Aide-moi !

Titre : Aides-moi ! Auteur : Moi [email protected] Genre : je sais pas trop, romance bien sûr, en fait surtout au début et à la fin, mais le reste je sais pas Disclamer : personne n'est à moi, quoique je ne dirai pas non si Tom ou Daniel passaient à la maison un de ses 4, mais bon, je m'égare là. Ils ne sont pas à moi, ils appartiennent à Miss J.K Rowling, qui serait un ange si elle s'activait un peu à nous écrire ses livres ! enfin voilà, j'arrête là mon p'tit monologue et je vous laisse lire !

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« Cette année sera la plus belle. » songea Hermione en approchant du Poudlard Express, qui l'a conduirait elle et ses amis à Poudlard, leur école pour jeunes sorciers. Elle avait passé un super été avec ses amis, et avait enfin reçu sa lettre de Poudlard l'informant qu'elle serait Préfète en chef cette année, pour cette 7ième et dernière année. Hermione était heureuse, et avait tout ce dont elle rêvait : elle était brillante, ses parents l'aimaient, elle avait d'excellents amis sur qui elle pouvait compter, et elle sortait avec le garçon dont elle était amoureuse depuis sa première année.

Au début du mois de juillet, ses parents lui avaient annoncé leur départ pour plusieurs séminaires en Europe, et donc qu'elle passerait tout le mois seule. Elle pouvait inviter ses amis, et s'empressa alors d'envoyer un hibou à Harry pour lui demander de venir, ce qu'il accepta avec plaisir, trop heureux de pouvoir quitter les Dursley. Malheureusement, Ron lui avait envoyé en hibou en s'excusant de ne pas pouvoir venir, ses parents ayant décider d'aller rendre visite à son frère aîné, Charly, parti en Roumanie étudier les dragons. Hermione était un peu déçue, mais elle s'était vite consolée à l'idée de passer un mois seule avec Harry. Et elle avait passé les meilleurs vacances de sa vie ; ils passaient tout leur temps à rire, à se promener, et Harry lui avait même transmit son plaisir de voler, quoique Hermione préférait quand même garder les pieds sur la terre ferme.
Un jour, alors qu'ils discutaient allongés dans l'herbe, la tête d'Hermione reposée sur le torse d'Harry, les choses avaient changées.

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Flash : « Dis Harry, tu crois que je serai préfète-en-chef cette année ? lui avait demandé Hermione, pour la énième fois. » « Hermione.. souffla Harry. Tu ne pense donc jamais à rien d'autre ? Rien ne t'intéresse à part les études ? » « Si, bien sûr, c'est juste que. » « Pourquoi tu nous parle jamais de garçons, ou de trucs de fille ? » « Peut être parce que, comme tu viens de le faire remarquer, c'est des trucs de fille, et jusqu'à preuve du contraire, ni toi ni Ron n'êtes des filles ! » « C'est vrai, mais n'empêche que tu nous parles jamais de garçons ! A ton âge, tu ne devrais te préoccuper que de tel pull assorti avec telle jupe, ou tel rouge à lèvre serait assorti à ta couleur de peau, ou. je sais pas moi, des trucs de ton age. » « Peut être, mais peut être que ça m'intéresse pas, tout simplement ! » « Mouais, peut être, mais tu me fera pas croire que tu n'as flashé sur aucun mec à Poudlard ! » « Eh bien.. si, peut être. Mais ce ne sont pas tes affaires, et ne compte pas sur moi pour te dire qui c'est ! » « Ah bon ? moi j'en suis pas si sûr. »

Et sur ce, Harry se redressa rapidement, Hermione grognant d'être si brusquement délogée, et il se mit à la chatouiller, heureux de voir Hermione rire et se tortiller sous ses caresses.

« D'accord, d'accord ! tu as gagné, je vais te le dire, mais alors arrêtes ! lança t-elle en rigolant toujours. Mais je ne suis pas sûre que ça te plaise ! »

« Dis toujours, on verra, lança à son tour Harry, satisfait de sa victoire. » « Très bien. Goyle. »

« Grrr ! t'es horrible ! Je te savais pas aussi sadique et perverse ! Maintenant, je ne pourrais pas m'empêcher de vous imaginer en train de . »

« Non ! Tais-toi ! je tiens à garder l'image de la petite fille sage un peu trop sérieuse et rat de bibliothèque que tu as de moi. »

« Ne t'inquiète pas, ça fait très longtemps que je ne te vois plus comme ça. Tu n'es plus la même, tu as changé, embelli, et . »

Mais tu ne pas toujours pas dit sur qui tu avais, réellement, flashé, changea brusquement de sujet Harry, conscient de ce qui était en train de dire. » « Toi. »

Cette déclaration eu l'effet d'une bombe sur un Harry encore troublé par ce qu'il allait dire. Il se figea, et toujours en position dominante sur Hermione depuis qu'il avait gagné en la chatouillant, il fixa Hermione qui, gênée, se dégagea rapidement de l'emprise d'Harry et se reprit. « Euh. je suis désolée, je n'aurais pas du te dire ça. elle laissa sa phrase en suspend et partit vers la maison. » « Attends 'Mione ! l'interpelle Harry qui venait de comprendre. »

Il l'a rattrapa et lui saisit le poignet, et elle s'arrêta, sans se retourner. Il glissa sa main dans la sienne et la forçant à se retourner, il l'embrassa doucement, sans la brusquer malgré l'envie qu'il avait de l'embrasser depuis si longtemps. Mais il fut agréablement surpris quand elle enroula ses bras autours de son cou, et qu'elle approfondit leur baiser.

Fin du flash.
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Ils avaient passé de merveilleuses vacances, puis avait retrouvé Ron en août, et avaient fini l'été ensemble. Une année très sympathique s'annonçait. « Cette année sera vraiment parfaite », songea de nouveau Hermione en prenant la main que lui tendait Harry pour monter à bord. Mais elle ignorait que le destin en avait décidé autrement.

Une fois le train arrivé, tous les élèves étaient attendus dans la grande salle pour la répartition des élèves de première année, et l'annonce des noms des préfets et préfets en chef, et Hermione découvrit, non sans un certain dégoût, que Drago Malefoy était le second préfète en chef, et qu'elle devrait partager avec lui les appartements réservés aux préfèts en chef. « Ne t'inquiète pas, lui avait murmuré Harry, je ne le laisserai pas t'ennuyer, ni même t'approcher de trop près » « Merci, lui avait-elle simplement murmuré, en déposant un léger baiser sur sa main qu'elle tenait fermement dans la sienne. »

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Deux mois s'étaient écoulés depuis leur arrivée à Poudlard, et étrangement, Drago n'avait jamais cherché à insulter Hermione, et ils parvenaient même à échanger quelques phrases. Bien sûr, ça n'allait jamais plus loin que « bonjour », « au revoir » ou encore lorsqu'ils parlaient de leur rôle, mais c'était déjà ça, se disait Hermione.

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Mais un jour, alors que tout allait bien, tout le petit monde et la stabilité que c'était crée Hermione s'écroula. Un jour, après une promenade dans le parc avec Harry, elle était rentrée seule et une fois la porte de leur appartement fermée, elle tomba nez à nez avec Lucius Malefoy, l'homme qu'elle méprisait le plus au monde, mais également l'homme qui lui donnait froid dans le dos. Il sortait de la chambre de son fils, l'observa un instant, puis se dirigea vers la sortie, mais s'arrêta à son niveau, un sourire aux lèvres.

Depuis ce jour et cette horrible rencontre, Hermione avait changé. Elle devenait de plus en plus distante avec ses amis, parfois d'une froideur qui les étonnait, et passer de nombreuses heures seule dans sa chambre. Ses yeux avaient perdu l'éclat de malice et de gaieté, et elle arborait désormais un masque d'une tristesse infini. Harry avait bien essayait de savoir ce qui se passait, de lui parler, mais à chaque fois elle se refermait sur elle-même, et quand il avait voulu la prendre dans ses bras, elle avait paniqué et s'était sauvé en lui criant de ne pas la toucher, de la laisser seule, ce qui blessa Harry.

Quelques jours plus tard, elle s'était excusée de son comportement mais lui avait demandé de la laisser partir, ce qu'Harry avait tout d'abord refusé puis accepté, non sans regret, la voyant insisté. Ils étaient redevenus de simples amis.

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« Hey, Granger ! Qu'est ce qu'il t'est arrivé ? lui demanda Drago en voyant une trace de coup sur son ventre, lorsqu'elle avait retiré son pull, son débardeur s'étant légèrement soulevé en même temps. Tu n'arrive même plus à tenir debout ? » « Rien ! s'empressa t-elle de répondre en tirant sur son débardeur. Ce ne sont pas tes affaires » ajouta t-elle sèchement. « Très bien, puisque tu le prends comme ça, débrouille toi toute seule » lui répliqua Drago, un peu vexé, avant de quitter la salle.

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Deux semaines s'étaient écoulées depuis l'incident, et Drago avait remarqué que Hermione était de plus en plus différente. Sans lui accorder plus d'importance que d'habitude, il avait remarqué qu'elle ne mangeait presque plus, qu'elle était toujours triste, et il regrettait de ne plus la voir sourire comme elle le faisait avant. Ses notes avaient chuté, elle ne travaillait plus à la bibliothèque comme avant. Elle passait tout son temps enfermée dans sa chambre, et Drago ne pouvait rien faire pour l'aider car Hermione le rembarrait à chacune de ses approches.

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Un soir pourtant, en rentrant dans leur salle commune, il entendit du bruit dans la chambre d'Hermione, des coups semblait-il. Il se précipita alors vers sa chambre, mais fut stoppé net par le tableau qui l'empêcha formellement d'entrer. Après plusieurs tentatives, toutes vaines, Drago menaça la jeune demoiselle des pires châtiments si elle ne se décidait pas à ouvrir la porte, et elle accepta, terrorisée à l'idée que le jeune Malefoy exécute ses menaces. Il entra, avec un merci ironique à la jeune femme.

Ce qu'il vit le figea, et il regretta aussitôt son manque d'attention à Hermione ces dernières semaines, et surtout il regrettait de ne jamais avoir insisté pour qu'elle lui parle. Il vit Hermione recroquevillée dans un coin de sa chambre, en sous- vêtements, sanglotant et pleurant à chaudes larmes, les bras contusionnés de bleus et de petites coupures parsemant son ventre. Elle avait du sang qui coulait de ses plaies, et tout doucement, Drago s'approcha de ce corps meurtri, n'osant pas la toucher de peur de la faire souffrir encore plus. Il l'observa un instant, interdit, puis approcha sa main du bras d'Hermione, mais elle le repoussa violemment.

Il ne se découragea pas pour autant, se redressa et s'approcha d'elle, et l'a pris dans ses bras, malgré les réticences et les cris d'Hermione, mais il le fallait, il ne pouvait pas la laisser comme ça. Elle était traumatisée et il devait la rassurer, la calmer avant tout. Après quelques minutes de larmes, de cris et de sanglots étouffés, Hermione se calma enfin et s'endormit dans les bras de Drago, épuisée. Il était restée un instant avec elle puis l'avait allongée sur son lit, et faisant disparaître ses blessures, il la laissa se reposer. Avant de partir, il remarqua avec horreur une lame de rasoir sur le sol, prés du corps ensanglantée quelques instant plus tôt de son ami. Il éteignit la lumière et quitta la pièce, se jurant de découvrir la vérité sur cette histoire.

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Le lendemain, elle l'avait remercié et lui avait fait promettre de ne parler à personne de tout ça, et il avait accepté, bien qu'elle ne lui avait donné aucune explication, sur l'origine de ses coups. Drago ressentait une profonde tristesse envers Hermione, et se sentait impuissant. Quoiqu'il ait pu se passer, Hermione avait du souffrir énormément pour s'infliger cela, et il s'était juré qu'il la vengerait, qui que ce soit ait pu lui faire du mal, il allait payer.

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Les jours passaient et Drago découvrait un peu plus de la vie d'Hermione, et regrettait réellement toutes les fois où il l'avait insultée et méprisée sans la connaître. Elle ne se confiait jamais sur ce qu'il s'était passé, du moins pas directement. Mais un jour, Drago eut l'idée de lui faire faire un dessin. Cela pouvait paraître étrange, mais il avait lu un jour dans une revue moldue que certains médecins agissait de la sorte avec les enfants qui avaient subi un traumatisme et qui se refermaient sur eux-mêmes.

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La nuit suivante, Hermione était profondément endormie, puis elle se mit à gesticuler dans son sommeil, et se débattre, comme si on l'attaquer. Elle pleurait et avait très chaud. Elle se revoyait allongée, par terre, criant de toutes ses forces qu'on vienne l'aider, mais personne n'était là, et il riait, il riait de son malheur. Elle souffrait, il lui faisait mal, mais elle ne pouvait rien faire. Elle se débattait, lui criait d'arrêter, qu'elle ne voulait pas, qu'il le paierait, mais il n'arrêtait pas, et comme à chaque fois, elle se réveillait en hurlant, ses draps trempés de sueurs et de larmes. Elle regardait tout autours d'elle, pour voir s'il n'était pas revenu, et comme à chaque fois, Drago arrivait subitement et la prenait dans ses bras, et elle s'agrippait à lui en pleurant et en suffoquant.

A chaque fois, il passait une heure à la rassurait, lui murmurant qu'elle avait fait un cauchemar, qu'il n'y avait personne et qu'il serait toujours là pour la protéger. Et elle se rendormait, bercée par ses propres sanglots et les caresses de Drago, qui s'endormait également.

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Le lendemain, lassé d'être impuissant face à la détresse de son mais, il se décida à lui demander ce fameux dessin. Elle avait tout d'abord sourit à cette requête, puis avait accepté, et lui avait laissé son dessin sur sa table de nuit, dans sa chambre, où il avait désormais accès, Hermione préférant qu'il ait le mot de passe pour la protéger au cas ou.

Quand il avait remarqué le dessin posé sur la table, Drago avait sourit, satisfait de la confiance qu'Hermione semblait lui accordait de jour en jour. Mais quand il observa le dessin, son visage se décomposa. Il lui avait demandé de fermer les yeux, et de dessiner ce qui lui passait par la tête, sans trop réfléchir. Il regarda de nouveau le parchemin et vit un cercueil de dessiné, accompagné d'une tombe au nom de « Hermione Granger, fille chérie et amie dévouée ». Il eut un haut le c?ur en apercevant une Hermione meurtrie dessinée à côté, de nombreuses blessures défigurant son corps et son visages, ses vêtements maculés de sang.

« C'était donc ça » pensa Drago.

Le soir où il l'avait découvert, Hermione voulait mourir. Elle s'était elle- même blessée, d'où la lame à côté d'elle, il aurait du s'en doutait, personne n'était sorti avant qu'il ne rentre, et la chambre était vide. Et ce soir là n'était pas le premier. Il se rappela le soir où ôtant son pull, il avait découvert des traces de coups sur le corps d'Hermione. Mais depuis quand s'infligeait-elle cela ? Et pourquoi ? Que s'était-il passé ? Elle voulait mourir ce jour là, et elle le voulait toujours.

Ce dessin lui redonnait l'espoir infime que Hermione allait un peu mieux, et qu'elle lui demandait de l'aide. Oui, c'était un appel au secours, et il allait l'aider. Il essuya l'unique larme que ne coulerait jamais sur le visage de Drago Malefoy, plia le parchemin et rejoignit sa classe.

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Pendant presque une semaine, il restait avec Hermione dans leur salle, et s'arrangeait toujours pour que quelqu'un soit avec elle, ce qui n'était pas difficile puisque Harry et Ron la collaient constamment. Pour une fois, il en était content. Pendant ce temps, il réfléchissait, et essayait de comprendre ce qui se passait. Hermione refusait de l'aide extérieur, et ne discutait qu'avec lui. Il avait rassemblé tout plein de détails troublant, comme ses notes qui chutaient, sa prise de distances, sa froideur, ses cauchemars incessants qui le réveillait quand il entendait Hermione hurler dans sa chambre, et à chaque fois, il se précipitait dans sa chambre, la prenait dans ses bras et tentait de la calmer, ce qui n'était pas toujours évident, vu l'état dans lequel elle se trouvait à son réveil. Il y avait cette fois aussi, un matin quand il était rentré dans la salle de bain alors qu'Hermione prenait un bain. Il ne l'avait pas fait exprès, et elle ne semblait pas l'avoir remarqué, mais il trouvait étrange la manière qu'elle avait de se laver, se frottant avec insistance les bras, jusqu'à ce qu'ils en deviennent rouges d'irritation. Elle pleurait et se frotter avec force, comme si elle voulait se débarrasser d'une saleté tenace, alors qu'elle prenait un bain tout les matins, le soir, et parfois Drago la voyait rentrer le midi prendre une douche. Ce détail aussi le troublait, cette manie de se laver sans cesse.

Mais Drago n'arrivait pas à faire le lien entre tout ça, ce qui l'exaspérait au plus haut point. Hermione se confiait de plus en plus à lui, et suivant son conseil, elle essayait de passer un peu plus de temps avec ses amis, ne serait-ce pour ne pas qu'ils s'inquiètent. Harry et Ron en étaient ravi, pensant qu'elle allait un peu mieux, mais son visage crispé quand elle leur souriait leur prouvait le contraire. Ils essayaient d'être le plus doux possible avec elle, de la rassurait, la protéger, mais de quoi ? Ils ne savaient pas ce qu'elle avait, et n'insistaient plus, de peur qu'Hermione ne s'éloigne à nouveau d'eux, les laissant seuls comme à chaque fois que l'un ou l'autre abordait le sujet.

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Après les cours, Drago retourna dans leur salle commune pour travailler un peu, et commença les devoirs que Rogue lui avait donné quand il entendit la porte s'ouvrir. Il aperçut Hermione entrer et aller directement dans la salle de bain, en lui glissant un rapide « salut Drago » quand elle s'était aperçu de sa présence.

« Où vas-tu Hermione ? » « Dans la salle de bain. » « Pourquoi tu vas prendre une douche, encore ? » « Parce que j'en ai envie, j'en ai besoin. »

« Besoin ? Mais Hermione, tu as déjà pris une douche ce matin, il y a 4h à peine. » « Masi il le faut, tu ne comprends pas, sanglota t-elle, changea tout à coup de comportement, et se frottant énergiquement les bras. »

« Attends Hermione ! Masi qu'est ce que tu fais là ? » « Il faut que ça parte » répondit-elle simplement, sans cesser de se frotter. « Masi quoi ? Qu'est ce qui doit partir ? » « Mais ça ! » s'écria Hermione en lui montrant ses bras. « Mais tu n'as rien Hermione, tes bras sont propres, comme le reste de ton corps d'ailleurs. » « Non non non ! il faut que ça parte, je suis toute sale, regarde, il faut que ça parte, il le faut » ne cessait de répéter Hermione, ce qui m'était mal à l'aise Drago.

Mais Drago comprit qu'Hermione se sentit sale, sale de son corps, et honteuse, ce qui expliquait les bleus sur ses bras, les coupures qu'elle se faisait, les douches qu'elle prenait sans cesse. Il hésita un instant, puis demanda : « Pourquoi tu te blesse comme ça Hermione ? » « Comment ça ? » feignit de ne pas comprendre Hermione. « Miss, s'il te plait, parle moi. je te parle des coups et des coupures que tu t'infliges, comme l'autre jour, quand je t'ai trouvée dans ta chambre, tu te souviens ? Et je te parle de ceux là aussi, car tu continue, regarde, ajouta Drago en lui ôtant son gilet et en soulevant son débardeur. »

Mais la réaction d'Hermione le stoppa net. Elle s'était mise à paniquer, secouée de spasmes, sanglotant qu'elle avait été méchante, qu'il l'avait puni, qu'elle devait avoir mal. Et quand il lui avait retiré son gilet, elle s'était éloignée et recroquevillée sur elle-même, elle le suppliait d'arrêter, de ne pas recommencer, qu'elle ne voulait pas. Elle avait fermé les yeux et ne semblait plus s'adresser à Drago. Elle tremblait, et ne cessait de supplier d'arrêtait, de la laisser, qu'elle avait mal, et là, Drago sembla percuter, tout devenant clair dans son esprit.

Il s'approcha tout doucement de la jeune fille, déglutit avec peine et lui murmura : « Qui t'a fait ça Hermione ? »

Voyant qu'elle ne répondait pas, il continua de lui parler, essayant de garder son calme malgré le sang qui bouillait dans ses veines, et sa colère montant en lui, à l'idée d'Hermione, seule, subissant, pleurant et se débattant, et il comprit d'où lui venait ses cauchemars, et surtout de quoi elle avait si peur, de qui.

« Hermione, dis moi qui t'a fait ça, dis-moi qui a osé te toucher et te mettre dans cet état là, dis le moi, je t'en prie. »

Mais Hermione trop secouée, et après plusieurs sanglots et un « je ne peux pas », Drago l'a prie doucement dans es bras et pour la première fois, elle s'agrippa à lui, consciemment, pas comme les nuits où elle était terrorisée, non, elle s'agrippait à lui comme si sa vie en dépendait, pour ne plus le lâcher.

« Aide-moi » lui avait t-elle murmuré, et Drago sembla soulagé de la voir se reposer sur lui, avoir confiance en lui, malgré son passé, et était fier d'être le seul à qui elle osait se confier de la sorte, le seul qu'elle laissait l'approcher, la toucher, la prendre dans ses bras.

Il passa délicatement son bras sous ses genoux et la prie dans ses bras. Il traversa la salle, et voyant que la jeune femme du tableau était en promenade, il conduisit Hermione dans sa chambre et la déposa sur son lit. Il la recouvrit d'une couverture et se dirigea vers la porte. Mais à peine s'était-il éloigné du lit qu'Hermione lui retint le bras, le suppliant de ne pas la laisser seule, qu'elle avait peur, peur qu'il ne revienne, peur qu'il ne recommence.

Il s'approcha alors du lit et s'allongea sur celui-ci, à côté d'Hermione, mais suffisamment éloigné pour ne pas qu'elle s'effraye. Mais étrangement, Hermione se retourna et se vint se blottir dans ses bras, se collant le plus possible contre lui.

« Protèges-moi Drago, je t'en prie, protèges-moi, ne le laisse pas recommencer. » le suppliait-elle, les yeux clos, mi-endormie mi-somnolente, avant de s'endormir complètement, les bras de Drago l'enveloppant pour la protéger.

Cette nuit là, il ne fut pas réveillé en sursaut par une Hermione en pleurs et complètement paniquée. Hermione dormit paisiblement, le visage serein. Drago l'avait veillée quelques heures puis s'était endormi à son tour.

A suivre ..

Alors, que va t-il se passer ? Drago va t-il découvrir ce qui s'est réellement passé ? Hermione va t-elle se réconcilier avec Harry ou choisir celui qui la rassure, la protège, celui avec lequel elle se sent bien, en sécurité, celui qui la console de ses cauchemars.. ? Bon, dis comme ça, le choix est vite fait, mais si vous voulez savoir, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! C'est sadique, mais c'est la seule solution que j'ai trouvée pour que vous envoyiez tout pleins de reviews ! Ce serait quand même dommage, sachant en plus que la suite attend bien patiemment dans mon ordi et que je trouve le chap 2 encore mieux ! A vous de voir, je ne la publierai pas sinon, moi ça m'est égale vu que je connais la fin ! Alors à bientôt