Bonjour à tous !
Je reviens aujourd'hui avec une petite fic. Elle fait 5 chapitres et tout est déjà écrit. J'espère que ça vous plaira !
Petite précision : Il est évident que je ne suis ni médecin, ni pompier, donc désolée si y'a des choses un peu incohérente !
Merci à Sloe Balm pour sa BL, où encore une fois, sans elle, ça serait moins sympa ! Ahah Merci tout plein :coeur:
Bonne lecture
Les urgences étaient un lieu où le passage était constant, et la foule ambiante, constituée de gens qui râlaient... Mais c'était aussi là où le jeune Stiles Stilinski, médecin, travaillait. Il y prenait un énorme plaisir, même si la fatigue était souvent présente dû au rythme. Il avait été ravi de revenir s'installer et travailler dans sa ville natale qu'était Beacon Hills. Il pensait sincèrement qu'une petite ville serait calme, mais la surprise fut grande : tout le monde venait aux urgences, pour tout et n'importe quoi. Les gens préféraient venir ici plutôt que d'aller voir leur médecin généraliste.
Alors les patients tournaient beaucoup, et même si pour Stiles c'était difficile, c'était loin d'être désagréable, bien au contraire. Il adorait pouvoir aider les gens, c'était inné chez lui et il vivait pour son métier. Soigner les gens était son rêve depuis tout petit et faire ce métier était rapidement devenu une évidence. Il avait hésité un temps entre être policier, comme son père, ou être médecin. Son choix se fit finalement sur ce dernier. Avoir été un vrai casse-cou dans son adolescence lui donnait des atouts non-négligeables. Il avait d'autant plus de connaissance et d'empathie.
Ses études avaient dû être faites loin d'ici et de son père, faute de fac dans le secteur, mais il ne l'avait pas regretté. Il avait passé des années incroyables et avait fait des rencontres inoubliables. Dorénavant il était dans son chez-lui, dans sa ville où il avait grandi, dans l'hôpital de son enfance, et il en était heureux. Il avait même la possibilité de travailler avec des anciens médecins qui s'étaient occupés de lui, ce qui faisait que tout le monde le connaissait. Tout le monde connaissait son caractère d'hyperactif et ses plus grandes frasques. Sa réputation n'était donc plus à faire.
Mais il s'en fichait, il était malgré tout apprécié et tout se passait à merveille, même si le travail était intensif. D'autant qu'il était assez demandé car son énergie et sa bonne humeur était globalement bien appréciée. Il était extrêmement intelligent et taquin, personne ne s'ennuyait avec lui dans les parages.
Pourtant, malgré ce qu'il pensait, son esprit n'était pas la seule chose qu'on appréciait de lui.
Il était également un bel homme. Enfant, son visage était adorable, notamment lorsqu'il avait les cheveux très courts. Mais avec le temps, il les avait laissés pousser et son visage avait pris une maturité impensable. Le sourire de Stiles était à tomber par terre, sa peau était parsemée de grains de beauté que nombreuses personnes fixaient allègrement, ses yeux noisette, pétillants, hypnotisaient avec une facilité déconcertante. En conclusion, il faisait tourner les têtes des femmes et des hommes. L'effet 'blouse blanche' rajoutait un charme non-négligeable également.
Mais Stiles n'en jouait jamais. La plupart supposaient qu'il n'était même pas conscient de sa propre beauté. Il était célibataire et ne cherchait pas spécifiquement à être en couple. Il ne prêtait que rarement attention aux gestes qui lui étaient adressés.
Il était juste heureux de la vie qu'il menait.
Aujourd'hui contrastait avec les autres et la matinée fut extrêmement calme. Seule une adorable enfant était venue après s'être blessée en jouant dans la cour. Stiles s'était occupé d'elle avec joie, et la petite fille avait tellement rigolé qu'elle en avait oublié chaque douleur de son corps. Elle lui avait apporté un peu de soleil dans cette journée de travail.
Maintenant il attendait tranquillement que quelqu'un ai besoin de lui, pendant que, les infirmiers autour de lui s'agitaient doucement, s'occupant des autres patients, préparant tous les postes... Il croisa le regard d'un bel infirmier blond et lui fit un sourire immense. Il adorait ce garçon. Celui-ci lui rendit son sourire et s'approcha de lui.
« Alors, on n'en fout pas une, Docteur ? »
Stiles rigola, affalé dans sa chaise, avant de donner un léger coup de pied sur la cuisse de l'infirmier.
« C'est moche de critiquer Isaac. Tu sais que j'attends juste pour que tu viennes t'occuper de moi. » rajouta Stiles en lui faisant un clin d'œil.
« Dommage que j'ai teeeeellement de choses à faire. »
Stiles mima une bouille déçue avant de rigoler en se redressant sur sa chaise.
« Je suis tout ouïe, dis-moi ce que tu fais actuellement. »
Ils se fixèrent intensément, et avant même que son ami ne puisse répondre, le téléphone sonna. Et au vu de la tête que tira l'infirmière qui répondit, ils surent que l'heure n'était plus à la plaisanterie.
Le briefing fut simple : un incendie venait d'éclater dans le centre-ville. Les pompiers étaient sur place, mais quelques blessés étaient déjà à déplorer.
Stiles se releva complètement et lança les consignes, les patients arriveraient vite et l'équipe médicale devrait réagir rapidement.
Alors c'est ce qu'ils firent. La machine fut mise en place et tout le monde fut finalement heureux d'avoir eu une journée plutôt calme jusque là car ils avaient suffisamment d'énergie pour être maintenant à 100%.
Ils se mirent en action dès la première vague de patients. Les premiers furent amenés par des ambulances, puis ce fut les pompiers qui avaient fini leur intervention qui amenèrent les derniers survivants.
Un élément que beaucoup appréciaient chez Stiles, était son habilité à ne pas faire de différenciation au sein des équipes médicales. Il faisait partie de ces médecins qui considéraient qu'il n'y avait pas de métier plus important que d'autres. Ils formaient tous une équipe où chacun avait un rôle à jouer. Point barre. Et s'il pouvait aider les infirmiers quand il avait fini, ou même l'accueil, il le faisait, permettant d'avancer et de finir plus vite.
Avec grand soulagement, il s'avéra que la plus grande partie des patients n'avait pas grand-chose, seulement des petites brûlures ou des intoxications dues à la fumée.
La crise fut finalement bien contrôlée et ils réussirent à gérer autant le flux, que tous les soins.
Ou presque tous.
Alors qu'ils pensaient avoir fini d'accueillir tout le monde, Stiles repéra deux pompiers devant l'entrée des urgences, semblant se disputer. Il n'y en avait qu'un de face, un grand noir, musclé, avec le visage fermé. Il fronça les sourcils en le voyant essayer de pousser le deuxième vers l'intérieur.
Stiles prit alors les devants et ouvrit la porte.
« Un souci messieurs ? »
L'homme qu'il ne pouvait voir auparavant se retourna vers lui, et Stiles en eut le souffle coupé. Il représentait parfaitement le fantasme du pompier. Il était grand, musclé à souhait, et ses cheveux bruns étaient complètement décoiffés par le casque. Il avait des yeux d'une couleur indescriptible et d'une profondeur sans fin, qui l'attirèrent dans leurs tréfonds : il serait prêt à se damner pour avoir ses yeux posés sur lui plus longtemps.
Il reprit ses esprits quand il vit le premier pompier bouger les lèvres. Il se secoua la tête, et se permit de lui faire répéter.
« Il est blessé. » C'était net, clair et concis.
Il tourna à nouveau son regard vers le sublime homme, et parcourut son corps, en essayant de rester le plus professionnel possible. Mais la position de ce dernier, bras croisés, sur la défensive, l'empêchait de tout voir.
« J'ai rien. » dit-il, grognon au possible.
« Charmant, monsieur… ? » questionna Stiles, un peu cynique.
Le pompier ne lui répondit pas et lui lança un regard noir.
« Derek. Arrête de jouer au con. » raisonna son compagnon de feu.
« Derek donc. » enchaîna Stiles.
Rien que de prononcer son prénom lui procura un frisson le long de sa colonne.
« Derek ! »
Stiles se retourna en entendant Isaac le rejoindre. Ledit Derek se mit à grogner, comme s'il était pris au piège.
« Isaac, il doit se faire soigner. » expliqua le pompier.
Mais Isaac ouvrit grand les yeux, quelque peu paniqué.
« Boyd arrête de le stresser pour rien, je vais bien ! » grogna Derek envers le soldat du feu.
Stiles regardait les trois hommes, un peu perdu, ayant la légère sensation d'être de trop.
« Si je dérange faut le dire. » râla-t-il, pour la forme.
« Tu déranges. » l'agressa Derek.
« Ok, beau gosse. T'es bien mignon mais t'es bien con. Si t'es blessé, tu rentres de suite là-dedans. Je ne laisse pas de patient sans soin. »
Stiles ne supportait pas se faire rembarrer comme ça. Mais malgré tout, il avait une conscience professionnelle qui l'obligeait à s'occuper de toute personne blessée.
« Vas-y Derek, Stiles est le meilleur médecin. » lui dit Isaac.
Boyd ne laissa pas le temps au pompier blessé de réagir et le poussa à l'intérieur de l'hôpital par surprise. Derek fronça les sourcils.
« Maintenant que tu es dedans, plus le choix. » s'amusa le médecin.
Stiles passa dans le dos du brun, posa sa main entre ses omoplates et le guida à l'intérieur. Il ignora la résistance du pompier. ainsi que sa musculature qui lui semblait alléchante bien que cachée sous son énorme veste.
Isaac jeta un regard rapide vers Boyd, étonné que Derek finisse par se laisser faire si facilement. Puis, le blond rentra dans l'hôpital, hésitant à aller espionner ses deux amis et voir comment ils allaient survivre l'un face à l'autre. Ils étaient complètement l'opposé l'un de l'autre : Stiles n'était qu'énergie et joie de vivre, alors que Derek était un homme de l'ombre, grognon et parlant peu. Mais, pourtant, il devait avouer avoir déjà songé à les présenter l'un à l'autre. Il ne fut finalement pas mécontent que cela se fasse naturellement.
Malgré son envie, Isaac résista et resta en arrière alors que les deux hommes pénétrèrent dans un box privé. Il se permit juste de jeter un coup d'oeil régulier vers la porte avec un immense sourire.
De leur côté, Derek n'adressait pas un mot à son soignant, peu heureux de s'être fait embarquer comme ça. Stiles, lui, avait un sourire vainqueur sur le visage. Personne ne pouvait lui résister quand il désirait quelque chose.
Il posa sa main sur l'épaule de Derek et le força à s'asseoir.
« Allez monsieur grognon, maintenant montre-moi ton bobo. » dit-il, clairement taquin.
Derek grogna en réponse et lui lança un regard noir.
« Vous parlez comme ça à tous vos patients ? Vous les tutoyez tous sans autorisation ? »
« Uniquement ceux qui me tutoient en premier et qui me disent « TU déranges » avec fermeté et confiance. » expliqua-t-il avec un sourire en coin.
Il bougea ses mains devant Derek. « Allez, on me montre ça. »
Mais le beau brun ne souhaitait pas y mettre du sien, alors Stiles leva les yeux au ciel et décida d'agir de lui-même.
« Bien. »
Il attrapa la fermeture Éclair de la veste du pompier et commença à la lui défaire. Il essaya de contrôler son rythme cardiaque qui appréciait beaucoup trop l'idée. Il tenta de ne pas prêter attention non plus au regard intense et choqué de l'homme face à lui, qui, dans la surprise, n'osa même pas bouger alors que la fermeture arrivait en bas, bien trop proche de son entrejambe.
Stiles nota que Derek recula légèrement le bassin et il se mordit la lèvre pour ne pas réagir. Il remonta ses mains sur les épaules du brun, attrapant le col de sa veste, puis, en le fixant intensément, il la lui retira lentement. Stiles déglutit, pour une fois à court de mot.
Alors qu'il enlevait une première manche, Derek grimaça et recula vivement, coupant cet instant si particulier.
Stiles se racla la gorge avant de rigoler légèrement, essayant de détendre l'atmosphère.
« Trouvé ! » dit-il d'une voix un peu trop aigüe pour être innocente.
« Enlève-la toi-même maintenant, que je ne te fasse pas plus mal. » rajouta-t-il alors que Derek lui lançait un regard noir, vexé d'avoir eu mal. Stiles lui fit un petit sourire en coin et croisa les bras, attendant qu'il se motive.
Derek grogna mais finit par enlever avec difficulté sa veste, dévoilant un haut bien trop moulant et sexy. Stiles prit une grande inspiration qu'il bloqua : ce mec était un dieu vivant. Son fantasme le plus grand. Il finit par souffler lentement en voyant la plaie sur son avant-bras. Il attrapa lentement son bras et l'observa un peu plus.
« Brûlure ? » demanda-t-il, surpris.
« Si choquant venant d'un pompier ? » lui répondit Derek, un brin sarcastique.
Stiles leva un sourcil avant de rigoler.
« C'est pas comme si les pompiers ne se blessaient pas autrement des fois. Et surtout, tu as une veste bien épaisse, je suis surpris. »
« Cette veste n'est pas la mienne. La mienne est à la poubelle actuellement. » râla Derek.
Stiles fit un signe de tête, relâcha son bras avant de sortir de la pièce afin de chercher ce qu'il lui fallait.
Sur le chemin, il croisa Isaac, grand sourire aux lèvres.
« Canon, hein ? » demanda ce dernier.
Stiles plissa les yeux avant de lui faire un grand sourire.
« Pas du tout. »
Isaac plissa à son tour les yeux en voyant les joues de Stiles rougir.
« Menteur. »
Le médecin lui donna un léger coup dans l'épaule en lâchant un « Laisse-moi tranquille. ». Isaac rigola : il adorait tellement embêter son ami sur ses relations.
« Besoin d'un infirmier ? »
La réponse vint bien trop vite : « Non. ». C'était net et précis. Isaac en rigola d'autant plus.
« Ouais ouais, pas canon donc. »
Stiles, dans un geste purement mature, lui tira la langue avant d'attraper ce qui lui fallait et de repartir vers la pièce où attendait sagement son patient. Derek avait le dos droit, le regard observant les alentours.
« Bien, tu es toujours là. »
Derek le regarda, surpris.
«Je pensais que tu allais profiter de mon départ pour t'enfuir. Avoue que c'est juste pour moi que tu es resté ? » s'amusa Stiles, taquin.
Derek ne prit même pas le temps de répondre et tourna la tête. Stiles leva les yeux au ciel devant le manque de conversation.
« D'ailleurs, d'où tu connais Isaac ? » commença-t-il en attrapant un tabouret pour s'installer face à lui. « Il ne m'a jamais parlé de toi. » Il leva un regard rapide vers lui avant de commencer à le soigner avec douceur. Il vit clairement Derek serrer les dents et surtout, ne pas lui répondre.
« Douillet ? Ou tu m'ignores juste ? »
Un grognement fut sa seule réponse.
« Belle conversation, merci » rigola Stiles.
Derek soupira, et hésita à se lever pour partir. Mais Stiles sentit son envie et posa sa main sur sa cuisse, l'empêchant tout mouvement. Aucun des deux ne prêta attention aux frissons qu'ils ressentirent.
« Je sais, je suis ennuyant.. » Il fit un petit sourire pour accompagner son propos, puis glissa à nouveau sa main gantée sur l'avant-bras du brun avant de reprendre son travail, le tout sous l'œil avisé de Derek.
« Et donc, Isaac ? » demanda à nouveau le médecin, craquant devant le silence, « Tu sais qu'il faut participer à une conversation. Sinon j'irais demander directement à Isaac, et si tu le connais, tu sais qu'il me donnera pleeeeein de détails »
La voix de Stiles était clairement joueuse, et les deux garçons savaient qu'il avait raison. Derek serra les poings, puis d'une voix rauque et diablement sexy - que Stiles supposait due à l'inhalation de fumée -, il lui répondit.
« On se connait depuis des années. On vit ensemble actuellement. »
« Quoi ? » Stiles fut choqué, faisant presque sursauter Derek. « Mais il ne m'a jamais dit qu'il habitait avec quelqu'un ! »
Il râla en commençant à bander le bras du pompier, laissant échapper quelques mots comme « faux-amis », « monstre », « ma vengeance sera terrible », et autres paroles du même type. Derek l'observait, avec presque sourire en coin.
Alors que Stiles se calmait et qu'il descendait son regard sur la main forte et virile, des images plus qu'obscènes prirent place au fin fond de son esprit. Ses joues rougirent un peu, attirant un regard curieux de le part de Derek.
Puis, une interrogation occupa ses pensées qu'il se devait d'éclaircir.
Il releva brusquement la tête vers Derek, surpris, et demanda :
« Tu sors avec Isaac ? »
Le pompier haussa un sourcil.
« Je suis à peu près sûr que ça ne te regarde pas. »
Stiles ouvrit la bouche, prêt à répondre, mais voyant que le soin était fini, Derek le prit de court.
« Merci pour le soin. » déclara-t-il en désignant son avant-bras bandé, puis il remit sa veste de pompier. Stiles ne sut pas s'il était frustré de ne plus voir ce tee-shirt si moulant, ou s'il était ravi de voir la tenue de pompier au complet.
Il devait clairement admettre que cet uniforme allait à merveille au brun. Il se mordilla la lèvre inférieure, attirant le regard de Derek dessus.
Puis, le pompier se leva, sortant Stiles de ses rêves.
Ce dernier se leva à son tour et le corps de Derek se retrouva collé au sien, bien trop collé pour que sa température ne monte pas en flèche. Malgré la veste épaisse de pompier, Stiles pouvait sentir un peu l'anatomie extrêmement agréable. Il redressa son regard pour tomber sur le visage proche du pompier. Leurs deux souffles se mélangèrent lentement et Stiles vit clairement les pupilles de Derek se dilater. Et bon sang, malgré l'odeur de brûlé qui émanait de tout son corps, l'homme sentait divinement bon. Son parfum était fort, boisé et délicieusement excitant.
Derek grogna lentement, ses yeux observèrent sans gêne le visage face à lui. Le temps s'était arrêté à ce moment-là.
Ils furent coupés quand la radio de Derek sonna, demandant une intervention rapide.
Ils se reculèrent instantanément suite au bruit, surpris de leur proximité.
Le pompier grogna un vague « Merci. » avant de rapidement quitter la salle, laissant le médecin planté au milieu de cette dernière, complètement déstabilisé.
Il sursauta quand il entendit une voix plus guillerette à sa droite.
« Pas canon, hein ? » reprit Isaac, amusé.
Stiles balança le reste de la bande au visage du blond avant de sortir rapidement. Il avait soudainement besoin d'aller se refroidir l'esprit à l'extérieur.
Alors, qu'en avez-vous pensé ?