Je ne possède aucun des personnages de la série.
Il ne fait pas bon de se remettre à regarder de vieilles séries qui passent à la télé, surtout quand elles font parties des coups de cœur de votre jeunesse... Et surtout si elle parle de relation fraternelle et paternelle fortes...
SAISON 1 EPISODE 9 : Se rapprocher de Vidor pour tenter de récupérer des informations était une chose, mais laisser un homme se faire assassiner par un général qui avait envie de devenir un despote en était une autre.
Cette fic comporte deux parties. La première est conçue comme une scène manquante faisant le lien entre l'évasion du camp de Dominic, Stringfellow et du président N'Gomo et la scène où Stringfellow se réveille après avoir été soigné.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
MISSION AU LIMBABWE
Chapitre 1 : Blessure au Limbabwe
L'impact le fit s'écrouler à plat ventre sur le sol en glapissant de douleur. Sa vision noircit une fraction de seconde, mais l'adrénaline lui évita de basculer et le cri que poussa Dominic lui fit relever la tête.
- String !
Le jeune homme le regarda et hurla pour l'empêcher de le rejoindre.
- Mets-le en marche !
La voix de Stringfellow se voulait autoritaire et sans appel, même si les doigts de sa main gauche, tâchés de sang, se mirent à trembler. Dominic sauta donc aux commandes d'Airwolf et le pilote se retourna pour faire feu sur ses ennemis avant de rassembler ses forces pour essayer de se lever. Il sera donc les dents et poussa sur ses jambes pour se redresser. La douleur lui déchira la poitrine, mais il tenta de ne pas en faire cas. Il avait un appareil à piloter. Le face à face avec Vidor n'avait pas été ce qu'il espérait et en s'échappant sous les tirs en rafales avec le président du Sud, N'Gomo, qu'il venait de libérer de la poigne de son général qui voulait l'assassiner, il n'avait pu éviter cette balle. Elle lui avait déchiré le côté gauche, le faisant rouler au sol alors qu'il était tout prêt du but.
Cependant, ce n'était pas le moment de flancher. Il devait attendre avant de s'écrouler. Ignorant la douleur de plus en plus violente, il se glissa aux commandes, appréciant de pouvoir s'asseoir avant que ses jambes ne cèdent d'elles-mêmes. En grimaçant, il enfila son casque et Dominique lui tapa sur l'épaule.
- Hey comment tu te sens ?
- Ça va… maugréa le pilote en faisant décoller l'appareil.
Ce n'était pas le moment de traîner. Il fallait gagner le Nord au plus vite. Dominic avait bien envie de lui demander de parler pour être sûr qu'il allait bien, mais il le connaissait et puis, ce n'était pas le moment de le déconcentrer.
Le retour dans le Nord fut relativement rapide, le président N'Gomo ayant même le temps de commencer à ressentir un désagréable mal des transports. En luttant contre sa douleur et contre les vertiges qui étaient de plus en plus présents, Stringfellow parvint à poser son appareil. Il perçut vaguement que Dominic était en train de lui parler, mais il ne comprit pas ce qu'il disait. D'un geste un peu raide, il détacha sa ceinture et ouvrit la porte d'Airwolf.
Il parvint à s'extraire de l'appareil, mais en posant le pied sur le sol, il le sentit se dérober et s'écroula lourdement à genoux par terre. Le choc lui arracha un glapissement de douleur et il porta la main à sa taille. Ses doigts tremblants se couvrirent de sang et la douleur finit d'exploser dans sa poitrine. Stringfellow haleta, pendant que tout son corps se mettait à trembler et que sa vue se troublait. Submerger par une vague de douleur, il perçut une silhouette qui se jeta à genoux devant lui.
- String ! S'exclama Dominic en l'agrippant par les épaules par peur qu'il ne s'écroule pas totalement.
Le jeune homme redressa la tête et lui adressa un regard rempli de douleur tout en levant sa main pour lui montrer le sang et ses doigts qui tremblaient.
- Dom… Je… Je me sens pas bien… murmura-t-il en s'écroulant en avant.
- String ! Cria Dominic en le réceptionna dans ses bras. Non, gamin !
Sa main se posa sur sa joue, mais le jeune homme avait perdu connaissance. Une violente angoisse lui étreignit la poitrine pendant qu'il fit glisser ses doigts à sa plaie sanguinolente pour la compresser.
- Allez String, je t'en prie. Accroche-toi. Je vais m'occuper de toi… Accroche-toi.
Dominic redressa la tête et demanda d'une voix un peu tremblante aux hommes qui se tenaient autour d'eux.
- Il faut m'aider à le porter !
OoooO
Avec l'aide des hommes de Seko, Dominic porta donc Stringfellow à l'abri dans la maison. Il le déposa sur un lit de camp et la femme du président du Sud, Lila, poussa un cri de terreur.
- Oh mon Dieu ! Hawke !
Dominic lui lança un regard étonné avant de se pencher sur le jeune homme blessé. Inconscient, il tremblait et de la sueur perlait sur son front. Il fit glisser ses doigts sur sa joue et frissonna en comprenant que son état était grave.
- Accroche-toi, je suis là String.
A contrecœur, il lui pressa une dernière fois la joue et fit glisser la fermeture éclair de sa combinaison grise qui s'imbibait lentement de son sang. Ses doigts se mirent à trembler. Il perdait du sang, beaucoup de sang et son inquiétude monta d'un cran.
- Allez petit, je t'en prie.
Dans le dos de Dominic, Lila revint avec une trousse médicale et lui tendit en demandant.
- Il vous faut autre chose ?
- De l'eau et des linges pour nettoyer sa plaie, répondit ce dernier en compressant la blessure du jeune homme.
Stringfellow émit une plainte et Dominic posa son autre main sur son front.
- Tiens bon String.
Ce fut à cet instant que Lila posa une main sur l'épaule de Dominic et lui tendit les linges. Il en prit un qu'il mit en boule pour mieux compresser la plaie qu'il observa avec un air inquiet.
- Est-ce qu'il y a besoin de lui retirer la balle ? Demanda le président Seko qui devait bien admettre qu'il aimait bien le jeune pilote.
- Non, elle a traversé, mais il perd tellement de sang, il faut que j'arrive à arrêter cette hémorragie.
Concentré, Dominic pressa un peu plus fort la blessure et sursauta en entendant une légère plainte.
- Tu me fais mal…
Dominic releva la tête et croisa les yeux épuisés, vitreux et à peine entrouverts de son ami.
- Pardonne-moi petit. Tu perds beaucoup de sang.
- Saint-John… murmura Stringfellow, lui faisant comprendre qu'il pensait à Vidor et à la possibilité qu'il sache où se trouvait son frère.
- Chut String… chut…
Le jeune homme se cabra une nouvelle fois, gémit et perdit de nouveau connaissance. Dominic serra les dents et ouvrit la trousse à pharmacie. L'hémorragie s'arrêtait doucement, il devait à tous prix la stopper et faire en sorte de limiter sa possible infection. Le corps de Stringfellow tremblait de plus en plus, prouvant qu'il tombait en état de choc. Il fallait faire vite.
OoooO
Ses propres doigts tremblaient pendant que Dominic nouait un solide bandage autour de la poitrine du jeune pilote blessé. Ce dernier gémit faiblement, sans reprendre connaissance et il glissa sa main sur sa joue puis sur son cou pour sentir son pouls. Il était faible et rapide, ce n'était pas bon signe, mais il était stable. Il fit remonter ses doigts pour lui presser la joue et murmura.
- Allez gamin, ne fais pas ça.
Seko sentit l'affection du vieux pilote dans ces mots et s'assit à côté de lui.
- Vous êtes inquiet.
- Je… Il avait 10 ans quand ses parents sont morts dans un accident. Je me suis occupé de lui et de son frère… Il…
- Est comme un fils ?
- Oui… Il y a de ça.
- Il semble solide… La balle n'a fait que traverser. Il ira bien.
Dominic hocha la tête. Oui, il était solide, tout ce qu'il avait traversé ne l'avait pas tué, alors, il ne pouvait pas mourir de manière aussi ridicule.
- Nous devons parler de l'avenir du pays. J'aimerais que vous nous assistiez, dit Seko.
Dominic lança un regard inquiet à son ami et Lila souffla dans un murmure.
- Je vais veiller sur lui, je vous appel s'il y a besoin.
Le vieux pilote la regarda et hocha la tête en se redressant.
- Prenez soin de lui.
- Je vous le promets, répondit la femme du président Seko
La jeune femme était sincère. Elle aimait sincèrement le jeune pilote, elle était prête à veiller sur lui le temps qu'il aille mieux, priant pour qu'il s'en sorte. Alors Dominic se redressa et laissa ses doigts caresser une dernière fois sont front.
- Je ne suis pas loin, petit. Tout ira bien.