Chapitre 3 : Petits mots
La fin des cours approchés et Virgil, ainsi que ces amis prenez leur mal en patience pour ne pas s'endormir face aux interminables explications de leur professeur. Le cours d'histoire du jour porté sur Miyamoto Musashi, un grand guerrier Samurai du 16e siècle, connu pour livrer bataille à dos de son fidèle Arcanin.
Mais pour être tout à fait honnête, l'histoire du passé n'intéressée que peu le jeune homme qui lui, avait perpétuellement son esprit tourné vers l'avenir. Le visage enfoui entre ses bras, le regard tourné vers la fenêtre, il n'écoutait le cour que d'une oreille distraite tendis que son esprit se faisait bercer par le doux mouvement des nuages, qui en comparaison, lui paraissez si libres.
Perdu dans ses pensées, il se fit tout de même la réflexion qu'il avait de la chance d'être assis au dernier rang, là ou il lui été plus facile de rêvasser sans être aperçu. Eh oui, Virgil n'était pas ce que l'on pouvait appeler un élève studieux. Il ne prenait que rarement des notes, avait du mal à rendre ses devoirs dans les temps et peiné beaucoup à rester concentré. La plupart du temps son esprit dérivé de lui-même vers des pensées plus agréable que d'être enfermé ici.
Il s'imaginer parfois dehors, perdu dans des endroits exotiques, entourés de Pokémon et vivant de belles aventures.
Ses pulsions d'aventures été si viscérale qu'il en perdait la notion du temps, se disant parfois que les choses été injustes. Il aurait bientôt quatorze ans et pendant que tous les nouveaux dresseurs de son âge profiteraient de leurs vacances d'été pour découvrir le pays, lui devrait sans doute se résigner à attendre encore longtemps, alors que c'était sans doute lui qui en rêvait le plus.
Il fut sorti de ses pensées par un léger raclement de gorge qui attira son attention. À côté de lui, sa voisine de classe, une jeune fille de son âge au cheveux raide et à la peau métisse lui avait discrètement glissé une feuille de papier plié à côté de sa main.
- C'est de Kamiya et Fujii, murmura-t-elle sans y prêter attention.
Il la remercia discrètement. Leur professeur détester par-dessus tout le bavardage, il été donc commun dans cette classe que de petit mots soit échangé entres les élèves. Celui-ci en l'occurrence venait de ses amis, deux élèves plus âgés d'un an qui avait redoublé leur dernière année. Le premier "Ken Kamiya" avait un physique svelte et élancé, ses traits été fin et il était propre sur lui, avec son uniforme au col boutonné et sa cravate parfaitement alignée. S'était difficile à imaginer, qu'un garçon à l'apparence tellement "premier de la classe" est put ainsi redoubler. Mais ceci s'expliquer par l'influence de son meilleur ami "Soïshiro Fujii", bon dernier niveau étude.
C'est deux la été littéralement l'opposé l'un de l'autre, tendis que Ken arboré une apparence studieuse, Soïshiro avait un style débraillé, des cheveux en pétard, les manches retroussé et une cravate mal nouée. La ou Ken été un garçon discret, lui s'exprimer fort et sans retenu.
C'est à se demander comment ils pouvaient être amis ? Mais visiblement, cette différence ne semblait dérangée à aucun des deux, il était même tellement proches que Virgil s'était demandé s'il n'y avait pas plus entres eux qu'une simple amitié... ?
Enfin, qu'importe. Virgil se décida finalement à déplié le papier et y trouva évidemment un petit mot écrit dessus.
« Mec t'est au courant de la dernière nouvelle ? »
Une nouvelle ? Il se demanda de quoi il pouvait bien parler ? Vu la formulation, le message devait avoir été rédigé par Soïshiro.
Virgil pris donc son stylo et y écrit une réponse au dos.
« De quoi est-ce que tu parles ? »
Le garçon aux cheveux blancs demanda à sa voisine de faire passé ça jusqu'au pupitre des deux amis. Ce à quoi elle accepta sans discuter, après tout, les petits mots échangés été devenu une habitude ici.
Il ne lui fallu que quelques minutes avant de recevoir une réponse.
« Du Pokémon légendaire des ruines enfin ! Tu dors encore ou quoi ?! »
Virgil soupira intérieurement. Les ruines anciennes situés près de la ville ont toujours fasciné les habitants, même si pour l'instant, jamais personne n'a découvert leurs origines ni à quoi correspondez les étranges gravures qui l'a tapissé.
Cela dit, aussi mystique ou intrigante soit-elle, ça ne rester que des ruines, il en avait toujours été ainsi. Sauf que pour une raison ou une autre, dernièrement, une rumeur folle courait un peu partout : un Pokémon légendaire habiterait le lieu...
Virgil qui n'avait jamais cru au Pokémon légendaire trouver cette rumeur absurde. Pour lui ce n'était sans doute que l'œuvre d'un des élèves qui avait lancé le bruit pour s'amuser.
« Oui, j'en ai entendu parler. Et je trouve ça stupide. »
Le morceau de papier fit un nouvel aller-retour jusqu'aux mains du garçon.
« Je sais que tu ne crois pas au Pokémon légendaire, mais Soïshiro et moi avons prévu d'aller y jeter un coup d'œil après la classe. Tu nous accompagnes ? »
Ah ? Cette fois-ci, c'est Ken qui a écrit, pensa Virgil.
Pour être honnête ça faisait longtemps que plus personne ne mettez les pieds dans ses ruines, il faut dire qu'une fois visité il y avait peu de raison d'y revenir. Même pour Virgil qui rêvé d'aventure, cette escapade été loin d'être stimulante.
« Je préfère aller au stade après les cours, désolé les gars. »
Le papier fit un nouveau trajet jusqu'à Ken et Soïshiro, mais étrangement Virgil n'eut pas de réponse. Un nouveau message été bien parti de leur table, mais celui-ci alla jusqu'au pupitre d'une certaine rouquine. Elle le lit et envoya une réponse qui arriva cette fois-ci jusqu'à la table du garçon.
Il attrapa une énième fois le morceau de papier, mais se rendit compte que celui-ci été différent : il été d'une couleur rosé et avait une odeur légèrement sucrée. En le dépliant, il reconnut sans surprise l'écriture de Meï.
« Moi, je vais avec eux. Viens avec nous, ça sera sympa ! »
L'adolescent n'eu pas le temps d'écrire une réponse qu'un nouveau message identique arriva à sa suite.
« Si tu ne viens pas, je dirai à Maman de ne plus t'offrir de café. »
Un sourire discret se dessina sur ses lèvres. C'était limite du chantage, mais cette attitude malicieuse été ce pourquoi il apprécié la jeune fille. Il lança un regard vers cette dernière qui le dévisagé avec un air taquin, puis vers Ken et Soïshiro qui, quant à eu, le regardé d'une façon qui signifier : "allez, ne te fait pas prier".
Résigné, il prit deux morceaux de papier auquel il inscrivit deux fois le même message avant de les envoyés vers ses amies.
« ... Ok, je viens. »
Une fois, les cours terminés la bande se rejoint à leurs habituelle point de rencontre : le distributeur automatique près du parc pour enfant, situé juste à côté de l'école.
Ken et Soïshiro furent les premiers arrivés sur place, rapidement suivis de Virgil et Meï qui avait mis plus de temps à ranger leurs affaires.
- Reflex ! Dit subitement le débraillé en lançant une canette à chacun des nouveaux arrivants.
Ils attrapèrent sans mal les boissons que leurs amis leur avait gentiment acheté : un jus d'orange pour Meï et un café froid pour Virgil. Une fois remerciés le groupe d'amis firent le point sur la situation.
- Donc vous êtes toujours partant ? Questionna Ken.
- Toujours ! S'exclama la rouquine avec entrain tout en ouvrant sa canette.
Les regards se tournèrent vers le garçon aux cheveux blancs, comme s'il attendait une comfirmation de sa part.
- Je suppose que je n'ai pas le choix ? Répondit-il, vaguement amusé. Mais entres nous... vous y croyez vraiment à cette histoire de Pokémon légendaire vous ?
- Pour être franc, commença Ken. Pas vraiment... en revanche je sais que les rumeurs ne sortent jamais de nulles part, peut-être qu'il ne s'agit que d'un Pokémon très rare, ou un shiny ? Moi, je dis que ça vaut la peine de vérifier.
La déduction de Ken été juste. Ce n'est pas parce que la rumeur été fausse quelle ne cacher rien d'intéressant. Même si au fond de lui, Virgil douté beaucoup de cette hypothèse. Mïura n'était clairement pas une ville connu pour ses Pokémon rare ou puissant, c'était d'ailleurs pour ça que peu de dresseur réellement fort y voyait le jour. À part évidemment quelques exceptions, comme leurs championne locales.
- Tu as peut-être raison... au pire on verra bien, concéda l'ado en entamant son café.
- Bon puis-ce que c'est décidé, reste plus qu'à se mettre en route !
Une fois leurs boissons terminées, Soïshiro entreprit d'emboîter le pas à ses camarades, lorsqu'il fut interrompu par une voix près d'eux.
- Un instant vous !
Tous se tournèrent vers la dite voix pour constater avec étonnement à qui elle appartenait : une jeune fille de leurs âges, aux fins cheveux noir mis-longue et à la peau métisse, cette dernière les dévisagé d'un regard perçant.
Les autres eurent d'abord du mal à la reconnaître, à l'exception de Virgil pour qui se regard médisant été familier, normal, vue qu'il s'agissait de sa voisine de classe.
Tous étaient surpris de la voir ici, c'est finalement le garçon aux cheveux blancs qui fit le premier pas.
- On peut t'aider ? Heu...
Il se bloqua. C'était quoi son nom déjà ? Bon sang elle été juste à côté de lui en cours, comment pouvait-il oublier son nom ? Certes, c'était une fille réservée qui ne lui parler pour ainsi dire jamais. Mais depuis le début de l'année, il avait bien dû lui demandé à un moment ou à un autre ? Voyant qu'il ne trouver pas, la jeune fille au patronyme inconnu concéda finalement à l'aider, non sans y lâcher au passage un soupir exacerbé.
- Contentez-vous de m'appelait "Kando", dit-elle d'une voix dure. Mon nom de famille vous suffira.
Le groupe été un peu perdu, à la fois à cause du ton froid et hautain de la jeune fille, mais aussi par sa simple présence, qui resté un mystère.
- Du coup, "Kando" : tu avais besoin de quelque chose ?
Virgil crut, discerné l'espace d'un instant un léger sourire en coin de la part de la nouvelle arrivante, mais peut-être était-ce son imagination ? Qu'importe : elle semblait de toute façon amusée par sa question.
- Comme si vous aviez quoi que ce soit à m'apporter... non, c'est plutôt moi qui viens vous proposez mon aide. Après tout, vous comptez bien aller faire un tour dans les ruines n'est-ce pas ?
Le groupe se dévisagea. Comment pouvait-elle être au courant ? kando le devina et décida d'y répondre sur-le-champ.
Elle sortit de son sac de cours une poignée de petit papier plié, papier que les amis reconnurent immédiatement.
- Ce sont nos messages ?! S'exclama Soïshiro. De quel droit oses-tu fouiner dans nos conversations ?!
Kando roula des yeux avant de s'approcher d'un pas assuré du débraillé, auquel elle ne se priva pas pour dire ces quatre vérités.
- "De quel droit" ? Répéta-t-elle. Du même droit qui vous a autorisé à me gêné pendant toute la durée du cour, avec vos enfantillage ! Ca ne m'amuse pas de servir de passerelle pour vos petits jeux puérils.
Cette fille avait un sacré aplomb, elle remettait Soïshiro en place tendis que lui peiné à la regardé dans le blanc des yeux. Son regard avait vraiment quelque chose de terrifiant. C'est finalement Meï qui intervint pour calmer le jeu.
- On s'excuse, promis on ne te dérangera plus avec ça, tempéra-t-elle d'une voix douce.
Se fut à son tour d'être fusillé du regard, cela dit, la brune se calma bien vite en constatant que sa colère ne servait qu'a lui faire perdre du temps.
- Ce n'est pas pour ça que je suis ici, Ishii. Je suis juste venu, vous annoncé que je vous accompagne jusqu'aux ruines.
Le groupe resta stupéfait, qu'est-ce qu'une élève aussi studieuse pouvait avoir affaire d'une virée dans ces ruines ? C'était d'autant plus surprenant qu'elle décide d'y aller avec eux, elle qui était d'un naturel si distante et réservé.
- Et pourrait-on savoir ce que tu comptes y faire ? Intervint Ken. Toi aussi, cette histoire de Pokémon légendaire t'intrigue ?
Elle pouffa de rire avant de rétorquer :
- Les Pokémon légendaires ? J'ai passé l'âge de croire à ses bêtises, affirma-t-elle d'une voix moqueuse. En particulier, lorsque la rumeur se base sur du vent.
- Qu'est-ce que tu en sais ?
Pour la première fois depuis le début de la conversation. La jeune fille laissa entrapercevoir un sourire, comme si elle attendait qu'on lui pose cette question.
- Mon cher Kamiya, dit-elle à l'égard de Ken. Tout simplement, car c'est moi, qui ai lancé la rumeur.