Hello les doudous d'amour !
Comme j'ai fini d'écrire cœur de Glace, que j'attends seulement que ma bêta Lamourloi corrige le dernier chapitre ainsi que l'Epilogue, j'ai décidé de me plonger dans de nouvelles histoires. (trop de fics xD mais on en a jamais trop hein !)
J'ai commencé un Harry Lucius, qui je pense serra bientôt terminer, même si mon cerveau a tendance à toujours vouloir compliquer les histoires que je mets en place ^^ ! Mais il est ainsi et je n'en changerais pour rien au monde ^^ !
J'ai continué quelques fics dont un autre Lulu Harry, mais j'ai du mal à la finir car elle est vraiment complexe pour le coup ^^ mais je compte les terminées bientôt pour pouvoir vous les poster.
Et j'ai fait ceci. Ça fait un moment que je voulais un Harry avec un OC, quelqu'un que je pourrais modeler comme je le voulais, et « TADAM » xD je ne sais pas si vous aimerez, je ne sais pas si vous lirez. Mais peut-importe ! Je l'ai écrit, il est là.
Se sont de petits chapitres, 1000 mots environs, donc je vais publier un mini chapitre tous les jours.
J'espère qu'il vous plaira autant qu'il m'a plus de l'écrire.
Résumé : C'est dur d'effacer tout ce qui m'attire, un peu dépassé par tous mes désirs. Je l'aime. Et lui, m'aimes-t-il ? Pour le meilleur ou pour le pire, je prendrai sa main un jour c'est sûr. Yaoi/Slash
Disclaimer : Harry Potter, appartient sans aucun doute J. K. Rowling , cependant Eyden m'appartient tout entier (enfin, c'est bien ce que je voudrais xD)
Warning : C'est une romance entre deux hommes alors homophobes passez votre route !
Je voudrais remercier ma Noour, pour sa lecture et son aide constante dans tout mes écrits. Plus qu'une bêta elle est une amie. Merci ! Bon elle a corrigé également ! et croyez moi c'est plus que nécessaire !
Je vous souhaite une bonne lecture ! Si vous trouvez qu'il y a encore trop de faute, je ne dirais certainement pas non a un peu d'aide ! Si vous avez la moindre question n'hésitez pas. J'oublie parfois de répondre aux reviews mais je les lis sans aucun doute.
Merci a tous, a demain H.
Envers et contre tout
Eyden
Je m'appelle Eyden Howard, J'ai 26 ans. Je suis blond aux yeux bleus, je fais beaucoup de sport et j'aime entretenir mon corps. Je suis un sportif et j'assume, bien que je ne sois jamais heureux de mon corps trop fin, de mes traits trop féminins… je me trouve quelconque et tout sauf beau… Mais ceci est une autre histoire, pas vrai.
Mon travail est prenant mais je l'aime ainsi, c'est sportif et vaux mieux être en forme pour le faire. Je suis serveur depuis mon plus jeune âge. Et j'aime particulièrement mon métier. J'ai eu des hauts et des bas dans ce métier. J'ai eu des mauvais comme des bons patrons, mais aujourd'hui, je crois que j'ai le meilleur patron de tous les temps. Il n'y connait pas grand-chose à vrai dire, et c'est là tout son charme.
Mon patron s'appelle Harry, c'est un petit brun aux cheveux longs, aussi maigre que musclé et à la barbe bien taillée, ce qui fait sa virilité. Il a 24 ans et il est calme comme je n'ai jamais vu personne l'être. Il est la première personne que je rencontre qui a l'apparence d'un jeune homme de dix-huit ans, mais le calme et la sagesse d'un homme de quatre-vingts ans… Ce jeune homme est complètement déstabilisant.
Il est arrivé ici y a trois ans d'après ce qu'il m'a dit, il a ouvert « La Magie du livre » il y a deux ans. C'est un anglais pur souche, avec l'accent et tout. Il dit toujours que sa boutique c'est tout ce qui lui reste. Parfois quand je l'observe ses yeux sont dans le vague et la palette d'émotions qui passe dans les orbes émeraudes fait mal au cœur dans tous les sens du terme.
Je suis arrivé dans son établissement par hasard, un jour où je cherchais du travail il y a plus d'un an. Il m'a fait sourire à courir partout en essayant de s'en sortir et je suis resté un très long moment à observer toutes ses frasques. Harry est un chat noir, le pire que je n'ai jamais vu. La chance n'est jamais avec lui, comme s'il était un aimant à malheur… pourtant quand je l'observais, jamais la pitié ne s'est insérée dans la myriade de sentiments qu'il m'a fait ressentir.
Finalement ce jour-là il a fermé sans même voir que j'étais encore là. Je me souviens de son visage quand il s'est affalé dans une chaise et qu'il a poussé le plus long des soupirs que je n'ai jamais entendus, un mélange d'immense soulagement avec une pointe de dépit, c'était plutôt mignon de l'avoir vu se démener et ramer...
J'ai fait racler la chaise sur le parquet, et il a relevé le visage sur moi si vite que ses cervicales ont craqué, je grimace encore en y repensant. Ses yeux étaient écarquillés derrière ses lunettes affreuses… Et j'ai simplement souri et posé mon CV sur la table, lui proposant mon aide implicitement.
Trois jours après il me rappelait, s'excusant de son oubli… et j'ai beaucoup rit se jour-là. Les autres jours aussi. C'est un bonheur de travailler avec lui. Un jeune homme si attachant, il se fait aimer si facilement, comme si l'amour tournoyait autour de lui et embrassait le monde pour qu'ils le suivent tous. Et c'est ce que j'ai fait. J'arrivais en avance, le plus possible, pour passer tout mon temps dans cette échoppe particulière. Je prenais tous mes repas là-bas. Tout mon temps libre. Mes amis me l'ont reproché un nombre incalculable de fois… pourtant j'ai continué.
Et puis je me suis attaché à cet homme particulier, qui fait voir la vie en couleur.
Ah, vous n'aviez pas compris ? J'aime mon patron. Je suis tombé amoureux de mon patron et je ne sais toujours pas, s'il ne l'a jamais vu ou s'il fait semblant de ne pas voir. Les clients réguliers le savent tous, ils ont vu mon amour grandir de jour en jour… Mais Harry a comme des œillères… Il ne voit rien de ce qui l'entoure. Ou il fait semblant.
Et ce qui était du bonheur de travailler dans cette entreprise, ce qui faisait ma joie au départ de passer tout mon temps dans cette petite échoppe, fais mon malheur aujourd'hui.
Je ne sais pas si je trouverais un jour un patron si gentil et si attachant… Je ne sais pas si un autre boulot sera aussi épanouissant… Je ne sais pas ou je vais, ni comment… Ce que je sais, c'est que chaque jour passé à le frôler, provoquer son sourire, l'entendre rire… C'est un bonheur qui me fait mal au cœur, parce que tout ce que je voudrais, c'est qu'a la fin de la journée, se sourire soit pour moi et juste pour moi. Que je le fasse rire aux éclats. Que je me réveille à ses côtés chaque matin que la vie fait… Mais je sais que mes rêves ne sont que ce qu'ils sont, des rêves irréalisables.
Je suis devant le café, resto, librairie depuis environ vingt minutes. C'est mon jour de repos et aujourd'hui est probablement le pire jour de ma vie…
La lettre que je tiens dans mes mains tremblantes, c'est ma porte de sortie de ce qui a été un jour mon paradis mais qui est devenu mon enfer sur terre… Ma lettre de démission… j'ai le cœur au bord des lèvres, tellement serrer qu'il me fait mal, l'estomac retourner, j'ai peur d'être soulagé ou au contraire de faire la plus grosse erreur de ma vie…. Mes yeux sont embués de larmes que je contiens difficilement et mon cœur se brise à mesure que les jours avancent.
Je pourrais laisser ma lettre dans la boite aux lettres, mais ce serait être lâche et je ne l'ai jamais été… Donc je m'avance pas à pas et pénètre dans ce café que je connais par cœur.
Je souffle pour reprendre possession de moi-même, quelques clients me saluent avec joie mais quand il remarque ma posture, certains me font un sourire triste. Eux aussi ont compris… Probablement plus que Harry…
Quelques clients réguliers, qui nous connaissent, bien commencent à ranger leurs affaires pour partir. J'essaie de leur faire comprendre que ce n'est pas la peine mais ils continuent… Alors je baisse les bras et me faufile vers le comptoir.
Harry prépare quelques pâtisseries pour l'après-midi et mon regard se perd un instant sur son visage heureux. Et mon cœur se serre douloureusement. J'ai envie de pleurer.
Je me racle doucement la gorge pour retenir au mieux les larmes et essayer de chasser la boule qui loge et grossit dans mon œsophage… Harry relève la tête pour me regarder.
-Eyden ! Crie-t-il avec un sourire qui se fane trop rapidement.
-Bonjour… je chuchote.
Je jette un œil derrière le comptoir et le café est vide, l'argent des boissons et autres est posé sur les différentes tables… Ses clients sont adorables… Travailler ici va vraiment me manquer… probablement pas autant que le propriétaire du lieu…
Je baisse les yeux sur mes mains, incapable de parler et je me souviens de la lettre que je tiens alors, je la lui tends, plus brusquement que je ne l'aurais voulu.
Harry fronce les sourcils, ces yeux sont enfin dépourvus de leurs branches d'acier et ils sont plus lumineux que jamais, pourtant l'incrédulité se fait dans son regard qu'il reporte sur moi après quelques instants à lire la lettre.
Je me détourne, incapable de regarder mon, à présent ancien patron dans les yeux.
-Eyden ? appelle-t-il.
Je chuchote un au-revoir en réponse, et mon dieu… ça sonne comme un adieu… Je sors rapidement, faisant mes adieux à cet endroit, aux clients... au propriétaire… Le cœur en mille morceaux, l'âme en peine, des larmes coulent sur mes joues et je ne fais plus rien pour les retenir. La perte est si grande que ça fait mal. Je ne suis pourtant pas un grand sentimental… Mais Harry fait des choses que peu de personnes font et faire couler des larmes sur mon visage en fait partie…
Je ne sais pas comment je suis rentré chez moi, la seule chose que je sais c'est que c'est le milieu de la nuit. Que mes larmes ne se sont pas taries et que mon cœur n'est en aucun cas apaisé. Que je ne sais pas comment je vais faire pour payer mon loyer. Qu'il me faut un nouveau travail et que je sens, au plus profond de moi que je ne trouverais jamais un boulot aussi bien…
Je m'effondre sur mon lit puis me roule en boule et je finis par m'endormir encore habillé…