Note de l'auteur : Cette histoire reprend Harry Potter en entier pour savoir ce qu'il se serait passé s'il avait été à Serpentard, si Dumby n'avait pas été là pour l'influencer. Certains moments sont tirés du livre et ne m'appartiennent pas tout comme les personnages. Bonne lecture :)


CHAPITRE 1

Poudlard était une école magnifique, magique, et dotée d'une conscience. Le cumul de la magie autour et à l'intérieur d'elle avait permis de lui donner une sorte de conscience. Bien qu'elle ne pût ni parler ni prendre une forme pour communiquer, elle pouvait influencer sur la magie. A l'image des fondateurs, elle avait envie d'être juste. C'est donc mécontente des paroles du directeur, Dumbledore, qu'elle décida de tout faire pour que Harry Potter ne soit pas manipulé.

Du haut de leurs onze ans, les enfants entraient dans la grande salle. Certain effrayé, d'autre émerveillé et enfin affamé. Harry était intrigué par le professeur McGonagall qui installait un tabouret à quatre pieds devant eux. Sur celui-ci se trouvait un horrible chapeau que la tante Pétunia n'aurait jamais voulu laisser entrer chez elle. Allait-il devoir faire des tours de magie avec ? Comme dans ces spectacles qu'il était allé voir avec Dudley. Il n'y avait plus un bruit dans la grande salle, tout le monde fixait le chapeau pointu sur le tabouret. Poudlard était satisfaite, elle ressentait la magie de ces nouveaux élèves qui allaient faire de grandes choses. D'un coup, le chapeau, que le jeune homme fixait, se mit à chanter :

Je n'suis pas d'une beauté suprême

Mais faut pas s'fier à ce qu'on voit

Je veux bien me manger moi-même

Si vous trouvez plus malin qu'moi.

La suite de sa chanson se mit à parler des quatre maisons de l'école : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Ronald, un jeune homme roux, que Harry avait rencontré dans le train lui avait dit que la meilleure maison était Gryffondor. Et Draco Malfoy irait certainement à Serpentard. Il se souvenait avoir aperçu le jeune homme dans la boutique de vêtements lorsqu'il était allé acheter ses fournitures avec Hagrid. Les noms passaient et la répartition continuait mais Harry avait une boule au ventre : et s'il n'était pas choisi du tout ? L'angoisse était en train de naître. Mais alors que le stress montait, il sentit une chaleur réconfortante à côté de lui. Il ne su pas ce que c'était, et probablement qu'il ne le saurait jamais, mais c'était agréable.

― Granger Hermione.

Hermione était une jeune fille qu'il avait rencontré dans le train, elle n'avait pas de parents sorciers mais elle avait l'air de s'y connaître beaucoup plus que lui sur le sujet. En même temps, ce n'était pas tante Pétunia qui allait lui apprendre quelque chose sur le monde des sorciers. Elle détestait tout ce qui était apparenté à la magie. Harry regarda sa camarade s'installer sur le tabouret en gigotant. Était-elle stressée elle aussi ?

― Gryffondor !

La table des rouges et or s'exclama fortement comme à chaque nouvel élève dans leur maison. C'était assez étrange de voir autant de personnes être aussi heureuse que lorsque quelqu'un gagnait au sport par exemple. Ron émit un grognement. Il n'avait pas l'air de beaucoup apprécier la jeune fille. Et si Ron le laissait tomber s'il allait dans une autre maison ? Et si McGonagall lui disait qu'il y avait une erreur et qu'il devait prendre de nouveau le train pour rentrer chez lui ?

Lorsque son nom fut appelé, Draco Malfoy s'avança vers le tabouret d'une démarche princière. Il avait ces gestes si élégants que vous ne pouviez pas détacher votre regard. A peine le chapeau lui eut frôlé la tête qu'il le mit à Serpentard. Malfoy eut l'air satisfait du choix de maison qu'on lui ait attribué. Harry avait cru comprendre que sa famille était toujours allée dans cette maison.

― Potter Harry !

C'était son moment, il avançait avec crainte jusqu'au tabouret. Il entendait des murmures dans la salle. Tout le monde avait hâte de savoir dans quelle maison il allait être admis. Beaucoup avaient parié pour Gryffondor : Lily et James Potter avaient été répartis à Gryffondor, il avait repoussé un mage noir ce qui faisait de lui quelqu'un de courageux ect. D'autre avait parié sur Serdaigle, sachant qu'il avait vaincu Vous-Savez-Qui, il avait sans doute d'incroyables connaissances en magie que ses tuteurs avaient dû approfondir ! Pourtant, il n'en était rien : Harry n'avait eu connaissance de la magie qu'au moment de ses onze ans. Il s'installa sur le petit tabouret, pourquoi la salle lui paraissait de plus en plus grande ? Une petite voix lui parlait alors qu'il répétait en boucle des « Pas à Serpentard ». Il eut un débat avec le chapeau qui semblait dire qu'on lui avait demandé de ne pas céder aux demandes comme celle-ci. Harry ne pouvait pas savoir que le directeur avait demandé qu'il soit à Gryffondor ou à Serdaigle. C'est là que Poudlard avait montré son désaccord profond au chapeau. Elle était l'essence même des fondateurs.

― Serpentard !

Le silence fut roi quelques instants dans la grande salle, Harry se releva, tremblant des genoux. Serpentard ? Ron lui avait dit que c'était la maison des grands mages noirs. Il inspira et la plus grande ovation de la soirée fut pour lui, venant des Serpentard mais il ne l'entendit pas forcément. Il s'avança jusqu'à la table de sa nouvelle maison et s'installa près de Malfoy, le seul qu'il connaissait. Mais rapidement il fit la connaissance de Millicent Bulstrode, Pansy Parkinson et Théodore Nott. Mais Harry était un peu perdu, le chapeau magique lui avait dit qu'il allait faire de grandes choses. Mais de quoi parlait-il ?

― Weasley Ronald.

Il ne fallut que quelques secondes pour que le chapeau ne crie « Gryffondor ». Le jeune homme roux avait affirmé à Harry que toute sa famille, et ils étaient nombreux, avait été dans la noble maison Gryffondor. La dernière personne à passer sous le chapeau était un jeune homme noir, Blaise Zabini, qui finit par les rejoindre. Qu'est-ce que cette école allait lui réserver ?