Je ne possède aucun des personnages de la série.
Il ne fait pas bon de se remettre à regarder de vieilles séries qui passent à la télé, surtout quand elles font parties des coups de cœur de votre jeunesse... Et surtout si elle parle de relation fraternelle et paternelle fortes...
ll n'est jamais bon de prendre le risque de monter deux opérations trop semblables, mais parfois, il y a des raisons qu'on ne peut pas ignorer... si elles sont vraies...
Alors cette fic c'est la première que j'ai écrite en fait, elle se passe plutôt vers le début de la saison 1, je dirais quelque part après l'épisode 7
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
LE PIEGE SE REFERME
Chapitre 1
Tout était calme. Les aigles planaient au-dessus de la tête de Stringfellow en train de pêcher. Ce lac était rempli de souvenirs, bon comme mauvais, mais le jeune pilote appréciait la tranquillité qui se dégageait du lieu. Dominic s'inquiétait, parfois, qu'il reste aussi seul dans un endroit coupé du monde, mais Stringfellow n'était pas sûr que sa place soit dans le monde. Il était bien ici et il espérait avoir la chance de sortir une truite pour le déjeuner.
Cependant, au moment où il eut l'impression de faire une touche, un bruit attira son attention, un bruit d'hélicoptère. Aussitôt, il se tendit. Ce n'était pas celui de Dominic. Avec un soupir, il remballa sa canne tout en se disant qu'il se contenterait de son plat d'aubergine quand un hélicoptère d'un blanc immaculé apparut à l'horizon : Archangel.
Le temps que Stringfellow regagne le ponton, le patron de la Firme et son assistante étaient déjà installés dans son salon. Stringfellow frémit. Ce n'était pas qu'il les détestait, mais les gens avaient tous une fâcheuse tendance à se croire chez eux et à violer son intimité sans vergogne, pas qu'il avait des choses à cacher, mais cette cabane c'était son sanctuaire, son havre de paix et il aurait aimé qu'elle le reste. Pour l'instant, ce n'était pas l'objet de la discussion et il laissa échapper un soupir en finissant d'entrer.
- Personne, ne vous a appris à attendre devant la porte ?
- Allons, ce n'est pas la première fois. Nous nous sommes juste mis à notre aise.
- Je vois, répondit le jeune homme en se servant un verre de whisky pour se donner une certaine contenance. Après la dernière opération en Argentine, je pensais avoir droit au moins à deux jours de vacances.
- Oh les vacances, ce n'est pas pour le gens comme nous Hawke.
- Je ne suis pas comme vous.
- Je vois pourtant des points communs, répliqua Marella.
Hawke lui adressa un regard sombre tout en portant le verre à ses lèvres. Il en but à peine une gorgée et le reposa pendant qu'Archangel reprenait la parole.
- Je vous aurais bien laissé du temps si ce n'était pas une urgence.
- Avec vous, il y a toujours des urgences.
- Là c'est différent Hawke. Il en va de la sécurité mondiale.
Le jeune homme laissa échapper un léger rire moqueur.
- Je vous en prie Archangel, j'en ai mal aux côtes tellement je ris, venez en aux faits.
Le sous-directeur de la FIRM esquissa un sourire moqueur et se tourna en direction de son assistante.
- Expliquez-lui.
Aussitôt, Marella se rapprocha de Hawke et ouvrit un dossier contenant plusieurs photos et des rapports de mission. Elle le posa sur le bar, devant lui et les écarta tout en expliquant.
- Voici Anita Crawford. Elle est l'un de nos meilleurs agents. Cela fait cinq ans qu'elle a réussie à s'infiltrer dans les arcanes politiques de Moscou. Elle nous a permis de recueillir des renseignements précieux, mais depuis une semaine sa couverture semble être compromise.
- Encore une jeune femme que vous êtes prêt à sacrifier, marmonna Stringfellow pendant que le souvenir de Gabrielle lui revint en mémoire.
Après avoir hésité, il s'était autorisé à l'aimer et Archangel l'avait envoyé sur le terrain… Un terrain qui lui avait coûté la vie, comme à tous ceux qui s'étaient un peu trop rapprochés de lui.
- Non. Je veux la sortir de là avant que cela ne soit trop tard. Je ne veux sacrifier personne.
- Même pas moi ? Demanda le jeune pilote en buvant une autre gorgée de son verre.
- Ne soyez pas ridicule, Hawke !
Les deux hommes se fixèrent un moment, puis Stringfellow se retourna vers Marella.
- Où elle se trouve ?
- La plupart du temps à Moscou. Elle est danseuse pour le balais.
- Danseuse ?
- Elle l'était bien avant, sa mère est russe. C'est pour cela que je l'ai recruté, expliqua Archangel.
- Je vois… Mais du coup, je ne pense pas être la personne qu'il faut pour ce genre de mission. Je ne peux pas débarquer sur la place rouge avec Airwolf. Montez un commando d'extraction.
- C'est vous le meilleur commando, répliqua Archangel.
- Non.
- Elle n'est pas sur Moscou, ajouta Marella. Elle est actuellement à Nokvony. Les danseuses sont en stage hors de la ville. C'est en pleine campagne à 50 km au Nord de Moscou.
- Campagne ou pas, cela reste trop hasardeux. Nous leur avons déjà fait le coup une fois.
- Vous avez peur ? Demanda Archangel en souriant.
- Je n'ai pas peur, mais je n'irais pas me suicider pour autant, et faire deux fois le même type d'opération c'est du suicide.
- Ce n'est pas la même chose ! Protesta Marella.
- Ah bon ?
- Hawke, tenta de le convaincre Archangel en se levant. Il faut à tous prix que nous ramenions Anita en sécurité. Elle a en sa possession des informations capitales pour le pays.
- Comme tous les espions…
- Et pour vous aussi.
- Moi ? S'étonna Stringfellow en plissant les yeux.
- Oui. Montrez-lui sa dernière transmission.
Marella hocha la tête, chercha dans les feuilles et en tendit une au pilote. Stringfellow le parcourut rapidement et s'arrêta sur un nom surligné qui le fit frémir.
- Saint John, souffla-t-il en perdant subitement toute couleur.
- Oui, elle n'a pas pu nous en dire plus, mais elle semble avoir retrouvé sa trace dans un camp de prisonniers quelque part en Sibérie. Alors si vous ne le faites pas pour votre pays ou pour les autres, faites le pour votre frère, Hawke.
OoooO
Dominic soupira en se tournant vers son ami.
- Je t'ai déjà dit que je ne la sentais pas cette opération ? C'est risqué String. Nous leur avons déjà fait le coup une fois. Les russes savent qu'Airwolf n'est pas une légende. Que se passera-t-il si jamais ils ont élaborés des pièges pour nous coincer au sol ?
- Nous en sortirons, comme toujours.
- String, je sais que la plus longue partie de ma vie est derrière moi, mais je n'ai pas envie de l'abréger. Je compte bien vivre quelques décennies encore, donc je pense que c'est une mauvaise idée. Tu ne lui as pas dis ?
- Si bien sûr.
- Alors pourquoi tu as accepté ?
- Je ne peux pas faire autrement, Dominic ! Lança Hawke en haussant le ton.
- Pourquoi ? Parce qu'il t'a montré le nom de Saint John sur un bout de papier ?
- Ne dis pas ça sur ce ton ! Répliqua le jeune homme en frémissant.
- Ah oui ? Tu ne trouves pas que c'est un peu facile de le faire réapparaître dans la discussion dés qu'on a besoin de toi et que tu hésites à les aider ? Tu ne te poses pas de questions ?
- Je n'ai pas à me poser des questions !
- Il te manipule ! Comme l'a fait Sara pour Kruger ! Tout le monde te manipule et toi tu plonges ! Nous ne savons même pas s'il est encore en vie et…
Dominic se tut et eut juste le temps de s'écarter pour éviter un coup de poing. Stringfellow avait du mal à admettre que ce qu'il disait été vrai et il voulait tellement que cet indice soit vrai. Il ne voulait pas perdre espoir et le réalisme des mots de Dominic sonnaient comme un coup de poignard. Emporté par ses émotions, incapable de parler, c'était son poing qu'il avait lancé, mais son ami avait anticipé sa réaction.
Non seulement Dominic évita son coup de poing, mais il se rapprocha et l'agrippa pour le tirer dans ses bras. Sringfellow se laissa faire sans protester. Sous le coup de ses émotions, il tremblait et ses mains s'accrochèrent au dos de son ami.
Dominic avait vu sa colère et ses doigts se mettre à trembler. Il avait évité sa charge désespérée pour l'attirer contre lui et il le berça en le sentant continuer à trembler dans ses bras. Mon Dieu qu'il perdait pied vite quand il était question de Saint John, comme il souffrait… Surtout que les derniers mois avaient été particulièrement compliqués à vivre.
- Chut… Allez… Excuse-moi…
- Non, c'et moi… Mais il faut que je vérifie Dominic… Si jamais c'est la bonne piste et que je ne fais rien…
- Je sais… Je sais… répéta Dominic en le berçant doucement.
Il sentait ses larmes dans son cou et il lui frotta le dos pour essayer de l'apaiser.
- Chut…. Calme-toi… Je sais tout ça.
- Je… Je comprendrais que tu ne veuilles pas venir, tu as raison. Il peut y avoir un piège et…
- Si je ne viens pas, tu n'en reviendras pas String. Je ne veux pas te perdre… et puis, tu as besoin de moi, je suis le meilleur pilote de nous deux...
Il le sentit rire doucement en réponse juste avant qu'il se redresse et ne s'arrache de ses bras.
- Merci… ça me touche que tu fasses ça pour Saint John.
- Non String, je le fais pour toi.
Son ami frémit et Dominic l'attira de nouveau dans ses bras pour lui donner une accolade un peu virile.
- Alors, de quoi avons-nous besoin ?