont la liste des nouveaux livres. La jeune fille remit le tout dans l'enveloppe et se dirigea vers la maison, un sourire aux lèvres. Lorsqu'elle pénétra dans la cuisine, sa mère terminait de préparer le repas. Mme Evans sortait un plat du four. En voyant sa fille arrivait, elle s'approcha de la table et y posa le plat. Lily Evans était plantée devant elle et tenait dans sa main une enveloppe un peu jaunie.

« Ha ! Tu tombes bien, Lily. Le repas est cuit. Veux-tu mettre la table, s'il te plait ? »

La jeune fille acquiesça et ouvrit u placard où elle prit une pile d'assiettes.

« Au fait, je viens de recevoir une lettre de mon école. Je suis nommée Préfète ! » « Ho, je sui très fière de toi, ma chérie. »

A ce moment là, un homme blond entra dans la cuisine suivi par une autre jeune fille à l'air maussade. Mme Evans se tourna vers son mari.

« Patrick, Lily a une bonne nouvelle à t'annoncer. Va s'y, Lily ! »

Lily prit une grande inspiration et fixa son père dans les yeux.

« Hé bien papa, tu as devant toi la nouvelle Préfète de ma maison. » « Je suis ravi pour toi, Lily. Et je suis sûr que tu t'en sortiras très bien. »

Pétunia Evans lança un regard noir à sa s?ur et reprit.

« Je ne vois pas ce que ça a de si extraordinaire ! Elle a juste gagné
le droit de surveiller d'affreux gamins comme elle. »

Mme Evans regarda sa fille Pétunia d'un air de reproche alors que son mari soupirait. Il était vrai que Pétunia s'était montrée extrêmement désagréable envers sa s?ur depuis que Lily avait appris qu'elle était une sorcière et qu'elle était partie étudier au collège Poudlard. L'amitié qui avait lié les deux s?urs s'était brisée. Pétunia ne passait plus un instant sans critiquer sa s?ur devant leurs parents. Lorsque Pétunia s'était rendue compte qu'elle ne serait jamais une sorcière comme Lily, que leurs parents adoraient, une sensation de laisser pour compte l'avait envahi, ne faisant qu'accentuer sa jalousie qui finit par se transformer en haine envers sa s?ur et tout ce qu'elle représentait. Il était difficile pour les Evans de gérer les discordes qui régnaient. Mais ce soir, Patrick Evans décida de mettre un terme à tout ceci.

« Ecoute-moi bien, Pétunia. Je ne veux plus que tu parles de ta s?ur
de cette façon. A l'avenir, je te demanderai de bien vouloir garder ce
genre de réflexions pour toi. »

L'annonce de son père fit l'effet d'un coup poing à Pétunia. Ainsi, sa s?ur avait réussi à les embobiner. Personne ne voyait donc ce qu'elle était vraiment : une sorcière, un monstre. La fin du repas se fit sans une parole. Une fois qu'elle eut finie de manger, Lily monta dans sa chambre et repensa aux paroles de son père. Pétunia s'était toujours montrée désagréable mais ce n'était pas ce que son père avait dit qui arrangerait les choses. Lily espérait au fond d'elle qu'un jour sa s?ur lui pardonnerait et qu'elles retrouveraient leur complicité d'avant. La jeune fille s'assit à son bureau sur lequel dormait une boule de poils sombres. Lily la repoussa un peu pour prendre un parchemin et la chose se grogna. Elle trempa sa plume dans son encrier et écrivit une lettre dans laquelle elle demandait à ses amies de se retrouver sur le Chemin de Traverse avant la rentrée. Lily accrocha la lettre à la patte d'une petite chouette au plumage mordoré qui s'empressa de s'envoler par la fenêtre. Ses deux meilleures amies, Mary Bones et Julia Hindle, passaient la fin des vacances ensembles. La jeune fille s'allongea sur son lit et prit un des livres qu'elle avait empruntés à la bibliothèque de Poudlard. Malgré son attrait pour les enchantements qui étaient sa matière favorite, le sujet de la composition donnée par le professeur Flitwick la laissa perplexe : "L'intérêt de l'utilisation des contre-sorts face à des sortilèges de seconde catégorie". Lily ouvrit l'épais volume relié plein cuir et commença à le feuilleter distraitement tout en prenant quelques notes.

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A quelques centaines de kilomètres de là, dans le pays de galles près de Bristol, deux jeunes hommes de quinze ans se lançaient dans une course- poursuite à travers le manoir des Potter. Le premier, un garçon aux cheveux noirs courait à en perdre haleine, poursuivi par un autre jeune homme portant des lunettes.

« Je te préviens que si je t'attrape, Sirius, tu passeras le plus
mauvais quart d'heure de ta lamentable vie ! »

Le jeune homme aux cheveux noirs agita une enveloppe de papier rose.

« Ravi de te l'entendre dire, James. Mais je ne crois pas que tu y
arriveras. Tu ne cours pas assez vite pour moi.

Il détourna la tête vers son ami et ne vit pas que quelqu'un venait de surgir de l'angle du couloir et qu'il allait le percuter. BOUM ! Sirius s'étala de tout son long sur le sol et lâcha l'enveloppe qui voleta jusqu'aux pieds du nouveau venu. Celui-ci se courba et ramassa la fameuse lettre tandis que James arrivait tout essoufflé.

« Tiens tiens, James. Dis-moi, cette lettre ne t'appartiendrait-elle
pas, par hasard ? Qui peut donc te l'envoyer ? »

Le grand jeune homme émit un sourire énigmatique et secoua sa tête. Ses longs cheveux bruns attachés dans son cou s'agitèrent. James serra les poings.

« Pour ton bien, je te conseille de me rendre cette lettre et de t'occuper de tes affaires, John ! »

Entre-temps, Sirius s'était relevé et s'était placé aux cotés de James, prêt à affronter le cousin de celui-ci alors que quelques minutes auparavant, lui-même faisait enrager James avec cette mystérieuse lettre.

« Ne serait-ce pas une lettre de tes charmantes et nombreuses conquêtes ? »
« Cela ne te regarde pas ! »

Sirius avait craché ceci à John qui lui lança un regard amusé.

« Allons Sirius, ne sois pas jaloux. Il est normal que ta popularité
soit entachée par James. Je te rappelle que c'est tout de même un
Potter ! »

Sirius allait se jeter sur le cousin de James quand Mme Potter arriva derrière John. James saisit le poignet de son meilleur ami et le maintint fermement. Kathleen Potter regarda successivement les trois jeunes hommes.

« Je peux savoir ce que se passe ici ? Vous n'êtes pas entrain de vous battre, j'espère ? »
« Ne t'inquiète pas pour ça, Maman. Nous discutions avec John avant que tu n'arrives. »

Mme Potter plissa les yeux et observa minutieusement le visage des trois compères.

« Je doute fort que vous discutiiez. Donc, à mois que vous n'apreciiez
la nouvelle tapisserie, vous feriez mieux d'aller dans votre chambre.
Quant à toi, John, Kate t'attend dans le hall. »

Kathleen Potter avança ensuite dans le couloir pour rejoindre son bureau. John tendit la lettre à James puis lui envoya un sourire narquois.

« Si Kate m'attend, je ne vais pas la faire patienter plus longtemps.
De toute façon, je ne pense pas que ta correspondance personnelle soit
aussi intéressante qu'un dîner avec Kate à Préaulard.

John s'éclipsa par le grand escalier pour rejoindre celle qui l'attendait. Malgré ses vingt ans, il arrivait encore à John Potter de passer une partie des vacances d'été chez son cousin James. En sortant de Poudlard, John avait d'abord suivi une formation de Poursuiveur Professionnel avant d'être engagé dans le Club des Tornades de Titshill. Dès que John les eut quittés, Sirius se tourna vers James.

« Il ne sait pas à quel point il a tord ! »
« Arrête de rire, Sirius. Je ne sais même pas qui m'a envoyé cette
lettre. Mais personnellement, je doute que ce soit une des filles de
l'année dernière. »

Sirius arracha l'enveloppe des mains de James et se remit à courir.

« Il n'y a qu'à l'ouvrir pour vérifier ! »

James, encore abasourdi par la réaction de son meilleur ami, se lança à sa poursuite en criant.

« Tu ne perds rien pour attendre ! »

Après une bonne bataille dans la chambre de James, Sirius et ce dernier s'étaient assis sur le tapis et allaient décacheter la fameuse lettre, histoire de tant de cavalcades et de plaisanteries. En découvrant la lettre, James écarquilla les yeux.

« Tu ne devineras jamais qui c'est ! »
« Alors donne-moi la réponse ! »
« C'est Peter. »
« Qu'est ce qui lui prend de nous écrire avec un machin pareil ? »

Après avoir parcouru la lettre, James expliqua à Sirius que le dénommé Peter passait ses vacances chez ses cousins dans les Cornouailles. Malheureusement pour lui, Peter avait oublié ses parchemins chez lui et ses cousins vivaient en totale autarcie. Peter s'était donc vu dans l'obligation de quémander un parchemin à sa petite s?ur âgée de six ans. Sirius s'étira et se tourna vers James.

« Et qu'est ce qu'il avait de si urgent à nous dire pour nous écrire sur du papier rose ? »
« Il vient de réunir à se transformer en animagi ! »

Pendant quelques instants, une étincelle brilla dans les yeux de Sirius avant qu'un large sourire barre son visage. Enfin ! Après tant de temps passé à s'exercer et à travailler dur, ils y étaient parvenus ! Combien de fois n'avaient-ils pas croisé le concierge dans les couloirs ou risqué de se faire attraper par un professeur en déambulant dans le château la nuit, à la recherche d'une salle de classe propice à leurs entraînements ? Quand James et Sirius étaient allés à Poudlard, ils y avaient rencontré Peter Pettigrow et Remus Lupin. Mais ce dernier semblait cacher un secret ; cela avait décidé les trois autres à aider leur ami. Mais leur surprise n'avait que totale lorsque Remus leur avait avoué qu'il était un loup-garou. Ils avaient donc décidé de devenir de s animagi pour aider leur camarade. Et ils venaient d'y parvenir ! Les deux garçons éclatèrent de rire et laissèrent libre cours à leur joie débordante, redécorant au passage la chambre de James et le hibou de celui-ci.