Note de l'auteur : On approche de la fin de cette histoire…Mais pour ceux qui aiment les histoires sur Tom, ne vous inquiétez pas, j'en referai d'autres ! Normalement, le prochain chapitre sera le dernier. Enfin, peut-être qu'il y aura un épilogue aussi. Au fait, bonne rentrée pour tout le monde ! ^_^

Note aux reviewers :

Cyngathi : Merci beaucoup ! Ca fait plaisir ! Voilà la suite !

Parvatil : Coucou Sarah ! Voilà la suite ! J'espère que je t'ai pas fait attendre trop longtemps ! Tu me diras ce que t'en pense, et aussi comment elle est ta nouvelle école ?

Darkmoon Fleur : Voilà la suite ! Héhé…j'aime beaucoup Tom, et je préfèrerai beaucoup plus être Tom que Dumby…Alors arrête de dire que je suis Dumby ! lol (Au fait, j'ai bientôt terminé mon dessin en couleur de Tom) Bonne rentrée ! (Tu me raconteras ?)

Ikuko : Merci beaucoup ! Ah oui, ce serait bien si on avait les dons d'acteurs de Tom et son charisme, et son génie…*soupir* Mais bon, on fait avec ! lol En tout cas, merci de continuer de lire ma fic !

Forty-Times : Eh oui, déjà les yeux rouges…Mais bon, pour l'instant je le préfère avec ses yeux bleus ! lol Non, le petit Tom n'a jamais pensé à faire acteur, pas assez ambitieux pour lui…Et puis, d'après lui, c'est un métier de Moldu…De toute manière, il préfère la politique que le cinéma ! lol Merci !

Miss-Tania : Merci beaucoup ! J'espère que t'aimeras ce chapitre aussi !

Disclaimer : Les persos ne sont pas à moi.

***********************************************************************

Partie 4 : Descente dans les Ténèbres

'Il voulut quitter l'enfer,

L'endroit où il avait été condamné

Depuis sa tendre enfance.

Une lettre vint, le sauva,

Lui proposa un abri.

Cependant,

Les choses ne furent pas toujours,

Ce qu'il avait espéré.'

Sur le quai, on se bousculait, on se dépêchait, craignant de rater le train qui n'était pas encore arrivé. Des personnes se cognaient, certaines proférant des injures, d'autres s'excusant juste pour la forme. Les enfants pleuraient, réclamant la tranquillité, alors qu'en fait ils ne faisaient que contribuer au vacarme. D'autres exigeaient le silence, sous prétexte de faire régner l'ordre, mais leur hurlements intempestifs ne faisaient naître que des maux de têtes plus qu'autre chose.

La foule humaine dans toute sa splendeur. La preuve flagrante de son désordre et de son manque d'organisation. J'aurais presque pu penser que ce remue-ménage avait lieu exprès pour m'agacer. Enfin, le calme arriva peu à peu, mais peu de temps après, il disparut pour faire place à la clameur des 'au revoir'. Moi, j'étais tranquille, n'ayant personnes à qui dire adieu. Avec quelques regards imposants, je fis mon chemin et je parvins à me trouver une place libre dans un wagon intact de toute personne non souhaitée.

Je m'asseyais près de la fenêtre, à travers la vitre, je voyais les flocons de neige tomber un à un, comme au ralenti, formant un paysage blanc et monotone, avec une impression de sérénité.

C'était Noël qui arrivait.

Même un imbécile aurait pu deviner qu'on était baigné dans une atmosphère de fête en voyant les sourires candides et joyeux qui s'affichaient partout. Tout le monde pensait à ses cadeaux, à ce qu'il recevrait, à leur repas de fête, à leur famille…

C'était tout simplement répugnant.

De mon sac, je sortis une plume d'aigle, et un carnet de note que j'avais toujours sur moi. C'était dans ce cahier que je notais certaines pensées singulières qui me traversaient l'esprit, des phrases qui m'avaient frappées, des sorts intéressants, et toutes sortes de choses qui me semblaient utiles à mettre par écrit.

Sur une page blanche, j'écrivis mon nom en lettre capitales, pour commencer à travailler sur un nouveau but :

TOM ELVIS JEDUSOR

Je détestais ce nom. Il était ordinaire, sans originalité, sans particularité. Il ne frappait pas, il n'étonnait pas, il n'attirait pas l'attention. Sa consonance était horrible.

Mais plus que tout, c'était le nom de mon père.

Hier soir, avant d'aller me coucher, je me suis rendu compte que si je voulais casser tout les liens qui me reliaient à mon géniteur, il fallait aussi que je change de nom.

Le nom définit la personne, c'est son identité. C'est ce qu'on retient le premier d'une personne. Le nom montre les secrets de celui qui le porte, révélant les liens familiaux.

Il m'était insupportable de me savoir relié à celui que je haïssais. Non, il fallait que je change cela.

Hmm, comment faire ? Peut-être que si je changeais les lettres de places…

Oui, c'était une bonne idée. Les anagrammes m'avaient toujours fascinés. Tellement commodes et ils passaient tellement inaperçus et là, lorsqu'on parvenait à résoudre le mystère de l'anagramme, la réponse devient si évidente qu'on se demande comment on a pu laisser passer cela.

Ils ne cachent rien, disent la vérité, mais dans un nouvel ordre.

Pensivement, je regardais les lettres, me demandant par où commencer. Voyons, avec le JE de JEDUSOR…Ca me fait déjà 'JE'…Je quoi ? Je m'appelle ? Non, trop long, et puis les lettres n'y sont pas…Hmm…'Je suis' va à merveille…

TOM ELVIS JEDUSOR

JE SUIS

Parfait. Maintenant il me fallait quelque chose qui inspire la crainte, le respect. Il me fallait un nom qu'on retienne dès qu'on l'entend. Pourquoi ne pas essayer un 'lord' ?

TOM ELVIS JEDUSOR

JE SUIS LORD MOVET

Non. Ca n'allait pas.

Je secouai la tête. Un lord imposait le respect, mais le nom 'MOVET' était affreusement ridicule.

Réessayons…

TOM ELVIS JEDUSOR

JE SUIS MOLOVTERD

Non. Horrible. On dirait le nom d'un insecte ou je ne sais quoi. Avec un nom pareil, juste en se présentant, la victime mourrait de rire au lieu de mourir par l'Avada Kedavra.

Totalement risible.

Non, je sais. J'ai trouvé.

TOM ELVIS JEDUSOR

JE SUIS MORTVELDO

Non, pas vraiment, finalement. Mais l'idée d'insérer le mot 'mort', il faut que je la garde. La mort fait peur, et on la craint.

Ah, je sais.

TOM ELVIS JEDUSOR

JE SUIS VOLDEMORT

Parfait. Je suis Voldemort. Voldemort. Voldemort.

J'aimais la consonance de ce nom. Plusieurs fois, je laissai les syllabes rouler sur mes lèvres, les prononçant de diverses manières, essayant de trouver celle qui impressionnait le plus.

Je pris une page entière de mon carnet et en lettres capitales j'écrivis :

LORD VOLDEMORT

Machinalement, mon crayon repassait sur les lettres, appuyant sur les contours, et dessinant des serpents qui s'enroulaient autour du nom.

Une sensation de puissance s'empara de moi, et je me jurai qu'un jour on me craindrait sous ce nom. Je le savais.

Le train s'arrêta brutalement, me tirant de mes rêves de puissance. On était arrivé.

Et là encore, une nouvelle fois on se bousculait devant la petite porte, cherchant à être le premier sorti du train. Puéril. Peut-être…peut-être un jour, on reculera devant moi pour me laisser le passage. Non, mieux encore, on s'inclinera devant moi…

Je secouai la tête. Il fallait que je me ressaisisse. J'avais de grandes ambitions et la volonté, mais j'étais encore loin de mon but. Pour l'instant, il fallait me résoudre à me venger de ceux qui m'avaient fait souffrir…

A cette pensée, mes poings se crispèrent, et j'avais l'impression que tout chauffait à l'intérieur de moi. Oui, ce ne serait que justice qu'ils payent. Pour toutes ces années. Ces années de souffrances, d'humiliations…

Mais ça ne suffisait pas. Autour de moi, ces enfants ne savaient rien. Là, ils souriaient, ils riaient, mais au moindre problème, ils couraient se réfugier derrière leur parents. 'Oh maman, tu sais aujourd'hui untel n'était pas gentil avec moi…'

Et c'était pareil avec les élèves de Poudlard. Toujours à se plaindre. 'Oh, le professeur X m'a donné une punition, il est méchant…'

Ca me rendait malade. Ils étaient naïfs, idiots, trop gâtés dans leur vie. Eux, ils ne savaient rien de la douleur, ils ne savaient rien des épreuves, ils ne savaient rien de la souffrance…Ils ne savaient rien, rien…

Je pris une grande inspiration pour me calmer. Mes pas m'avaient conduit devant l'orphelinat. Devant ce lieu maudit. La bâtisse grisâtre, donnait des allures d'une habitation abandonnée : les vitres étaient salles, opaques les tuiles tenaient en équilibres, et on avait toujours l'impression qu'elles allaient tomber on ne distinguait plus la peinture des murs, et un inconnu aurait pensé que le gris avait toujours été là et la végétation ? Il n'en n'y avait pas. A la place, on avait mis des barrages et des clôtures empêchant les fugues. Et si par hasard quelques malheureux parvenaient à sortir, ils étaient aussitôt repêchés, pour être battus jusqu'à ce que l'idée de fuite disparaisse de leur tête.

Pour résumer, c'était l'enfer sous sa forme terrestre. Et j'avais vécu là pendant mes 11 premières années. J'avais vécu parmi ces Moldus, ces êtres répugnants qui me craignaient, qui étaient révulsés par ma présence, et qui pourtant avaient eu le pouvoir de me faire souffrir nombre d'humiliations.

Je marchais à travers la neige, en sentant l'appréhension me guetter et une détermination farouche m'habiter. Enfin, lorsque j'arrivai devant la clôture, je jetai une incantation à ma baguette de manière à ce que ma magie soit indétectable. Une dernière fois, je regardai le paysage désert derrière moi, et finalement, j'ouvris la porte d'entrée d'un geste sûr et ferme.

Des regards étonnés m'accueillirent d'abord, pour faire place à la peur, à la répulsion, à la haine. Au milieu du repas de Noël, j'entendis des couverts tomber à terre, et des assiettes se briser, puis, enfin, un silence lourd et pesant s'installa.

-Jedusor, siffla le directeur de l'établissement avec un regard meurtrier.

Il y a quelques années encore, je serais resté cloué sur place, et je n'aurais pas osé bouger, j'aurais seulement espéré de tout mon cœur que tout finisse rapidement.

Aujourd'hui les choses étaient différentes, les positions étaient différentes.

-Sors d'ici ! hurla t-il le rouge montant à ses joues.

Je restai calme, me contentant de l'observer froidement.

-Vous n'avez pas d'ordres à me donner, dis-je placidement.

Il s'avança vers moi, une lueur folle brillant dans ses yeux.

-On joue les courageux maintenant, Jedusor ? Je me souviens encore lorsque tu hurlais pour que je t'épargne il n'y a pas si longtemps de cela…On dirait que ça n'a pas suffit. Tu es devenu ce que je craignais. Un monstre. Une abomination.  Et je ne te permettrai pas de salir mon orphelinat le jour de Noël.

J'éclatai d'un rire sinistre.

-Votre orphelinat ne peut pas devenir plus sale qu'il ne l'est. Surtout avec cette nouvelle décoration rouge sang…Magnifique. Combien d'élèves avez vous torturés pour les transformer en peinture ? murmurai-je d'un ton amer.

D'un geste leste, je pointai ma baguette sous son menton. Il regarda craintivement la baguette et recula d'un pas.

-Les choses ont changé aujourd'hui…Malgré tout, à cause de ma bonté suprême, je vais vous offrir un cadeau de Noël pour toutes ces années où j'étais sous votre tutelle…

Le directeur terrifié, ne bougea plus un seul de ces membres. Seuls ses yeux bougeaient dans tous les sens, cherchant désespérément une aide quelconque.

-Crucio !

Je le regardai s'effondrer par terre dans un bruit sourd, son corps se convulsant sous la douleur, et ses yeux roulant dans leurs orbites. Il cria, hurla, déchirant les tympans, me demandant d'arrêter, me suppliant, mais je le laissai sous l'emprise du sort…

Enfin, j'arrêtai.

Avant de sortir, je jetai un dernier regard dédaigneux à son corps tremblant.

-Joyeux Noël…, dis-je en étirant un sourire.

Et je m'en allai.

**********************************************************************

Oulà…Tom devient de plus en plus méchant…lol

Suite au prochain épisode !

Review, please !