La fin (ou le commencement)

Notes de l'auteure: Salut à tous. Voici mon premier One Shot. J'espère qu'il va vous plaire. Je suis désolées d'avance pour les fautes d'orthographes qui resteraient, j'ai essayé au mieux d'en enlever le plus possible.

Résumé: Rien ne va plus dans la vie d'Emma, assise sur le toit de son lycée, elle décide d'en finir mais est-ce vraiment la fin ou le début de sa vie ?

Bonne lecture.


Emma POV.

Rien ne va plus dans la vie d'Emma, assise sur le toit de son lycée, elle décide d'en finir mais est-ce vraiment la fin ou le début de sa vie ?

Note de l'auteur : Salut à tous. Voici mon premier One Shot. J'espère qu'il va vous plaire. Je suis désolée d'avance pour les fautes d'orthographes qui resteraient, j'ai essayé au mieux d'en enlever le plus possible. Bonne lecture.

Assise au bord du vide sur le toit de l'école, j'observe pour la dernière fois la beauté du paysage. Malgré tout ce qui m'est arrivée dans cette ville, je ne regrette pas la verdure de Storybrooke mais c'est bien la seule chose. J'aime ou plutôt j'aimais courir dans la forêt à l'orée de la ville avec ses chênes majestueux et cette odeur si caractéristique de bois mouillé lorsqu'il avait plu la veille. D'ailleurs, c'est ma passion du sport qui m'a rapproché de Neal.

Neal. Quarterback du lycée, les yeux remplis de malice et les cheveux toujours décoiffés.

Mon premier amour… et dernier. Je croyais qu'il m'aimait. Après avoir vécu toute ma vie, rejetée par tous, j'espérais avoir trouver ma place, ma famille.

Mes parents m'ont abandonné à la naissance au bord d'une route comme on abandonne des vêtements qu'on ne veut plus porter, les familles d'accueil où j'ai vécue finissaient toujours par me renvoyer à l'orphelinat préférant leurs propres enfants ou un autre enfant orphelin plus jolie et plus intelligent que moi.

A l'orphelinat ce n'était pas non plus la joie avec tous les orphelins. Chambres surencombrées, meubles vieillots faute de moyen, manque de nourriture qui conduisait les plus forts à voler celle des plus faibles dont moi. Durant ma jeunesse, je m'endormais souvent le ventre vide et la peur au ventre, la peur du lendemain, la peur qu'au cours de la nuit quelqu'un me vole mes maigres possessions ou que je n'arriverai pas le lendemain à me défendre face aux adolescents pour conserver au moins un morceau de pain dur pour repas.

J'ai survécu à toutes ses horreurs, à ce manque d'amour pendant mes seize premières années.

Et puis l'espoir m'est revenu.

Il y a un peu moins d'un an, un couple, Mary-Margaret et David Nolan sont venus à l'orphelinat où je venais encore d'atterrir après ma treizième famille d'adoption qui m'avait rejetée ils sont entrés dans la salle où nous étions tous rassemblés pour qu'ils puissent choisir un d'entre nous. Quand leurs yeux se sont posés sur moi, ils ont tournés les talons. Une heure et demie plus tard, j'étais dans leur voiture à côté de mes maigres possessions qui tenaient facilement dans une valise.

Ce jour-là, ma vie a changé même si je n'en avais pas encore conscience.

Onze mois plus tard à Storybrooke, et je me sentais enfin chez moi. Je n'avais jamais ressenti ce sentiment de sécurité avant d'arriver chez eux. Ils ont été patients, beaucoup plus patients que je ne le serai jamais. Ils ont réussi à briser une à une les barrières qui protégeaient mon cœur depuis que ma première famille d'accueil, les Swan m'ait rejetée. Aujourd'hui, il m'arrive même de les appeler Mam et Dad ou plutôt m'arrivait.

Cette année a été la meilleure de ma vie et en même temps, elle est devenue la pire de mon existence, je faisais enfin partie d'une famille, j'ai rencontré des personnes bienveillantes comme Granny, la gérante du seul restaurant de la ville et aussi la grand-mère de ma meilleure amie. Si j'avais une grand-mère, j'aimerais qu'elle lui ressemble. Il y a aussi Belle, la jeune bibliothécaire venant d'Australie. Elle est arrivée, il y a quelques années au bras de M. Gold d'après Ruby, Gold l'aurait rencontré lors d'un voyage à New-York et cela aurait été le coup de foudre au premier regard même si tous, nous nous demandons comment leur différence d'âge ne leur a pas posé problème. Gold pourrait être son père !

En parlant de Ruby, elle est devenue ma meilleure amie après seulement deux semaines, sa franchise et sa bonne humeur sont parvenues à franchir mes barrières très rapidement. Graham, quant à lui, a mis un peu plus longtemps pour réussir à m'amadouer. C'est sa timidité et son amour de la nature qui a fini par nous rapprocher.

Pour finir, j'avais un petit-ami Neal. Le garçon dont tous les parents rêveraient que leur fille sorte avec. Il est galant, sûr de lui et beau gosse en plus. J'aurais dû me douter plus tôt qu'il était trop parfait pour être sincère.

Il y a quelques jours encore tout était parfait. J'avais tout ce que j'avais toujours rêvé.

Une famille. Des amis. Un petit-ami.

Puis, tout a basculé.

J'aurais dû me méfier. Garder mes barrières autour de moi pour me protéger de la malveillance des autres mais je n'en ai rien fait.

Il y a eu d'abord l'accident de voiture qui a tué sur le coup les deux seules personnes que je considérais comme ma famille et puis il y a eu Neal.


Deux semaines plus tôt.

« Non Ruby, t'es sérieuse. »

Nous n'arrivions pas à nous arrêter de rire depuis que Ruby m'avait raconté qu'elle avait surprise Granny et Marco, le fleuriste de la ville, dans la réserve du restaurant s'embrassant comme deux adolescents soumis à leurs hormones.

« Si, je te jure. On aurait dit vraiment des adolescents en manque de sexe. »

J'adore cette fille, elle n'a vraiment pas de filtre.

Ding. Dong.

Mon rire se tut. Quelqu'un était à la porte, je regardais l'horloge et fronçais les sourcils David et Mary-Margaret ne rentraient pas avant encore une heure.

« Em ? Tu es toujours là ? »

« Oui, Rub. Il y a quelqu'un à la porte. Attends deux secondes, ne raccroche pas. »

Tenant toujours le téléphone à la main, j'ouvris de l'autre main la porte d'entrée et sursautais-je. Deux policiers se tenaient devant moi. Un regard me suffit pour comprendre. J'avais déjà vécu une situation similaire quand j'avais neuf ans.

Un soir, les parents de ma famille d'accueil étaient sortis dîner. Deux heures plus tard, des policiers se tenaient devant le front de la porte m'annonçant leur mort et en même temps mon retour à l'orphelinat.

Mon portable tomba bruyamment sur le sol tandis que la voix de Ruby résonnait dans l'entrée. Mes pleurs accompagnant sa voix.

« Emma ? Emma ? Qu'est-ce qui se passe ? »

Tout était fini.


Deux jours après leur disparition, une femme de l'orphelinat venait déjà m'arracher à cette ville. Je me suis battue avec l'aide des habitants de la ville pour rester deux semaines de plus afin d'assister aux funérailles et finir mon année scolaire. Granny, la grand-mère de Ruby a bien voulu m'accueillir pour ce temps-là, j'ai pleuré des heures et des heures en me demandant pourquoi le destin s'acharnait sur moi.

Heureusement je n'étais pas seule, toutes les personnes que j'avais rencontré ces derniers mois étaient là pour me soutenir et m'aider du mieux qu'ils pouvaient. Je gardais la tête hors de l'eau uniquement grâce à leur support. Sans eux, je ne sais pas ce que j'aurais fait.

Hier, dernier jour avant mon départ, Neal a décidé de m'offrir un repas en amoureux au seul restaurant de la ville suivi d'un film dans son salon. J'étais aux anges d'autant plus que ses parents lui avaient laissé la maison libre pour le week-end.

Il m'avait promis que notre amour allait résister à la distance et que dès que nous aurions le bac, nous irions dans la même université. Je le croyais de tout mon cœur. Après tout, qui ne croirait pas son petit-ami ou sa petite-amie ?

Quand il a commencé à m'embrasser alors que le générique du film débutait, j'ai répondu à son désir. Nous étions ensemble depuis maintenant quatre mois alors des baisers nous nous en étions donnés. Je l'avais même autorisé quelques fois a touché mes seins sans qu'on aille plus loin. Dans ma tête, tout était clair, je n'étais pas prête. Pourtant ce soir-là, après deux bouteilles de vodka et son insistance de savoir que c'était notre dernière soir ensemble avant longtemps.

J'ai été faible.

J'ai accepté de donner ce qu'il me restait de plus précieux, ce que personne encore n'avait pu me prendre. Je l'ai donné à Neal en toute confiance, en l'aimant de tout mon cœur.

Ma virginité m'a été enlevée.

J'étais heureuse, tellement heureuse mais rien ne s'est passé comme prévu.

Cela été rapide et douloureux. Seul Neal en a pris du plaisir tandis que je retenais mes larmes devant son manque de compassion alors qu'il devenait de plus en plus brutal en même temps que son désir montait.

Une fois fini, j'ai voulu me blottir dans ses bras au lieu de cela, il m'a jeté mes affaires me demandant de partir. Au début, je n'ai pas compris ce qui se passait, j'ai fait ce qu'il me disait avant de lui demander de rester. Au lieu d'accepter, il s'est mis à se moquer de moi me racontant le pari qu'il avait fait quatre mois auparavant avec ses amis Peter et Walsh. Il devait me séduire et prendre ma virginité pour un petit billet de vingt euros et sa réputation de garçon irrésistible.

Je n'arrivais pas à en croire mes oreilles. J'avais cru au grand amour, à ses promesses de notre futur ensemble. J'étais prête à tout pour lui mais mon bonheur n'avait été qu'une illusion.

Sa trahison a été la goutte de trop.

Aujourd'hui, j'ai enfin compris que le bonheur n'est pas fait pour moi. Je ne le connaitrais jamais vraiment.

Alors je suis là, sur le toit du lycée de Storybrooke regardant le soleil se coucher par-delà la forêt attendant que le dernier rayon disparaisse pour faire le grand saut.

Plus que deux rayons et je me lève.

Plus que un.

Zéro.

Je me lève.

Prête à en finir.

Je m'avance plus près encore du bord en fermant les yeux, je n'ai pas le courage de regarder le sol où j'atterrirai.

Ça y'est ma vie se termine maintenant. A trois.

Un. Deux.….

Quand une main m'arrête.

Je me débat de toutes mes forces mais des bras m'enserrent la taille me retenant. Je finis par abandonner, des pleurs secouant tout mon corps.

Je m'écroule dans la poitrine de mon sauveur.

Non, de ma sauveuse.

Un homme ne porterait pas de parfum à la pomme et cannelle.

Je ne connais qu'une seule personne aimant autant les pommes pour en porter le parfum. J'ouvre les yeux et plonge mon regard dans des yeux marrons étincelant de larmes.

« Regina ? »

Je ne comprend pas ce qu'elle fait ici, ni pourquoi elle refuse que je saute. Nous ne nous sommes jamais parlés même le jour où je l'ai défendue devant les autres alors qu'elle faisait son coming-out. Je n'avais eu aucun remerciement de sa part alors je n'avais plus osé m'approcher d'elle.

Depuis mon arrivée, j'admirais son courage. De deux ans mon aîné, elle était aussi franche que Ruby si ce n'est encore plus. Elle n'hésitait pas à dire ses pensées même si cela voulais dire détruire la personne en face d'elle. Tout le lycée la craignait. Certains l'appelait même l'Evil Queen avec sa meilleur amie Kathryn, elles étaient le duo le plus terrifiant de la ville. Regina était aussi la fille la plus belle du lycée, on peut dire que la découverte de sa sexualité a déçu plus d'un garçon.

Lors de son coming-out, des crétins dont Neal n'avaient pas perdu leur temps pour lui cracher dessus. Je m'étais levée sans réfléchir pour me mettre devant elle et la défendre, à ce moment-là je n'étais pas encore avec Neal. Cet instant aurait dû me prévenir. Un garçon homophobe n'était certainement pas fait pour moi.

Deux jours plus tard, Neal s'excusait auprès de moi lors de mon footing matinal dans la forêt et je tombais dans ses bras. Quelle idiote !

« Emma. » murmure-t-elle.

Sa voix me ramène au présent.

« Qu'… Qu'est-ce que tu fais là ? »

Je suis choquée.

Nous ne nous étions jamais parlé directement et pourtant, elle venait de m'empêcher de mettre fin à mes jours.

« Je suis venue te remercier. » répond-elle simplement.

« Qu… Quoi ? »

« De m'avoir défendu devant tout le monde. »

Je suis bouche-bée. Regina Mills, la reine du lycée venait me remercier moi, le petit canard. La fille dont les seuls parents qu'elle a connu sont morts, dont le petit-ami n'était avec elle uniquement qu'à cause d'un stupide pari entre stupides adolescents sans cœur.

Attends. Elle a dit mon prénom ? Elle me connaît ?

« Tu.. tu connais mon prénom ? »

« Bien sûr. Pourquoi ne connaitrais-je la plus belle fille du lycée, la seule qui ait osé me défendre ce jour-là ? »

Je rougis devant son regard ardent. Depuis Lily quand j'avais quinze ans, je ne m'étais plus intéressée à la gente féminine jusqu'à elle. Mais elle était inaccessible alors quand Neal m'avait demandé de sortir avec lui, j'avais accepté. Le pire est que j'ai fini par apprendre à l'aimer. Un amour qui me détruit aujourd'hui.

« Merci. » Je chuchote, espérant peut-être qu'elle ne m'entende pas.

Ses yeux ne quittent mon visage dévasté par la peine de ses dernières semaines et un seul mot sorti de sa bouche rouge vermeille.

« Pourquoi ? »

Pourquoi ? Ce mot résonne dans mon esprit. Pourquoi ? Pourquoi ? N'est-ce pas évident que ma vie est merdique ?

« Personne ne me pleurera ? »

Le silence s'installe pendant que le soleil lentement mais sûrement finissait par se coucher la nuit remplaçant peu à peu le jour.

« Si, moi. »

Je sursaute de surprise, n'en croyant pas mes oreilles. Régina Mills venait-elle vraiment de dire qu'elle tenait à moi ?

« Pourquoi ? »

Un sourire passe sur ses lèvres, devant le choix du mot. Je lui renvoyais la balance.

« Depuis onze mois, je t'admire de loin. Kathryn a bien essayé de me pousser à venir te parler mais je n'ai jamais osé. J'avais peur, j'ai peur que tu me repousses ».

« Pourquoi ? »

Je ne comprends pas. Elle m'avait remarquée. La fille dont j'avais eu le béguin m'avait remarquée. Mes larmes me revinrent aux yeux, devant mon état Regina me reprit dans ses bras.

« Chut, chut… Je suis là… »

Ses mots abattirent la seule barrière qui me retenait de m'écrouler en pleurs devant elle. Je m'accroche alors à elle comme on s'accroche à une bouée de sauvetage quand la mer menace de nous noyer.

Le destin venait de m'envoyer un signe ou plutôt ma sauveuse…


Dix ans plus tard.

« Le destin venait d'envoyer à la jeune adolescente perdue un signe ou plutôt sa sauveuse. »

Fronçant les sourcils devant l'heure, je décidais d'écourter l'histoire.

« C'est maintenant l'heure du dodo… »

« Mais Ma, je suis pas fatigué. Je veux la suite de l'histoire.»

Je souriais devant la tête renfrogné d'Henry, mon fils âgé tout juste de cinq ans.

« Emma, chérie, est-ce que notre petit prince fait encore des siennes ? »

Mon sourire s'élargit encore à l'écoute de cette voix merveilleuse, je me tournais alors pour regarder ma femme depuis maintenant sept ans, dans l'embrasure de la porte. Elle était toute ma vie avec Henry, je les aimais plus que tout au monde. Ils étaient ma raison de vivre, ma raison de me lever chaque matin et me coucher chaque soir avec la promesse de me relever dans les bras de ma femme et de mon fils le lendemain. Ils étaient ma joie, mon bonheur, mes amours et plus que tout ma famille.

« Allez petit prince, il est l'heure de dormir. »

Je sursautais lorsqu'une main se déposa sur mon épaule, perdue dans mes pensées je n'avais pas remarqué que ma femme s'était agenouillée à mes côtés pour encourager Henry à aller au lit.

« Mais Ma n'a pas fini l'histoire, elle s'est arrêtée au jour où vous vous êtes parlées pour la première fois… »

« Jeune homme… »

Devant la voix ferme de son autre mère, Henry se mit à bouder. Je levais les yeux au ciel, comprenant vite son manège. Il savait très bien que nous avions dû mal à résister à sa petite bouille. Tous les soirs, c'était le même cinéma, Henry insistait toujours que je lui raconte notre histoire d'amour. Alors je me pliais à sa volonté en remplaçant ma tentative de suicide par une rencontre romantique sur les bancs du lycée. Et chaque soir, voyant ses yeux se fermer doucement, j'arrêtais l'histoire avant la fin pour qu'Henry se couche mais il refusait toujours.

« Henry, allez kid, il est vraiment l'heure d'aller au lit. Je te promets que demain, je te raconterais la suite de l'histoire. »

« Promis ? » dit-il d'une voix excitée, sa décision de bouder vite oublier.

« Promis » assurais-je.

« D'accord. »

Je souris, heureuse d'avoir réussi à trouver un moyen pour qu'il ne fasse pas une crise pour aller au lit.

« Bonne nuit petit prince. »

« Bonne nuit, kid. »

« Bonne nuit mamans. » répondit-il, les yeux déjà fermés, plongeant dans un sommeil rempli de princes et princesses.

Nous nous levèrent et je fermais doucement la porte de sa chambre. A peine retournée que des lèvres attrapèrent soudainement les miennes dans un baiser ardent.

Ce ne fut que le manque d'air dans nos poumons qui nous poussa à arrêter le baiser. Nos poitrines se soulevaient rapidement, essoufflées par notre instant de passion. Front contre front, yeux émeraudes dans des yeux marrons, nous sourions comme deux adolescentes après leur premier ébat.

« Je t'aime Emma. »

« Je t'aime Regina. »

Regina. La femme de ma vie. La nouvelle maire de Storybrooke. La deuxième maman de mon fils. Ma confidente. Ma meilleure amie. Mon rock.

Regina, ma sauveuse. La jeune adolescente qui m'avait empêchée de mettre fin à mes jours ce jour-là sur le toit du lycée.

Avec elle, j'avais trouvé ce à quoi j'avais toujours espéré : une famille.


Merci d'avoir lu. J'espère que cela vous a plu. A la prochaine.