Save Me, My Wolf
Bonjour,
Je suis vraiment désolée de ne pas avoir poster un chapitre plus tôt, mais j'ai été pas mal occupée cette semaine et je profitais du soleil et de mes amis. Je vais essayer d'en poster un plus souvent, mais j'ai pas beaucoup de temps pour traduire des chapires donc dès que j'en traduis un je vous le poste. Merci d'être autant à la lire, ça me fait plaisir de savoir que cette histoire vous plait.
Bonne lecture a vous !
Jeudi 1er Juin 2006
Une semaine et demie plus tard, Hermione n'avait eu aucune intéraction avec les méthamorphes, pas plus qu'elle n'avait eu de rodage avec un autre Mangemort. Elle passait ses journées à lire ou à travailler sur ses potions, en modifiant certaines pour voir les effets qu'elle aurait ou en essayant d'en améliorer d'autres. Elle passait ses nuits à tourner et se retourner, ses souvenrs la tourmentant, Bellatrix la hantait mais ça changea.
Elle sentait cette même présence réconfortante toucher son visage avec amour et ébouriffer doucement ses cheveux. Elle se blotissait contre sa chaleur, la gardant pour elle et refusant de lâcher prise. La présence banissait ses souvenirs à l'arrière de son esprit et le remplaçait par un rêve.
Un rêve ou elle courait à travers une belle prairie tout en étant poursuivie par un grognement ludique avant qu'elle ne s'écroule au sol. Un garçon, ce même garçon qu'avant, se profilait sur elle avec un sourire déséquilibré sur son visage et ses yeux noisettes brillants. Il déclairait son amour pour elle avant de l'embrasser et c'est à ce moment qu'elle se réveillait. C'était toujours le même rêve, le même garçon et les mêmes sentiments qui l'inondaient. Sécurité, calme, amour. Elle ne pouvait pas l'expliquer, c'était étrange.
Pendant la journée, elle faisait une pause de son laboratoire ou lisait et faisait une sieste, la malédiction de Dolohov avait affectée son métabolisme, et, par conséquent, elle se fatiguait beaucoup plus facilement et donc elle devait manger presque le triple de la quantité de nourriture qu'elle mangerai habituellement, si elle ne le faisait pas, elle pourrait tomber dans le coma. Elle mangeai avctuellement plus que Fred, George et Charlie réunis. Ça n'a fait qu'empirer quand ils avaient été en fuite et qu'ils n'avaient presque plus de nourriture, elle ne savait pas comment elle avait survécu à cela mais elle a remercié chaque dieu qu'elle connaissait.
Pendant ses siestes, elle rêvaient d'un grand loup avec une fourrure douce et épaisse de couleur sable et des yeux bruns noisettes. Parfois, elle était dans le pré en train de lire à haute voix avec le loup recroquevillé en boule, la tête sur ses genoux pendant qu'elle passait ses doigts dans sa fourrure. Parfois, il courait à travers les bois, chassant le faisceau de lumière qu'Hermione contrôlait avec sa baguette pendant qu'elle était assise dans un arbre, bien au-dessus du sol. Et d'autres fois, ils étaient assis sur une plage, le soleil se couchait devant eux et les vagues s'écrasaient contre la falaise. Le loup était couché, sa tête reposant sur ses pattes et Hermione était couchée sur le sable avec le haut de son corps et sa tête appuyé contre la forme plus grande et plus chaude de son loup.
Il commençait à faire nuit et Hermione se prépara pour le lit, vêtue de son bas de flanelle et d'un t-shirt. Elle avait quelques soupçons et elle avait crée un plan. Cette nuit-là, elle verrait s'ils étaient vrais. Elle monta dans son lit et se jeta un sort sur elle-même, un sort qui la forcerait à se réveiller au moment où elle se mettrait à crier dans son sommeil.
Elle s'installa et ferma les yeux et bientôt elle dormit, il ne fallut pas longtemps pour que ses souvenirs reviennent la hanter. Elle criait, elle était torturée et la douleur irradiait dans tout son corps, elle ne pouvait pas s'arrêter, elle a crié.
Elle se réveilla, des larmes coulant sur son visage et son corps tremblant. Elle s'essuya ses larmes et elle sortit du lit. Heureusement, ses blessures venaient de s'ouvrir et elle n'avait donc pas encore tâché ses draps. Elle a invoqué quelques potions de dicatme et a couvert son bras et sa poitrine avant de nettoyer le sang, puis elle a tiré ses cheveux en désordre sur le dessus de sa tête et s'est allongée sur le côté, face à la porte de chambre.
Ce ne fut pas une longue attente car elle entendit sa porte s'ouvrir et ses pattes passer contre son sol. Son souffle retenu, elle se redressa lentement et fit face au loup. Le loup à la fourrure sablonneuse et aux yeux noisettes. C'était son loup.
"Je savais que tu étais réel", murmura-t-elle. "C'est toi. Tu es mon loup."
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Cela faisait une semaine et demie depuis qu'il avait trouvé son empreinteet il n'avait pas encore intéragi avec elle pendant qu'elle était réveillée. Il ne voulait pas lui faire peur, alors pour l'instant, il a décidé d'être là pour elle tout les soirs quand elle avant besoin de lui. Et, à son horeur, c'était chaque nuit qu'elle criait, c'était chaque nuit qu'elle se balançait et se retournait, qu'elle suppliait que quelqu'un arrête de faire tout ce qui la faisait souffrir.
Sam avait compris qu'il devait être avec Hermione et donn il avait changé le programme des patrouilles, généralement, il avait le dernier tour de la nuit mais maintenant il avait eu le deuxième tour. Il quittait la maison un peu avant neuf heures et patrouillait environ une heure et demie jusqu'à ce qu'il soit temps pour lui d'échanger. Au lieu de rentrer chez lui pour dormir, il se dirigeai directement vers la tente d'Hermione et il attendait. Il n'avait pas à attendre longtemps, c'était comme sur des roulettes. Il avait réalisé que les cris d'Hermione avaient commencé entre minuit et une heure du matin.
Au moment où le son déchirant flottait à ses oreilles, il entrait dans la tente et se phasa rapidement, enfilait son boxer et son jean, puis montait dans son lit. Il l'attirait vers lui et elle s'enroulait immédiatement autour de lui et posait sa tête sur son coeur. Il la gardait près de lui et se blotissait dans sa chaleur pendant qu'il passait sa main dans ses cheveux et il s'endormait et par miracle, se réveillait avant sept heures chaque matin. À contrecoeur, il se démêlait d'Hermione, lui déposait un baiser sur le front et elle soupirait et souriait, elle tendait la main et avec un sourire, il retirait ses vêtements et se phasait, retournant à la maison pour se préparer à l'école et avoir un petit déjeuner avec sa mère. Il s'attendait à ce que cette nuit soit la même.
Il l'entendit, des cris résonnant à travers les bois et leur lui de rencontre pour les patrouille se trouvait près de la tente d'Hermione, pour que les autres puissent l'entendre aussi.
"Vas-y, vas vers elle, elle a besoin de toi"; dit Jacob. Il échangeait avec Quil, tandis que lui-même échangeait avec Paul.
"Je vous verrai à l'école", répondit Seth, courant déjà vers elle.
Quand il atteignit sa tente, il s'arrêta; quelque chose était différent. Il ne pouvait pas entendre Hermione crier. Il s'avança prudemment, entrant dans sa tente. Ça l'étonnait toujours quand il voyait l'intérieur, c'était simple et confortable, c'était accueillant, mais il ne pouvait pas comprendre à quel point c'était plus grand à l'intérieur et il n'essayait pas.
Il descendit le couloir et la porte d'Hermione était fermée alors il l'ouvrit avec son nez et entra dans la pièce, s'arrêtant sur le côté du lit. Hermione était allongée sur le côté, face à lui et il pencha la tête, confus. Soudain, elle se redressa et le regarda droit dans les yeux. Sa respiration s'est arrêtée et son estomac a chuté.
"Oh, merde !" Pensa-t-il alarmé.
"Seth ?"
"Elle s'est réveillée !"
"Ah, c'est problématique."
"Je ne te le fais pas dire, Paul." Claqua-t-il.
"Je savais que tu était réel", murmura-t-elle, son regard fixé sur lui. "C'est toi. Tu es mon loup".
Son coeur a flotté à ses mots.
"Je ne peux vraiment pas croire que tu sois réel", souffla-t-elle avant de pencher la tête sur le côté et de le regarder pensivemment. "Je t'ai déjà vu, tu as l'air familier, tu étais là quand j'ai rencontré le reste de la meute, n'est-ce pas ? Tu n'es pas la femelle ou l'un des chiots, tu es l'autre, celui qui était assis avec moi, n'est-ce pas ?"
Seth hocha lentement et avec hésitation sa grosse tête.
Un petit sourire se dessina sur sa bouche et elle se déplaça dans son lit, tapotant le matelas à côté d'elle pour l'inviter. Surpris mais content du développement, il accepta l'invitation et monta sur le lit, s'asseyant devant elle. Le lit grinça sous son poids, en danger de se casser mais elle ne sembla pas s'en soucier.
Elle se mit graduellement à genoux et la couverture tomba de ses genoux avant de lever lentement la main et sachant ce qu'elle voulait et ne voualnt rien de plus que de la toucher, il baissa la tête pour l'inviter, sa main traversant sa fourrure, le grattant deriière l'oreille et un nez ronronnant lui tomba dessus. Son sourire s'élargit.
"Je ne peux pas croire que tu sois réel", murmura-t-elle avec admiration.
Avant qu'il ne sache ce qui sa passait, elle s'était penhcée en avant et avait enroulé ses bras autour de son cou, l'étreignant et sa joue pressée contre sa fourrure douce. Il était un peu surpris mais plus qu'heureux du développement et il baissa la tête pour qu'elle se presse contre son dos, presque comme s'il la serrait contre lui.
"Merci", murmura-t-elle. "Merci de les avoir empêchés de me faire du mal. Je sais que c'est grâce à toi et je ne sais pas comment tu fais, mais merci de m'avoir sauvé."
Il laissa échapper un ronronnement en réponse.
"Est-ce que tout va bien ?" Lui demanda Jacob.
"Si bien jusqu'à présent", a-t-il répondu.
Il la sentit retirer ses bras de lui et bien qu'il n'aimait pas ça, il s'éloigna d'elle. Elle se coucha avec la couverture qui la recouvrait et il se coucha aussi, son corps aoccupant presque tout le lit mais elle ne sembla pas s'en soucier. Il posa sa tête sur ses pattes, leurs regards se bloquant, noisette et chocolat.
"J'ai rêvé de toi", admit-elle, sa déclaration le surpris mais le redit heureux. "Chaque jour, je dois faire une sieste, c'est une conséquence de la guerre. Mon corps se fatigue facilement et je dois manger trois fois ma quantité habituelle maintenant, si je ne le fais pas, je pourrai finir dans le coma", a-t-elle avoué. Il sentait la colère l'envahir à ses mots, à sa souffrance. "Mais pendant mes siestes, je revivais mes souvenirs mais maintenant je ne le fais plus. Depuis la nuit où j'ai rencontré ta meute, je rêve de toi", dit-elle doucement avec un sourire sur son visage, elle se rapprocha de lui, son nez touchant presque le sien et elle leva la main et gratta le côté de sa tête, il caressa sa main et l'écouta, fasciné par sa voix douce.
"Tu gardes mes souvenirs loin. Au lieu de cela, je rêve de toi. Parfois, nous sommes sur la plage, regardant le coucher de soleil et les vagues se briser contre les falaises. Parfois, nous sommes dans un pré et le solel brille sur nous. Je te lis un livre pendant que tu es allongé, ta tête sur mes genoux, somnolant. Et d'autres fois, nous sommes dans les bois. Je suis assise dans un arbre et j'utilise ma baguette pour créer un faisceau de lumière que tu essayes d'attraper, mais jamais tu y arrives. C'est comme si tu étais un chiot surexcité." Gloussa-t-elle doucement.
"Je sais que tu viens ici tout les soirs. Je ne sais pas comment mais tu me tires de l'obscurité, tu me montre la lumière, la chaleur. Je peux rte sentir me toucher, je peux te sentir jouer avec mes cheveux, je suppose que tu es la raison pour laquelle c'est si emmêlé quand je me réveille", a-t-elle rit. "Je peux entendre un bruit, il m'a fallu un certain temps pour l'identifier mais je sais ce que c'est maintenant. C'est ton rythme cardiaque. Je peux l'entendre et ça me calme. Je peux sentir quand tu me tire vers toi et je peux le sentir quand tu embrasses mon front. Puis tu pars et tout redevient froid, l'obscurité s'installe et ils viennent pour moi. Je me réveille habituellement à ce moment", ses yeux étaient fermés, sa main reposant toujours contre le côté de sa tête, enfouie dans sa fourrure.
Lentement, ses yeux s'ouvrirent puis elle inclina légèrement la tête et déposa un doux baiser sur son nez. Son coeur se gonfla et battit plus vite, sa poitrine se remplit d'amour et il pouvait sentir son corps trembler tandis qu'un ronronnement le quittait sans son consentement.
Son empreinte gloussa et il soupira au son de sa voix.
"Je ne sais pas comment, je ne pourrao jamais te remercier pour ce que tu fais pour moi. Grâce à toi, je peux dormir la nuit. Rien d'autre ne marche. Rien que les guérisseurs m'ont donné : médicaments, potions, sorts, rituels, ma méditation, c'est seulement toi la seule présence qui me calme."
Le silence tomba alors qu'il se regardaient, les minutes passant bien trop vite à son goût.
"J'ai rêvé d'autre chose, quand tu l'emêches de me faire du mal, je rêve d'autre chose, quelque chose qui me fait me sentir en sécurité et heureuse. Je veux voir si mes soupçons sont bons, change de dos." Ses yeux s'écarquillèrent. "S'il te plaît, change de dos", murmura-t-elle, se reculant de lui et se mettant en position assise, ses yeux scrutèrent les siens avant de descendre lentement du lit, celui-ci fit un bruit de soulagement de ne pas avoir à supporter son poids et il quitta la chambre, se dirigeant vers le salon.
"Je chage de dos, elle veut me voir", a-t-il informé les autres en patrouille.
"Bonne chance, Seth" offrit Jacob.
"Tu vas en avoir besoin", pensa Paul. "Surtout après la façon dont Kim et Emily ont paniqué quand elles l'ont découvert."
Il se changea, mettant fin au lien mental, et enfila son boxer et son jean. Il fit des pas pendant quelques minutes, ses pensées se mélangant, au bord d'une crise de panique. Et si elle ne l'aimait pas ? Et si elle étaot en colère contre lui pour avoir dormi à côté d'elle sous sa forme humaine ? Et si elle essayait d'utiliser la magie contre lui ? Il s'en fichait qu'elle lui fasse du mal, ce qui le dérangeait, c'est qu'elle mourrait.
'Respire, Seth, respire', se rappela-t-il.
En se rendant compte qu'il était parti depuis un moment, il se prépara à tout ce qu'il allait affronter et il retourna dans sa chambre, sa main tapant contre sa jambe dans un geste nerveux.
Elle était allongée sur le dos, levant les yeux vers le plafond mais quand elle l'entendit rentrer, sa tête se tourna et ses yeux s'écarquillèrent avant de s'assoir. Il se dirigea vers le lit, s'arrêtant nerveusement à côté, ne sachant que faire ou dire, silencieusement, elle monta sur ses genoux et déplaça vers le bord du matelas, réduisant la disatnce entre eux jusqu'à ce qu'ils se touchent presque. Avec la hauteur supplémentaire du lit, elle était plus grande que lui et elle le regardait fixement, ses yeux doux et grands, ses cils flottant contre ses pomettes à chaque cligenement et il en était fasciné.
Elle leva la main et toucah son front, faisant doucement glisser le bout de ses doigts sur son nez, sur ses pomettes avant de les faire glisser sur ses joues et il ne put s'empêcher de s'appuyer sur le toucher doux et exploratoire. Ses doigts voyagèrent ensuite sur son menton et sur sa mâchoire, le long de son cou et remontèrent à ses joues avant qu'elle ne traine son index sur ses lèvres et sa bouche entrouverte, de petites boufées d'air s'échappant et sa fréquence cardiaque augmentant.
Un sourire à couper le souffle éclaira son visage et il sentit un soulagement l'envahir. Elle ne sourirait pas comme ça si elle réagissait mal.
"Je savais que c'était toi", murmura-t-elle. "Tu es celui de la plage, celui que j'ai rencontré... Seth." Son coeur s'agita; elle se souvenait de lui. "J'ai rêvé de toi. Quand tu me sauve d'eux, tu prends leur place."
"Comment ?" Murmura-t-il, ne voulant pas la faire sortir de la stupeur dans laquelle elle semblait être.
"Nous sommes dans un pré. Je cours, je ris et tu me poursuis. J'entends un grognement puis tu t'écrases contre moi, m'envoyant au sol. Je ne peux pas m'arrêter de rire et tu commences à rire, ce qui ne fais que me faire rire encore plus. Je ne pense pas avoir autant ri de toute ma vie. Je ne pense pas que je me sois senti aussi heureuse ou en sécurité dans mes rêves. Qui es tu ?"
"Je suis à toi", dit-il avant de pouvoir empêcher les mots de le quitter.
"Tu ne me connais même pas", murmura-t-elle.
C'était ça. C'était maintenant ou jamais.
"Je me suis imprégnié de toi."
