Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à LunaTheMoonmonster, sauf la traduction.

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Chapitre 24 : La grande guerre des farces

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À partir du 14 décembre, Harry et Gallatea sortirent officiellement ensemble. Ils pouvaient difficilement dissimuler ce fait, surtout lorsqu'ils avaient quitté la Forêt interdite après le cours de soin aux créatures magiques en se tenant la main. Leurs amis avaient été les premiers à leur sauter dessus, leur posant beaucoup de questions et offrant à Harry des félicitations pour son sauvetage. Le professeur avait dit au couple qu'elle parlerait aux fondateurs de ce qui s'était passé, fixant un Horatio contrit alors qu'elle le disait. Le reste du cours fut déclaré en heure libre, et les sept amis se dirigèrent ainsi vers la Salle de Gryffindor pour parler de ce qui s'était passé. Dès que la porte se referma, Hermione entoura les Ravenclaws.

« Comment pouvez vous faire ça ? Sortir ensemble ! C'est impossible ! Harry, je te l'ai déjà dit, nous ne pouvons pas interférer dans leur vie. Et Gallatea, tu es une dame d'un lignage distingué, tu ne devrais pas détruire l'honneur de ta famille en continuant comme ça ! Cela ne se fait simplement pas ! »

« Hermione, de quoi parles-tu ? Tu ne peux pas penser ça … »

« Ron, reste en dehors de ça. Je ne pense pas que tu comprends. À notre époque, il est parfaitement acceptable d'avoir une ou un petit ami à l'école. Tu peux même avoir plusieurs partenaires avant de découvrir celui avec qui tu veux passer le reste de ta vie. Mais, en ce temps, les choses comme ça ne sont simplement pas faites. Les gens sont engagés vers une personne choisie par leurs parents, surtout lorsque ce sont des membres d'une famille noble importante. Si Gallatea et Harry sortent ensemble, cela sera un scandale ! »

« Hermione, fermes l ! Je suis bien conscient de ce que l'on attend de moi, et j'en accepte les risques. Durant les mois où vous avez été ici, j'ai appris à aimer Harry, et pas seulement en tant qu'ami. Lors de la première nuit où je l'ai vu, j'ai demandé à ma mère un engagement, mais elle m'a dit que ce n'était pas possible. Je sais que je ne ressentirais pas la moitié de ce que je ressens pour Harry envers celui avec qui je me marierais. S'il part dans quelques mois, il n'y aura rien que je puisse faire, mais au moins, laisses-nous être heureux pendant qu'il est là. »

Harry et Hermione étaient assis en silence. Harry, à cause de ce que Gallatea avait dit, et Hermione, parce que son point de vue avait été contredit avec raison. Harry se tourna vers sa petite amie, pour confirmer ce qu'elle avait dit, n'en croyant pas ses oreilles.

« Est-ce que tu as dit que tu m'aimais ? »

Gallatea se tourna vers le garçon paniquant. Il avait commencé à trembler, et elle devenait inquiète. Elle se tourna vers les autres. »

« Pouvez-vous nous laisser une minute ? »

Tous acquiescèrent et quittèrent promptement la pièce. La jeune fille se tourna vers Harry et prit ses mains.

« Harry, je t'aime vraiment, et je suis désolée si cela te rend mal à l'aise… »

« Non ! Ça … Ce n'est pas ça du tout. C'est simplement que personne, aussi loin que je me souvienne, ne m'a déjà dit qu'il m'aimait. »

Gallatea prit le garçon dans ses bras, alors que ses tremblements disparaissaient. Il passa ses bras autour d'elle, la serrant aussi fort qu'il le pouvait, avant de l'embrasser doucement sur les lèvres.

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La semaine suivante fut le début des vacances de Noël. Le mardi 20, Harry, Ron, Ardwick et Peeves se trouvaient dans un coin de la bibliothèque, préparant un mauvais coup. Ardwick avait demandé une réunion des Maraudeurs, ayant eu une bonne idée. Peeves sautait littéralement de joie anticipée.

« Merci à tous d'être venu aussi vite. » commença Ardwick. « J'ai eu une idée des plus splendide. Après-demain, nous serons précisément quatre jours avant le jour de Noël. Je sais que nous avons prévu de faire une farce spectaculaire lors du jour de Noël et j'ai dû trouver une façon… intéressante de l'organiser. Je propose une guerre de farces durant les quatre prochains jours, et celui qui aura le mieux réussit sera autorisé à planifier la grande farce du 25. Qu'est-ce que vous en dites ? »

Les trois autres garçons semblèrent moyennement intéressés. Peeves posa les premières questions.

« Comment cette guerre de farces va marcher ? Et comment allons-nous décider qui gagnera ? »

« Et bien, j'ai pensé à tout ça. Nous allons chacun placé nos noms sur un parchemin et les mélanger. Nous allons prendre quelqu'un d'impartiale pour choisir l'ordre. Nous allons avoir chacun une journée entière pour lancer autant de farces que possible, et elles seront notées par les filles. Samedi soir, nous nous rassemblerons pour les votes finaux, et verrons qui a le meilleur score. Pour que cela soit juste, nous ne dirons pas aux filles qui est le responsable pour chaque jour, nous demanderons simplement un score. Celui qui a le plus grand score planifiera la farce de Noël. »

« Et bien, je suis pour. »

« Moi aussi. »

« Moi aussi. »

« Bien commençons… »

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Le 21 commença avec grand bruit. Littéralement. Une fois que tous les étudiants furent assis devant leur petit déjeuner, un grand crash fut entendu au-dessus d'eux, avant que des tonnes de confettis ne tombent du ciel. Personne n'en réchappa, mais ceux qui s'étaient cachés sous la table allaient vraiment mieux. Ceux qui ne furent pas assez rapides pour se cacher le regrettèrent, puisque les confettis laissaient de petites taches sur la peau qui ne disparaissaient pas avant quatre heures. Les cours de ce jour furent emplis d'étudiants tachés, à la grande consternation des professeurs. Le déjeuner ne fut pas mieux, puisque tous ceux qui utilisaient du poivre dans leur nourriture se mirent à renifler pour le restant de la journée. Et même pire, tous ceux qui utilisaient du sel rotaient à chaque fois qu'ils essayaient de parler. Ce fut des cours plutôt intéressants mais bruyants qui se déroulèrent cet après-midi-là.

Au dîner, les Maraudeurs s'étaient mis d'accord pour que la grande farce se déroule à ce moment-là. Mercredi, tous ceux qui mangèrent de la viande flottèrent à quelques mètres au-dessus du sol. Puis ils firent une danse, les pieds partant dans tous les sens. Les seuls qui furent épargnés furent les Maraudeurs et leurs amis, puisqu'il savait qu'il ne valait mieux pas prendre de la nourriture avant qu'ils n'aient vu les dommages infligés aux autres.

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Mardi matin, les Slytherins entrèrent dans la Grande Salle, leurs têtes couvertes de serpents. Ils ressemblaient à un groupe de gorgones, et même leurs regards transformaient les étudiants en pierre. Des statues apparurent à travers l'école, et ils apprirent rapidement à ne pas regarder quelqu'un surtout après que leur Directeur de Maison fut transformé en pierre. Les Ravenclaws se trouvèrent au déjeuner dans une situation à peu près similaire. Ils avaient tous des becs et des ailes, rendant le déjeuner extrêmement difficile. Les Hufflepuffs et les Gryffindors trouvaient tout cela extrêmement drôle, mais cela ne dura pas bien longtemps.

Au dîner, ce soir-là, les deux maisons ne furent plus épargnées. Dès que les élèves s'assirent, ils eurent l'impression qu'ils étaient au plafond. Ce fut une sensation similaire à celle que Harry ressentit dans le labyrinthe lors de la Troisième Tâche du Tournoi des Trois Sorciers. Dès que le sortilège eut fait effet, les deux maisons commencèrent à courir à travers la pièce, criant, et hurlant contre le fait qu'ils étaient à l'envers. Pour le reste de l'école, même ceux qui avaient été touchés dans la journée, cette vue était plutôt hilarante. Éventuellement, une fois qu'ils eurent finis de rire, les trois autres fondateurs furent capables d'inverser les effets. Cependant, Slytherin resta en statue jusqu'au matin suivant.

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Tous avaient peur de ce qui allait arriver le 23. Là, l'école entière avait entendu parler que les machiavéliques Maraudeurs faisaient une guerre de farces. Sachant qu'ils restaient encore deux jours de tours à venir rendaient les étudiants plus prudents. Cependant, ils ne le furent pas suffisamment, puisqu'au petit déjeuner, des douzaines d'entre eux devinrent de petits canaris jaunes. Sur les tables de Maisons, il y avait de petits plats de crèmes canari. Au déjeuner, encore plus de personnes furent victimes des bols remplis de Ton Tongue Toffee. À la table des Ravenclaw, Harry se pencha vers sa petite amie, et lui murmura à l'oreille.

« Tu penses qu'ils vont apprendre à ne pas manger quelque chose qu'ils ne reconnaissent pas ? Je veux dire, je sais que de la nourriture normale a été ensorcelée, mais ne voient-ils pas que ce qu'ils n'ont pas vu avant cri 'farce' ? »

« Je sais ce que tu veux dire. Puisque j'ai entendu parler de votre guerre. J'ai décidé de ne pas manger avant de t'avoir vu manger. »

« Bien pensé. Ce n'est pas que je ne sais pas ce qu'il vient, mais les choses qui viennent de mon Kit de Farce Machiavélique que je sais éviter. »

Le dîner, cette soirée-là, fut plutôt amusant. Cette fois, ce ne fut pas les étudiants qui furent les victimes, mais les professeurs. Chacun se leva en même temps, et commença à se battre avec de fausses baguettes. Ravenclaw et Gryffindor se battaient avec des baguettes qui étaient devenus des poulets, et Slytherin et Hufflepuff se frappaient avec des faux lapins en peluche. Les étudiants restèrent simplement assis à leurs tables, figés. C'était la seconde fois, cette année, que leurs professeurs s'humiliaient devant tout le corps étudiant de cette façon. Ils avaient jurés après l'incident du "Magicien d'Oz", lorsqu'il fut terminé, qu'ils ne se laisseraient plus avoir. Mais là, deux mois plus tard, ils se retrouvaient à nouveau dans une situation hors de leur contrôle. Une fois le choc initial passé, les étudiants commencèrent à rire à gorge déployée.

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Le dernier jour de la compétition arriva. Les étudiants étaient un peu nerveux face à ce qui les attendait. Il n'y avait plus qu'un Maraudeur restant, et ils ne savaient pas son identité. Ce qu'ils savait cependant, c'était que le dernier farceur avait trois jours pour les battre, et ayant vu la compétition, il pouvait se préparer.

Le premier signe de problème vint au petit déjeuner. Les étudiants avaient appris à ne pas faire confiance à la nourriture, ou à leurs chaises, ou encore à leurs tables. Ils attendaient tous aux portes de la Grande Salle que de bonnes âmes y aillent en premier et goutte la nourriture. Harry descendit finalement, et alla vers ses amis.

« Que se passe-t-il ? » leur demanda-t-il.

« Personne n'entre. »

« Ils ont tous peur de ce qui va arriver. »

« Ils pensent que toute la pièce a été ensorcelée. »

« Ou enchantée. »

« Ils attendent tous que quelqu'un y aille et s'assoit en premier. Une fois qu'ils auront vu que c'est bon, ils entreront. »

« Et bien, c'est ridicule! Je suis affamé, j'entre. »

Après avoir dit cela, le Garçon-Qui-A-Survécu entra dans la salle en passant les murmures des étudiants. Il s'assit à la table des Ravenclaw, et prit un peu de tout dans son assiette. Alors qu'il levait sa fourchette vers sa bouche, tous les étudiants le regardèrent avec attention, attendant un signe de pièce. Il plaça la nourriture dans sa bouche et commença à manger. L'audience retint son souffle alors qu'il avalait.

Et rien n'arriva.

Tous soupirèrent de soulagement, et commencèrent à entrer dans la Salle. S'asseyant, ils prirent leur petit déjeuner. Ils ne remarquèrent pas un garçon faire un léger mouvement de main.

Quelques secondes plus tard, tous les étudiants étaient devenus des plantes. Les Hufflepuffs et Slytherins étaient des pétunias, et les Gryffindors et les Ravenclaws des lys. Cela ne dura que quelques minutes, mais ce fut suffisant pour prendre quelques photos embarrassante.

Le déjeuner approcha avec trépidation, mais au grand soulagement des étudiants, rien ne se passa. Ils eurent tous ainsi une sensation de fausse sécurité, alors, lorsqu'ils allèrent au dîner ce soir-là, ils ne firent attention à rien. Le farceur ne put s'empêcher de sourire en voyant combien c'était facile. Après la partie principale, lorsque rien n'arriva, tous se détendirent. Ils pensaient que leur quatrième jour de tourment était fini. Cependant, lorsqu'ils commencèrent à manger leurs desserts, ils ressentirent une étrange sensation. Chaque étudiant et professeur se leva, à l'exception des Maraudeurs et de leurs alliés. Tous commencèrent à chanter, des étudiants chantant des vers, et les professeurs le refrain.

Les professeurs commencèrent, chantant les premières lignes, et donnant le ton à la chanson.

« C'est une sorte de magie.

C'est une sorte de magie. »

« Une sorte de Magie. »

Les étudiants à la table des Ravenclaws se levèrent et commencèrent à chanter :

« Un rêve, une âme, un prix, un but.

Un regard doré de ce qui devrait être. »

« C'est une sorte de magie. »

Les Gryffindors partirent après les professeurs avec leurs vers.

« Un rayon de lumière qui montre la voie.

Aucun mortel ne peut gagner en ce jour. »

« C'est une sorte de Magie. »

Les Hufflepuffs montèrent sur leur table pour leurs lignes.

« La cloche qui sonne à l'intérieur de vos esprit

défit les portes du temps. »

« C'est une sorte de magie. »

La maison de Slytherin passait dans la Grande Salle en chantant :

"L'attente semble durée une éternité.

Le jour sera un pour les sains d'esprit.

Est-ce une sorte de magie. »

« C'est une sorte de magie. »

Les Ravenclaws étant les plus grands penseurs, grattèrent leurs tête, et firent des grimace de singes en chantant.

« Il ne peut y en avoir qu'une.

Cette rage qui dure un millier d'années.

Sera bientôt terminée.

Cette flamme qui brûle à l'intérieur de moi.

Je suis en harmonie secrète. »

« C'est une sorte de magie. »

Claquant leurs doigts, les Gryffindors hurlèrent :

« La cloche qui sonne à l'intérieur de vos esprit

défit les portes du temps. »

« C'est une sorte de magie.

C'est une sorte de Magie. »

Les Hufflepuffs décidèrent de faire leur dernier vers un peu différent, alors qu'ils chantaient comme à l'opéra.

« La rage qui dure un millier d'années.

Sera bientôt, sera bientôt.

Sera bientôt terminée.

C'est une sorte de Magie.

Il ne peut y en avoir qu'une.

Cette rage qui dure un millier d'année.

Sera bientôt terminée, terminée. »

Les Slytherins, ne voulant pas se faire surpasser, tapèrent avec leurs mains, dansèrent le flamenco sur leur table, et chantèrent le dernier vers en gospel.

« Magie, c'est une sorte de magie.

C'est une sorte de magie

Magie, Magie, Magie, Magie.

Ha ha ha c'est magique.

C'est une sorte de magie. »

Dès que la chanson fut terminée, toute l'école regarda les huit étudiants hystériques, qui avaient fui rapidement de la salle pour éviter d'être frappé.

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Les étudiants trouvèrent refuge dans la salle commune de Gryffindor. Peeves avait été mis au courant par Ron, que c'était l'endroit parfait pour planifier les farces loin des oreilles indiscrètes.. Ils riaient toujours hystériquement, alors qu'ils s'écroulaient dans les fauteuils confortables autour du feu. Une fois qu'ils se furent calmés, Harry se tourna vers Ginny.

« S'il te plaît, dis-moi que tu as cela dans ton appareil. »

« Bien sûr que oui ! J'ai les quatre derniers jours sur film. Je n'ai pas raté un seul événement. »

« Bien, parce que nous allons devoir montrer les photos à Fred et George lorsque nous reviendrons. À Sirius et Remus également. Je paris qu'ils vont les aimer. »

« Tu vas nous donner des copies, n'est ce pas ? » demanda Ardwick. Ginny se tourna vers lui et acquiesça.

Ce fut Peeves, semblant confus, qui posa la question.

« Que veux-tu dire, « lorsque vous reviendrez » ? »

Les quatre voyageurs à travers le temps se regardèrent alarmés. Cela avait glissé. Ils avaient oublié que Peeves ne savait pas d'où ils venaient. Hochant la tête, Hermione se tourna vers le futur poltergeist.

« Peeves, ce que nous sommes sur le point de te dire, tu ne peux le répéter... »