Pairings : Sirius a signalé ce matin que c'est le dernier chapitre et qu'il a toujours pas eu droit à une scène lemon avec Remus. James a rajouté que c'est le dernier chapitre et que Lily n'a toujours pas dit qu'elle le trouvait incroyablement intelligent et beau, et fort, et...

Depuis, ils se sont enfermés dans leur chambre, et ils préparent une... On dirait une... 0.o Oh mon dieu !!  Une expédition punitive !... Bon sang, j'ai pas été si méchante que ça avec eux, quand même ?

Disclaimer : James a un sens de la propreté douteux. Sirius a un sale caractère. Remus devient très poilu tous les mois et Peter... Bin... C'est Peter, quoi... Bon sang, mais comment est-ce que JK Rowling fait pour se débrouiller avec eux... ?

Et voilà... C'est le dernier chapitre de Menou...

Ca me fait bizarre. Je me sens... Un peu triste, je crois... (soupire) Mais bon, on y peut rien, n'est-ce pas ?

Et... Oups... Je suis en retard... Pardoon !! Mais pour me rattraper, ce chapitre est beaucoup plus long que prévu...

C'est Sirius qui fait ce dernier chapitre (eh ! il a commencé, il finit, hein !) !

J'espère qu'il vous plaira, et je voulais tou(te)s vous remercier ! Merci pour vos reviews, vous ne pouvez pas savoir à quel point elles m'ont fait plaisir et m'ont encouragées à continuer !

Et puis... Merci d'être restés jusqu'au bout de l'histoire et... Bonne lecture !

Kikou Hanna ! Voui, il y a eu des passages tristes à la fin, mais... Promis j'ai fait mon maximum pour que ce ne soit pas complètement déprimant... J'aurai pu faire pire... Si, si... En fait, je trouve que j'ai même été assez gentille par rapport à ce que j'écrivais il y a un an et demi... Je m'excuse d'être un peu en retard pour la fin... Je le ferai plus, promis ! (blague vaseuse, tu as le droit de me frapper.)

Marchi Titou Moony !! L'étymologie, j'y tenais pasque bon, d'une part, j'ai pas fait des recherches pour rien, quand même, et pis en plus, le nom peut en apprendre beaucoup sur un personnage, peut-être autant ou plus que ce que l'auteur (ou la fanficqueuse) pourra en montrer ! C'est pour ça que j'y tenais ! Et bisous aussi !

LOU4, kikou ! Et marchi ! Voui, on peut laisser son e-mail, c'est plutôt pratique pour avoir des réponses par mail ! Je suis contente que Menous continue à te plaire ! Bye ! Et de rien, pour la révérence ! ^_^ !

Envo85, encore bravo ! -) !! Tu as bien not ! La louve, c'était Neurès ! (C'était histoire d'introduire un minimum le fait qu'on ait d'autres loups-garous, et de pas balancer l'information sans rien avoir annoncé...) J'ai essayé de réutiliser les mêmes éléments pour décrire la louve et Neurès, à la fin : l'eau, la glace, le froid... Encore une fois, je le dis et je le répète, les reviews, c'est pas obligé... ! Ca fait très plaisir, c'est vrai, mais c'est pas grave si on ne peut pas reviewer à chaque chapitre... Et donc, t'es pardonnée, pas de problème ! ^_^ ! Et gros bisous !

Arwen101, marci !! J'ai bien aimé la description des Menous dans les différents livres sur les loups, c'est pour ça que j'ai voulu réutiliser le perso ! ^__^ ! Et voili, je cite Lily de temps en temps !! (Bin, maintenant qu'elle est *vraiment* avec James, elle va presque faire partie intégrante des Maraudeurs, non ?) J'suis contente que le coup des miettes t'ai plu ! Je crois que ça fera peut-être partie des corrections futures !!

Neho-oh... (rougit, et ne sait plus où se mettre) Merci pour le salut... Mais c'est pas la peine, oh lalaaaa... ^_^

Saria3, voui, c'était la fin, mais l'épilogue va éclaircir quelques points... Alors, d'accord, c'était pas *vraiment* la fin... Mais maintenant, juré, c'est fini !! Et si tu as des questions à poser sur le scénario, n'hésite pas !

Alana, kyaaah, merci pour les compliments !! Tu as raison pour la fin (même si mon explication peut passer, ne ?) et pour les sous et... Sniiif, ça me fait plaisir de voir qu'il y a des gens qui font attention au moindre détail !! Promis je corrigerai !! Et viii, j'suis un peu en retard, euh... (petite voix) Gomen ?

lol, wenwen 2ème, j'suis contente que ça te plaise !! ^_^ ! C'est parce que les gens ont l'air d'aimer et d'attendre la suite que j'ai continué à écrire Menou ! Mais là... C'est la fin... Sorry... !

Bisous, Mathilde !! Ahlala, faut pas dire des trucs comme ça, y a plein de reproches à faire sur cette fic ! Et ça me permet de la corriger, et de faire avancer les choses !! (Eh, j'ai besoin de ma géniale bêtalectrice !!) Voilà la fin... Les chiots ont droit à un peu plus qu'un bisou, mais comme je n'ai pas décrit les détails, je crois que Sirius a toujours envie de me frapper... Pour Msn, pas de problème, sauf que je suis pas souvent sur Msn, et que je suis une quiche sur ce logiciel... Alors pour info, mon adresse sur Msn, c'est [email protected]!! (Pour rester original...)

Urumi, non, non, ça me dérange pas du tout... !! Voui, voui, c'est fini, manque plus qu'un épilogue, et voil !! Je suis contente que les sentiments passent aussi bien (^___^ !!) ! Eh, je passe pas mal de temps sur cette fic, alors autant que je réussisse à toucher les gens... !! (Voui, moi aussi, j'aime le prénom de Kallyah, mais... Cette fois, je ne peux pas donner d'étymologie... Il est sorti de nulle part... Peut-être que je l'ai entendu quelque part et que je l'ai retenu inconsciemment...)

Tabasco, merci !! Et pis merci de supporter le couple Remus/Sirius !! Voici la conclusion !! (Eh, elle s'est faite attendre, mais j'y suis arrivée quand même... !!) Et voui, normalement, je pense écrire d'autres fics dans l'univers d'Harry Potter... La vraie question, c'est... Quand ? Enfin, on verra bien... ^_^ !!!

Mpb MERCIIIII !!! Je t'adore !!! ^___^ !!

MENOUS

Conclusion

Dès que la situation dans la grotte avait été maîtrisée, le retour à Hogwarts avait été amorcé. Mac Gonnagal et Circa avaient été désignés responsables des élèves les autres professeurs restèrent en arrière, avec la bande de loups-garous. Les Maraudeurs faillirent rester eux aussi, mais un coup d'oeil de Mac Gonagall suffit à leur faire comprendre que s'ils tenaient encore un peu à la vie, il valait mieux qu'ils rentrent dans le rang. Pour une fois. Sirius et James se lancèrent un petit regard déçu, mais ne protestèrent pas.

Le trajet de retour fut assez... bizarre. Tout autour d'eux, des ombres dansaient entre les arbres de la forêt, mais personne n'y prêtait attention. Les élèves qui n'avaient pas pu attraper le Portoloin et étaient restés sur place marchaient en silence. Certains avaient un air hagard, d'autres semblaient terrifiés. Et puis... Il y avait ceux qui jetaient aux Maraudeurs des regards meurtriers.

Bref, l'ambiance était particulièrement agréable.

Personne ne parlait. Lily semblait un peu calmée elle ne pleurait plus. Sa main droite était crispée autour des doigts de James, si fort qu'elle devait lui briser des os. Sirius jetait des coups d'oeil discrets à son meilleur ami, dans l'espoir d'apercevoir des grimaces de douleur réprimée.

Au moins, ça détournait son attention du silence étrange dans lequel Remus s'était retranché. Sirius avait été un peu surpris quand son petit ami s'était jeté contre lui. Devant tout le monde. Mais en y réfléchissant bien... Dans la confusion générale, personne n'avait rien remarqué. Sirius avait pu passer ses bras autour de Remus et lui rendre son étreinte soulagée, sans que personne n'y trouve rien à dire.

Mais ensuite... Remus s'était raidi, et avait reculé. Il fixait quelque chose dans le dos de Sirius son regard était devenu plus dur, plus amer. Il n'avait plus rien dit.

Sirius s'était retourné lentement. Elyz était allongée au sol. Elle ne bougeait plus.

Il promena son regard sur les élèves qui rentraient au château. Ni Kallyah, ni Beth n'étaient parmi le petit groupe.

Il ne vit pas Bellatrix, Snivellus et Regulus non plus. Mais c'était le dernier de ses soucis, en ce moment.

Ils finirent par arriver à Hogwarts. Rusard attendait aux grilles du château, les yeux brillants, les cheveux en bataille. Sirius retînt un rire sec bonjour l'accueil...

Mac Gonnagal et Circa ramenèrent tous les élèves à leurs dortoirs respectifs, au fur et à mesure. Les Maraudeurs furent les derniers à être autorisés à partir, après que Mac Gonagall leur ait fait comprendre que la nuit n'était pas terminée, et qu'ils avaient intérêt à se tenir à la disposition de Dumbledore pour expliquer ce qui s'était exactement passé.

Après ça, ils purent retourner à la tour. Et profiter de l'accueil qu'ils méritaient. Tous les élèves de Gryffondor étaient massés dans la salle commune. Certains dormaient sur les divans, sur les tapis ils se réveillèrent en entendant la porte du tableau claquer.

Et aussitôt, James, Peter, Lily, Remus et Sirius se trouvèrent pressés de questions. Les cris fusaient de toute part, excités, inquiets, curieux, et ils durent jouer des coudes pour réussir à avancer jusqu'aux divans. Ils se laissèrent tomber sur les fauteuils, et James entreprit de raconter leur fantastique expédition. En enjolivant et en riant, avec un petit sourire fier. Les premières années le regardaient avec des yeux ronds, admiratifs, impressionnés.

En l'entendant plaisanter comme ça, Sirius avait presque l'impression que toute cette soirée n'avait été qu'une blague de plus, un méfait célèbre à ajouter à la longue liste d'exploits commis par les Maraudeurs.

Tout se passait relativement bien, jusqu'à ce que les premières questions sur Elyz et Beth arrivent. Pourquoi ils n'étaient pas rentrés aux dortoirs et est-ce que eux aussi s'étaient battus contre les Mangemorts, comme de vrais Gryffondors... ?

James avait soudain perdu l'usage de la parole. Il avait regardé les élèves autour de lui, sans rien dire. Il avait baissé les yeux. Quand il bougea à nouveau, ce fut pour serrer Lily contre lui.

Remus s'était levé sans un mot, avait ignoré les questions inquiètes des autres Gryffondors, et avait disparu dans l'escalier menant aux dortoirs.

Peter, Sirius et James s'étaient regardés. Peter avait l'air très mal à l'aise. Il ne donna pas signe de pouvoir bouger. James avait fait un petit signe de tête, quasiment imperceptible, et finalement, Sirius s'était levé et était allé rejoindre Remus dans leur dortoir.

Il avait poussé doucement la porte de bois, était rentré sans faire de bruit.

Remus était debout au milieu de la pièce. Il n'avait pas bougé quand Sirius avait pénétré dans la pièce. Il regardait ses affaires, les seules encore présentes dans la chambre.

Les malles de Sirius, James et Peter étaient fermées, posées au pied de leurs lits. Comme s'ils étaient déjà partis.

Remus avait l'air seul.

Quand Sirius s'avança pour poser ses mains sur ses épaules, Remus se retourna. Attrapa ses poignets. Le fit asseoir devant lui, sur son lit.

Ils étaient restés comme ça une dizaine de minutes. Remus fixait le visage de Sirius avec un air étrange, un peu triste, un peu détaché. Du bout du pouce, il effleurait le contour de ses lèvres, de son nez, de son front...

Au bout d'un moment, Sirius avait décidé qu'il n'aimait pas que Remus soit dans cet état-là. Hors de sa portée. Il avait pris sa main, l'avait guidée jusqu'à sa bouche pour l'embrasser.

-Eh... Moony... On s'en est tiré, non ? Fais pas cette tête-là...

Remus avait cligné des yeux, comme s'il s'éveillait, avait tenté de sourire, puis s'était finalement laissé entraîner sur le lit. Il avait refermé ses bras autour de Sirius, et s'était mis à parler.

Sirius l'avait écouté murmurer qu'il aurait voulu être à Londres en ce moment, dans leur petit appartement miteux. Qu'il était heureux qu'ils puissent rester ensemble. Qu'il ne l'avait jamais dit, mais que...

Sirius en eut rapidement assez d'entendre Remus lui dire des choses qu'il savait déjà, alors il l'avait embrassé, encore et encore, et finalement, quand James vint frapper à la porte pour appeler Sirius, les deux garçons étaient tous les deux hors d'haleine, et Sirius avait perdu sa chemise en chemin.

Avec un petit grognement exaspéré, Sirius s'était rhabillé, et avait abandonné Remus dans la chambre.

James, Sirius et Peter avaient été convoqués dans le bureau de Dumbledore Remus avait été dispensé. Il devrait sans doute venir fournir des explications un peu plus tard.

James fut le seul à parler pendant le trajet Sirius boudait d'avoir été interrompu, et Peter semblait prêt à s'écrouler de fatigue.

Ils arrivèrent à la porte du bureau, donnèrent le mot de passe et prirent l'escalier en spirale qui conduisait chez le directeur.

C'était bien la première fois qu'ils mettaient les pieds dans son bureau suite à autre chose qu'une farce qui avait mal tourné.

Comme Sirius s'y attendait, Dumbledore n'était pas seul. Mac Gonagall les attendait de pied ferme, bras croisés, lèvres pincées. Quelques mèches de cheveux s'échappaient de son chignon, mais ce détail mis à part, elle était toujours aussi impeccable. On n'aurait pas pu deviner qu'une heure plus tôt à peine, elle se battait contre une demi-douzaine de sorciers.

Les trois jeunes hommes durent raconter tous les évènements de la journée, dans les moindres détails. James se chargea, une nouvelle fois, de tout expliquer bizarrement, cette version fut largement moins enjolivée et flatteuse que les précédentes.

Il commença au moment où Remus était allé dans le bureau de Neurès. Il passa rapidement sur l'après-midi, puis sur le début de soirée. Il passa plus de temps à expliquer comment ils avaient aperçu l'Angellos de Beth par la fenêtre, comment la créature leur avait désigné un endroit bien précis, dans la forêt.

Il fallut aussi expliquer que Peter avait été envoyé trouver un professeur, pendant que James, Sirius et Kallyah s'étaient lancés hors du château, dans la Forêt. Et avaient attaqués les Mangemorts sans trop se poser de questions, parce que ce n'était pas le moment de perdre du temps à réfléchir, et qu'ils ne savaient pas si Peter réussirait à les retrouver à temps.

De temps en temps, Dumbledore interrompait le récit pour poser une question ou demander des précisions. Mac Gonagall ne disait rien, mais elle croisait les bras et ses doigts se crispaient de plus en plus sur les manches de sa robe. Quand son regard se posa sur les trois jeunes hommes, Peter laissa échapper un petit bruit nerveux. Dans les yeux noirs de leur professeur brillait une lueur dangereuse. Elle avait l'air plus qu'énervée : elle avait l'air prête à exploser.

Sirius s'empêcha de lever les yeux au ciel. Elle n'était jamais contente... Quand ils lançaient des Opérations Spéciales dans les dortoirs des Serpentards, elle les convoquait dans son bureau pour les fusiller du regard et leur demander pourquoi, 'au nom de Merlin', ils ne se tenaient pas tranquille ? 

Mais quand ils se tenaient tranquilles, et qu'ils essayaient même d'aider certains de leurs petits camarades à s'échapper d'une situation délicate, vous allez voir qu'elle allait encore se mettre à râler...

Ca ne rata pas.

Elle passa un bon quart d'heure à leur expliquer d'une voix sèche qu'ils avaient agi comme des idiots, et qu'ils auraient du attendre leurs professeurs avant de se lancer seuls à l'attaque d'un camp de Mangemorts. Et comment avaient-ils pu entraîner une jeune fille raisonnable là-dedans ?... Est-ce qu'ils se rendaient compte qu'ils s'était comportés comme des irresponsables ?

Sirius grommela. C'était parfaitement injuste. C'était Kallyah qui avait voulu venir, ils ne l'avaient absolument pas forcée à les accompagner. Alors s'il y avait bien une irresponsable, c'était elle...

Mais Sirius évita de faire cette réflexion à voix haute, parce que si Kallyah n'était pas venue, les Maraudeurs auraient couru au secours de Remus quand même... Et puis après tout... C'était elle qui avait insisté pour que Peter aille prévenir les professeurs...

Mac Gonagall continua à leur faire la morale jusqu'à ce que Dumbledore lui fasse signe d'arrêter.

Il lui fallut quelques secondes pour retrouver un calme olympien elle les fixa avec gravité.

-En tant que votre professeur, sachez, messieurs, que je suis furieuse.

Et puis quelque chose passa dans son regard, Sirius n'eut pas vraiment le temps de comprendre clairement ce que c'était. Un éclair de fierté, ou peut-être de tristesse, et puis finalement ce regard grave, à nouveau.

-Mais dans quelques heures, je ne serai plus votre professeur. Je n'aurai donc plus aucune autorité sur vous...

Pas qu'elle en ait jamais eu beaucoup, pensa Sirius.

-Mais je tenais à vous dire que ce que vous avez fait était très stupide.

Un temps de suspend.

-Mais très courageux.

Un petit sourire pâle passa sur son visage, et Dumbledore la regarda avec des yeux amusés. Du coin de l'oeil, Sirius aperçut James qui affichait un petit air content de lui. Peter avait l'air soulagé, et vaguement plus réveillé que tout à l'heure.

Après ça, Mac Gonagall laissa la parole à Dumbledore.

Le directeur leur expliqua que Neurès étaient liée par un sortilège très puissant à l'homme au manteau en peau de bêtes, celui qui avait semblé dirigé, quand ils étaient dans la grotte. Bien sûr, Dumbledore était au courant de l'existence de ce sortilège, mais il avait pensé que Bleiz, l'homme au manteau, avait une fierté à défendre, et qu'il ne se rangerait jamais au côté de Voldemort. Et donc, il avait engagé Neurès.

Sirius veilla à noter, dans un coin de sa mémoire, que Dumbledore n'était pas l'être infaillible dont parlait les journaux.

Dumbledore continuait à raconter, d'une voix parfaitement calme et mesurée. Neurès était atteinte du même mal que Remus. Mais elle était protégée de la colère de la bête en elle car elle faisait partie d'une meute. Quand Dumbledore avait choisi de l'engager, il avait aussi décidé d'engager le Menou auquel elle était liée. Il fallut encore quelques minutes pour expliquer ce qu'était un Menou.

A la fin de l'explication, les Maraudeurs avaient fini par saisir le principal : non seulement ils s'étaient jetés à l'attaque d'un camp de Mangemorts, mais ils avaient combattu des loups-garous. Peter était devenu très pâle, tout d'un coup.

Le directeur leur laissa quelques secondes pour enregistrer l'information, puis finit en expliquant que malheureusement, le Menou s'était vendu à Voldemort, et avait tenté de trouver de nouvelles recrues parmi les élèves d'Hogwarts, par l'intermédiaire de Neurès.

Le Menou serait envoyé au Ministère, où on allait s'occuper de son sort. Dumbledore ne dit rien sur ce qui allait arriver à sa meute. Sirius n'était pas sûr d'avoir envie de savoir, de toute façon.

Quand il n'y eut plus rien à expliquer, plus rien à ajouter, ils eurent le droit de retourner à leur dortoir. Ils croisèrent Remus, au pied de l'escalier. C'était à son tour de venir s'expliquer devant Dumbledore, apparemment. Sirius aurait voulu rester avec lui. Les yeux dorés avaient l'air fatigués, éteints. Sirius lui envoya un petit sourire d'encouragement Remus fit un petit signe de tête avant de disparaître dans le bureau.

Ils ne le revirent pas avant deux heures. Quand Remus rentra dans le dortoir, il avait l'air pâle, mais en paix. Il regarda Peter, écroulé sur son lit, qui ronflait doucement. Il jeta un coup d'oeil à James, à Lily, allongée contre lui il ne parut même pas surpris de la trouver endormie dans leur dortoir.

Il s'avança vers le lit de Sirius, s'allongea lentement à côté de lui, referma les rideaux du lit. Ils s'étaient fermés au monde, ils partageaient la chaleur de leurs corps et le bruit apaisant de leurs respirations. Et Sirius put enfin réussir à dormir.

Des heures plus tard, au moment du départ, ils prirent leurs malles, fermèrent la porte de la chambre, avec à peine un regard en arrière. Dusty gazouillait doucement, installé dans un petit panier en osier. Lily semblait ne pas vouloir quitter la salle commune. James dut presque la tirer par la main pour la forcer à sortir.

Remus avait été dispensé d'assumer ses fonctions de Préfet. Il faudrait remercier Dumbledore à l'occasion.

Leur dernière année à Hogwarts s'achevait.

Les fiacres s'approchèrent lentement, et Peter les regarda avec terreur. Ils pouvaient voir les Thestrals, maintenant.

Ils montèrent dans les fiacres, s'assirent les uns à côté des autres sur les banquettes. Le château s'éloigna lentement. Sirius se demanda s'ils y remettraient jamais les pieds.

Le Hogwarts Express arriva juste à l'heure, comme d'habitude. Ils s'installèrent dans un compartiment libre, au bout du train. Ils fermèrent la porte pour ne pas être dérangés.

Pendant le voyage de retour, personne ne parla. Pas un mot. Ils restèrent assis ensemble pendant des heures, mais personne n'eut envie de dire quelque chose.

Ils en avaient tous assez.

Ils avaient passé la moitié de la nuit à expliquer, à écouter, à débattre de ce qui venait de se passer. Maintenant, ils voulaient du calme.

Peter s'endormit à peine une demi-heure après le départ. Sa tête oscillait d'avant en arrière, avec les mouvements du train.

James s'allongea sur la banquette pour venir poser sa tête sur les genoux de Lily. Elle lui caressa les cheveux jusqu'à ce qu'il ferme les yeux.

Remus posa sa tête sur l'épaule de Sirius, posa sa main sur son genoux, laissa son petit ami passer un bras autour de ses épaules. Il regardait défiler le paysage. 

Quand le train finit par arriver à Londres, ils avaient tous cédé au sommeil. Ils furent réveillé par le bruit des valises que l'on décharge, les cris des élèves qui retrouvent leur famille, les au revoirs...

Peter fit de grands signes de la main avant de s'éloigner retrouver sa mère. James et Lily s'embrassèrent pendant au moins cinq minutes avant de consentir à se lâcher pour aller rejoindre leurs familles respectives. Sirius les regarda avec envie lui n'eut même pas l'occasion d'échanger avec Remus un baiser d'au revoir. D'une, ils étaient sur des quais bondés, dans la plus grande ville d'Angleterre et en plus, les parents de Remus étaient à deux mètres, et ils avaient les yeux fixés sur leur fils.

Sirius serra les dents pour ne pas crier de frustration (mais *pourquoi* avait-il dormi dans le train ? Il aurait pourtant pu trouver autre chose à faire, non ?), mais il dut se contenter d'un au revoir d'usage : une accolade amicale, un peu plus longue que la normale, mais pas assez pour paraître suspecte. Juste le temps de respirer le parfum de Moony.

Remus se recula avec un sourire. Le soleil tombait sur ses cheveux, dans ses yeux il avait un regard doré, magique.

-On se retrouve dans trois jours, Sirius... Essaye de ne pas détruire l'appartement d'ici là...

Sirius prit un air offensé.

-Je ne vois pas du tout pourquoi tu me dis ça... Je suis un adulte responsable, maintenant... !

Ils se fixèrent une demi seconde avant de se mettre à rire, et Sirius se sentit soulagé en voyant que Remus allait bien. Il se demanda, l'espace d'un instant, ce que Dumbledore avait pu dire, faire, pour que Moony soit capable de rire en ce moment. Puis il écarta cette pensée, parce que ce qui comptait, à ce moment, c'était que Remus soit heureux.

Et puis finalement, Remus finit lui aussi par s'éloigner.

Sirius se retrouva seul au milieu du quai, sa malle à la main. 

Il prit quelques secondes pour se motiver intérieurement, puis finit par décider de se secouer. Il enchanta sa malle pour qu'elle ne pèse pas plus lourd qu'une pomme et quitta le quai, sortit de la gare.

Il se retrouva dans le métro moldu, et il lui fallut quelques secondes pour se repérer sur le plan, trouver la ligne qu'il devait prendre, la station à laquelle il devait descendre. Vers le Nord. Suivre la ligne jaune, aller jusqu'à Bayswater.

Il suivit les lignes multicolores sur les murs, se retrouva à attendre sur un quai sale, qui sentait la transpiration. Il n'avait pas pris de billet les tarifs n'étaient pas indiqués assez clairement, toutes les formules proposées avaient l'air trop chères pour un petit trajet. Et puis de toute façon, le guichetier ne devait sans doute pas avoir la monnaie sur un Gallion. Sirius espérait qu'il ne rencontrerait pas de contrôleurs en chemin. Il n'avait pas envie de se retrouver au Ministère pour avoir stupéfixé un moldu.

Les moldus autour de lui commençaient à le regarder d'un air bizarre. Ce qui avait sans doute à voir avec sa malle. Elle prenait beaucoup trop de place. Une fois dans le wagon de métro, les passagers n'eurent presque plus de place Sirius tenta de s'excuser d'un sourire, mais ça n'eut pas l'effet escompté. Il ne fut pas mécontent de pouvoir s'extirper du wagon, dix minutes plus tard.

Il sortit à l'air libre. Il était midi pass la chaleur de juillet commençait à arriver. Sirius sourit il aimait sentir le soleil sur sa peau, le petit vent qui jouait avec ses mèches noires.

Il remonta des rues entières de maisons toutes semblables, collées les unes aux autres. Leurs façades étaient si blanches qu'elles en faisaient mal aux yeux.

Il finit par trouver l'adresse de l'appartement. Le petit immeuble était légèrement plus miteux que ce à quoi Sirius s'attendait, mais ça n'était pas grave : il venait de trouver leur nouvelle maison.

Il s'arrêta au rez-de-chaussée, juste le temps de récupérer la clé chez leur propriétaire, une petite femme enrobée, aux cheveux teints en blond. Elle lui fit un grand sourire, fit un mouvement pour l'inviter à entrer chez elle.

-Vous voulez un th ? Ou une bière, peut-être ?

Il décida d'être poli. Après tout, c'était elle qui fixait le montant du loyer.

-Non, merci... Je crois que je vais aller m'installer...

Elle fronça les sourcils.

-Vous ne deviez pas avoir un colocataire ?

-Il arrivera dans quelques jours...

Elle hocha la tête, puis rentra chez elle quelques instants. Sirius l'écouta farfouiller dans une boîte. Elle revînt avec deux clés à la main.

-Celle-là, elle est pour vous, et celle-ci, c'est pour votre colocataire. Si vous en voulez une pour votre petite amie, ou pour celle de votre copain, je peux aller faire faire des doubles, ça ne prendra qu...

-Non, merci, mais ce ne sera pas la peine...

Elle regarda en penchant la tête sur le côté, puis finit par sourire.

-Bon, eh bien je vais vous laisser vous installer. Si vous avez le moindre problème, je serais ici.

-Je vous remercie, Madame B...

-T-t-t... Pas de Madame... Je m'appelle Ena.

Il hocha la tête, et elle referma sa porte sur un dernier sourire.

Il monta les escaliers quatre à quatre, sans se préoccuper du bruit que faisait sa malle en tapant contre les marches. Les voisins seraient au courant qu'il y avait un nouveau locataire, au moins.

L'appartement sentait un peu le renfermé. Il était petit, il n'y avait pas de meubles. C'était un peu sombre, étouffant Sirius tira les rideaux, ouvrit les fenêtres pour faire rentrer l'été.

Il posa sa malle dans un coin, et entama le tour du propriétaire. Ce qui prit moins de deux minutes. Il y avait une petite salle de bain, avec une douche, un lavabo, et des toilettes qui auraient bien besoin d'être changées. Tout était si ramassé que Sirius était certain de pouvoir passer aux toilettes et se laver en même temps.

Après, il y avait le salon avec un coin cuisine. Il faudrait acheter une table, une étagère pour les livres de Moony, et un sofa assez confortable pour les soirs d'hiver. Il n'y avait pas de cheminée. C'était un peu embêtant, mais Sirius était certain qu'il pouvait réparer ça. Un coup de baguette et le tour serait jou du moins il l'espérait.

La dernière pièce était la plus importante. Il y resta assis un bon quart d'heure.

La chambre.

Il n'y avait qu'une petite fenêtre, mais ça contribuait à donner à la pièce une atmosphère intime, protégée. Comme si on se trouvait dans une cachette, un recoin oublié. Le fait que l'appartement soit sous les toits renforçait cette impression.

Sirius réfléchit un moment pour décider de la meilleure place pour mettre l'armoire, le lit. La peinture qu'il faudrait mettre aux murs.

Et puis finalement, il retourna s'asseoir sur sa malle, et regarda l'appartement vide.

Ils auraient pu se payer beaucoup mieux que ça, maintenant qu'ils savaient que le coffre de Sirius était plein. Mais Remus n'avait pas voulu. Et Sirius comprenait pourquoi. Remus ne voulait pas lui devoir quelque chose il voulait rester à égalité avec Sirius. Alors ils avaient gardé cet appartement.

Ce n'était pas si mal. Ils seraient bien, ici.

L'appartement lui parut un peu trop vide, un peu trop silencieux, soudain. Il aurait voulu que Remus soit déjà là. Ou que James soit venu voir l'appartement. Mais il était seul, en ce moment...

Pour se changer les idées, il décida de ressortir. Il fallait qu'il achète un matelas, s'il ne voulait pas avoir à dormir sur le parquet ce soir.

Pendant les quelques jours qui suivirent, il passa l'essentiel de son temps dehors. Il acheta différentes pièces de mobilier pour commencer à installer ses affaires dans l'appartement. Il se promena dans le quartier, repéra les commerces, les petites boutiques que Remus aimerait sans doute. Il testa une dizaine de bars il faudrait qu'il amène Moony à la Fée Verte. La décoration était magnifique, avec des plaques de bois vernies et de petites lampes rouges. Et puis, même si c'était un bar moldu, les boissons valaient le déplacement leur absinthe, surtout...

Deux fois, alors qu'il rentrait à l'appartement, il tomba sur Ena. Chaque fois, elle le bombarda de questions il lui raconta qu'il préparait un concours pour entrer dans la police, et que Remus était étudiant en civilisations anciennes. Elle écouta tout, avec dans les yeux une lueur intéressée, curieuse. Sirius se dit que, même s'il la trouvait sympathique, et même si elle fixait le loyer, il essaierait de l'éviter, à l'avenir.

Il se débrouilla pour rentrer tard de ses explorations. Elle ne pouvait pas le voir, de cette manière. Il montait directement, s'installait sur le sofa, et commençait une grille de mots-croisés. 

Deux jours plus tard, une chouette effraie déposa sur son palier une enveloppe noire.

Il savait déjà ce qu'elle pouvait contenir, mais il l'ouvrit quand même.

L'enterrement d'Elyz aurait lieu le lendemain, dans la banlieue Sud de Londres.

Ils étaient parfaitement dans les temps ni trop en retard, ni trop en avance.

Le matin de la cérémonie, il s'habilla tout en noir, mais à la mode moldue. Bien sûr, il y avait des robes de cérémonie qui auraient été beaucoup plus adaptées au deuil, mais un jean et une chemise noirs seraient beaucoup plus pratiques pour se déplacer.

Avant de pouvoir se rendre à la cérémonie, il devait passer chez Prongs. Il avait dit qu'il viendrait rapidement, alors autant en profiter. Il ferma son appartement à clé, sortit dans la rue, chercha une allée déserte. Il transplana.

James était installé sur les marches du porche de la maison des Potter. Lily était assise à côté de lui. Ils se tenaient pas la main. James était vêtu d'une robe de cérémonie bleu nuit, presque de la même couleur que ses cheveux. Lily paraissait toute fine, les épaules enveloppées d'un châle de dentelle noire. Ses cheveux roux étaient retenus par un fin ruban.

Leurs deux silhouettes faisaient une tache sombre sur les murs blancs, sur le vert tendre de l'immense jardin, tout autour de la maison. 

James releva la tête à l'instant même où Sirius arriva. Il leva un sourcil faussement surpris.

-Tu t'es réjoui trop vite, Paddie... C'est pas ici, l'enterrement on est pas encore bons pour le cimetière...

Il souriait, mais c'était un sourire qui sonnait un peu faux, mal à l'aise.

-Crétin.

Les traits de James se détendirent légèrement.

-Tu es venu récupérer ta belle, c'est ça ?

-Ma jolie petite merveille... J'allais quand même pas la laisser entre tes doigts inexpérimentés...

-Quand Remus saura que tu le trompes avec une autre, il va t'arracher les yeux...

-En fait, il est déjà au courant...

-Et... ?

-Tant que je ne le force pas à venir faire un tour avec nous, il dit qu'il s'en fout...

James secoua la tête d'un air désabusé.

-Moony me déçoit un peu, là... Il est censé être le plus raisonnable ici... Il devrait t'empêcher de faire mumuse avec cette furie... Elle va te tuer, un jour, tu sais...

Sirius haussa les épaules.

-Bah... On meurt tous un jour.

Cette dernière remarque était sortie plus amère que ce qu'il voulait. Un malaise s'installa entre eux. Pour rompre le silence, James proposa qu'ils aillent avec Sirius pour récupérer sa 'merveille'. Lily acquiesça. Ils allèrent en silence au garage, juste derrière la maison.

La moto était exactement telle qu'il l'avait laissée, quand il avait du l'abandonner dans le garage des Potter, à la fin de l'été dernier.

Ses chromes brillaient d'argent. Elle sentait le cuir noir et les balades sous la lune. L'essence, l'huile et le Firewhisky. Son parfum suffisait à dire à tous qu'elle appartenait à Sirius. Il l'adorait rien que pour ça.

Après, James lui proposa de venir boire un verre à l'intérieur, mais la cérémonie commencerait d'ici une petite demi-heure, alors Sirius n'avait pas vraiment le temps de s'attarder. Il mit le contact et décolla.

Le soleil jetait sa lumière blanche sur la terre. Le vent rafraîchissait sa peau, emportait ses pensées au loin.

Il se concentra sur la conduite, se dirigea à l'instinct. Pendant le trajet, il ne pensa à rien d'autre qu'au grondement sourd de la moto, aux mouvements nerveux de l'engin, et au vent qui fouettait ses cheveux.

La demi-heure passa trop vite.

Il finit par arriver dans la banlieue Sud. Il n'eut pas trop de problèmes pour repérer le grand immeuble à la façade sale, où devait avoir lieu la cérémonie. Il se gara dans une petite allée déserte. Il n'y avait personne dehors tous les invités étaient sans doute déjà à l'intérieur.

Il poussa une petite porte grise pour rentrer à l'intérieur du bâtiment, trouva la cage d'ascenseur. Il vérifia qu'aucun Moldu n'était dans le coin, puis il sortit sa baguette et tapota le panneau de commande. Un petit bouton rond apparut juste en dessous de celui menant au sous-sol. Il appuya dessus. Les portes de l'ascenseur se refermèrent en grinçant.

La salle était fraîche, comme une cave, comme une tombe. Elle devait être creusée profondément dans le sol. Il n'y avait pas de fenêtres. Des chandelles étaient fixées sur chaque colonne de pierre blanche, mais elles étaient à peine suffisantes pour éclairer la pièce.

C'était fait exprès, évidemment. 

Il y avait une trentaine de personnes réunies là, réparties en petits groupes qui parlaient à mi-voix, comme si elles avaient craint de déranger quelqu'un.

Sirius n'eut pas trop de problème à retrouver ses amis.

Lily et James étaient arrivés, évidemment. A côté d'eux, il y avait Peter, et, un peu en retrait, Remus. Il y avait une malle à ses pieds. Il rentrerait avec Sirius, après la cérémonie.

Sirius salua Peter d'un hochement de tête, puis se tourna vers Remus. Ils échangèrent un regard un peu trop long, un peu inquiet. Mais Remus eut une ombre de sourire, alors Sirius ne dit rien, ne posa aucune question.

Ils attendirent en silence.

Sirius avait déjà vu une dizaine d'enterrements. Un oncle, une grand-tante, de la famille éloignée...

Ces rituels d'adieu se ressemblaient tous. C'était chaque fois la même chose.

Alors aujourd'hui, ça aurait du être différent. C'était quelqu'un de son âge. Quelqu'un qu'il connaissait.

Ca ne changea rien.

Ce fut exactement pareil que les dix autres fois.

On sonna une petite cloche d'argent, trois fois, et toutes les personnes présentes furent invitées à entrer dans la chambre mortuaire. Avant d'entrer, on remit à chacun une petite bougie blanche. Le chambranle de la porte avait été couvert de lourds pans de velours gris. Il fallait les soulever pour entrer, pénétrer dans la pièce. Le tissu retombait. On était avalé par l'ombre.

La chambre mortuaire avait été entièrement tendue de noir. Au mur, des flambeaux brûlaient d'un feu bleu pâle. Un feu froid.

Un petit autel de pierre se dressait au centre de la pièce. On y avait déposé le corps d'Elyz. On l'avait drapée dans de la soie claire. Sa peau avait un teint cireux. Blanc, plutôt que gris, à cause de la lumière des torches.

Les muscles de son visage étaient relâchés elle avait l'air calme. C'était dérangeant, de la voir comme ça. Sirius avait l'impression qu'ils étaient tous réunis autour d'une caricature, une poupée sans âme. C'était Elyz, au nom du ciel... ! Elle aurait dû se tenir devant eux, s'énerver, jouer la mère-poule horripilante... Mais elle ne bougeait pas. Elle avait l'air de dormir. Les morts semblent toujours piégés dans le sommeil.

Ils se placèrent tout autour de l'autel. On voyait briller une trentaine de petites bougies blanches.

Les Maraudeurs restèrent groupés, serrés les uns contre les autres. C'était mieux ainsi.

Lily gardait la tête bien droite, elle se forçait à regarder le corps d'Elyz, mais des larmes coulaient sur ses joues. Sa main libre se raccrochait au bras de James, passé autour de sa taille. Remus gardait une expression grave, composée, mais du bout de l'épaule, il s'appuyait contre le corps de Sirius, comme s'il avait besoin d'un soutien pour tenir debout.

Peter regardait le corps avec au fond des yeux de la peur, et une espèce d'incompréhension. Il semblait encore plus petit que d'habitude. Il n'avait jamais vu d'enterrement de sa vie, Sirius l'aurait parié.

On n'entendait que des murmures, les pleurs de la mère d'Elyz, de Kallyah.... Et puis son père s'avança, alluma une unique bougie noire, et un chant grave s'éleva dans la pièce.

La musique venait de nulle part.

C'était un murmure et un cri tout en même temps. Quelque chose qui résonnait à l'intérieur de l'âme, et dans la pierre, et dans la flamme des bougies, et dans l'air tout autour d'eux. Des mots que l'on ne pouvait plus comprendre, mais que l'on entendait, que l'on sentait en soi.

C'était le chant des Esprits, qui répondaient à l'appel de la bougie noire.

Sirius avait déjà vu ce rituel deux fois.

Les sorciers avaient de nombreuses manières d'honorer leurs morts. Il y avait le simple enterrement, comme le font les Moldus. Il y avait des rituels plus compliqués. Comme l'appel aux Esprits.

Les Esprits sont une force très ancienne et primitive. Quelque chose de puissant mais d'incontrôlable. L'éclair au milieu de l'orage, la tempête et la morsure du feu. Et puis la sève sous l'écorce éternelle, et le murmure de l'eau...

Parfois, on leur confiait les morts. Les Esprits venaient, et emportaient le corps. Parfois c'était la terre qui s'ouvrait pour accueillir le défunt, parfois l'eau qui venait le prendre.

Le chant continuait, toujours plus fort, toujours plus profond. 

Il y eut un froissement dans l'air, et les bougies tremblèrent toutes en même temps.

Et puis, sans que Sirius puisse savoir à quel moment ça avait commencé, des flammes se mirent à apparaître sur l'autel où le corps d'Elyz reposait.

Ce n'était que de petits feu follets, au début, mais ils grossirent, s'étendirent, jusqu'à entourer complètement le corps d'Elyz.

Le feu ne faisait pas de bruit, ne dégageait aucune chaleur. Un feu glacé. Il ne dévorait pas le tissu qui entourait le corps. Il ne s'attaquait pas aux cheveux blonds, à la peau froide, à la chair douce. Il se contentait de s'étendre, lentement, de la recouvrir.

Les flammes devinrent bleues, du même bleu que celui des torches, au mur. Le chant doubla d'intensité.

C'est à ce moment que Sirius remarqua... Le feu ne dévorait pas le corps il l'assimilait.

Les traits du visage d'Elyz s'effaçaient, les contours de son corps s'estompaient. Elle disparaissait.

Les flammes devenaient bleu nuit, bleu noir. Elyz disparaissait.

Et personne ne faisait un mouvement pour intervenir.

Les Esprits chantaient.

Au bout d'un moment, quand les flammes furent devenues plus sombres que le néant, le chant se mit à décroître. Le feu se concentra au centre de l'autel. Le corps d'Elyz avait disparut.

Les Esprits chantèrent plus aigu, tout à coup.

Et soudain, la pièce fut plongée dans le noir. Sirius entendit le petit cri terrifié de Peter, juste à côté de lui.

Toutes les bougies avaient été soufflées en même temps. Les blanches et la noire et les flambeaux qui brûlaient bleu. Les Esprits s'étaient tus.

Il fallut quelques secondes avant que les flambeaux ne se rallument.

Ils sortirent de la pièce en silence, serrés les uns contre les autres.

Dans la grande pièce qui servait d'anti-chambre, on avait disposé pendant le rituel de grandes tables, couvertes de nourriture. Pour les invités.

Pendant un petit moment, ils restèrent sans savoir quoi dire, sans savoir quoi faire. Leurs regards restaient rivés au sol, en permanence.

Et puis finalement, James lança un sujet de conversation presque ordinaire, et Lily et Peter lui lancèrent un regard plein de reconnaissance. On fit comme si de rien n'était.

Jusqu'à ce que Remus tourne soudain la tête vers la droite, regarde quelque chose, et coupe James en plein milieu d'une phrase, pour demander, de sa voix calme :

-Qu'est-ce qui va lui arriver, maintenant ?

Tous les regards se posèrent simultanément sur Beth. Il avait été si discret que Sirius ne l'avait pas remarqué, jusqu'à présent.

Le gamin était assis sur une chaise, tout seul, dans un coin. Il avait la tête penchée on ne voyait pas ses yeux. Ses jambes battaient le vide. Il avait l'air d'un enfant sage.

Ils l'observèrent un instant, et puis finalement :

-Il devrait être tranquille.

-Il ne peut plus produire d'Angellos si sa soeur n'est pas là, n'est-ce pas ?

-Oui. C'est pour ça qu'il ne devrait pas avoir d'autres problèmes. Il va retourner à Hogwarts, sans doute, et reprendre une existence normale...

-Elyz va lui manquer...

Ils le regardèrent encore un instant, assis en retrait, et puis finalement, Sirius prit Remus par la main, et l'entraîna vers le gamin.

Beth ne releva pas la tête quand ils approchèrent. Il pleurait.

-Eh... Beth...

L'enfant tressaillit. Une larme lourde et claire tomba sur ses genoux. Sirius avait pitié de lui, en ce moment. Il tendit la main, passa ses doigts entre les mèches blondes. Remus avait posé sa main sur son genou, décrivait de petits cercles, comme pour un massage, comme pour apaiser...

-Ca va aller...

Beth se recroquevilla sur son siège, mais il ne répondit rien.

Ils restèrent avec lui jusqu'à la fin de la collation, quand les premiers invités commencèrent à partir.

Il eut un petit sourire de reconnaissance quand ils partirent, mais il ne dit rien. Ses yeux étaient rouges d'avoir trop pleuré.

Les invités sortirent les uns après les autres, transplanèrent, disparurent. James et Lily promirent d'envoyer des cartes postales. Peter fit un au-revoir discret, timide il avait toujours l'ai mal à l'aise.

Sirius et Remus se retrouvèrent seuls devant l'immeuble gris. Remus portait sa malle ses yeux s'agrandirent en voyant la moto.

-On ne va quand même pas rentrer avec ça... ?

Sirius sourit il aurait dû s'y attendre...

-Crois-moi, ce sera mieux que de devoir prendre le métro avec tes bagages. Et puis ce sera moins cher.

-Ma malle ne tiendra jamais...

Sirius prit le bagage des mains de Remus, l'approcha de la moto. Un sort, et la malle était fixée au porte-bagage. Un autre sort, et elle flottait à quelques centimètres du sol.

-Elle tient.

Remus leva les yeux au ciel, mais dut bien reconnaître que tout était parfaitement fixé. Et qu'il n'avait pas le choix...

Il s'installa derrière Sirius, en grommelant.

C'est à ce moment que Sirius décida qu'il y avait quelque chose de bizarre avec Remus. Il paraissait affecté par la mort d'Elyz, bien sûr, mais moins que ce à quoi Sirius s'était attendu. Et c'était... Etrange...

Bien sûr, ça ne lui déplaisait pas, d'avoir Remus installé comme ça contre lui, comme s'il ne s'était rien passé. C'était agréable, de sentir son corps, ses mains accrochées à sa veste, son sourire contre le cou de Sirius. C'était agréable de savoir que Remus allait bien.

Mais c'était... Tellement étrange...

Il ne réussit pas à tenir jusqu'à l'appartement. Il craqua à dix minutes de l'arrivée, laissa la moto descendre dans un petit parc privé, et força Remus à l'accompagner au premier café qu'il trouva. Un café moldu, mais on fait avec ce qu'on a.

Ils s'assirent à une table, commandèrent deux bières.

Sirius but la moitié de sa canette avant de la reposer sur la table. Il se pencha un peu en avant. Remus regardait passer la foule, avec un air détaché. Le soleil roulait sur ses cheveux, leur donnaient un éclat doré. Il avait la peau pâle.

-Moony... Est-ce que ça va ?

Remus le regarda pendant un moment, et soudain son regard était très calme.

Après un temps d'hésitation, il sortit quelque chose de sa poche. Un petit flacon de verre. Il le tendit à Sirius, pour qu'il puisse l'examiner de plus près.

-Qu'est-ce que c'est ?

Sirius porta le flacon à hauteur de regard. Il y avait dedans une fumée blanche, comme du brouillard, comme...

-Ca fonctionne comme une Pensine. Mais ça ne peut contenir qu'un seul souvenir. Et ça ne peut le garder que pendant un laps de temps très court. Deux semaines, au maximum.

Remus tendit la main, s'empara du flacon.

-C'est Dumbledore qui me l'a donné. Juste après qu'Elyz...

Il ne termina pas sa phrase.

Ils savaient tous les deux ce qu'il voulait dire.

Sirius réfléchit à l'information un moment.

Alors... C'était grâce à ce petit tube de verre que Remus avait été capable de dormir, de sourire... D'être... heureux...

Ce minuscule flacon devait être la chose la plus précieuse en ce monde.

Remus jouait avec la Pensine miniature ; son expression était lointaine. Au bout de cinq minutes, il le reposa sur la table, sans le lâcher pour autant.

-Je crois que je vais l'ouvrir.

Ils se regardèrent un moment. Et puis finalement, Sirius posa sa main sur celle de Remus, pour garder un contact avec lui, pour être sûr que ce petit flacon ne serait pas ouvert...

-Pas maintenant.

 Les yeux de Remus vibraient lisaient en Sirius, jaugeaient, réfléchissaient.

-S'il te plaît, Moony... Pas maintenant...

Lentement, Remus retira sa main, la ramena vers lui le flacon disparut dans une poche de son jean. Il avait fait ce geste avec une expression grave, comme à contrecoeur, parce que ce n'était pas bien, parce que ce n'était pas juste pour Elyz, pour Beth, pour tous ceux qui pleuraient...

Mais il l'avait fait quand même. Le flacon était oublié, pour un temps.

Ils finirent leurs verres en discutant de ce qu'ils avaient fait pendant les trois derniers jours.

Et Sirius aurait voulu mettre la main sur le flacon, et le détruire. Elyz était morte, et il ne fallait pas oublier, bien sûr, mais Remus... Remus avait déjà vu, vécu trop de choses, et il n'aurait pas du avoir à porter ce deuil là.

Tout en rentrant à l'appartement, Sirius se demanda s'il pouvait trouver un moyen de voler la Pensine sans que Remus s'en aperçoive. Probablement pas, mais ça vaudrait le coup d'essayer...

Sirius gara la moto au bas de l'immeuble. Il n'y avait pas de garage, mais un simple sort de Dissimulation suffirait à protéger la beauté d'éventuels rôdeurs. Sirius retînt un sourire de satisfaction. Même s'il n'avait pas mis le sort de dissimulation, celui qui voudrait lui piquer cet engin aurait une petite surprise. Il y avait deux ou trois dispositifs antivol sur lesquels il avait travaillé avec James, l'été dernier...

Remus l'attendait en haut des marches, sa malle à la main.

-Besoin d'un portier, Moony ? 

-A défaut d'un porteur de bagages... On fait ce qu'on peut...

Il lui tînt la porte ouverte le temps qu'il rentre à l'intérieur. Ils firent à peine deux pas dans le petit couloir d'entrée, que la porte d'Ena s'ouvrit.

Elle accueillit Remus aussi chaleureusement que Sirius. Elle se présenta rapidement, puis commença à détailler Remus des pieds à la tête. Sirius sentit son petit copain se tendre.

-Alors c'est lui, l'étudiant en civilisations anciennes ?

Remus jeta un coup d'oeil prudent à Sirius, avant de hocher la tête. Ena fit un grand sourire.

-Il est mignon... !

Sirius faillit acquiescer avec un sourire amusé, mais ce qu'Ena ajouta lui enleva toute envie de rire.

-Vous essaierez de ne pas faire trop de bruit le soir, d'accord ? Les voisins de dessous sont tolérants, mais quand même... Des cris de passion torride à trois heures du matin, ça les empêchera de dormir...

-Que... QUOI ?... Ce n'est pas du tout ce que... Ce... Sirius !

Remus ressemblait subitement au fils improbable d'une écrevisse et d'un psychopathe prêt à ouvrir la gorge de son petit ami.

Sirius se passa une main sur le visage d'un air désespér arrrh, pourquoi fallait-il qu'elle se mêle de ce qui ne la regardait pas ?

-Je t'assure que je n'ai rien dit, Moony, je ne...

Le sourire d'Ena s'agrandit encore, et elle fit un clin d'oeil amusé à Remus.

-J'avais des soupçons au début... Deux garçons pour une seule chambre, vous voyez... Et puis votre ami ne voulait pas de clés supplémentaires... Et puis il n'a fait installer qu'un seul matelas et...

Elle semblait partie pour continuer pendant trois heures, alors Sirius attrapa le poignet de Remus dans une main, la malle marron dans l'autre, et il s'engagea dans les escaliers. On entendit le rire chaud d'Ena, et puis le bruit d'une porte que l'on referme, et ils furent seuls dans l'escalier.

Ils s'arrêtèrent sur le palier de l'appartement. Il y avait à peine la place de poser la malle.

Remus resta silencieux pendant que Sirius cherchait sa clé, si bien que Padfoot finit par s'inquiéter, et par se retourner pour jeter un coup d'oeil au jeune homme. Remus était accoudé à la rampe il tournait le dos à Sirius, fixait les ombres de l'escalier.

-Moony... ? T'es pas *vraiment* fâché, pas vrai ?

Remus tourna la tête aussitôt. L'expression étonnée sur son visage suffit à rassurer Sirius.

-Non, je ne suis pas fâché, Padfoot. C'est juste que...

Différentes expressions se succédèrent sur son visage, avant qu'il ne finisse par dire :

-D'après ce que j'ai compris... Ena sait que... On ne va pas avoir besoin de se cacher, ou de faire attention et... C'est étrange, c'est tout...

Ils se sourirent, et Remus se détacha de la rambarde pour s'approcher de Sirius. Il l'attrapa par le cou, lui fit pencher la tête, et leurs lèvres s'effleurèrent.

-J'aime cet appartement...

-Tu l'as pas encore vu.

-Ca ne fait rien...

Sirius ne fit pas la visite du propriétaire ce soir-là.

Bon... Bien sûr, Remus vit la chambre et le matelas (que Sirius avait installé face à la petite fenêtre, finalement, parce que c'était le meilleur endroit pour voir le soleil se lever, le matin)... Mais il ne prêta pas spécialement attention au reste de l'appartement.

Ca aurait pu agacer Sirius, qui avait quand même passé l'essentiel de ses trois derniers jours à aménager les petites pièces. Mais bon... Comme il avait mieux à penser à ce moment-là...

Ils se réveillèrent le lendemain en entendant quelque chose taper à la fenêtre du salon. Il était à peine six heures du matin. Sirius se promit que si c'était une mauvaise blague de James, il lui ferait manger ses lunettes.

Comme Remus semblait vouloir prendre son temps pour sortir de leur refuge douillet, Sirius s'extirpa des draps et se traîna jusque dans la petite pièce.

Une chouette faisait du surplace devant la vitre. Elle tenait entre ses serres un exemplaire du Daily Prophet.

Sirius jura entre ses dents. Remus avait-il vraiment *besoin* de s'abonner à un journal qui avait apparemment interdit les grasses matinées ?

Il ouvrit la fenêtre, et la chouette lâcha le journal à ses pieds avant de s'en retourner en hululant d'un air mécontent. Sirius dut lutter pour s'empêcher de lui lancer un sort, histoire d'apprendre au volatile que quand on réveillait les gens aux aurores, il ne fallait pas s'étonner d'avoir à attendre. Beaucoup.

Il jeta un coup d'oeil à la première page.

Une dizaine de sorciers s'agitaient avec des airs affolés autour d'un corps mort. Le journal titrait : 'Suicide d'un Menou emprisonné au Ministère'.

Sirius déplia le journal, retira la page des mots croisés il jeta le reste des feuilles à la poubelle, et retourna se coucher avec Remus.

Ils réussirent finalement à se rendormir. Ce ne fut pas très difficile. Les mains de Remus sur ses haches, et sa langue sur sa peau faisaient des merveilles, question décontraction.

Plus tard, dans la matinée, Remus eut droit à une visite en bonne et due forme de l'appartement. Plus tard encore, il commença à installer ses affaires.

Il dut ouvrir la malle, sortir les affaires. C'était étrange. Remus avait déjà fait ça des dizaines de fois, sortir ses affaires de sa malle, pour les ranger, mais ça avait toujours été pour les installer dans leur dortoir.

Ils sentaient ça tous les deux. Les mêmes gestes, et en même temps, quelque chose de très différent.

Après avoir sorti quelques affaires, il tira de la malle quelques livres, qu'il considéra d'un air rêveur. Et puis, finalement, il se leva, alla à la fenêtre, ouverte pour laisser rentrer l'air frais.

-J'ai presque l'impression d'être de retour à Hogwarts...

Il laissa passer quelques instants de silence, puis reprit, d'une voix calme, presque triste.

-Je n'arrive pas à croire que tout ça soit fini...

Sirius se glissa juste derrière lui, enroula ses bras autour de son corps. Il leva la tête et le ciel était bleu.

Un bleu pâle, immaculé.

Vierge.

-Ce n'est pas fini, Moony...

Sans quitter des yeux le ciel si pur, un baiser...

-Ca ne fait que commencer...

...FIN... ?

Je me permets un dernier petit blabla pour faire un petit bilan...

Ecrire Menous a été une expérience vraiment géniale ! Mais très prenante... J'ai commencé à écrire ce fic sur papier au début du mois de juillet 2003... Et je le finis en avril 2004... Bref, ça m'a bien occupée... Mais j'ai réussi à aller jusqu'au bout !! Moi qui d'habitude commence plein de trucs mais qui ne finis rien !! J'suis fière ! ^-^

Et ça m'a appris plein de trucs :

-je ne suis pas faite pour écrire des trucs très longs, avec un scénario à bien étaler.

-écrire des scènes d'action, c'est pas mon truc non plus.

-les persos peuvent facilement vous échapper (zyeute James), s'incruster (zyeute Ena), bref, faire ce qu'ils veulent...

-la prochaine fois, il faudra que j'écrive toute la fic avant de commencer à la poster... Le manque de temps est une catastrophe...

Peut-être qu'un jour je mettrai en ligne une version 'rectifiée'... En corrigeant toutes les fautes que l'on m'a indiquées !! (Goooomen, ne ?) Et puis il y a des trucs dans le scénario qui ne correspondent pas à mon idée de départ, donc je voudrais changer des passages... (Style Bleiz, à la fin...)

Voilà... Tout ça pour vous remercier d'avoir lu Menous et de m'avoir encouragée à continuer...

A bientôt pour une prochaine fic !

Et en attendant, maintenant, moi, j'vais pouvoir aller lire un peu... Ahahaha ! ^_^ !! J'ai des reviews à aller poster... ! (Tiens, à ce propos, allez jeter un coup d'oeil à la fiche de présentation d'Alana, il y a un lien vers Rainy  Night, une fic qu'elle traduit avec brio et c'est... C'est boooooo !! J'suis amoureuse de cette fic !!)