Titre : Help Wanted (But Not Really)

Auteur : reillyblack

Disclaimer : Rien ne m'appartient, je ne fais que la traduction!

Lien version originale : AO3 /works/9318200/chapters/21117218

Note de la traductrice : Nouvelle histoire pour cette nouvelle semaine. Je voulais remercier reillyblack de m'avoir permis de traduire son histoire, hésiter pas à aller lire ses autres fanfics sur AO3. Cette histoire a 9 chapitres, je vais essayer d'en poster deux par semaine. J'espère que vous allez l'aimer autant que moi et voilà… Bonne lecture !


Peter était le genre de client que Stiles pouvait habituellement gérer avec un sarcasme léger. Aujourd'hui n'était pas un de ces jours cependant.

"Ma misère te fait rire ?" Stiles fronça les sourcils alors qu'il préparait ce qui semblait être son millième caramel macchiato de la journée et appela avec lassitude le nom écrit sur la tasse.

"Pas ta misère." Peter sourit à nouveau, ce qui était totalement exaspérant étant donné que Stiles venait juste de se plaindre du fait qu'il n'avait pas d'argent. "C'est juste… rien."

Mais maintenant Stiles était énervé. Il était épuisé de travailler vingt heures par semaine et de gérer ses cours à l'université en même temps—et ce connard trouvait ça drôle. Stiles se demandait amèrement si porter un costume onéreux tous les jours l'avait insensibilisé à la douleur très réelle des étudiants fauchés de notre époque.

"Explique-moi ça." Stiles avait en fait cessé de travailler pour fixer le gars. Peter soupira, semblant quelque peu découragé par la colère de Stiles, et il agita la main avec désinvolture.

"C'est juste… je sais quelque chose qui pourrait aider, c'est tout."

"Aider ?" Stiles commença à essuyer le comptoir furieusement, simplement pour avoir l'air de faire quelque chose au cas où son patron reviendrait. "Tu as un travail qui paye mille dollars de l'heure ? Une opportunité de bourse incroyable et dont je suis le seul candidat ? Tu chies de l'or ?"

Le sourire narquois de Peter s'agrandit.

"En quelque sorte."

Stiles s'arrêta à nouveau à cette remarque. Ce gars adorait l'emmerder.

"Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ?" Bouillonna Stiles, faisant de son mieux pour parler doucement. Insulter les clients était mal vu par la direction.

"J'ai apprécié nos plaisanteries au cours de l'année dernière." Peter glissa sa main dans son portefeuille, sortit sa carte et la glissa sur le comptoir. "Appelle-moi si tu es intéressé."

"Intéressé par quoi ?" Insista Stiles, bien qu'il soit actuellement plus confus que énervé. Il regarda la carte de visite, notant qu'elle ne donnait aucune vraie information; c'était simplement une carte blanche avec le nom complet de Peter, un numéro de téléphone et le nom 'Hale' au centre en lettres majuscules. Le nom de l'entreprise était le même que le nom de famille de Peter. "Quoi, tu es dans la mafia ou quelque chose du genre ?"

Peter rejeta sa tête en arrière et rit à ça.

"Pas vraiment. Je dois aller à une réunion, mais je suis sérieux—appelle-moi. Si tu veux gagner beaucoup d'argent et avoir le temps de te concentrer sur tes études, nous pouvons trouver une solution."

Stiles le regarda partir, mettant la carte dans sa poche malgré l'étrange malaise qu'il ressentait.


"Ça semble être une mauvaise idée." Scott descendit de sa barre de traction et essuya la sueur sur son front. Stiles trouvait ça ridicule qu'il doive se baisser à chaque fois qu'il entrait dans la cuisine, mais Stiles avait insisté sur le fait que c'était la seule porte à laquelle il pouvait accrocher cette stupide barre.

"Je suis presque sûr qu'il fait partie de la mafia. Le gars a cet air flippant de parrain. Pour autant que je sache, il veut que je blanchisse de l'argent pour lui ou un truc du genre." Stiles était tellement fatigué qu'il pouvait à peine enregistrer les épices qu'il utilisait pour le sauté, mais il avait aussi trop faim pour aller au lit sans manger.

"Tu sais ce qu'est le blanchiment d'argent, pas vrai ?" Le froncement de sourcils de Scott s'intensifia alors qu'il s'asseyait, en sueur et dégoûtant, à leur minuscule table à manger. Stiles fronça le nez dans sa direction.

"Évidemment." Stiles agita la main sans énergie. Il n'était pas sûr, mais il y avait de bonnes chances que Scott ne le sache pas non plus et il ferait mieux de vérifier sur Google plus tard. "Ouais, mes compétences de barista ne seraient pas employées."

Scott resta silencieux un moment, se frottant le menton et regardant Stiles cuisiner.

"Tu sais, c'est peut-être un vrai truc et il t'aime juste bien. Je suppose que ça ne pourrait pas faire de mal de savoir ce qu'il veut tant que tu ne t'engages pas avant de connaître tout le deal."

"J'en doute." Stiles secoua la tête. "Je ne suis pas assez chanceux pour trouver un bon travail par accident. Et Peter et moi ne nous 'aimons' pas, nous avons juste… une appréciation mutuelle pour le sarcasme."

"Toujours est-il, si je ne connaissais pas Lydia, tu serais la personne la plus intelligente que je connais. Tu pourrais apprendre n'importe quel job."

"Ne disais-tu pas que c'était une mauvaise idée ?" Stiles les servit tous les deux et il s'assit à la table avec lui. Il attaqua immédiatement son repas. Ça avait été une longue journée.

"Ça l'est." Scott mâcha pensivement. "Mais tu devrais peut-être simplement voir de quoi il parle, dans l'éventualité où ça ne l'est pas."


Stiles allait être vraiment très énervé si ce salaud gaspillait le très précieux temps qu'il ne passait pas à travailler ou à étudier. Il l'appela depuis un nouveau compte Skype (plus anonyme que son téléphone, car il s'était lui-même foutu la trouille avec cette histoire de mafia). Il attrapa sa couette et s'allongea sur son lit pendant qu'il écoutait le téléphone sonner. Il remit presque en doute son appel et faillit raccrocher avant que Peter ne décroche.

"C'est Peter."

"Ça a intérêt à en valoir le coup." Stiles soupira et se frotta les yeux. "Si tu me fais perdre mon temps, je vais éternuer dans ton café demain."

Peter éclata de rire avant que sa voix ne devienne basse et douce.

"Je suis tellement content que tu ais décidé d'appeler. J'ai un travail pour toi. Ça paie bien, mais ce n'est pas plaisant."

"Combien ?" Pressa Stiles, enfonçant son ongle dans les fils se sa couette. Eh bien, c'était en train de devenir tout ce dont il avait rêvé.

"Assez pour que tu quittes complètement ton autre travail."

La respiration de Stiles se bloqua, malgré son scepticisme sain. Il cherchait un moyen de quitter son job au café depuis que ce connard de Jackson avant été promu manager. Il s'était peut-être plaint de ça à Peter un matin où Jackson avait été incontrôlable. De plus, ses notes baissaient et il avait besoin de plus de temps pour étudier.

"J'en doute. Qu'est-ce que c'est alors ?"

Peter gloussa.

"Viens à mon bureau demain. Je te présenterai à ton nouveau boss. Puis tu pourras décider si tu veux le job."

"Sérieusement ? Tu ne vas rien me dire d'autre ?"

"Tout d'abord, nous devrions voir si vous êtes un bon match."

"Donc c'est un entretien d'embauche," Stiles fit une pause, "pour un travail dont je ne sais rien."

"Porte quelque chose de… décontracté. Il aimera ça. Est-ce que quatorze heures te convient ?"

"J'ai des cours jusqu'à quinze heures."

"On peut se voir à dix-sept heures."

"Très bien." Stiles fronça les sourcils, détestant Peter pour son sens de l'humour sadique, et se détestant d'être trop curieux pour lui dire d'aller se faire foutre.


Vivant dans la région de la baie de San Francisco, Stiles était habitué aux bâtiments immenses. Il n'avait juste jamais pensé qu'il passerait un entretien pour un job dans l'un des ces immeubles. Un diplôme en criminologie lui promettait un future dans des bureaux de merde dans des départements chroniquement sous-financés, pas… ça.

Il toucha sa chemise boutonnée et son jean, qui était à peine mieux que sa combinaison habituelle de chemise à carreaux et de t-shirt ringard, maudissant Peter de lui avoir conseillé de porter une tenue décontractée pour un entretien d'embauche à cet endroit. Puis, il pensa, 'eh bien, merde', et il franchit les portes du bâtiments.

L'entrée avait un aspect moderne, les murs en pierre et les sols étaient tous noir, blanc et marron. Ça semblait vraiment être coûteux. Stiles commençait à croire que ce travail pouvait payer autant que ce que Peter lui avait promis. Il approcha timidement de la réception.

"Je viens voir Peter Hale ?"

"Bien sûr, votre nom s'il vous plaît ?"

"Stiles Stilinski."

"Je vois votre rendez-vous ici. Il est au sixième étage, salle 603. Prenez juste à gauche en sortant de l'ascenseur."

Et il y avait un ascenseur avec de jolies portes brillantes en métal doré. Stiles expira lentement alors qu'il fixait son reflet dans le plafond miroir de l'ascenseur, se demandant comment il se retrouvait toujours dans de ce genre de situations absurdes. Eh bien, en fait, il le savait: il était beaucoup trop curieux pour son propre bien.

La porte de Peter était en bois foncé avec dessus une plaque en métal sur laquelle était inscrite son nom. Stiles hésita avant de frapper, une combinaison de nervosité et d'irritation flottant dans ses tripes.

"Entre, Stiles."

Le bureau était grand, agréable et onéreux, comme le reste du bâtiment. Stiles ferma la porte derrière lui et jeta un regard noir à Peter.

"Décontracté, mon cul."

Peter sourit grandement.

"Tu es juste…charmant. Ne prends pas trop tes aises, nous allons dans un autre bureau pour voir mon neveu."

"Pourquoi devrions-nous aller voir ton neveu ?"

"Il dirige cette entreprise avec ma nièce. Ma sœur est, techniquement, la PDG mais elle les a laissés en charge pendant qu'elle se balade à travers le pays pour établir sa nouvelle entreprise."

"Oh, il dirige ça… décontracté, Peter ? Décontracté ?" Répéta Stiles, se sentant un peu hystérique alors qu'il se montrait de la main. Peter se contenta de rire et ouvrit la porte pour lui, lui faisant signe de sortir.

Stiles le suivit dans le couloir, marmonnant pour lui-même et fixant l'arrière de la tête de Peter, jusqu'à ce qu'ils arrivent devant une autre réceptionniste.

"Est-ce que Laura est déjà là?" Demanda Peter au gars blond nerveux derrière le bureau.

"Oui, ils vous attendent."

"Excellent."

Alors, Stiles suivit Peter dans un bureau encore plus grand et plus onéreux, dans lequel deux personnes injustement attirantes en tailleur étaient en train de se disputer. Ils se turent tous les deux quand Peter franchit la porte, donc Stiles ne saisit pas le sujet de leur dispute. La femme était appuyé contre un énorme bureau derrière lequel le gars était assis. Ses yeux s'éclairèrent quand elle vit Stiles, parcourant son corps avant de se tourner vers Peter et de sourire d'une manière qui confirma qu'ils étaient de la même famille.

"Bien joué."

Stiles se tenait là, trois paires d'yeux sur lui alors que Peter s'installait confortablement dans l'une des chaises placées devant le bureau, ne semblant apparemment pas dérangé par la tension dans la pièce. Le gars derrière le bureau avait l'air raide, ses yeux évaluant Stiles lentement et, nota Stiles, avec colère.

"Qu'est-ce que c'est que ça ?" Demanda le gars, ses yeux pâles quittant Stiles pour alterner entre Peter et la femme.

"Ça ?" Stiles croisa les bras devant lui, tous ses sentiments 'c'est une erreur' se transformèrent en certitude à cet instant.

"C'est une intervention, neveu," déclara simplement Peter, se penchant en arrière sur sa chaise et semblant bien trop à l'aise vis-à-vis de la colère de l'autre homme. "Tu as été un cauchemar."

"Un cauchemar." La femme hocha la tête en accord. L'expression du gars s'assombrit encore plus.

"Et Stiles, ici présent, va régler ça." Peter sourit délibérément en direction de Stiles.

Le majeur de Stiles le démangea.

"Comment vais-je résoudre ce problème exactement ?" Se surprit Stiles à demander avant de pouvoir y penser. Le gars derrière le bureau se redressa.

"Il ne sait même pas pourquoi il est là ? Peter, tu as traîné ce gamin ici sans lui dire quoi que ce soit ?"

"Je ne suis pas un 'gamin'," objecta Stiles.

"Je pensais que ce serait plus amusant." Les yeux de Peter brillaient de gaieté.

"C'est exactement pour ça que maman nous a laissé en charge," répliqua le gars d'une voix basse et irritée. La femme avait l'air tiraillé entre l'amusement et l'irritation alors qu'elle se tournait vers Stiles.

"Je suis Laura, et c'est mon frère, Derek. Notre mère est la PDG et nous travaillons pour elle, mais nous avons repris les activités courantes pendant qu'elle démarre une autre entreprise à Los Angeles."

"Qui es-tu ?" Grogna pratiquement le gars derrière le bureau à Stiles.

"Ce n'est pas de sa faute, Derek," le réprimanda doucement Laura.

"Peter a déjà dit mon nom. Et elle a raison—tout est de la faute de ton connard d'oncle, donc ne t'en prends pas à moi."

"Oh, il est bon," comments doucement Laura en souriant.

"N'est-ce pas ?" Répondit Peter. Lara se redressa et s'éclaircit la gorge avant de lui parler.

"Stiles, je vais dissiper la confusion au sujet de ce poste. Derek, ici présent, a besoin de quelqu'un pour vivre avec lui. C'est une personne avec laquelle il est difficile de vivre, donc je ne vais pas édulcorer ça. Mais ses responsabilités actuelles au sein de l'entreprise l'empêchent de prendre soin de lui et de sa maison. Ce serait ton travail," expliqua Laura.

Stiles et Derek protestèrent tous les deux au même moment.

"J'ai dit que j'allais bien, Laura. C'est complètement inutile—"

"Ok, ça ressemble beaucoup à un travail de femme de ménage et je ne suis tout simplement pas sûr—"

"Stiles est un étudiant. J'ai offert de payer ses frais de scolarité et ses dépenses de tous les jours s'il peut te rendre à nouveau gérable." La voix de Peter s'éleva au-dessus d'eux, les yeux sur Derek. La bouche de Derek se ferma immédiatement. Il avait toujours l'air en colère, mais il y avait aussi dans son expression quelque chose comme de la culpabilité maintenant.

Stiles se contenta de les fixer bouche bée. Frais de scolarité et dépenses ? Simplement pour vivre avec quelqu'un ?

"Aucun de nous ne peut abandonner ce travail. Comme tu peux le voir, l'entreprise est familiale et c'est très important pour ma mère. Mais tandis que j'ai un mari qui m'aide quand les choses sont folles ici, Derek est chroniquement célibataire depuis une dizaine d'années maintenant," expliqua Laura. Derek se hérissa.

"Laura, qu'est ce que ça—" recommença Derek, mais Laura me coupa.

"Et il refuse de faire une colocation traditionnelle. Il ne peut pas s'entendre avec eux. Nous sommes donc prêt à essayer n'importe quoi."

"Ce 'n'importe quoi', c'est… moi." Déglutit Stiles, ses yeux dérivant vers Derek, qui fixait maintenant le mur. Stiles ressentirait probablement la même chose si sa famille lui sortait quelque chose comme ça. "Je serais comme une femme au foyer. Cuisinant et nettoyant."

"Le réveiller, s'assurer qu'il mange trois fois par jour, oui." Stiles jeta un nouveau coup d'œil à Derek et il remarqua que ses joues étaient nettement rougies. "Nous travaillons quatre-vingt à quatre-vingt-dix heures par semaine et il a perdu presque sept kilos au cours des trois derniers mois. Nous pouvons nous permettre de payer pour tes études mais nous ne pouvons pas nous permettre l'attitude de merde de Derek quand nous rencontrons nos actionnaires." Acquiesça Laura. Stiles bougea inconfortablement alors que la réalité s'installait en lui. Il avait vécu des semaines de quatre-vingt heures au moment des examens de fin d'années, en combinant le travail et les sessions d'études, et il savait à quel point c'était pénible.

"J'ai déjà un colocataire." Stiles décroisa les bras, une sympathie réticente remplaçant la majorité de son irritation. "Je ne peux juste pas partir sans préavis."

"Nous couvrirons ton loyer jusqu'à ce qu'ils trouvent quelqu'un d'autre," offrit immédiatement Peter. Stiles chancela devant la facilité avec laquelle ils lui offraient de l'argent. Des milliers de dollars—des centaines d'heures de travail au café—offerts en une seconde, sans une longue et sérieuse réflexion. Il ne pouvait même pas imaginer leurs salaires.

"Derek n'a pas l'air très ravi de ça," fit remarquer Stiles. Il semblerait que la description du job donné par Peter était exacte—désagréable, mais bien rémunéré—mais si Derek ne le voulait vraiment pas chez lui, Stiles ne voyait pas comment il pourrait faire que ça marche, même avec toute la bonne volonté du monde.

"C'est un étudiant en difficulté, Derek," répéta Peter, calmement cette fois-ci. Derek roula des yeux et croisa ses bras sur sa poitrine. Il ne dit rien.

"Écoute, je m'en sors bien. Je ne suis pas désespéré pour ce travail," Stiles ressentit le besoin de le souligner, à nouveau sur la défensive. Il devait admettre que c'était vraiment tentant, malgré l'humeur désagréable du gars. "Et je ne vais pas emménager avec quelqu'un qui déteste rien que l'idée."

Derek le regarda finalement, ses yeux pâles orageux.

"Bien," soupira Derek, se frottant le visage avec une main. "Mais tu lui expliques."

Et puis, le gars se leva et partit.

"Attends… quoi ?" Stiles regarda la porte se fermer derrière Derek—pas tout à fait un claquement, mais pas non plus une fermeture douce. Laura avait l'air imperturbable alors qu'elle se reprenait la parole, en mode business.

"Alors, nous allons devoir élaborer un contrat de travail pour cette situation spécifique, mais ça ne devrait pas prendre plus d'une journée. Quand nous aurons convenu des détails, tu pourras déménager de suite. Derek aime les choses propres. Le désordre dans la maison le rend fou. Ce sera la priorité numéro une quand tu emménageras, et l'entretien après sera un must. Tu devras également t'assurer qu'il y a quelque chose à manger à chaque fois qu'il rentrera à la maison, en plus de l'envoyer au travail avec un déjeuner et un petit-déjeuner, sauf si nous avons un déjeuner d'affaires. Il est absolument impossible quand il est affamé. Ne le réveille pas le dimanche, sous aucun prétexte, mais tous les autres jours, il doit être là à 6h30. Il est plutôt bon pour être ici à l'heure—c'est le genre de fou qui est à l'heure dans toutes les situations, donc garde ça à l'esprit—mais je veux que tu t'assures qu'il soit couché à vingt-deux heures au plus tard pour qu'il ait assez de sommeil afin d'être fonctionnel. Parfois, il continue à travailler à la maison, ce qui le distrait et il va alors se coucher trop tard, et il loupe des détails quand il est ici le lendemain."

"Cela ressemble beaucoup à garder un enfant." Stiles fronça les sourcils en regardant Peter. Peter haussa les épaules.

"Oui," renifla Laura. "Oui c'est le cas. Es-tu toujours intéressé?"

"Je veux dire, je suppose," déclara lentement Stiles. Honnêtement, il était tellement surpris par cette étrange offre qu'il n'était toujours pas sûr de quoi en penser. "Il semble un peu…"

"Oh, c'est mon frère et je l'aime, mais c'est une vraie terreur actuellement. Gérer ça fait totalement partie de ton travail. Normalement, il est juste grincheux et effrayant, mais depuis que notre temps au bureau a explosé, il est vraiment de mauvais humeur," dit Laura de but en blanc.

"Eh bien, au moins, tu es franche," marmonna Stiles, décontenancé par leur façon direct de parler du gars.

"J'ai besoin que tu comprennes ça avant d'accepter ce job. Je m'attends à ce que son attitude s'améliore s'il est pris en charge, mais les premières semaines pourraient être assez difficiles."

"Il peut le supporter." Peter avait un air suffisant et confiant. Maintenant, Stiles comprenait pourquoi. Apparemment, ses échanges sarcastiques affirmés quotidiens avec Peter étaient considérés comme un atout majeur pour cette situation particulière. "Sois toi-même et dis lui de se taire quand il a besoin de se taire et tu iras bien."

"Mon frère aboie beaucoup mais il ne mord pas." Laura sourit aussi. "Ne sois pas intimidé."

Stiles haussa un sourcil. C'était un défi s'il en avait jamais vu un.

"Où est-ce que je signe ?"