Note de JustPaulInHere : Je jure que cette histoire était censé n'être qu'un innocent OS PWP… Ce chapitre est un peu long, peut-être, mais j'espère qu'il reste intéressant pour montrer le développement de leur relation. Il pose surtout des choses qui vont se résoudre dans le(s) chapitre(s) suivant(s) pour enfin amener une putain de conclusion à cette histoire. Désolé pour la vulgarité, Fantasma refuse de me laisser tranquille. Je suis pas sûr que ce chapitre soit très bon, alors je vous remercie d'avance pour chaque commentaire que vous pourrez laisser.
Chapitre 3
« Accepteriez-vous de passer un peu de temps en ma compagnie ? »
Neville observa silencieusement le Maître des Potions, pris de court par cette question. Il faisait trop sombre dans les cachots pour essayer de décrypter les rares émotions qui passaient sur son visage, et Neville ne voyait rien d'autre que les ombres vacillantes dues à la torche allumée un peu plus loin. Est-ce que… Que voulait Snape ? Neville n'était pas sûr qu'ils soient tous les deux sur la même longueur d'onde, mais il ne voulait pas dire non, et que ça se termine comme ça.
« Quand ? »
Il vit Snape osciller, comme s'il ne savait pas sur quel pied danser, mais avec un mouvement d'une amplitude infime.
« Demain ? Pour le thé ?
— Où ? »
Une hésitation. « Chez moi ? Je pourrais passer vous chercher.
— Très bien, accepta Neville sans réfléchir – s'il avait réfléchi, il serait probablement resté planté dans ce couloir jusqu'à l'hiver. Je demeure chez Harry, au Square. » Et puis il se figura que ce serait sans doute une mauvaise idée que Snape se présente à la porte du Square comme ça, tout à coup. Il y aurait des questions… « On pourrait se retrouver au le petit parc derrière Saint Marks Church ? »
Snape hocha la tête et ils restèrent debout, un moment, mal à l'aise apparemment, et puis Slughorn ouvrit la porte de la salle de classe, et brisa l'instant.
— O —
Neville était parvenu à rentrer au Square de lui-même, après avoir flâné un peu dans les rues de Pré-au-Lard, histoire de digérer ce qui venait de se passer avec Snape. L'excitation était redescendue un peu, et il se rendait compte qu'il ressentait le besoin de parler de tout ça avec quelqu'un. Mais il ne pouvait en parler à personne, non ? Avec tout ce qui s'était passé entre eux… Personne ne comprendrait ?
Quand il entra dans la demeure des Black, Ginny fondit sur lui avant même que la porte n'ait eu le temps de claquer dans son dos. « Hoï ! T'es déjà de retour ? » Elle pencha la tête à droite, à gauche, observa son dos. « Laisse-moi voir ça… Pas de trace de suie, de brûlure, de furoncles… ni d'éclaboussure. Neville Londubat ! Est-ce que tu t'es au moins présenté à ton rattrapage ? lança-t-elle furieuse en pointant un doigt accusateur contre son nez.
— Ginny, c'était pas la peine de l'agresser comme ça, soupira Hermione en descendant les escaliers. Alors ?
— Bien, répondit Neville, toujours un peu confus de s'être fait ainsi agresser. C'était Slughorn. Et je suis tombé sur un Philtre de Paix. » Hermione resta plantée devant lui malgré tout, semblant attendre quelque chose, et Neville finit par rougir furieusement. « Acceptable ! Bon sang Hermione, je suis pas totalement incapable ! »
Elle lui fit un grand sourire et l'enlaça joyeusement. « Désolé, c'est juste que… moi aussi je m'attendais à te voir rentrer noir de suie. » Neville se prit à sourire aussi finalement, et referma ses bras autour de son amie, sentant la tension accumulée le quitter enfin.
« Je crois que je vais avoir besoin d'un truc pour me détendre, commenta-t-il, peut-être un bon bain…
— Ah, va falloir prendre un ticket alors. Harry et Ron sont rentrés de leur entraînement du jour couverts de boue et de… est-ce que c'était du sang dans le cheveux de Ron ? demande Ginny à Hermione. »
Elle haussa les épaules et Neville eut un petit rire nerveux. Est-ce qu'il voulait vraiment les rejoindre là-dedans ?
Hermione partit dans la cuisine et ils la suivirent, Neville l'aidant à préparer du thé pour eux trois. Ginny bâilla monumentalement, restant dans l'embrasure de la porte. Elle allait bientôt passer des sélections pour entrer dans l'épique des Harpies et suivait un entraînement intensif pour renforcer sa condition physique, tous les matins, dès cinq heures tapantes. Elle transplannait sur la côte avec son balai et s'entraînait à voler en résistant au temps pourri de l'Angleterre. Toute le monde avait pris l'habitude de la voir rentrer détrempée par la pluie, la sueur, et la marée, et de la voir ensuite vider le ballon d'eau chaude en prenant une bonne douche. Elle bâillait aussi à n'importe quel moment de la journée avant d'aller s'écrouler sur le canapé du salon pour faire une bonne sieste. Il avait semblé nécessaire d'apposer un panneau sur la porte, depuis, avec une chimère enragée ensorcelée, qui s'agitait furieusement, et une inscription "Beware: Grumpy Ginny[1]".
Ils se retrouvèrent seuls, tranquilles, et c'était rare de voir Hermione lever le nez de ses livres… Neville invoqua des biscuits depuis un placard de la cuisine et dégusta tranquillement son thé.
« Est-ce que je pourrais te parler de quelque chose ?
— Je t'écoute.
— Il y a… une personne qui m'a invitée à un rendez-vous, et je ne sais pas trop ce que ça veut dire. »
Hermione haussa les sourcils.
« Est-ce que c'est juste pour… je sais pas, passer du temps ensemble, ou… pour plus, tu vois ? continua Neville. » Il se sentait tellement incertain à propos de tout ça…
Elle lui adressa un petit sourire.
« Qu'est-ce que tu voudrais que ce soit, toi ? »
Neville baissa abruptement les yeux sur sa tasse, l'esprit assailli d'images toutes plus lubriques les unes que les autres, légèrement trop hâtives, comme floutées dans son esprit parce qu'il n'avait pas encore réussi à se faire une idée précise de ce à quoi pouvait ressembler Snape nu, mais que son esprit avait définitivement écarté tout vêtement sur ces images.
« Je vois. » Il y avait quelque chose de léger dans son ton, comme si elle avait clairement vu son rougissement et compris ses pensées. « Eh bien, je serais là pour en parler, si tu veux. Et si jamais tu veux me dire qui c'est… En attendant, ne te mets pas trop la pression pour demain, c'est un premier rendez-vous, il peut ne rien se passer entre vous. Sois seulement toi-même et ça ira bien. »
Ouais… c'était un vaste programme en perspective.
Harry et Ron arrivèrent à cet instant.
« Pas d'explosion ? demanda Ron en le voyant. Hermione, comment étaient ses vêtements quand il est arrivé ?
— Hé, vous pourriez être un peu plus souples, les gars, se plaignit Neville. Je l'ai eu sans problème.
— Merlin, pourquoi on peut plus compter sur toi ? gémit Ron en sortit une noise de sa poche pour la filer à un Harry tout sourire.
— Moi, j'avais confiance en toi, fit Harry en lui donnant une tape sur l'épaule. Félicitations ! Il va falloir qu'on fête ça dignement ! Je vais aller faire des courses pour le ravitaillement, quelqu'un veut venir avec moi ? »
— O —
Severus s'éveilla lentement, écoutant les oiseaux qui chantaient, et observant longuement la lumière douce qui éclairait la pièce. Il se sentait… bien. Presque heureux. C'était inhabituel et dérangeant, pour tout dire. Il n'avait pas envie de se lever, il voulait seulement se rendormir, et retourner dans ce rêve qui avait été si agréable. Il avait repoussé Neville contre le mur des cachots, plaquant son dos contre les pierres, et caressant doucement son visage avant de l'embrasser. Et Neville avait émit ce gémissement alors que leurs lèvres se touchaient, et s'était agrippé à ses robes.
Non, il ne voulait pas sortir du lit, il voulait invoquer à nouveau ce rêve et le revivre ses sensations…
— O —
Neville avait passé un long moment à tourner en rond dans sa chambre pendant l'après-midi, à essayer de lire, ou de faire ci ou ça, sans y parvenir. Il avait terminé son dossier d'admission pour rejoindre les Aurors la veille avec l'aide de Harry, et l'avait déposé au bureau des Aurors le matin même – malgré un léger mal de tête et des cernes immenses dues à leurs festivités peu matures. Il n'était même pas sûr qu'il serait accepté, en n'ayant obtenu qu'un Acceptable à ses ASPICs de potions, mais Harry lui avait assuré qu'avec le besoin de sécurité croissant et l'hécatombe de la guerre, le Ministère recherchait désespérément à embaucher en ce moment.
Il avait fini par rester allongé sur son lit, fait, dans sa chambre impeccablement rangée, à regarder le plafond tout en se laissant porter par le flot de ses pensées.
Son tempus sonna et Neville se redressa subitement : il était temps de commencer à se mettre en route. Il tomba sur Hermione en bas des escaliers.
« Tu y vas ? » Elle l'observa, et son visage se durcit légèrement. « Les garçons, vous êtes vraiment incorrigibles… » Elle sortit sa baguette, et Neville fit un pas en arrière, avant de sentir le nœud de sa cravate se resserrer correctement autour de son cou, et ses vêtements se repasser contre son corps, sa chemise rentrant dans son pantalon sans aucune délicatesse et sans aucune attention envers les autres choses précieuses qui s'y trouvaient déjà.
« Hey ! lâcha-t-il, offusqué.
— Tu devrais me remercier plutôt, tu te serais présenté à ton rendez-vous dans cette tenue complètement débraillée ? »
Ginny arriva à cet instant sans que Neville n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit, et se mit à gueuler : « HÉ TOUT LE MONDE ! NEVILLE A UN RENCART ! » Elle avait dû utiliser un sonorus informulé parce qu'il sentit ses oreilles sonner quelques instants.
« Oh Merlin, lâcha Hermione quand elle vit la tête de Ron, suivie de celle d'Harry, apparaître depuis le salon. Fuis, Neville ! Je vais les retenir aussi longtemps que possible.
— Non, Hermione, je ne peux pas t'abandonner, répondit-il d'un ton sur-dramatique, tandis que Ginny se jetait en avant pour l'attraper. »Hermione la bloqua en la ceinturant, et Ginny resta un moment à tendre les mains dans le vide avec une petite tête désespérée.
« Mais, Neville… C'est quiiiii ?
— Allez, file, je pourrais pas retenir les deux autres, rigola Hermione, et Neville obéit. »
Il marcha d'un pas tranquille, les mains dans les poches, pour remonter les quelques rues qui séparaient le Square du petit parc où il avait donné rendez-vous à Snape. Quand il arriva derrière l'église, il remarqua qu'un homme en costume sombre était assis sur un banc en plein soleil, malgré la chaleur étouffante de Juillet qui assommait tout le monde.
Snape se leva en le voyant et lui tendit la main. Il se saluèrent, et il y avait définitivement toujours quelque chose de bizarre entre eux. Heureusement, le Serpentard ne perdit pas de temps, et l'invita immédiatement à se mettre en route vers un point de transplannage.
— O —
Neville ne savait pas vraiment à quoi il s'était attendu pour cadre de vie du terrible professeur Snape en dehors de ses appartements dans les cachots lugubres de Poudlard. Sans doute à quelque chose de sombre et sinistre, de petit, dans une région où même le vent de la côte n'était pas assez fort pour chasser la grisaille et le brouillard.
En réalité, la maison qui était apparue devant eux était certes ridiculement petite, mais elle était aussi isolée, entourée d'un large jardin et d'une forêts aux arbres hauts, et tout cela semblait contribuer à accentuer à quel point elle était minuscule.
« Je l'ai achetée à un moldu, avec la prime qui accompagnait l'ordre de Merlin et l'argent de la vente de la demeure de mes parents, commenta tranquillement Snape en remontant l'allée à ses côtés. »
Comme Neville s'y était un peu attendu aussitôt qu'il passa la porte, la maison lui apparut bien plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. La magie offrait un immense salon, avec une cuisine ouverte sur le côté.
Ils s'installèrent à un comptoir, pour prendre le thé comme convenu apparemment, et rien de plus.
« Comment se sont passés vos rattrapages, alors ?
— Bien, étonnamment bien, même quand je ne sursaute pas à chaque fois que vous ouvrez la bouche… » Est-ce que c'était un regard meurtrier ? Ou un regard amusé très mal camouflé ? « Et puis, j'ai eu de la chance je crois, je suis tombé sur le Philtre de Paix, ajouta Neville. »
Bham.
Snape venait de reposer avec rage la théière sur un dessous de plat. Neville le vit se passer une main sur le visage et soupirer longuement, et il ne put s'empêcher de sourire. Il s'était attendu à cette réaction.
« Vous vous rendez compte que même si vous intégrez le programme d'entraînement des Aurors, vous allez vous faire écraser par le rythme en ayant autant de retard ? On ne vous demande pas d'avoir une certaine maîtrise de l'art de potions pour rien, vous savez ? Vous allez avoir besoin de ces potions au quotidien en tant qu'Auror, et même Potter n'aura pas les moyens de faire appel à un Maître pour les lui brasser. Jamais le bureau des Aurors ne s'est fendu d'employer un potionniste compétent. Vous allez avoir besoin de ces potions sur le terrain, vous devez être en mesure de les brasser vous-même non seulement pour des raisons économique, mais aussi parce que vous ne pouvez faire confiance à personne d'autre ! Votre vie sera mise en jeu ! Cette potion contre la magie noire que vous avez refusé de brasser lors de votre examen, vous devez bien vous rendre compte qu'elle va vous sauver plusieurs fois la vie pendant votre carrière d'Auror ! »
Neville avait baissé la tête à un moment pendant la diatribe rageuse du Serpentard, et tâchait à présent de se réchauffer émotionnellement en serrant sa tasse entre ses mains. Malgré la chaleur de l'été, il se sentait très mal tout à coup, et s'en voulait vraiment de se comporter encore comme le Gryffondor impressionnable qu'il avait toujours été.
« Désolé, murmura Snape. »
Neville vit sa main s'approcher, dans son champ de vision, et le laissa poser sa main sur la sienne.
« Je vous prie de bien vouloir pardonner les mauvaises habitudes que j'ai prises jusqu'à maintenant, Neville. Je sais que je me suis toujours mal comporté envers vous, pendant toutes ces années. Honnêtement, je ne sais pas si je le regrette, j'ai peut que ce soit mon caractère qui est ainsi fait. »
Est-ce que c'était pour ça qu'il avait voulu parler avec lui ? Pour lui présenter des excuses ? De pathétique fausses excuses comme celles-ci ?
« J'y ai un peu réfléchi, ces dernières semaines, depuis… » Snape laissa sous silence ce qu'ils comprenaient tous les deux. « Je ne pourrais jamais justifier la manière dont je me suis comporté, ou l'expliquer, ou la corriger, et je ne crois pas pouvoir me racheter. Si je vous ai demandé de venir ici aujourd'hui, c'est pour vous faire une proposition. D'ici quelques semaines, quelques jours peut-être, vous aurez rejoint Potter et Weasley, et vous savez déjà que le rythme va être dur. Je vous propose de vous apporter mon aide pour tout ce qui concerne le domaine des potions, comme une sorte de… tutorat ? »
Neville hésita un instant. C'était pour ça alors ? Il était peut-être un peu déçu, on était loin de ce qu'il avait imaginé, mais il pouvait reconnaître la valeur de l'offre. Si employer un potionniste était trop onéreux pour être envisageable, alors il n'imaginait même pas la valeur de cette proposition, qu'un maître de potions confirmé lui propose des cours particuliers. Même si ce n'était que Snape.
Il leva finalement les yeux, et croisa le regard du professeur. « Très bien, à quoi est-ce que vous aviez pensé ? Parce que si vous comptez juste me surveiller et m'aboyer dessus de temps à autre, je pense que je ferais mieux de continuer à travailler avec Hermione.
— Vous ne pourrez pas, répondit durement Snape. Vous n'êtes plus à Poudlard, vos amis font tous face à des situations difficiles, à des situations où ils vont avoir besoin d'aide. Vous ne pourrez pas vous reposer sur eux sans que ça se finisse mal. Mais vous pouvez faire quelque chose pour eux en venant ici : leur retirer le peu de pression que vous faites peser sur leurs écoles.
— C'est vraiment si dur ?
- Un diplôme n'a pas toujours de lien avec ce que l'on demandera de vous dans votre vie. On vous demandera de maîtriser plus de compétences, mieux, et plus rapidement, et on vous imposera certaines manières de procéder plutôt que d'autres… Vous n'êtes plus aussi libres qu'à Poudlard, et tout les seniors du bureau des Aurors semblent avoir oublié le temps où ils sortaient à peine de Poudlard. Oui, ça va être intense. »
Neville se sentait plutôt soulagé en entendant ces mots. Tout à coup, ce que traversaient Ron et Harry en ce moment ne semblait plus être un grand saut dans le vide. Mais il y avait quelque chose qui ne collait pas. Snape pensait comme un Serpentard, et il ne faisait certainement jamais rien sans rien. Il en avait déjà fait l'expérience assez récemment…
« Et qu'est-ce que vous y gagnez, vous ? À m'aider maintenant, et à ne pas profiter de la situation quand vous auriez pu le faire en prenant la place de Slughorn ? »
Snape détourna le regard, et prit un moment avant de répondre. Ça avait bien été son plan, à l'origine, de profiter de la situation…
« Je pense avoir échoué, quelque part, avec vous. Et je ne dis pas ça en tant que votre ancien professeur de Potions. J'aurais dû faire plus pour votre famille auprès de l'Ordre du Phénix. J'aurais dû pouvoir vous protéger des Carrow l'année dernière… Et bordel, je crois me souvenir qu'un jour, un épouvantard a pris mon apparence en croisant votre chemin. Sachant cela, comment est-ce que vous avez pu en venir à faire ce que vous avez fait pendant votre examen de potions ? »
Neville s'appuya contre le dossier de sa chaise, détendant un peu plus sa posture. Leur conversation était si tendue, et Snape si sombre et amer. Il croisa fermement son regard.
« Je sais pas, sur le moment, ça avait l'air très bien. »
Snape déglutit.
« Et maintenant ? Qu'est-ce que vous en pensez ? »
Est-ce que vous regrettez ? Neville pouvait presque entendre la question cachée sous ces mots.
« Je ne regrette pas. En fait, je m'attendais presque à ce que vous m'ayez demandé de revenir pour ça… »
S'il y avait eu une proposition cachée dans ces mots, Snape l'ignora : il se releva, envoyant la table se débarrasser d'un mouvement de baguette, et retirant sa veste pour la poser sur la chaise de la cuisine, ne portant qu'une chemise dont il roulait les manches…
« Si vous le souhaitez, nous pouvons commencer maintenant ? Mon laboratoire est juste à côté. »
À suivre…
[1] Attention, Ginny ronchon.
