Hey ^^

Je sais ce que vous vous dites. "J'ai déjà vu ce titre quelque part". Alors oui, j'avais déjà initié cette histoire il y a quelques mois, mais la mayonnaise n'avait pas pris, j'ai donc choisi de partir sur un reboot ^^'

"Ah ouais l'autre, il supprime des fanfic pour refaire la même chose..." Alors oui, je vous laisse me jeter des pierres, et oui en théorie c'est la même chose, mais en mieux ^^". Moins de personnages cette fois-ci, le Super Six restent les six personnages principaux, pas de 7e ou 8e personnage qui s'incruste là dedans (même si niveau personnage secondaire, on va en piocher pleiiin :D)

Pour ceux qui n'avaient pas vu le premier essai x) :

-Il s'agit d'une schoolfic Disney/DreamWorks, ces deux sociétés possèdent les droits sur tous les personnages

-Le scénario de l'histoire m'appartient, merci de ne pas plagier

-Vous verrez des concepts qui existent déjà, et en soi c'est normal les schoolfic Super Six ont beaucoup de points commun x)

Pourquoi maintenant ? Frozen 2 est sorti et on sait pas s'il y aura un 3, HTTYD 3 a marqué la fin de la saga, ROTG 2 n'est qu'un doux rêve (évoqué il y a un moment par Del Toro) qui je l'espère se concrétisera, Raiponce et Rebelle n'attendent pas de suite.

Le Super Six a vraiment bercé mon enfance. Mais les fanfic fr sur cet incroyable cross-over commencent à manquer. Et c'est normal, la hype autour des films commence à s'estomper. Néanmoins, je souhaiterais continuer la tradition. Je pense qu'on n'a pas fini d'explorer tout ce que ces personnages peuvent nous offrir, alors pourquoi ne pas essayer d'apporter une pierre de plus à l'édifice ? J'espère en tout cas que ça vous plaira ^^

PS: Pour ceux qui suivent ma fanfic Percy Jackson, non je ne la met pas en pause. Je pense pouvoir gérer les deux tant que je ne m'impose pas un rythme de publication particulier x)

Sur ce, enjoy ^^


-Deux secondes Anna, j'arrive !

-Deux secondes ? Plutôt deux heures oui !

Frédéric poussa un soupir résigné. Arianna, sa femme, lui lança un regard compatissant tout en finissant son petit déjeuner. Dans la maison des Corona, il était rare que les parents aient à élever la voix, chaque membre s'entendant à merveilles avec les autres. Seulement, voilà que leurs trois filles entraient au lycée, et trois adolescentes de seize ans, c'était légèrement difficile à gérer pour Frédéric, seul homme de la famille. Surtout lorsque Raiponce, squattait la salle de bain pour brosser sa longue chevelure blonde. Et, comme à chaque rentrée, elle prenait deux fois plus de temps que d'habitude.

Tout en rouspétant, Anna descendit les escaliers d'un air dépité avant de s'installer dans la cuisine et d'entamer son repas à une vitesse folle.

-Mange moins vite Anna, l'avertit Elsa sans lever les yeux de la brochure qu'elle consultait tout en sirotant son chocolat chaud, tu vas t'étouffer.

Tout en grandissant, Elsa s'était rapidement imposée comme étant la "grande sœur" du trio, bien qu'elles aient toutes les trois le même âge. Elle et Anna se ressemblaient comme deux gouttes d'eau (hormis la couleur de leurs cheveux), mais leurs caractères différaient énormément. La rousse était une véritable pile électrique, sportive, voire un brin bagarreur. Enfant, elle s'était d'ailleurs maintes fois battue pour protéger ses sœurs contre les terreurs de la cour de récré. Elsa, elle, était calme, douce et autoritaire. Elle préférait régler ses conflits de façon diplomatique.

Pragmatique, elle relisait la brochure du campus où les trois adolescentes seraient envoyées. Un cursus unique au monde, en internat, parfaitement adapté à leurs besoins. Même si elle ne le montrait pas, Frédéric savait que c'était la plus enthousiasmée des trois. Et en parlant d'enthousiasme, Raiponce déboula soudain dans la cuisine telle un rayon de soleil.

-Tu vois ? Deux secondes, lança-t-elle tout sourire.

Ni une ni deux, Anna quitta la table en montant les escaliers quatre à quatre, tandis que la blonde s'installait à droite d'Elsa.

-Raiponce, ma chérie, les horaires sont strictes à DisWork, il va falloir prendre l'habitude de te lever plus tôt si tu veux te coiffer comme ça tous les jours...

-Oui maman, répondit la jeune fille en faisant la moue.

-Si au moins tu me laissais te tresser, on gagnerait du temps, glissa Elsa mine de rien.

Tirant la langue en guise de réponse, la blonde s'attaqua à son tour à ses toasts. Dans le trio, c'était l'artiste, la rêveuse qui adorait défier les lois plus par insouciance que par insolence. Malgré son inébranlable sourire contagieux, elle boudait chaque fois qu'elle se sentait enfermée. Elle participait régulièrement aux manifestations publiques pour les droits des femmes, et pouvait passer des heures à peindre des paysages fantaisistes dans sa chambre.

En regardant ses filles, se chamailler pour un rien le sourire aux lèvres, le coeur de Frédéric se serra. Lui et sa femme avaient adopté les jumelles à l'âge de six ans, lorsque leurs parents biologiques avaient péri dans un incendie. Plutôt que de laisser les filles de son frère à l'orphelinat, il avait préféré les élever lui-même comme ses propres enfants. Et ses trois filles, il les aimait, du fond du coeur. Il en était même complètement gaga, n'hésitant jamais à leur acheter un nouveau livre, des nouveaux pinceaux, ou des nouvelles baskets. Sans Arianna, il ne les aurait même jamais réprimandées. Mais voilà, elles grandissaient, et venait à présent le moment où elles quitteraient la maison. Pour un temps certes, car elles reviendraient pour Noël. Mais un jour viendra où ce foyer sera vide. Il ressentit un brusque coup de vieux à cette idée, et sourit avec nostalgie en se remémorant l'enfance des filles. Comprenant son trouble, sa femme posa gentiment sa main sur son bras.


Mérida ne savait pas quoi penser. Ses frères lui en faisaient voir de toutes les couleurs mais étrangement, ne plus voir ces trois petites bouilles pendant un an allait lui briser le coeur. Certes, ils passaient la moitié de leur temps à se disputer, mais l'autre moitié consistait à élaborer maintes stratégies et combine afin de jouer des tours plus farfelus les uns que les autres à leurs parents.

Malheureusement, elle devait s'habituer à vivre séparée de ses frères. Son cursus à elle durerait trois ans, et le leur, d'ici treize ans, durerait également trois ans. En effet, ils avaient hérité du don de leur mère et se devront un jour ou l'autre suivre le même cursus que Mérida, qui elle avait hérité du don de son père. La poisse, songea-t-elle pour la énième fois. Les dons auraient dû être inversés. Après tout, n'était-elle pas une femme d'action, appréciant les travaux manuels et au passage hyperactive, tandis que ces trois là auraient pu être de parfaits génies du mal ? Et dire qu'en s'y mettant sérieusement, ces trois-là, du haut de leurs sept ans, auraient pu la mettre K.O sans aucune difficulté.

S'infligeant une claque mentale tout en regardant une dernière fois son reflet dans le miroir, elle attrapa sa valise et se dirigea vers la sortie. En voyant sa petite famille qui l'attendait pour lui dire au revoir, elle failli s'émouvoir. Voire verser une larme. Mais une Mérida ne pleurait jamais en public. Même devant sa propre famille. Ses frères l'avaient très bien compris malgré leurs yeux rouges, mais son père s'essuyait les yeux sans ménagement. Sa mère, droite et fière, fronçait tout simplement les sourcils, ce qui pouvait signifier soit qu'elle était dans une fureur noire, soit qu'elle était à deux doigts de fondre en larmes. Après tout, Elinor Dunbroch n'était pas vraiment "expression faciale". Il fallait apprendre à détecter les moindres changements sur son visage de marbre pour déceler une once d'humanité, et surtout un amour maternel sans borne certes rassurant mais parfois... Étouffant. Car si ses parents devaient avoir un point commun, c'était sans doute cet instinct protecteur envers leurs enfants. Et Mérida avait grand besoin de s'émanciper. Au début, ça avait été à force de cris, de disputes, et de vaisselle cassée. Puis ça avait été le style vestimentaire, les goûts musicaux, qui contrastaient fortement avec l'histoire pleine de noblesse et de raffinement de la famille Dunbroch.

Et puis, son père lui avait proposé une solution. Il pouvait certes la former lui-même, mais il existait un cursus scolaire aux États-Unis qui lui permettrait d'apprendre à maîtriser son don, tout en lui laissant de l'espace. Maman poule qu'elle était, Elinor avait longtemps hésité à la laisser partir de l'autre côté de l'Atlantique, mais elle avait fini par accepter. Et voilà que six mois plus tard, son brevet des collèges en poche, Mérida se retrouvait à enlacer une dernière fois sa famille tandis que son taxi l'attendait. Fergus, bien sûr, faillit la broyer dans ses bras tandis que sa mère se contenta d'une rapide étreinte (une immense marque d'affection chez elle). Avec amusement, la rousse songea que, compte tenus de leurs statures respectives, leurs dons à eux aussi auraient dû être inversés.


-Dragonniers, tenez vous droits !

Harold se redressa, essayant d'effacer le doute de ses pensées. Comme chaque année, Beurk s'apprêtait à envoyer une promotion de dragonniers fraîchement sortis de l'académie locale, qui les initiait au dressage de ces lézard géant cracheur de feu. N'importe où ailleurs dans le monde, cette phrase aurait semblé étrange. Mais pas à Beurk. Ici, les dragons faisaient partie du quotidien.

Les dragons étaient depuis près de sept siècles en voie d'extinction, et l'archipel de Beurk était aujourd'hui leur dernier habitat naturel. L'ONU connaissait leur existence, mais avait préféré garder l'information secrète. Ainsi, leurs îles n'apparaissaient sur aucune carte, les bateaux, sous-marins, et avions qui se dirigeaient vers cette zone du monde étaient mystérieusement détournés de leur trajet. Finalement, la culture populaire avait fini par leur donner un nom: le triangle des Bermudes.

Les beurkiens, eux, étaient les premiers habitants humains de l'archipel. Leurs ancêtre, des explorateurs viking, avaient découvert ces îles riches en pâturage environ dix siècles plus tôt. Après deux siècles de guerre contre les dragons, ils avaient fini par collaborer. Aujourd'hui, ils jouaient un rôle de garde-chasse dans une réserve naturelle plus que spéciale.

Harold reporta son attention sur Gueulefor, le maître d'armes de l'île, qui s'était occupé de leur initiation à tous. L'académie avait été créée peu après la Guerre de Sécession. Des dragons volontaires avaient alors souhaité rejoindre l'armée beurkienne, et ainsi fut créée la première escouade de chevaucheurs de dragons. Plus tard, même en temps de paix, la tradition s'était perpétuée.

L'académie de Beurk fut d'ailleurs le premier partenaire commercial de DisWork. La formation de dragonnier commençait dès l'âge de huit ans, avec les bases du vol, mais aussi un cours de premier secours, de nourrissage et de nettoyage de dragon. L'initiation était longue, car il existait énormément d'espèces et sous-espèces différentes. Une fois l'âge de seize ans atteint, les dragonniers étaient envoyés à DisWork pour parfaire leur formation. Et c'était ce qui attendait Harold aujourd'hui, alors qu'il se tenait droit aux côtés de ses camarades.

Il ne pouvait s'empêcher d'appréhender. Son cousin, Rustik, et Astrid avaient apprivoisé leur dragon dès l'âge de douze ans. Les jumeaux, Kognedur et Kranedur, n'avaient pas tardé à suivre. Même Varek, certes savant mais légèrement empoté, avait apprivoisé une femelle Gronk une semaine avant le départ. Harold quand à lui...

Ses parents étaient célèbres dans le monde, dans une certaine mesure. Beurk, dirigée par son père Stoïk, avait été l'une des forces dissuasive majeure du bloc américain durant la Guerre Froide. Valka, sa mère, s'était quand à elle illustrée en Irak en dirigeant tout un escadron d'une douzaine de dragonnier. Ils n'étaient pas particulièrement fiers de leurs actes, mais le fait est qu'il s'agissait là des deux dragonniers les plus talentueux de leur époque. Et bien entendu, beaucoup pensaient que leur progéniture, déjà très avancée pour son âge au niveau des connaissance draconiques, apprivoiserait au minimum un Cauchemar Monstrueux.

Mais voilà. Harold était le seul adolescent de sa promotion à se rendre à DisWork sans avoir développé d'affinité avec un dragon en particulier. En réalité, c'était un cas unique dans l'histoire du partenariat. Le jeune homme leva les yeux vers son père, en plein discours. D'ici une dizaine de minutes, il montera dans l'hélicoptère avec les autres. Son père lui avait fait un au revoir rapide, froid, cachant à peine sa déception. Sa mère, quand à elle, lui avait souri avec encouragement, mais il savait au fond de lui qu'il l'avait aussi déçue. C'est dire, même parmi les Terreurs Terrible, pourtant impossibles à chevaucher, aucun dragon n'avait voulu se lier à lui. Il devait absolument se lier à un dragon d'ici l'hiver, quand il rentrerait ici, sans quoi il serait la risée du village tout entier.


Voilà voilà pour le chapitre 1 ^^

Certains seront déçus, mais pour des raisons scénaristiques Jack Frost n'apparaîtra qu'au chapitre 2 :/

Je vous rassure d'emblée, les chapitres ne seront pas tous écrits avec 3 points de vue différents. Un seul point de vue par chapitre, voire deux mais pas plus.

J'en profite pour caser un deuxième PS 2, qui est cette fois-ci une "annonce". Je possède un compte Wattpad ( AlexCarthas allez checker si ça vous tente ^^') mais je compte en créer un second spécialement pour mes fanfics (que je vais sans doute appeler AlexCarthasFanfictions pour être un peu original m'voyez). Pourquoi ? Parce que mes oeuvres original traitent sur des thèmes plus sombres que mes fanfic, je pensais donc à les poster sur un deuxième compte plus "soft". Je vous tiendrai au jus en tout cas ^^

J'espère en tout cas que la lecture vous a plu, bon courage à tous pour la fin du confinement, et portez vous bien ^^