Titre : About a boy (suite de Glimpses)

Auteur : LilyIsAwesomerThanYou

Traducteur : Gini95

Résumé : C'est l'histoire d'un garçon qui devait sauver le monde et sa vie après avoir été adopté par nul autre que Severus Rogue, la redoutable chauve-souris des cachots Suite de "Glimpses", NO SLASH.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, je ne suis qu'une simple traductrice. L'univers d'Harry Potter est du ressort de J.K Rowling.

Commentaires : Désolée pour le retard.

About a Boy – Chapitre 2

« Que dites-vous de recommencer à chercher vos livres ? » Harry acquiesça et se leva. Il se tourna soudainement et lança un regard nerveux vers son nouvel ami, qui le rejoignit doucement.

« Tu es, euh, tu veux bien être à Serpentard avec moi ? C'est vraiment cool et leur animal est un serpent » balbutia Drago, brisant le silence.

Harry lui renvoya un sourire. « Oui. J'apprécierais réellement. »

Rogue marchait aux côtés de Lucius, surveillant Harry et Drago qui courraient devant. De temps en temps, le garçon aux cheveux bruns se retournait pour se rassurer, et Rogue lui faisait un signe de la tête à chaque fois. Et à chaque fois le garçon repartait en courant, encore plus enthousiaste, sa tête un peu plus haute.

« Tu fais un bon travail avec lui, Severus, » remarqua Lucius alors qu'ils regardaient les deux garçons se précipiter devant la vitrine du Magasin d'accessoires de Quidditch. Drago expliquait à Harry comment se pilotait un balai, faisant la démonstration dans la rue pour le plus grand amusement de Harry.

Voulant changer rapidement de sujet, Rogue ricana et répondit, « Drago semble s'en donner à cœur joie. »

« Oui, j'imagine qu'il est choqué. Ce n'est pas tous les jours que tu rencontres une célébrité dont on t'a raconté de nombreuses histoires depuis que tu es en couche culotte, »répondit Lucius, en gloussant. « Peut-être que ça le protégera des remarques sur le nom de Malefoy. »

Rogue fronça les sourcils : « Harry n'est pas notre nouvelle célébrité. C'est simplement un garçon qui a déjà traversé trop de choses en battant le Lord sombre, sans parler des événements qui lui sont arrivés dans son ancienne maison. »

« Je sais. Je sais. » Lucius leva les mains en signe d'innocence. « En parlant de ça, je devrais en discuter avec Drago avant le début de l'école. »

« Merci, » murmura Rogue à voix basse. Les deux hommes suivirent les garçons qui entraient dans le magasin.

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« Et le gardien doit se déplacer très rapidement si il veut arrêter le Souaffle. Il porte toutes sortes de protections et équipements pour qu'il puisse repousser, non dévier, avec sa poitrine et de sa tête le ballon! » Mima Drago, bougeant son corps comme pour intercepter les tirs.

« Comme un gardien de football ! » Remarqua Harry en saisissant une paire de gants matelassée de couleur bordeaux.

« Qu'est-ce que c'est le football ? » Demanda Drago, son visage montrant un réel intérêt.

Harry s'apprêtait à répondre quand son attention fut détournée par un petit flash de lumière doré. Il bougea sa main et referma ses doigts sur une petite balle dorée.

« Qu'est-ce que c'est ? »

Drago se tourna vers lui. « Oh, ça c'est le Vif d'Or. Il vole très vite autour du terrain, et l'Attrapeur doit s'en saisir. Attraper le Vif d'Or met fin à la partie, et permet à l'équipe l'ayant attrapée de recevoir 150 points. Papa dit que je serai Attrapeur, mais vu ta capacité à attraper le Vif d'Or, je dois reconnaître que tu en ferais un excellent aussi. »

Harry sourit en retour, mais il en doutait sérieusement. Il n'avait jamais été bon dans quoi que ce soit dans sa vie. Le Quidditch ne devait sûrement pas être différent.

Les deux garçons sortirent du magasin, traversant la rue pour se faire coudre leurs robes, avant de prendre position à l'extérieur de l'Apothicaire dont l'enseigne sous la forme d'un chaudron, se balançait silencieusement par une légère brise. Ils attendaient, impatients, Lucius et Rogue qui prenaient tout leur temps pour les rejoindre.

Drago attendait impatient en sautant en l'air.

« Ne touchez à rien, » dit d'une voix traînante Rogue avant de les entraîner à l'intérieur.

Les deux adultes achetèrent le nécessaire à potions pendant que Harry et Drago examinaient excités le contenu de chaque bocal du magasin. Ils se montraient les découvertes bizarres, ou passionnantes qu'ils faisaient. Des chuchotements et des ricanements étouffés se faisaient entendre.

« Ça suffit les garçons, » les interrompit Rogue qui tenait la porte ouverte. Ils trottinèrent hors du magasin, incapables de cacher leurs sourires. « Venez. Il est temps d'aller acheter vos baguettes. »

Harry rejoignit son père pendant qu'ils marchaient en direction de la boutique d'Ollivander.

« Est-ce que ça va me faire mal ? » Chuchota-t-il doucement dans les robes du Maître de Potions.

Rogue baissa la tête pour regarder le jeune garçon. « Aucune chance. Ollivander te présentera plusieurs baguettes et tu trouveras celle qui te convient le mieux. »

Alors qu'ils entraient, Harry un peu rassuré, demanda, « Est-ce que je vais devoir choisir ma baguette ? »

« C'est la baguette qui choisit le sorcier, jeune homme, » retentit une voix sinistre derrière eux. Harry se retourna sur la défensive, et identifia d'où provenait la voix : un homme âgé avec des yeux argentés. Ils étaient si froids et experts que Harry retint un frisson involontaire.

« J'imagine que cette réponse suffira, » soupira Rogue, reculant avec Lucius pour laisser les deux garçons seuls au centre de la pièce avec Ollivander.

Le vieil homme observa attentivement Drago. « M. Malefoy, je présume, et » son regard froid tomba sur Harry, « ah, M. Potter. Je me demandais quand est ce que je vous verrai. Je me souviens encore quand vos parents sont venus pour la première fois. Votre mère avait tant d'étincelles dans ses yeux. Vous avez ses yeux, bien sûr, mais le feu qui y brûlait semble avoir disparu. Curieux. Curieux. »

Alors que Harry regardait le vieillard avec défi, Rogue se raidit considérablement. Ollivander leva les yeux.

« Ah. Severus Rogue. Ebène avec comme noyau un ventricule de dragon, douze pouces et demi (31,75cm), rigide. Très efficace pour le combat et la magie audacieuse. J'espère qu'elle fonctionne encore très bien ? » Ses yeux calculateurs balayèrent de haut en bas le visage de Rogue.

« Bien sûr, » répondit brièvement Rogue.

« Bien sûr. Bien sûr, » répéta le vieil homme. « Oui, je me souviens le jour où vous avez passé cette porte avec Lily Evans. Saule, 10 pouces ¼ (25,6 cm), flexible et excellente pour les enchantements. »

« Et quelle baguette mon père utilisait, Mr Ollivander ? » Demanda Harry excité.

« Acajou, » répondit Ollivander. « Onze pouces (27,5 cm). Très efficace pour les métamorphoses, et sa baguette a été d'une grande aide. »

Il y eu une légère pause dans la pièce avant qu'Ollivander ne se retourne et commence à fouiller dans les piles de boîtes rangées dans des boîtes. Il se retourna avec une tenue entre ses doigts fins et s'arrêta devant Drago.

« Oui, Mr Malefoy, je me souviens aussi de vos parents. » Il lança un regard à Lucius qui attendait derrière, contre le mur. « Bois de cerisier, douze pouces ¾ (32,3 cm). Souple avec un crin de licorne. Une baguette avec un grand pouvoir. Et Narcissa, bien sûr, bois de chêne et ventricule de dragon, 10 pouces (25,4 cm) exactement. »

« Maintenant, Mr Malefoy, » il se retourna face à Drago et lui présenta la baguette qu'il avait récupéré, « Je crois que nous allons commencer avec vous. » Alors que Drago prenait la baguette, il ajouta, « Hêtre, douze pouces (30,4 cm), souple. »

Drago l'agita légèrement. Quand rien ne se passa, il poussa un léger soupir et jeta un regard du côté de Harry, qui sourit d'encouragement en retour.

Ollivander arracha la baguette en bois de hêtre et en présenta une nouvelle à Drago.

« Bois de cornouiller, 10 pouces ¾ (27,3 cm). Assez souple. »

Une fois encore, rien ne se passa et Drago rendit rapidement la baguette avant qu'Ollivander ne la lui retire de ses mains.

« Que pensez-vous de celle-ci, ébène, 9 pouces ½ (24,1 cm), particulièrement flexible ? » Après un moment, « Non, vraiment pas. »

Alors qu'Ollivander disparaissait derrière les étagères en bois sombres, Drago se tourna vers Harry.

« Qu'est-il supposé arriver ? » Chuchota ce dernier.

Drago haussa les épaules nonchalamment. « Il cherche une baguette qui me choisira, je suppose. Il y aura comme des étincelles et d'autres trucs, c'est comme ça qu'on saura. »

Ollivander revint avec une baguette déjà sortie. Drago la pris et fit un mouvement, confiant. Des étincelles dorées sortirent du bout, touchant presque Ollivander qui sauta hors de la trajectoire juste à temps avant de revenir avec un sourire.

« Fantastique ! » murmura-t-il avant de commencer à envelopper la boite dans du papier marron. « Frêne et crin de licorne, 10 pouces (25,4cm). Assez flexible. Une excellente baguette, Mr Malefoy. Elle vous servira le plus possible. »

Drago rayonnait en prenant le paquet joyeusement. Il recula ensuite pour laisser sa place à Harry.

Harry s'avança lentement, regardant derrière lui Rogue pour se rassurer avant de tendre la main pour prendre la première baguette.

« Bois de hêtre et ventricule de dragon. Huit pouces ½ (22,5cm). »

Harry resta debout avec la baguette dans sa main, se sentant bête et ne sachant pas quoi faire.

Après un moment, Ollivander s'exclama : « Mettez-vous au travail. Agitez là. »

Harry obéit instinctivement à cette phrase et agita la baguette énergiquement sans résultat. Il la rendit silencieusement en gardant les yeux baissés. Il accepta la seconde baguette.

« Prunellier, onze pouces ¾ (30cm), très rigide. »

Harry agita la baguette rapidement, s'attendant à voir des étincelles. Rien ne se passa, et elle lui fut de nouveau retirée des mains.

« Non ? Peut-être que le côté rigide ne vous convient pas. Voyons… » Il tendit une autre baguette à Harry, de bois noir cette fois ci. « Non sûrement pas celle-ci. »

Il continua à lui faire essayer un grand nombre de baguette, de différents bois, longueurs et flexibilités. Chaque boîte empilée sur la chaise branlante était un poids supplémentaire dans le cœur de Harry. Cela lui rappelait qu'il n'était peut-être pas un sorcier malgré tout ce qui lui avait été dit. Même les baguettes ne l'aimaient pas.

M. Ollivander, de son côté, était de plus en plus excité à mesure que la pile de boîte augmentait.

« Ne vous inquiétez pas, M. Potter, » dit-il, « Nous allons trouver rapidement une baguette qui vous convient. Essayez celle-ci, noyer, 11 pouces (28cm), agréable à tenir en main et rigide… Non, sûrement pas. » Il jeta la boîte sur la pile vacillante. Plusieurs glissèrent par terre dans un claquement.

Ollivander semblait inhabituellement calme alors qu'il tirait une longue boîte de son placard.

« Peut-être » sa voix s'estompa alors qu'il la tendait dans la main curieuse de Harry. Ce dernier l'inspecta subtilement, mais ne trouva pas d'anomalie flagrante dessus. « Bois d'érable et plume de phénix, pas une combinaison qu'on voit tous les jours. 11 pouces ¼ (27.5cm) et très souple."

Harry laissa un sourire se dessiner sur son visage alors que la sensation de chaleur parcourut son bras. C'était elle. Il le savait.

Il agita la baguette de houx et se sentit immédiatement comblé de joie et soulagé en voyant des étincelles au bout de sa baguette.

« Étrange, très étrange, » murmura simplement Ollivander. Il récupéra la baguette des mains de Harry et l'emballa.

« Excusez-moi, monsieur ? » Interrompit doucement Harry en regardant avec intérêt le vieux fabriquant de baguette. « Qu'est ce qui est si curieux à propos de ma baguette ? » Il lança un regard derrière lui et vit les deux Malefoy et Rogue qui lui souriaient. Rogue s'avança pour payer, prenant le paquet des mains d'Ollivander qui le fixait du regard après que le Maître de Potions ai rétréci et rangé la baguette dans sa poche.

« Curieux que cette baguette vous ai choisi, » répondit Ollivander tout en continuant à fixer la poche du Maître des Cachots. « Le phénix qui a fourni la cœur contenu dans votre baguette n'a produit que deux plumes. L'autre, je l'ai vendu il y a très longtemps à un garçon qui me rappelle beaucoup vous. »

« Qui était ce garçon ? »

« La sœur de votre baguette, celle avec qui vous partagez le cœur, n'est pas une de celle dont j'ai été heureux de vendre. If. Treize pouces ¼ (33cm). Elle est tombée entre les mains de l'homme qui vous a fait cette cicatrice, M. Potter. »

La main de Harry se déplaça vers son front, sentant sous ses doigts les bords légèrement surélevés de sa cicatrice en forme d'éclair. Du coin de l'œil, il vit Rogue se raidir brusquement, son sourire restant cependant figé.

« Je crois que ce n'est ni le moment ni l'endroit pour raconter cette histoire, » coupa Rogue d'une voix glaciale. « Nous partons maintenant. Merci pour votre temps M. Ollivander.» Sur ces mots, le Maître de potions les fit tous sortir tout en gardant une main ferme sur l'épaule d'Harry.

Harry leva les yeux pour poser une question mais Rogue l'arrêta.

« Ce n'est pas le moment de poser des questions, M. Potter. »

Harry baissa les yeux sur ses pieds et avança tranquillement dans la rue à côté de Drago. Ils arrivèrent Au Royaume du Hibou d'où des hululements atteignirent leurs oreilles.

« Qu'est ce que c'est ? » cria-t-il en bouchant ses oreilles. Il retira les mains de ses oreilles en entrant dans la boutique.

« Tu auras besoin d'un animal de compagnie cette année, M. Potter. Les premières années sont autorisées à avoir un hibou, un chat ou un crapaud. Les crapauds sont trop faciles à perdre et je n'ai pas d'attachements pour les chats. Alors peut être devrais tu prendre un hibou. Choisis-le judicieusement ! » ordonna Rogue.

Harry inspecta les oiseaux dans chaque cage avec intérêt. Avant aujourd'hui, il n'avait jamais vu un vrai hibou et encore moins aussi proche et maintenant il allait en posséder un. Il ne pouvait pas retirer le sourire sur son visage. Drago donnait son avis sur chacun d'eux, informant Harry qu'il avait déjà un son propre oiseau au Manoir Malefoy.

Harry pensa que Drago et son père devaient être très riches pour avoir un manoir à leur nom. Ils ne semblaient pas aussi snobes que les riches gens que son Oncle Vernon côtoyait et pour cela il était reconnaissant. Mais les gens riches savaient toujours comment obtenir ce qu'ils voulaient. On ne pouvait pas leur faire confiance. On ne pouvait faire confiance à personne.

Naviguant entre chaque cage le plus discrètement possible pour éviter les oiseaux de crier, Harry posa ses yeux sur lui. C'était un hibou de couleur fauve, avec une face blanche, des yeux jaunes perçants et des plumes lisses comme la soie. C'était lui.

Il tira doucement la cape de Rogue.

« Monsieur ? »

Rogue arrêta rapidement sa conversation avec le père de Drago. « Oui ? » Demanda-t-il.

Harry pencha la tête vers le hibou.

« C'est lui que tu veux ? Tu es sûr ? » Rogue observa l'oiseau avant de regarder Harry. « Très bien, » ajouta-t-il alors que Harry acquiesçait vigoureusement.

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« Les hiboux sont un peu ennuyeux si tu voulais de la compagnie, mais ils sont utiles, » expliqua Drago alors que le groupe retournait vers le Chaudron Baveur pour déjeuner avant de partir. « Ils emmèneront ton courrier partout dans le monde pour toi, mais parfois ils deviennent nerveux. Tu vois ma cicatrice ici ? » Il tendit sa main droite, où une cicatrice argentée se détachait sur la peau pale de son index. « Maman a dit qu'elle peut le guérir, le remettre comme avant, mais ça ne me dérange pas vraiment. D'ailleurs, qui d'autre pourra témoigner qu'un hibou a essayé de leur enlever une partie de leur doigt ? » Drago sourit puérilement à l'idée et regarda de nouveau la première articulation de son doigt, passant son pouce sur la cicatrice.

Harry mit la cage du hibou dans sa main droite et leva la gauche au niveau de ses yeux : « J'en ai probablement une à assortir. » Il repéra la fine ligne qui courbait l'arrière de son pouce. « Ouaih, ici. Mon oncle… mon oncle avait organisé une fête avec quelques amis du travail. Quelqu'un a laissé tomber une bière et j'ai du nettoyer. Ça m'a coupé le doigt. »

Bien sûr, ce n'était pas exactement la vérité. Mais la plupart des aspects de sa vie familiale devait rester cachés. Des souvenirs de morceaux de verre brisés et de sang lui revinrent. Des coupures profondes et la voix moqueuse de son oncle répétant : Voyons voir si les monstres perdent du sang.

Harry secoua rapidement la tête pour se débarrasser du souvenir avant de commencer à hyperventiler. Il vit Drago inspecter sa cicatrice, survolant les nombreux autres silencieusement.

« Bière ? » Demanda Drago confus en relâchant la main de Harry. « Comme de la bièraubeurre ? »

« Qu'est-ce-que la bièraubeurre ? »

« La meilleure chose qui existe, » pavoisa Drago. Il se retourna pour appeler Lucius. « Papa, Harry n'a jamais goûté de bièrraubeurre. Peut-on en avoir ? S'il te plaît ? S'il te plaît ? Je te promets je serai sage ! J'aiderai Dobby à faire le dîner. S'il te plaît ? »

« Cela ne sera pas nécessaire, » gloussa Lucius. « Viens Harry, le petit démon à côté de toi ne s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas le dernier mot. »

Ils s'installèrent tous le trois à une table au fond du Chaudron Baveur. Tom, le barman, s'affaira avec leurs boissons et Drago fit presque couler le liquide dorée et mousseux dans la gorge de Harry. Quoiqu'il en soit, Harry se retrouva rapidement à en boire alors que le liquide au goût de caramel lui réchauffait de son estomac jusqu'au bout de ses orteils.

Il sourit. « C'est brillant. »

« Alors M. Potter, » commença Rogue en se raclant doucement la gorge. « As-tu trouvé un nom à votre hibou ? »

Harry baissa les yeux pour apercevoir où le hibou couleur fauve se tenait, la tête repliée sous son aile. En fait, c'était une chose à laquelle Harry avait beaucoup réfléchi en chemin. Il avait enfin trouvé.

« Eh bien, je ne voulais pas qu'il ait un nom commun comme Franck ou Louis, donc j'y ai réfléchi en venant ici. Je crois que j'ai trouvé : Anthony. Je sais que c'est un nom un peu commun aussi, mais c'est le... »

« Le saint patron des objets perdus, » finit Rogue. Harry hocha la tête. « Très approprié M. Potter. »

« Il y a beaucoup de choses qui sont perdues sur moi, » conclut Harry.

Et c'était vrai. Il avait perdu sa famille, sa maison et son enfance. Il avait perdu tous ses amis et toutes les choses dont il prenait soin. Et par-dessus tout, il avait perdu la chose la plus importante : lui-même.

Mais là encore, il avait trouvé Rogue et peut-être, qu'il recommencerait à retrouver les morceaux.

NDT : toute la partie concernant les baguettes de Rogue, Lucius et Narcissa est inventée par l'auteur. J'ai fait le choix de traduire mot à mot, sachant que la baguette de Lucius est en fait d'orme, contient un ventricule de dragon et mesure 18 pouces.

Je sais que Saint Antoine est le patron des objets perdus en France, mais j'ai préféré garder la version Anglaise.