Bien le bonjour à tous !

Je plaide coupable, en vue de la situation actuelle et mon obsession pour OP, je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer certains personnages dans une situation de confinement, comme nous sommes actuellement. Avec humour et un peu de dénoncement je l'avoue, mon petit côté anarchiste adolescent qui ressort, très certainement...

Warning : ATTENTION ! Cet Os, je l'ai écrit pour la détente et la rigolade, mais à aucun moment, je ne cautionne un manque de civisme et un quelconque enfreignement aux règles. Évitez de jouer au plus malin, suivez simplement le règlement établi, restez chez vous et prenez soin de vous et de vos proches. N'y voyez qu'un moyen de détendre un peu l'atmosphère et de m'occuper l'esprit pendant ces jours d'enfermement. Des bisous. De loin, évidemment.

Je vous souhaite une bonne lecture, et n'oubliez pas la petite review qui fait plaisir, même si c'est pour me cracher des jolies mots à la tronche !

A la prochaine !


~ NOUS SOMMES EN GUERRE ~


L'Etat vient de mettre de nouvelles mesures de sécurité. Le confinement vient d'être lancé pour permettre d'endiguer un ennemi commun. Ceux qui ne prenaient pas encore la menace au sérieux commençaient à prendre conscience des soucis qu'un simple contact pouvait provoquer.

Autant, ces nouvelles informations ne changent pas beaucoup la vie de certains, notamment les asociales et autres introvertis, autant elles bloquent d'autres personnes de façons bien plus drastiques.

Clairement, certains n'apprécient pas ces mesures, mais s'y soumettent d'une manière ou d'une autre.

Pour le bien commun, qu'ils disent…


~.~


Chez les frères ASL

" Nous sommes en guerre. Je demande à chacun, malgré le caractère contraignant, de rester dans un lieu de confinement choisi, pour une durée pour le moment indéterminée…"

Ace et Sabo se toisent d'un air paniqué, puis glissent leur regard sur le petit dernier de la fratrie, hyperactif et plutôt turbulent.

Luffy écoute attentivement ce qui se dit à la télé, tout sourire.

— C'est trop bien ! Déjà qu'il y avait plus école, maintenant, on va rester tous les trois à la maison ! Comme quand on était petit.

Ace écarquille les yeux en se prenant la tête entre les mains. Quelle horreur ! Non ! Jamais ! Sabo secoue la tête, l'air désespéré. Ils vont devenir fous d'ici quelques jours s'ils doivent rester enfermer avec Luffy. Il est mignon, ce n'est pas le problème, mais il est très envahissant !

— Oh ! Vous croyez qu'on va nous dire que les aliens existent et qu'il va y avoir des zombies ?!

Sabo inspire profondément et tente d'ignorer son benjamin qui le fixe avec une mine émerveillée. Il se concentre plutôt sur son autre frère, au bord de l'apoplexie.

— Qu'est-ce qu'on fait ?... On l'enferme dans le cabanon de jardin avec de la bouffe ?

Ace l'observe quelques secondes, avant de se lever du canapé, en secouant machinalement la tête. Sans prévenir, il fonce vers les escaliers, sous la surprise de Sabo. Les deux au salon entendent des bruits étranges à l'étage, mais patientent, curieux.

Il redescend quelques minutes plus tard, l'air décidé, un sac de voyage sur l'épaule.

— Je vais chez Marco.

Sabo entrouvre la bouche, choqué, puis se lève pour confronter son frère.

— Attends…. Tu m'abandonnes ?!

— Tu nous laisses tout seul, Ace ?... -Reprend Luffy, la mine tristoune.

— Ma vie sexuelle avant le reste, Sabo ! Déso pas déso ! Je ne resterai pas des semaines voir des mois ici, à me toucher la nouille avec vous à côté !

Le blond cligne des yeux, avant de se rasseoir, dépité.

— Mon choix est fait. On se tient au courant, on s'appelle, moi je vais vivre nu chez mon mec. Tschuss, j'vous kiffe la famille !

Sur ces mots, il traverse le salon, et claque la porte derrière lui, laissant ses deux frères seuls, dans le désarroi.

Un long silence suit cette sortie digne d'Ace, alors que Sabo plonge son visage entre ses mains. Luffy, bon samaritain, pose sa petite tête contre l'épaule de son aîné.

— Il va falloir qu'on appelle Papy pour savoir s'il va bien. Parce qu'il est vieux. Et Shanks aussi. Il est un peu vieux aussi, il faut qu'il fasse attention.

Sabo ne répond rien, restant dans sa position statique.

— Faut qu'on fasse des courses aussi Sabo, sinon les gens vont tout prendre à manger.

En seule réponse, il serre ses doigts dans sa tignasse blonde.

— Comment on va faire avec Chopper si on peut pas sortir ? Il va faire popo où ?!

Luffy semble s'agiter un peu sur le canapé, tandis que Sabo se recourbe encore plus sur lui-même, dans un semblant de PLS.

— Oh ! On pourrait inviter tous les copains pour rester enfermer tous ensemble ! T'en pense quoi ?

Sabo, sur ces mots, sanglote de désespoir.


Chez Kidd

" Nous sommes en guerre. Je demande à chacun, malgré le caractère contraignant, de rester dans un lieu de confinement choisi, pour une durée pour le moment indéterminée…"

— Je te l'avais dit, Killer ! Tu m'écoutes jamais. Le teubé de la télé vient de le dire. On est en guerre !

Le fameux Killer soupire de désespoir, à quelques mètres de son ami. Installé dans son fauteuil déchiré de toutes parts, il essaye de rester rationnel et de réfléchir à la façon de se préparer pour ce confinement, de la manière la plus logique possible. Parce que Kidd cède bien trop facilement à ses pulsions meurtrières et pourrait, dans un élan de générosité, zigouiller la mamie du troisième pour le bien de l'immeuble.

Alors non, Killer n'a pas les mêmes priorités que son comparse et réfléchit surtout à comment occuper Kidd dans ces prochaines semaines d'enfermement.

— Kidd… Reste calme et lâche cette pioche. Ce n'est pas une apocalypse de zombies.

— Pas encore ! Mais tu vas voir, on en n'est pas loin !

Killer roule des yeux, avant de soupirer longuement en fixant son ami d'enfance.

— Je te laisse pas sortir faire des courses avec une arme.

Le grand punk jette son arme au sol, après quelques secondes de combat de regard, puis croise les bras sur son torse, contrarié.

— Je te le dis, tu vas le regretter. Mais tu verras quand on devra se battre pour les packs de bières.

— Les gens n'ont pas tous les mêmes sens des priorités que toi, Kidd…

— C'est ce qu'on va voir…

Killer inspire profondément une nouvelle fois, avant de se lever et préparer ses affaires pour sortir. Il voit que Kidd ne bouge pas d'un pouce, affalé dans le canapé, les bras toujours croisés.

— Tu ne veux plus faire de courses ?

— Nan. Demain.

Génial, maintenant le grand gamin boude. Killer met son sac sur son épaule, puis observe Kidd, les mains dans les poches.

— Tu sais qu'à partir de demain, faudra que je te signe une attestation pour que tu puisses sortir ?

Kidd le fixe d'un coup, le regard noir.

— Tu t'es pris pour ma mère ? J'ai pas besoin d'un bout de papier de merde pour sortir ! Ils se sont crus où ?!

— C'est comme ça, Kidd. Donc, tu viens où tu restes là ?

Kidd tique de la langue avant de se lever, grognon.

— … T'es sûr que je laisse la pioche là ?

— Ouais.


Chez Zoro

" Nous sommes en guerre. Je demande à chacun, malgré le caractère contraignant, de rester dans un lieu de confinement choisi, pour une durée pour le moment indéterminée…"

Le jeune homme renifle dédaigneusement, en accrochant son bandana sur son front. Ses sabres à la ceinture, il est prêt à faire sa dernière escapade vers le monde extérieur. Selon lui, aucune chance qu'il se fasse contaminer, donc il ne prend pas de précautions de faiblards, avec un stupide masque ou des gants. Et puis quoi encore ? Si jamais il croise le virus, il le découpe. Il n'y aucun doute qu'avec sa tronche peu avenante, le virus doit avoir plus peur de lui que l'inverse.

Il est temps de sortir pour faire des grosses provisions. Sinon, il n'allait pas survivre.

Pas sans alcool.

Il n'a pas vraiment écouté ce qui s'est dit, pour être honnête. Il a vaguement compris que c'était la fin du monde et qu'il fallait faire gaffe.

À quoi ? Il ne sait pas trop. Zoro est un bonhomme de toute façon, ce n'est pas une petite apocalypse qui va le faire flipper. Si jamais le virus l'atteint, il le noiera dans de la bière.

A chaque maux ses solutions, et lui, dans ce genre de situations, il en a un paquet. Sûrement peu recommandables, mais il n'en a cure.

Rester chez lui ne lui pose pas de problèmes, il a pas mal de meubles sur lesquelles il peut se défouler. Puis ce petit temps cloîtrer va lui permettre de s'entraîner à outrance sans que personne ne lui fasse de remarque sur son asociabilité.

Pendant ce confinement, il va se créer son petit havre de paix.

Mais en attendant, il faut qu'il aille chercher tout ce dont il aura besoin.


Chez Shanks

" Nous sommes en guerre. Je demande à chacun, malgré le caractère contraignant, de rester dans un lieu de confinement choisi, pour une durée pour le moment indéterminée…"

— Oui, ça va ! On a compris ! Dégagez le passage !

Shanks n'a pas attendu la fin du message pour sortir de chez lui, prendre un caddie, et foncer dans les rayons du supermarché du coin pour le remplir de bouteilles d'urgences en tout genre.

Les bars vont fermer, tous les endroits de débauche aussi, et il sera tout seul chez lui. Ça le rend un peu triste. Il se demande s'il ne ferait pas mieux d'aller squatter chez son pote Mimi… Ou tiens, chez le petit Lu' ! … Non, pas chez Luffy, ça serait un carnage.

… Oh, il a toute la nuit pour y réfléchir. Pour le moment, l'important, c'est de se mettre en mode survie.

Il faut avoir le sens des priorités.

… Pourquoi les gens se ruent sur le papier toilette et le savon ? Le peuple n'a vraiment aucune logique ! Les pâtes encore… Mais le reste ? Superflu ! L'alcool remplit absolument toutes les conditions de survie ! Ça lave, ça désinfecte, ça nourrit le corps et l'esprit !

Des bouteilles, des conserves… Parce que de toute façon, il ne sait pas cuisiner…. Et il est bon. Il n'y a plus qu'à aller à la caisse pour se bourrer la gueule en écoutant Jean-Pierre François à fond chez lui….


Chez Mihawk

" Nous sommes en guerre. Je demande à chacun, malgré le caractère contraignant, de rester dans un lieu de confinement choisi, pour une durée pour le moment indéterminée…"

— … Ça ne va pas nous changer trop de d'habitude. Hein, Mihawk ?

L'homme à la moustache soyeuse hausse légèrement les épaules, faisant tourner le vin dans son verre d'un air distrait.

— Tu crois que tu vas avoir assez de bouteilles pour les prochaines semaines ?

— … Si confinement il y a, Shanks ne viendra plus se servir. Donc, oui.

Perona tapote ses doigts sur ses lèvres, doutant de ces propos.

— Tu ne penses pas qu'il serait capable de venir avec un sac en plastique sur la tête, s'il est en manque de gnôle ?

Mihawk relève ses yeux dorés sur la télé, puis pose son verre sur un meuble avant de se lever de son siège.

— Allons barricader les entrées, au cas où.


Chez Marco

" Nous sommes en guerre. Je demande à chacun, malgré le caractère contraignant, de rester dans un lieu de confinement choisi, pour une durée pour le moment indéterminée…"

Un long soupir lui échappe. Depuis le temps, il a du flair et sans même débattre avec lui-même, il compte les minutes pour voir si son instinct fonctionne toujours autant.

Il ne quitte pas son canapé, écoutant la fin du discours présidentiel, sans réellement l'entendre. Le générique de fin défile, alors qu'il se lève pour aller préparer du café, et surtout, sortir de quoi manger de ses placards.

Son instinct ne le trompe jamais. Il a déjà fait des réserves il y a quelques temps et vu les nouvelles à l'ordre du jour, il a clairement bien fait. Particulièrement en vue de sa future potentielle cohabitation.

Il éteint l'autocuiseur, laisse le riz au chaud pour le moment, puis stoppe ses gestes quelques secondes en entendant un toquement à sa porte. Un rictus ne se dessine au coin de ses lèvres… Pile à l'heure.

Il s'essuie les mains sur un torchon propre, puis traverse son salon pour ouvrir la porte. Il pose son épaule contre le chambranle de l'encadrement, pas du tout étonné de voir cet invité surprise. Néanmoins, il attend de voir les arguments qu'il va utiliser pour le convaincre de rester.

— Hey, piou piou d'amour, je peux venir faire mon confinement dans ton lit ?

Sa demande ne peut pas être plus claire.

— … Pourquoi j'accepterais ?

— Bah… Parce que tu m'aimes. Qu'on va pouvoir vivre nu et enfermé pendant des jours ensemble, et parce que je ne veux pas rester chez moi. Avec Luffy. J'ai envie de garder un peu de ma stabilité mentale, tu vois ?

Marco hausse un sourcil, avant de se décaler pour le laisser entrer. Ace lâche un petit "yeaaah", avant d'entrer dans son appartement et de se laisser tomber sur le canapé comme une larve.

À vrai dire, Marco avait déjà accepté ses arguments à partir de "vivre nu".


Chez Law

" Nous sommes en guerre. Je demande à chacun, malgré le caractère contraignant, de rester dans un lieu de confinement choisi, pour une durée pour le moment indéterminée…"

— Non ! Loulou ! Ne va pas travailler, c'est trop dangereux !

— Lâche-moi, Cora-san !

Ça fait déjà un bon bout de temps que c'est la merde pour tous les acteurs du secteur médical, sécuritaire et social. Les deux hommes sont pleinement concernés par ces informations, de part leur place en première ligne. L'un médecin à l'hôpital, l'autre policier haut-gradé.

Mais dans l'enceinte de leur petite maison cosy, le plus vieux ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour son fils adoptif, qui va sans nul doute devoir passer le confinement à l'hôpital, à soigner des gens atteints. Et ça, ça parait impensable pour Corazon, qui ne peut supporter que son Loulou soit obligé de négliger sa santé pour celles des autres.

Du coup, à peine l'annonce du confinement annoncée, ainsi que les remerciements passés au personnel soignant, Corazon s'est levé du canapé pour plaquer son fils au sol, lui faisant lâcher ses affaires pour l'empêcher de sortir dans cet univers pré-apocalyptique.

— Sérieusement, Cora ! Lâche-moi !

— Mais Loulou, je ne veux pas que tu sois malade, toi aussi ! On pourrait rester ici, tous les deux, et rester en sécurité, loin de tout ça…

— Même pas en rêve. On manque déjà de matériel, de places, il est hors de question qu'il manque aussi du personnel ! Je ne laisserai pas mes collègues se démerder pour me la couler douce dans le canapé !

— Mais Loulou…

— Tu dis ça, mais tu sais que tu vas devoir sortir, toi aussi, pour surveiller ce qui se passe dehors ! Alors ne me fais pas la morale !

Corazon fait la moue à la répartie de Law, qui est loin d'avoir tort. Dans un lourd soupir, Rossinante se redresse pour permettre au jeune médecin de se relever. Il époussette un peu ses vêtements, avant de reprendre ses affaires en grommelant des choses incompréhensibles.

— Loulou ?

— … Ne crois pas que ça me fait plaisir d'y retourner. Des gens meurent, il nous manque énormément de moyens, on n'a rien qui garantisse à tout le monde d'être soigné. Et on n'a même plus les moyens de se protéger correctement, avec ces abrutis qui ont volé nos masques et nos produits désinfectants ! Les mêmes qui font des razzias de PQ et de pâtes, pour ensuite sortir picoler jusqu'à pas d'heure dans les bars et se rincer la bouche à l'eau chaude ! On doit faire avec les moyens du bord, donc je n'ai pas besoin qu'on me rappelle à tout bout de champ que c'est dangereux, ni que cet enflure de président nous remercie pour ce qu'on fait. Pas après nous avoir supprimé des frais, des postes et nous avoir gazé la gueule pour qu'on la ferme. On le fait parce qu'on n'a pas le choix.

Il remet son sac sur son épaule, la mine colérique, n'allant définitivement pas travailler l'esprit serein. Corazon hoche la tête, comprenant la rage que son fils porte sur ses épaules. De ce fait, il n'insiste pas plus, mais observe son fils évacuer l'air dans ses poumons pour relâcher la tension.

Law fait quelques pas vers l'entrée, et le policier ne peut s'empêcher de lâcher quelques mots, presque murmurés, mais qui parviennent bien aux oreilles du tatoué.

— … Fais attention à toi, Loulou.

— Toi aussi.

Law referme la porte derrière lui, se préparant mentalement à ce qui allait arriver les semaines à venir. Tout ça risquait de lui coûter beaucoup.


Chez Nami

" Nous sommes en guerre. Je demande à chacun, malgré le caractère contraignant, de rester dans un lieu de confinement choisi, pour une durée pour le moment indéterminée…"

— Oh merde, non ! Et mon buisness, alors ?!

Nojiko soupire, en continuant son dessin, une oreille écoutant la télé, l'autre les plaintes de sa petite soeur.

— Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée, Nami.

A l'annonce d'un stade 2 et en voyant les gens commencer à faire des razzias stupides, Nami n'a rien trouvé de mieux à faire que de monter sa petite affaire clandestine, pour se faire de l'argent sur la stupidité des gens. Les deux jeunes femmes croulent maintenant sous les tours de papier toilette, les boîtes de désinfectant, les masques de protection et tout ce qui pouvait servir à survivre dans ce monde hostile.

Nami grince des dents, en croisant les bras. D'un geste ample de la main, elle montre toutes ses acquisitions à un public inexistant.

— Et je vais faire quoi de tout ça, maintenant ?

— Ce que tu aurais dû faire depuis le début : le donner à qui de droit… Les hôpitaux, les EPHAD, les centres…

Nami lâche un pet de bouche, puis donne un coup de pied dans une pile de PQ.

— J'étais assise sur une mine d'or…

— Mine d'or de rien du tout… T'es juste en train d'alimenter la parano des gens…

— Tu vas me faire la morale encore longtemps ? Je te rappelle que t'as fait la même chose avec les pâtes ?

— Rien à voir, je comptais faire raquer tes potes morfales, pas des inconnus…

— Et les bières ?

— Pareil, mais pour tes potes alcoolos….

Nami regarde sa soeur, les yeux dans les vagues, puis tique légèrement, dégoûtée.

— J'aurais dû y penser…


Chez Rayleigh

" Nous sommes en guerre. Je demande à chacun, malgré le caractère contraignant, de rester dans un lieu de confinement choisi, pour une durée pour le moment indéterminée…"

— Bibiche ! Tu ne peux pas fermer le bar !

Shakky observe son homme, allongé sur son comptoir, s'accrochant au bois comme à sa propre vie.

— Je n'ai pas le choix, Rayleigh, ce n'est pas un lieu de première nécessité.

— … Si ! Bien sûr que si ! Pour moi, ça en est un !

D'un geste sensuel, la barmaid recrache la fumée de sa cigarette bien entamée, ne lâchant pas des yeux le vieux fou qui semble vouloir fusionner avec son bar.

— Je ne vais quand même pas t'enfermer ici ?

Rayleigh relève la tête, les yeux écarquillés.

— Mais c'est une bonne idée, ça ! Voilà, j'ai trouvé mon lieu de confinement, c'est très bien…

— … Hors de question. Tu rentres à la maison avec moi.

— Pense à mon bonheur, Shakky !

— Je pense surtout à ta santé et on a fait notre temps, ne jouons pas aux plus stupides.

La femme roule des yeux, avant de s'approcher de son mari, et pince son oreille pour le tirer avec elle hors du bar, sous les pleures déchirants du vieux gribou.


Chez Dragon

" Nous sommes en guerre. Je demande à chacun, malgré le caractère contraignant, de rester dans un lieu de confinement choisi, pour une durée pour le moment indéterminée…"

— Patron, on fait quoi ?

— … On reste planqué.

— …. Comme d'habitude, mais pour nos plans ? On se met au chômage technique ?

Dragon regarde son subalterne, en penchant un peu la tête. Ce virus n'allait clairement pas aider dans ses affaires anarchistes. Impossible de se cacher parmi la foule pour faire ses affaires, s'il n'y a pas de foule. Ça le contrarie un peu, même s'il ne peut s'empêcher de trouver ça jouissif de voir les politiciens galérer et prendre le revers de leurs choix passés dans la tronche. Ce n'est pas comme si le peuple ne se plaignait pas depuis des mois pour tenter de changer les choses.

Pour le moment, il n'avait plus grand chose à faire. Ou plutôt, il ne pouvait plus faire grand chose. Ça serait stupide d'intervenir maintenant, de mettre en danger la santé de son groupe et celles des autres. Il croise les doigts devant son menton, les coudes sur son bureau et donne ses consignes à ses hommes, qui ne peuvent pas être plus concises.

— … On attend.

Un long silence plane dans la pièce, où ne bouge personne ne parle… Jusqu'à ce qu'un homme se permette de rire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

— … Ça risque d'être long.


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