Hello !
Bienvenu sur ce nouvel OS qui viens des tréfonds de mes Gdoc
(ça doit bien dater d'au moins un an voir plus)

C'est un UA moldu et comme le titre le dit ça parle de crime
Donc meurtre ,sang et tout ce qui va avec !


La vie d'un tueur à gage

Il faisait chaud, même lourd cet été-là, et cela, malgré que ce soit la nuit. Cela faisait plusieurs heures qu'il était posté là, attendant patiemment sa proie. Il commençait vaguement à avoir des crampes la tenir la position, la lunette de son fusil vissé à l'œil. L'homme rentrerait bientôt de son travail et c'est à cet instant qu'il pourrait tirer. Mais d'après le planning, il devrait être rentré depuis déjà un bon moment. Il était en retard, et Severus détestait ça. Il émit un léger grognement contre les gens pas capable de respecter les heures.

La porte s'ouvrit de la maison laissant sortir une femme de haute stature et un enfant obèse. Bien parfait, ils sortaient, cela lui faisait des témoins en moins. La femme se retourna sur le perron et parla vers un autre enfant. Celui-ci était maigre, trop maigre et il avait cette soumission trop naturelle pour que cela soit récent. Il le vit acquiescer, plusieurs fois puis la femme partit avec le plus gros. Severus grinça des dents de laisser un enfant si jeune comme cela tout seul. Bande de monstre. L'enfant regarda le ciel en souriant, un peu de fatigue, puis ferma la porte et il n'y eut plus rien pendant un moment.

Il fallut presque trente minutes de plus pour qu'enfin sa cible arrive. L'enfant était sorti pour mettre les poubelles dehors. L'homme sortit de la voiture, en titubant un peu, et approcha l'enfant qui avait un visage marqué par la crainte. Il l'approcha trop vite le saisi par le bras, trop fort vu la grimace du gamin. Il ne pouvait décemment pas le tuer maintenant… Il ne tuait pas les enfants et s'il tuait l'adulte maintenant, il devait tuer l'enfant avec. Mais quand il le vit, le visage pourpre presque violet à hurler sur l'enfant qui essayait de se protéger de ses mains. Il ne put tenir. Il visa au niveau de la tête et au moment où le porc allait frapper l'enfant, il tira avant. Il le vit rester qu'un moment en suspens avant de s'écrouler sous les yeux de l'enfant. Il observa les réactions, attendant de voir s'il devait… commettre l'irréparable.

Harry s'approcha de son oncle mort, toucha où le sang coulait et observa dans la direction du tireur. Il n'était pas bête pour savoir que son oncle avait fait des choses pas net. Quelqu'un venait de le tuer et s'il restait là, il serait peut-être interrogé et sa tante le tuerait. Il fronça des sourcils, puis prit la décision de partir. Il n'avait que 9 ans, mais il préférait aller ailleurs que rester là. Il plongea sur le manteau de son oncle et fouilla les poches, sortant alors le portefeuille et les clés. Il prit tout l'argent qu'il put, laissant tous les autres papiers, et se releva pour ouvrir la porte sous l'escalier, sa chambre.

Severus observait les gestes du gamin et il avait vu cette compréhension puis autre chose l'avait marqué. L'enfant n'avait eu aucun geste pour appeler à l'aide, il avait juste plongé pour prendre l'argent et un trousseau de clé et maintenant qu'il voyait ce qu'il avait ouvert, il ajusta la lunette pour lire ce qui était marqué sur une feuille. Cela représentait vaguement le garçon dans des traits enfantin et il était écrit "chambre de Harry"... Il aurait bien aimé être un sorcier pour ressusciter l'homme et le tuer de nouveau, mais il se fit la note de revenir pour tuer la femme un autre jour. Il le regarda mettre des affaires dans un sac, puis se diriger vers l'étage. Il patienta, il vit qu'il fermait tout et en sortant, il remit les clés dans la poche du mort et en un dernier regard vers lui, un signe de tête, il partit en courant. Il fallait qu'il le retrouve.

Il rangea rapidement son matériel, se releva en grimaçant puis s'époussetta avant de descendre par les escaliers de secours sans se précipiter. Il arriva dans la rue et prit le chemin pour rentrer et pour cela, il n'eut pas le choix que de prendre le métro. Il détacha ses cheveux noirs et s'alluma une cigarette. Il avait accompli son contrat sans trop de soucis, il serait payé grassement par son employeur. Il prit son temps, il n'était que vingt-deux heures et tout fonctionnait encore. Quelques magasins attrape-touristes étaient même encore ouvert.

Quand il pénétra dans le souterrain, il observa les environs et vit alors un jeune garçon avec le même sac et d'autres affaires. C'était lui, il en était certain. Le gosse était malin. De plus, il ne croyait pas tellement au destin et quelque chose lui disait que le gamin savait presque qu'il viendrait ici. Il vint s'asseoir à côté de lui sans rien dire.

Harry avait tout fait pour venir ici, espérer que son sauveur (?) rentrerait par ce moyen de transport. Il y avait vraiment très peu de chance, mais il avait espéré, grandement. Il était passé par les magasins ouverts et s'était changé puis avait pris le métro jusqu'ici. C'était vraiment le hasard qui lui avait fait penser à s'arrêter ici. Il se pencha sur son sac et en sortit un de ces sandwichs pré-faits sous vide. Il l'ouvrit avec un bonheur non feint et jetant timidement un regard à l'homme qui l'observait du coin de l'œil. Il regarda le caisson en forme de violon puis remonta son regard et tendit une partie du sandwich.

- Vous en voulez ?

Severus sursauta presque à la voix de l'enfant. Il tourna complètement la tête et vit ce regard de plus près, ce regard émeraude remplis d'intelligence et de n'avait pas mangé de la soirée. Il n'était pas contre un en-cas avant de rentrer.

- Volontiers.

Il prit délicatement le sandwich et croqua dedans. L'enfant prit l'autre et fit de même, attendant tranquillement. Il était tout de même curieux d'une chose, quel excuse allait donner le gosse.

- Dites-moi jeune homme, que faites vous ici à une heure pareil ?
- Je rentre chez moi.
- Seul ? dit-il en soulevant un sourcil.
- Je ne pense pas risquer grand chose.

Une personne approcha dans leur direction. Une femme, elle semblait un peu choquée.

- Vous avez entendu ? demanda t-elle.
- Quoi donc ? répondit Severus, curieux de savoir si elle parlait de ce qu'il pensait.
- Il y a eu une explosion à Privet Drive, à l'instant. D'après ce que j'ai entendu, les voisins seraient sortit et auraient retrouvé leur voisin mort par balle devant la maison.

Severus jeta un œil à Harry. Celui-ci avait la bouche ouverte et les yeux écarquillés.

- Mademoiselle, je vous prie de pas donner autant de détail, il y a un enfant.
- Oh désolé mon petit. Je t'ai pas choqué ?
- …

Harry baissa les yeux, et se rapprocha de Severus discrètement. Il n'avait pas peur de ce qu'il s'était passé en tant que tel, mais peur qu'on remonte jusqu'à lui pour l'explosion. Severus vit le gamin caché une peur profonde. Il grimaça pour ce qu'il allait faire. Il l'entoura d'un bras et le plaqua contre lui. Harry sursauta, mais resta contre l'homme. Le métro arriva rapidement et la jeune femme alla dans un wagon différent, Harry et Severus se retrouvèrent alors dans un des wagons vide. Sur de pas être vu, Harry laissa paraître son sourire quand il plongea son regard dans celui du tueur. Ils étaient assis face à face.

- Vous l'utilisez souvent ?
- Quoi donc ? demanda prudemment l'homme.
- Votre instrument. Le caisson est plutôt abîmé c'est pour cela que je demande cela.
- Assez souvent, il m'arrive parfois de le prêter à des... amis.
- Vous n'avez pas peur qu'il vous l'abîme ou se le fasse voler ? dit Harry en sous-entendant, se fasse attraper avec l'arme.
- Je ne le prête pas à n'importe qui non plus.

Harry jeta un coup d'œil autour rapidement. Il y avait des caméras, cela le stressait assez.

- Sais-tu où vas-tu vraiment jeune homme ?
- J'ai quelques idées, mais sinon qu'importe l'endroit, monsieur.

Il devait l'emmener ailleurs, là où ils pourront parler librement. Il réfléchit rapidement à ce qui pouvait être fait. Il avait peur qu'on lui tombe dessus. Harry repensa alors à ce parc pas loin de la station suivante.

- Je pense descendre au prochain arrêt, je connais un peu le coin, surtout le parc. Merci pour m'avoir tenu compagnie.
- Au plaisir jeune homme. dit-il avant d'ajouter. Nous nous reverrons, je l'espère.
- Moi aussi.

Harry prit son sac et passa à côté de l'homme pour se lever. Le métro ralentit et s'arrête. Il sort et remonte les escaliers. L'air reste lourd, mais il est un peu plus rassuré. Il est libre. Mais il ne fallait pas qu'on remonte jusqu'à lui ou qu'on l'attaque. Il était tout de même tard. Il regarda rapidement les environs et reconnu l'endroit. Il ne s'était pas trompé. Il traversa la rue et marcha un instant avant de tomber sur le parc désert. Il observe bien les environs et grimpe rapidement à l'un des arbres dont il connaissait l'existence depuis plusieurs années. Sa tante venait ici avec Dudley et lui-même. Sa tante faisait jamais attention à lui dans ses cas-là et il avait pu trouver un endroit tranquille pour ne pas se faire attaquer par la bande de Dudley. Il sentit son pied déraper le surprenant. Il se reprit et se cale parfaitement, dos contre le tronc. Il avait une vue imprenable sur le parc. Il savait que l'homme viendrait le chercher. Dans le cas contraire, ce n'était pas grave, il saurait se débrouiller, il était intelligent. Il laissa son esprit vagabonder le regard perdu sur le parc.

Severus était descendu à l'arrêt suivant afin de ne pas être suivit et en avait profiter pour s'approvisionner en clope avant de avait rebrousser chemin à pied. Il n'aimait pas et ne comprenait pas totalement ce qu'il faisait. Il pourrait laisser le gamin se débrouiller seul et continuer son chemin. Mais quelque chose en lui-même lui disait que Harry était plus qu'intelligent et surtout avait des capacités brut, tel un diamant, qu'il faudrait tailler, affûter. Il serait parfait, Tom ne lui en voudra pas d'être un peu en retard pour cela. Il arriva près du parc, celui non loin de la station. Le gosse ne devrait pas être loin, il en était certain.

Harry le vit arriver, le faisant sourire. Il était tout de même vachement grand comparé à lui. Il prit son sac et se laissa glisser doucement. Il sortit du coin, arrivant dans le dos de l'homme. Celui-ci se retourna.

- Bien, nous allons devoir marcher encore un peu, est-ce que cela va aller ?
- Bien sûr.

Enfin, il sentait ses pieds commencer à le lancer douloureusement et le sac remplis était lourd, mais il pouvait encore marcher un peu. Ce n'était pas grave en soi. Ils partirent ainsi, marchant pendant quelques longues minutes. Ils arrivèrent ainsi dans les quartiers plus riches. Quelques manoirs se dressaient doucement. Au fur et à mesure de leur pas. Harry étaient impressionné par l'endroit, c'était limite comme un lieu hors du temps. Ils n'avaient pourtant pas été super loin. Mais quand il regardait l'homme, au final, il se disait que ce serait pas étonnant que son "travail" lui rapporte gros. Ils s'arrêtèrent devant un manoir où de grandes grilles en fer forgée se dressaient, tissant entres elles plusieurs motifs. Severus se dirigea vers le boîtier et sortit une petite carte qu'il passe sur un objet électronique, avant d'y entrer un numéro et déposer sa main sur un second boîtier. Il y eut un petit "bip", la porte se déverrouilla et ils entrèrent.

- Je vais te demander de ne pas parler au départ, ne réponds que si l'on t'adresse directement la parole. Je pense que tu es assez intelligent pour comprendre.
- D'accord.

Ils entrèrent et se firent rapidement voir. Ce n'était pas silencieux, mais calme plutôt. Il y avait quelques paroles, mais jamais trop haute, quelques bruits parfois, mais lointain. Severus priait pour ne pas avoir fait de connerie. Il posa une main dans le cou d'Harry, le faisant se crisper un moment, confirmant encore plus ce qu'il pensait. Ils traversèrent un couloir et entrèrent dans un bureau après avoir frappé. L'homme derrière celui-ci était d'une beauté incroyable pour Harry. Il avait cet aspect d'homme d'affaire et pourtant, il devait être plutôt âgé.

- Tu es en retard Severus et en plus de cela, tu ramènes quelqu'un.
- Ma cible était en retard, dit-il en s'asseyant. Il est arrivé bourré comme pas possible et à passer ses nerfs sur l'enfant derrière moi. Je n'ai pas pu attendre.
- Et qu'est-ce qui a fait que tu n'as pas tué le gosse ? Bien que je sais que c'est contre tes règles de moral, mais je refuse de voir l'un de mes meilleurs tireur en taule à cause d'un midinet.
- Son intelligence. Explique un peu ce que tu as fait, Harry, assied toi.

Harry qui avait passé son temps debout, la bouche bien fermé commençait doucement à comprendre qu'il avait échappé de peu à la mort. Il s'avance sur la seconde chaise devant le bureau et s'y assied.

- Quand oncle Vernon est tombé devant moi, j'ai cru qu'il s'était d'abord endormi comme toutes ces fois où le fait quand il rentre tard complètement bourré. Mais quelque chose en moi m'a fait comprendre que non. Je me suis approché, vérifié là où il avait été touché et comprit qu'on venait de le tuer. J'ai regardé dans la seule direction possible d'où pouvait venir la balle pour moi. J'ai pris un moment pour penser puis j'ai pris son portefeuille, tout l'argent le contenant et j'ai fait mon possible pour partir. Je suis vu comme un délinquant dans mon quartier, à cause de ma ... famille. Je suis un monstre pour eux parce que je suis capable de comprendre des choses que leur cochonnet de fils ne comprenne pas. J'ai donc fuis l'endroit, le rendant aussi vide que possible.
- Et pour l'explosion de la maison ? demanda Severus.
- Je ne suis pas au courant de ce que vous parlez. J'ai eut seulement de la chance de ne pas être présent au moment de l'incident.
- Je vois ce que tu voulais dire Severus. Va prendre une douche et te restaurer, j'aimerais rester un moment discuter avec le jeune homme.

C'est ainsi qu'Harry Potter rencontra Lord Voldemort, chef des Mangemorts, tueur à gage de profession. Il lui fit passer de multiple test et chaque jour, il lui posa de nombreuses questions avant qu'il ne soit prit en charge par Severus. L'enfant était véritablement un diamant brut. Il était intelligent, malin et savait manier les mots comme Severus savait le faire. Il fut éduqué au manoir en compagnie des autres enfants. Bien que rapidement, il les dépassa et finit par avoir un niveau plus que correct.

Il fut ainsi le premier enfant à tenir une arme si jeune. Il ne sursauta pas quand il y eut la détonation et resta droit quand sa cible fut trouée par la balle. Il eut simplement un petit sourire et demanda à son mentor de lui apprendre à utiliser son instrument.

Le temps passa et les saisons se suivirent. Harry devint un très bon élément et fut récompensé pour ses douze ans de sa première arme personnel. Son premier contrat suivit et se fit accompagner comme toujours de Severus. L'homme était non loin et attendit patiemment, allongé sur un building, lunette de sa visée en position. Il avait sa confiance dans le gamin. Il saurait mener à bien sa mission sans aucun problème, mais il lui avait promis d'être là en soutiens "au cas où".

Harry était donc à présent allongé à même un toit avec son arme un peu plus loin. Il faisait nuit et il ne voyait pas très bien. Mais il attendait l'arrivée de sa victime. Il était patient, il l'aurait. Il faisait aussi chaud que ce premier été qui avait changé sa vie et le jeune tueur avait les mains qui glissaient légèrement. Il calma sa respiration et se remit parfaitement en position.

Un véhicule arriva. C'était une vieille voiture blanche légèrement cabossée et avait une portière de couleur bleue ainsi qu'un feu arrière qui ne fonctionnait plus. La dite portière s'ouvrit laissant sortir un chien fou. Un bouledogue de couleur crème tacheté marron. Molaire. Harry connaissait parfaitement le nom de ce chien qui lui avait valu moult blessure. La femme qui était au volant de sa voiture se détacha difficilement et sortit de la voiture, manquant de tomber à cause du chien. Elle rigola grassement et, porte fermé, elle prit dans le coffre deux sacs plein. L'un contenait de la nourriture pour ses chiens, l'autre contenait une dizaine de bouteilles d'alcool. Marjorie Dursley n'avait définitivement pas changé.
La femme entra chez elle tranquillement sans se douter de l'ombre de la mort qui planait au-dessus d'elle. Il fallut attendre peu de temps avant qu'elle ne sorte dans sa cours arrière ou une vingtaine de chiens tous impatients de revoir l'éleveuse. Elle avait déjà un verre de vin rouge à la main. Elle parla à ses chiens, comme si elle parlait à ses bébés. Harry sentit une vague le traverser, c'était le moment. Il eut un instant de doute une simple seconde avant qu'il n'ajuste sa lunette de visée et tire.

Le corps lourd de la femme chuta, le verre se brisa et les chiens ne réagirent qu'à peine. Harry eut un grand sourire avant de se relever et de démonter, puis ranger son arme dans son sac à dos noir à double fond avant de descendre. Il prit la direction du métro, suivant les étudiants qui passaient non loin, se fondant dans la masse.

Il fut rejoint par Severus qui le prit dans ses bras.

- Comment s'est passé ta journée ? demande l'homme en jouant son rôle de parent.
- Très bien. J'ai eut un peu de mal pendant un exercice, mais je me suis rappelé de ce que tu m'as dit et j'ai réussis.
- Je suis fier de toi. Allez, rentrons à la maison, dit le tueur professionnel alors que le tramway arrivait.

Les deux discutèrent simplement. Parlant de livres qu'ils avaient lu dernièrement ou d'une émission qu'ils avaient vu. Ils arrivèrent à la station et descendirent avant de prendre le chemin pour la base. Les deux entrèrent leurs identifiants et entrèrent. Une fois à l'abri Harry fit éclater sa joie. Un simple sourire qui lui prenait une partie du visage. Severus lui ébouriffe la tête avant qu'ils ne prennent la direction du bureau du chef de l'organisation.

Ils firent leur rapport, le plus âgé faisant des éloges concernant son pupil. Ce dernier eut les joues qui prirent une légère teinte de rouge et les remercia.

Il fallut attendre presque un an supplémentaire avant que ses deux prochaines victimes lui soient accordées. Il fut accompagné cette fois-ci par la famille Malfoy. Narcissa avait réussi à obtenir un dîner avec la mère de famille.

Harry avait passé chez le coiffeur ce jour-là afin d'avoir la même teinte que le plus jeune des Malfoy et fut obligé de porter des lentilles de couleurs.
Draco fut ravis d'accompagner son ami d'enfance et d'enfin faire son premier acte. Il aida Harry à s'habiller et c'est tel des jumeaux qu'ils prirent part au repas.

Pétunia veuve Dursley les accueillit dans une petite maison de banlieue non loin de la première où avait vécu le jeune Potter. La femme avait tout fait pour bien les accueillir et avait sûrement demander à son fils de bien se comporter. Le dessert était terminé depuis déjà dix minutes maintenant.

- Voulez-vous un thé ou un café ? demanda la femme poliment.
- Un thé s'il vous plaît, dit Lucius.
- Un thé aussi, Pétunia. Les garçons, vous n'allez pas jouer ? Je me doute bien que cela ne doit être marrant de rester à table.
- Oui Didy, va montrer ta console aux jumeaux. Vous aimez ça vous les garçons ?
- Cela peut être drôle, répondit Draco.
- Je vous regarderais simplement, je n'aime pas trop jouer, dit Harry.

Les trois enfants prirent la direction de la chambre du jeune Dursley. La porte fermée Draco eut un petit sourire narquois, mais prit place sur le rebord du lit, devant la télé où la console était. Harry prit place derrière eux et attendit patiemment le bon moment. Le son était plutôt fort et cela couvrirait parfaitement n'importe quel son ou cri. Aucun des adultes ne vint protester. Harry sortit ainsi de sa manche son poignard et le mis sous la gorge, une main sur la bouche pour ne pas qu'il crie. Il se pencha et lui chuchota quelques mots, quelques aveux. Avant que le blond ne plante une aiguille dans le cou de la victime et injecte un puissant somnifère. Ses yeux, élargis d'horreur et de surprise, finirent par se fermer. Ils prirent soin de le coucher dans le lit. Harry ne réfléchis plus trop et, sourire sadique sur le visage, il se tourna vers le blond et tendit la main, dans une demande muette.

L'aristocrate secoua sa tête et prit quelque chose dans sa veste. Il tendit une nouvelle seringue pleine. Le brun observa sa victime et prit l'arme liquide avant de l'injecter dans le creux du bras. Ils prirent le temps de le border correctement et se mirent face à la console pour jouer. Ils n'allaient tout de même pas s'en passer. Il réduisirent tout de même un peu le son.

Dans le Salon, les trois adultes discutaient. Pétunia avait pendant un moment voulu aller voir ce qu'il se passait dans la chambre avant que le couple Malfoy ne la retienne, lui disant que c'était normal tout ce bruit et que les adolescent passaient surement un bon moment. Lucius prit un moment pour sortir un peu en milieu de soirée pour prendre l'air un peu, laissant les deux femmes ensemble et sachant que son épouse allait prendre les chose en main. Il avait compris par le changement de volume que les garçons avaient fini le travail de leur côté.

Narcissa repris une tasse de thé avec plaisir et fit un sourire de convenance.

- Pétunia, pardonnez moi cette question, mais, vous utilisez quelque chose sur votre visage ?
- Oh pas de soucis Narcissa. J'utilise un baume hydratant sur ma peau.
- Il semble faire effet, mais l'on dirait que vous avez la peau grasse ainsi. Personnellement, quand j'en ai besoin, j'utilise ceci.

Elle se pencha élégamment pour prendre son sac à main Chanel et l'ouvrit pour en sortir un petit pot blanc et bleu de grande marque. Elle le tendit à la femme en face d'elle qui le prit. Pétunia observa la marque, les composant et l'ouvrit avant de la sentir. L'odeur était très fleurie.

- Puis-je ? demande t-elle en montrant le baume dans sa main.
- Faîtes donc.

Pétunia en mit un peu sur le bout de ses doigts et badigeonna l'intérieur de son poignet sous l'œil ravis de la tueuse. Elle récupéra le petit pot et le rangea. La victime huma encore un peu la lotion avant de finir sa tasse. Lucius revint tranquillement et la soirée se poursuivit.

Pétunia se leva un quart d'heure plus tard et tangua dangereusement. Elle se rattrapa au dossier de son fauteuil et s'assit de nouveau. Elle tremblait et semblait bien plus pâle qu'au début de la soirée.

- Vous allez bien ? Demanda Lucius avec une voix inquiète.
- Je vois un peu flou et me sens faible. Sûrement une Hypoglycémie, ce ne serait pas la première fois.
- Pouvons-nous faire quelque chose pour vous aider, Pétunia ?
- Dans la porte du frigo, il y a du jus d'orange dans une bouteille en verre, si vous pouviez m'apporter un verre s'il vous plaît.
- Reste avec elle Narcissa, je vous apporte cela.

Lucius se leva et se dirigea dans la cuisine. Il prit la bouteille de jus d'orange et prépara un verre comme demandé. Il tourna son regard, vérifiant que sa femme s'occupait toujours de la souffrante et ouvrit sa chevalière pour un verser un poison puissant. Il remua un peu le verre, mélangeant les deux liquides ensemble et apporta le jus d'orange.

Pétunia prit le verre de sa main tremblante et le bu lentement. Il ne fallut pas longtemps avant que, le verre vide, elle ne s'écroule à leur pied.

- Les enfants, on va y aller, dit la tueuse.
- On arrive ! crièrent-il.

Les deux jeunes adolescents quittèrent la chambre après avoir tout éteint. Lucius enleva du mur le détecteur de fumée et l'éteignit avant de quitter la maison tranquillement.

Au milieu de la nuit, une silhouette toute vêtue de noir arriva et pénétra dans la maison. Il y fit le tour, déposant ici et là quelques morceaux de bois imbibé d'huiles essentielles tous reliés par plusieurs fils, tel une toile d'araignée géante où deux mouches, mortes, gisaient. Il récupéra au passage la console du gamin et sortie après avoir allumé plusieurs fils, ici et là. Il referma la porte et partie dans la nuit.

Barty Croupton Junior entra dans sa voiture qui était garé à deux pâtés de maison et se changea avant de rouler vers un club très prisé de la grande ville. Il présenta ses papiers, tous faux évidemment, et y entra sans aucun souci. Il repéra rapidement la jeune femme qu'il voulait voir. Elle était accoudée au bar, dans une robe noir et argent courte. Ses cheveux roux, légèrement bouclée était coupé en un carré court. Il mordit ses lèvres en voyant la chute de reins que la robe lui faisait. Elle le rendait fou.

Il s'approcha, en sachant parfaitement qu'elle le verrait quoi qu'il arrive. Il vint derrière elle et embrassa son cou tout en l'enlaçant.

- Bonsoir Miss Carrow future Crupton, dit-il en souriant.
- La soirée fut bonne ? demande t-elle sans détour avec un sourire.
- J'ai mis le feu aux planches et il me tarde de faire de même sur la piste de danse pour t'allumer comme tu m'allumes avec une robe pareil.
- Tu sais pourtant que j'aime torturer les hommes.
- Et j'aime ça, dit-il dans un léger grognement.

Il la retourna pour l'embrasser avec ardeur. Rien n'était jamais vraiment doux entre eux quand la passion les prenait. Barty se rappelait encore comment il l'avait rencontré. Il sortait de prison à ce moment-là, grâce aux pots-de-vin de son père haut placé. Il avait eu besoin de se décontracter et était venu ici. Elle portait le même genre de robe et était presque au même endroit qu'actuellement. Il s'était approché et était tombé sur un mur au départ, avant qu'elle ne le voit et le reconnaisse. Elle lui avait alors dit : "Si tu me veux vraiment, c'est à vie. Tu vas voir ailleurs et je te torture tellement longtemps que tu me supplieras de t'achever. À prendre ou à laisser monsieur l'allumeur."

Il l'avait littéralement pris et ils étaient bien partis pour refaire un remake de la soirée.

Dans le manoir, Harry se faisait charrier pour ses cheveux blonds platine.

- Bébé Potter à voulu voir ce que cela faisait d'être de la haute et s'essayer de devenir un Malfoy ? dit Bellatrix Lestrange. Tu sais, si tu le veux vraiment, t'as qu'à te lier à eux par mariage.
- Après tout ce temps, tu continues de m'appeler bébé Potter, répondit-il en levant les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'il te faut pour que je quitte ce titre ?
- Rien gamin, répondit le mari de la tueuse. On t'a recueillis ici complètement amoché et maltraité par tes connards de relatif. T'es assez intelligent pour savoir qu'on te considère comme notre gosse. Bien que Snape semble plus avoir le rôle de père que nous.
- Severus fut celui qui m'a sauvé, c'est normal. Hey Dray ! interpella Harry vers l'adolescent qui était avec les autres plus loin dans le salon.

Celui-ci se retourna vers l'appelant. Il souleva un sourcil de questionnement.

- Ta tante m'a dit que si je veux devenir un Malfoy, je dois me marier avec un, ça te tente ?

Le blond leva son majeur, bien visible, avec un sourire en coin avant de lui envoyer un baiser au loin et de retourner à son occupation sous le rire des autres.

- Il ne veut pas, tant pis, je retenterais dans quelques années.

Ils riaient de bon cœur en voyant le manège des deux adolescents.

Mais qui aurait cru que presque dix ans plus tard, cela deviendrait réel. Harry avait bientôt vingt-trois ans et était nerveux. Il était dans la chambre et triturait les boutons de manchette de sa veste bleu marine. Une tape sur sa main le fit arrêter.

- Vas-tu arrêter de stresser pour rien ? Tu te maries, tu ne vas pas assassiner quelqu'un de la haute, hyper protégé. Alors, laisse ta veste et ses maudits boutons. Calme ta respiration et souffle un bon coup, cela va aller.
- T'es drôle Sev, dit-il en obéissant malgré tout. Tu n'étais pas mieux au tien.
- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, Harry. J'étais parfaitement calme.
- Je demanderais à maman.
- Sale gosse, dit-il en lui faisant une pichenette sur le nez. Laisse Aurora hors de cela.

Harry se massa le nez légèrement douloureux et eut un doux sourire en voyant la jeune femme arriver dans la chambre et se blottir entre les bras de Severus. Qui aurait cru qu'en s'enfuyant de chez lui, il sauverait sa peau et gagnerait une famille. Une famille étrange et pas vraiment blanche ni très net. Mais il ne l'échangerait pour rien au monde. Il avait un père, une mère et bientôt un mari. La vie ne pouvait pas être plus belle. À moins que…


Oui ! oui je m'arrête là comme un horrible et sadique auteur que je suis.
Mouahahahahah !

Une petite review pleine de reproche ?
Ou peut-être un fav ?

Coeur sur vous !