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Disclaimer de l'auteur : Est-ce que quelqu'un qui était premier de sa classe à son lycée, et qui avait des liens avec les riches et les puissants de la région, pourrait conserver son anonymat en tant que meneur terroriste, dans sa propre petite ville natale ? Honnêtement, je n'en ai aucune idée, mais J.K. Rowling le pense, et c'est son histoire.
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Chapitre 7
« Ai-je fait quelque chose de mal, Amélia ? » demanda le gros sorcier d'un ton obséquieux.
« Pas du tout, professeur Slughorn. » répondit Amélia. « Cela ne concerne aucune de vos activités. Je vous ai appelé parce que nous pensons que vous pourriez avoir des informations importantes, sur les activités illégales de l'un de vos anciens élèves. »
Horace Slughorn pâlit un peu. « J'ai eu beaucoup d'élèves au fil des ans. » déclara-t-il. « Ils ont fait beaucoup de choses importantes, bonnes et mauvaises. Je n'ai aucun contrôle sur ce qu'ils font quand ils quittent l'école. »
Il passait rapidement à la défensive. Ce n'était pas bon signe. « Je ne suggère pas que vous avez négligé des activités illégales, Professeur. » répliqua-t-elle. « Bien que je me demande si vous auriez pu détourner les yeux concernant certaines... activités suspectes d'un élève en particulier, quand il était encore élève à Poudlard. »
Slughorn avait un mauvais pressentiment sur le but de cet interrogatoire. Il tira distraitement sur son col, et demanda : « Euh... De quel élève s'agirait-il ? »
« Un de vos Serpentards, du nom de Tom Jedusor. »
« Je... je crains ne pas me souvenir d'un Tom Jedusor. Nom très commun, vous voyez. Et je suis sûr qu'il n'a jamais beaucoup compté, ou j'aurais entendu parler de lui, depuis. »
« Pas s'il utilisait un nom de guerre(*), Professeur. Vous vous souvenez sûrement de lui. Il était Préfet-en-Chef, promotion de 1945. »
[(*) Note de la traductrice : "Nom de guerre", en français dans le texte.]
« Non, je ne peux pas dire que je m'en souviens. »
Amélia soupira. « Albus m'a prévenu que vous feriez ça. » marmonna-t-elle.
La voix du gros sorcier grimpa dans les aigües : « Vous... vous avez parlé à Albus ? »
« Bien sûr. C'est lui qui a suggéré que je vous parle. Maintenant que nous savons tous les deux que le Tom Jedusor dont je parle est Vous-Savez-Qui, alors peut-être que vous pourriez abandonner le déni ? »
Slughorn pâlit plus fort, et mordilla ses ongles. Après avoir grogné et toussé pendant une minute, il commença : « Amélia, je jure que je n'avais aucune idée de ce que ce garçon allait devenir. »
Elle haussa un sourcil. « Aucune idée du tout ? »
« Eh bien, je... Je pensais qu'il avait une fixation malsaine sur la magie noire, mais ce n'était pas si rare à Serpentard, surtout pour un élève aussi brillant que lui. Aurais-je regardé dans l'autre sens, laissé l'indiscrétion occasionnelle se glisser ici et là ? Je suis désolé de dire qu'il n'était pas le seul. Et il semblait qu'il irait si loin... Qu'il avait tant de potentiel... Je ne voulais pas croire ça de lui. »
« Je vois. Et l'avez-vous encouragé dans ses recherches ? Ses études sur la magie noire ? »
« Je suis foutu, elle a compris. » pensa Slughorn. « D-d-des conseils, ici et là. » balbutia-t-il. « Je peux lui avoir montré un ouvrage de référence ou deux... sur une base purement théorique, bien sûr. Je suis plutôt libéral pour les laissez-passer vers la Réserve, mais c'est assez commun. Beaucoup d'élèves lisent dans la magie noire sans devenir des Seigneurs des Ténèbres, n'est-ce pas ? »
« Et nous y voilà. » pensa Amélia. « Pas certains types de magie noire, Professeur Slughorn. » dit-elle. « Pas certains livres, que Dumbledore a retirés de la bibliothèque après que Jedusor ait obtenu son diplôme... »
« Pourquoi tout cela est-il important ? » claqua-t-il.
« Parce que Vous-Savez-Qui est toujours ici-bas. Si vous avez deviné la moitié de ce que Dumbledore a deviné, vous savez que c'est vrai.
Nous voulons l'arrêter... Pour de bon, cette fois. Dumbledore et moi, avec quelques autres, essayons d'arrêter son retour avant qu'il ait une chance de faire un mouvement, et de nous assurer qu'il ne pourra plus jamais revenir.
Mais pour cela, nous avons besoin d'informations. Dumbledore a deviné beaucoup de choses, mais ce n'est pas suffisant. Nous devons savoir tout ce que vous savez sur les recherches de Tom Jedusor sur les Horcruxes. »
Slughorn resta silencieux pendant un long moment. Il était définitivement nerveux. Puis finalement, il déclara : « Vous ne pouvez pas m'obliger à vous parler... Pas sans une citation à comparaître devant le tribunal, au moins. »
« Et en faire une affaire judiciaire attirerait la colère du Ministre. » ajouta-t-il mentalement.
« Non, mais je peux divulguer toute la saleté que j'ai sur vous à Rita Skeeter. » répondit Amélia.
Le visage de l'homme devint blanc, passa au vert, puis redevint très pâle et en colère. « Vous êtes dure en affaires, Amélia. » dit-il.
« C'était pendant sa sixième année. Je n'ai jamais soupçonné... Je pensais que c'était un jeune homme charmant, peut-être troublé, mais pas dangereux... susceptible de faire de grandes choses.
Oh, j'avais entendu des rumeurs... vicieuses. Personne n'entendait parler de lui pendant l'été, et s'il y avait des murmures de magie noire et de rituels effectués, je n'y croyais pas. Tom Jedusor ne ferait jamais rien de tout cela.
Et oui, je connaissais ce surnom que ses amis lui donnaient, mais je pensais c'était une blague - une fantaisie adolescente passagère. Beaucoup d'enfants imaginent des rêves fous de domination du monde, et ne les réalisent jamais. Et le fait qu'il ait utilisé une anagramme de son nom - vous pouvez trouver cela difficile à croire, mais je l'ai trouvé drôle à l'époque. "Qui fait ça ?" je pensais. »
« Et puis une nuit, » continua le sorcier, « après une réunion du Club de Slug, Jedusor est venu me voir, et m'a posé des questions sur les Horcruxes. J'ai été circonspect dans mes réponses, je vous prie de me croire. Je ne lui ai rien dit qui ne pouvait être obtenu des livres qu'il devait avoir lu. »
« Juste un instant. » l'interrompit Amélia. « Sa sixième année ? Était-ce l'automne 1944 ? »
« Pourquoi ? Oui, je suppose que c'est bien ça. »
« Selon les notes de Dumbledore, il... Jedusor avait déjà fait au moins un Horcruxe, à ce moment-là. »
« C'est vrai ? Pourtant, je n'aurais jamais deviné. Il... il semblait avoir eu peur quand l'école a failli fermer, mais il n'a pas agi différemment devant moi. »
« Il semble qu'il était un bon acteur. A-t-il dit autre chose, Professeur ? »
« Eh bien... oui. Il m'a demandé s'il était possible de faire plus d'un Horcruxe, pour rendre son âme encore plus "en sécurité". Bien sûr, je lui ai répondu que c'était de la folie. Je supposais que ce serait possible, mais j'ai dit, dans des termes pas du tout incertains, que ce serait une horreur, qui ne devrait même pas être envisagée. »
« A-t-il dit combien d'Horcruxes il avait l'intention de faire ? » demanda Amélia avec impatience. Ça pourrait être ce qu'ils cherchaient.
Slughorn tremblait en se souvenant : « S'il a révélé réellement ses plans ? Six. Six Horcruxes, pour une âme en sept parties. Il pensait que ce serait plus stable. J'ai refusé de spéculer sur le principe.
C'est tout ce que je sais, Amélia, je le jure. J'ai mis fin à la conversation à ce moment-là, et je ne l'ai jamais laissé s'approcher de moi après cela. Je ne pouvais plus me mentir, au sujet de la noirceur qui était en lui. »
« Eh bien, heureusement, c'était précisément ce dont j'avais besoin. Merci, Professeur Slughorn. Vous avez été d'une grande aide. »
Il soupira fortement. « Eh bien, c'est un soulagement. Vous me le direz, n'est-ce pas ? Vous me direz quand vous les aurez tous ? »
« Bien sûr. Je vous tiendrai au courant. »
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Drago Malefoy était soumis lorsque sa mère et lui entrèrent à Sainte-Mangouste, où le Chef de la famille Black passait la plus grande partie de son temps. Son père allait bientôt être expédié à Azkaban, et sa propre vie venait d'être bouleversée. Il commençait à peine à s'habituer à l'idée d'être le fils d'une mère seule. Cela n'était pas censé arriver aux Sang-Purs de l'élite.
Il ne savait pas trop à quoi s'attendre de l'homme même qui avait passé près de douze ans à Azkaban. Quand ils le rencontrèrent, il était maigre, pâle et maladif, mais propre et bien habillé - clairement sur la voie du rétablissement.
Il les regarda avec dédain, mais il leur parla plus poliment que Drago ne s'y attendait, étant donné sa réputation.
« Je suis surpris que tu sois venu me voir, Narcissa. » attaqua Sirius. « Je ne pense pas que nous nous soyons rencontrés en bons termes, depuis que je me suis enfui de chez moi. »
« J'aurais préféré que ce soit dans de meilleures circonstances, Sirius. » répondit-elle. « Mais j'avais besoin de voir le Chef de la Famille. »
« Oh ? Le Chef de la Famille ? » dit-il avec un sourire condescendant. « Pourquoi ? Pour me supplier de ne pas te renier, après ce que Lucius a fait ? »
« En fait, j'ai demandé le divorce de Lucius. »
La mâchoire de Sirius tomba. « Qu-Quoi ? Pourquoi ? »
« Parce que Lucius a fait encore pire que les faits que tu connais. Dans l'exécution de son plan malavisé, il a perdu un artefact inestimable du Seigneur des Ténèbres, et a bâclé l'un de ses plans-clés. Je crois toujours qu'il reviendra un jour, et comme tu peux le voir, j'ai un fils à protéger. Alors, je suis partie. »
Sirius les regarda attentivement. Drago remarqua que ses yeux s'étaient élargis de surprise lorsque sa mère avait mentionné l'artefact du Seigneur des Ténèbres, mais il n'avait pas réagi lorsqu'elle avait dit que le Seigneur des Ténèbres reviendrait. Il se demandait à quel point Sirius savait ce qui se passait.
« Alors le vieux Lucy est finalement allé trop loin, n'est-ce pas ? »demanda Sirius, se délectant de sa position de pouvoir. « Vous avez dû partir pendant que la réception était encore bonne ? »
« Sans parler du fait qu'il ira bientôt à Azkaban. » répondit-elle. « Ou qu'il a mis Drago en danger à cause du Basilic. J'avais de nombreuses raisons.
Le fait est que je serai à nouveau Narcissa Black, en supposant que tu me laisses rester dans la Famille. Sinon, je devrai ressusciter la défunte lignée Rosier. »
Sirius haussa un sourcil. Narcissa avait fait comprendre à Drago qu'en dépit d'être un traître à son sang, Sirius avait été élevé comme un Black, et était aussi vif qu'eux-mêmes. Il saurait que raviver la lignée Rosier serait difficile, mais réalisable, et que cela montrerait ainsi qu'elle avait encore un certain contrôle.
Il saurait également que parler de la lignée familiale signifiait qu'il s'agissait d'héritage, puisqu'elle pourrait garder le nom Black si c'était juste pour elle, mais pas pour Drago. Il n'était donc pas surprenant qu'il ait fait le saut logique : « Tu veux que je fasse de Drago un Black. »
« Je pense que ce serait le mieux pour lui, oui. » répondit-elle.
« Je vois... Et toi, Drago, qu'en penses-tu ? »
Drago cligna des yeux de surprise. Il ne s'était pas attendu à ce qu'on lui demande cela, du moins pas si rapidement. Il lutta pour répondre calmement : « Je... je sais que le nom Malefoy est plongé dans la boue, en ce moment. Et que le nom Black a encore une certaine crédibilité. Je... je serais fier de le porter. »
« Hum-hum. Tu réalises que cela ferait de Drago l'Héritier Présomptif, puisqu'il serait le seul garçon vivant qui pourrait continuer à porter le nom de la Famille ? » demanda-t-il à Narcissa.
« Prévois-tu avoir des difficultés à rectifier tes problèmes de succession ? » lui demanda-t-elle.
Sirius fronça les sourcils : « Les Guérisseurs disent que je pourrais avoir besoin de leur aide pour... des raisons de fertilité, mais à long terme, probablement pas.
Mais de toute façon, Drago ne serait l'Héritier que du nom de la Famille et des biens détenus en fiducie par la Famille, ce qui n'était pas énorme la dernière fois que j'ai vérifié. Je peux encore laisser le reste à Harry.
En parlant de cela, les descriptions de mon filleul ne m'ont pas donné confiance en Drago. »
Drago se renfrogna. Bien sûr, Potter pouvait tout bousiller. C'était exaspérant de penser qu'il détenait une telle influence dans la Maison Black. Même si Drago n'en avait pas fait une affaire si personnelle ces deux dernières années, il ne serait pas bon d'avoir un autre opposant politique aligné avec le Chef de la Famille. Mais il était assez intelligent pour tenir sa langue sur tout cela. Mère lui avait dit qu'il devait réviser son attitude, et il allait le faire.
« J'ai parlé à Drago de son comportement à l'école, et je m'attendrai à mieux de lui à l'avenir. » déclara sa mère.
« Oui. » ajouta Drago, ravalant sa fierté. « Je... je m'excuse pour mes insultes personnelles et le harcèlement de votre... filleul et de ses amis. Je... j'ai dépassé les bornes. »
Sirius lui lança un long regard, et se tourna vers sa mère : « Mais ça vaut aussi pour toi, Cissy. Si tu continues à débiter les mêmes idées que ton mari, nous allons avoir un problème. »
« Je reconnais maintenant la faille dans la position de Lucius. » répondit-elle sans manquer un battement. « J'ai déjà fait des ouvertures à la Maison Greengrass, pour commencer à modérer notre position. Nous n'allons pas nous plier à ta politique, et je ne pense pas que tu t'y attendes, mais nous ne nous accrocherons pas à celle de Lucius, non plus. »
Sirius posa son menton sur sa main et les examina pensivement. « Alors, la Reine de Serpentard a été détrônée, finalement ? » dit-il avec un sourire. « Je n'aurais jamais pensé voir ce jour...
D'accord, Cissy, tu peux rester dans la Famille, mais je garde un œil sur toi. Quant à Drago... Il devra gagner ce droit.
S'il peut être civil avec Harry à l'avenir, et prouver qu'il s'est vraiment amendé, je pourrais prendre les dispositions nécessaires. Vous avez des problèmes avec ça ? »
Narcissa soupira de soulagement, et secoua la tête. Drago se renfrogna intérieurement d'avoir à traiter civilement avec Potter, qui ne connaissait clairement pas la signification du mot "noblesse". Mais il n'avait pas tellement le choix, et il accepta l'accord.
« Parfait. Tu sais, je suis surpris que tu aies obtenu un divorce aussi facilement. » dit Sirius.
« Eh bien, Mme Bones m'aide en échange de mon témoignage, mais j'ai eu de la chance que mon père ait insisté pour un contrat assez équitable. »
« Les Black ne s'inclinent devant personne. » sourit Sirius, en citant la vieille devise officieuse. « Ça aurait dû être équitable.
Bah, qui aime les contrats de mariage, de toute façon ? Tu sais, je n'avais jamais réalisé à quel point ils étaient désuets, jusqu'à ce qu'Andi se soit enfuie avec Ted, et que Lily ait commencé à traîner avec nous.
Tu sais quoi ? Nouvelle règle : pas de mariages arrangés dans la famille Black. »
« Quoi ?! Mais vous ne pouvez pas ! » Drago haleta avant de se rattraper.
Sirius le regarda avec une véritable confusion. « Ils sont dépassés et, la moitié du temps, ils rendent les gens malheureux. Pourquoi ne le ferais-je pas ? »
« Mais... mon arrangement avec Pansy... »
« Pansy ? »
« Oh, mon chéri. » soupira Narcissa. « Pansy Parkinson. L'intention de Drago. Lucius et son père ont pris les dispositions nécessaires lorsqu'ils ont atteint l'âge normal de six ans. »
Sirius roula des yeux. « Oh, un de ceux-là. » grogna-t-il. « Et tu veux rester avec elle ? Est-elle au moins jolie ? »
« Sirius ! » haleta Narcissa.
Mais Drago hésita, puis sortit un petit portrait de Pansy hors de sa robe, et le lui tendit. Sirius y jeta un coup d'œil et dit : « Tu pourrais faire mieux. »
« Hé ! »
« Calme-toi. Calme-toi. Tu l'aimes visiblement, si tu as déjà un portrait d'elle. Je dis juste, cependant... »
Drago fulmina et s'écria : « Est-ce que vous allez me laisser la garder, ou non ? »
« Première leçon de romance, Drago : elle n'est pas une personne à "garder". Je ne t'aime peut-être pas, mais je serais en défaut dans mon devoir d'homme à femmes si je ne te donnais pas de bons conseils de romance.
Donc, en voici un : si tu veux vraiment Pansy, alors gagne-la à l'ancienne. Et ne t'inquiète pas si quelqu'un d'autre te gêne.
Et si son père n'aime pas ça, j'aurai une conversation avec lui. Il ne sera pas un problème. » Il montra un sourire méchant, qui rappela à Drago qu'il était, en effet, membre de la Maison Black.
« Merci, Sirius. » dit Narcissa. « Nous apprécions ton soutien. Et appelle-moi si tu veux que je t'organise un rendez-vous, toi aussi. »
Il grimaça légèrement, et répondit : « Je garderai cela à l'esprit. »
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Les jours passèrent. Les Aurors nettoyèrent peu à peu la plus grande partie du château de Poudlard et des terrains environnants de l'éventuelle magie noire, à l'exception de la Salle-sur-Demande et de la Chambre des Secrets elles-mêmes. La colonie d'Acromantules, dans la Forêt Interdite, fut placée sous surveillance étroite, mais Amélia décida que cela pourrait attendre qu'il y ait plus de temps pour s'en occuper. Le Ministère reprit finalement ses activités normales, au grand soulagement du Ministre, mais il restait encore beaucoup à faire.
Quand Harry entra ensuite dans le bâtiment du Ministère pour les procès de Lucius Malefoy et Peter Pettigrow, l'activité frénétique et chaotique qu'il avait vue auparavant s'était éteinte. L'endroit semblait fonctionner correctement maintenant, à l'exception des problèmes de rumeurs dans le Département des Mystères.
Harry devait témoigner au procès Malefoy, comme tous ceux qui avaient vu son complot en action, y compris sa propre femme. Drago, remarqua Harry, était modéré et ne se déchaînait pas, ne délirait pas ou ne ricanait même pas, comme il l'aurait fait à l'école. Sirius avait expliqué le changement qui s'était produit dans sa famille, et Harry était fermement d'accord que c'était une amélioration.
Même en l'état, Lucius avait dénoncé les charges retenues contre lui, au motif qu'il ne savait pas ce que ferait le Journal, ou que c'était mortel. C'était la plus mince des défenses, mais il avait encore assez d'amis pour que ça marche presque... jusqu'à ce que Narcissa dénonce la corruption, les pots-de-vin, et ses activités pendant la guerre. Il fut condamné à perpétuité, et au désaveu public de Fudge.
Le procès de Pettigrow fut plus facile, et le témoignage de Sirius et le peu de preuves physiques disponibles furent suffisants pour le condamner. Harry fut consterné, cependant, quand il s'avéra que Peter ne fut pas condamné à perpétuité. Sirius l'avait pourtant été, mais cela venait d'un Ministère trop zélé, qui ne lui avait jamais donné de procès. Ce n'était donc pas une comparaison équitable.
Il s'avéra que, pour tous ses crimes, Pettigrow n'avait jamais réellement commis de meurtre, et son crime ne répondait pas non plus à une exigence technique de trahison. Il fut juste accusé de douze chefs d'homicide involontaire et d'un de complot, déclaré coupable, et condamné à 75 ans d'emprisonnement, donc il pouvait théoriquement vivre assez longtemps pour s'en sortir.
Mais probablement pas.
L'oncle Vernon et la tante Pétunia furent inculpés dans le système judiciaire moldu. Mme Bones escorta un jour Harry chez le magistrat de Little Whinging, pour sa déposition.
Il fut de nouveau surpris d'apprendre que la plus grande partie de ce qu'ils lui avaient fait était en fait un comportement limite. Comme il n'était pas médicalement en trop mauvaise santé, mais que par contre il était entièrement vêtu, n'avait pas de cicatrices de coups (même s'il se souvenait d'oncle Vernon suggérant qu'ils auraient dû en faire), et qu'il était même complètement vacciné (à son grand étonnement), il dût admettre qu'il avait eu plus de chance que trop d'enfants maltraités que le magistrat avait dû voir.
Cependant, le placard sous les escaliers, la chatière de la porte, et leurs mauvais traitements en général à son encontre, pouvaient clairement donner lieu à une action.
L'obésité morbide de Dudley et son comportement d'intimidation ne le pouvaient pas, mais ils purent aider à établir un modèle. En fin de compte, les Dursley ne furent pas condamnés à de longues peines de prison, mais ils perdirent la garde de Dudley, et pire : leur réputation.
Pendant ce temps, avec son quota de terreur aveuglante rempli pour l'année, Harry se retrouva à se détendre chez les Weasley tout le mois, pendant que Sirius récupérait. Avec la promesse d'un parrain et d'un logement, ce fut le meilleur mois de sa vie, malgré les affaires inachevées qui restaient suspendues au-dessus de sa tête.
Il passait son temps à voler, à flâner dans le verger, à apprendre à nager avec les frères aînés de Ron (Fred et George étaient si reconnaissants, qu'ils n'essayèrent pas une seule fois de le noyer), et, sur l'insistance de Mme Weasley, à travailler sur ses devoirs d'été. Ginny fit de son mieux pour lui parler, mais elle avait toujours tendance à rester paralysée de timidité près de lui.
Une fois par semaine, Harry et Ginny voyaient tous les deux un Guérisseur d'Esprit pour des séances.
Harry avait beaucoup de bagages des Dursley et de sa première année à Poudlard, mais le Guérisseur disait qu'il était étonnamment équilibré, presque comme s'il était magiquement protégé des pires effets. Le traumatisme de Ginny avait duré moins longtemps, mais avait été plus profond, et il lui fallut du temps pour affronter et dépasser tout cela.
Ils eurent également une session de groupe pour aider Ginny à se débarrasser de ses fantasmes "Harry-Potter-le-Survivant", et essayer de devenir plus à l'aise avec Harry en tant qu'ami. Il trouvait qu'elle faisait de bons progrès.
Ce furent des semaines plus tard, peu de temps avant que Sirius soit libéré de Sainte-Mangouste pour la dernière fois, que Dumbledore vint chercher Harry pour ré-ouvrir la Chambre des Secrets. Il escorta Harry au château, après une longue conférence de Mme Weasley pour faire attention, même si, bien sûr, il n'y avait probablement plus de danger dans la Chambre.
« J'ai de bonnes nouvelles, Harry. » lui déclara Dumbledore, alors qu'ils se dirigeaient vers le château. « J'ai parlé à ton ami, Remus, et je crois que je peux le convaincre de prendre le poste de Professeur de Défense, l'année prochaine. »
« C'est vrai, Monsieur ? » répondit Harry avec empressement. Si Remus pouvait garder son côté sympa, ce serait très amusant.
« Il semblait réceptif. Il a mis la condition que nous supprimions d'abord la malédiction sur le poste, mais M. Croaker m'a informé qu'il a trouvé dans les protections ce qu'il pense être la malédiction, et il pense également qu'il peut l'enlever avant le début de l'année scolaire, en automne. »
« Ce serait formidable, Professeur. Je lui dirai que j'espère qu'il le fera. »
Ils rejoignirent Amélia Bones, l'Auror en chef Scrimgeour, Kingsley Shacklebolt et Gawain Robards dans les toilettes de Mimi Geignarde - quatre des meilleures personnes du Ministère, bien que Mme Bones ait rapidement expliqué que Maugrey Fol'Oeil resterait à l'écart, en raison du risque pour son œil magique.
Elle tendit à Harry une paire de lunettes opaques enveloppantes. « Je suis sûre que ce sera pénible d'essayer de voir à travers ça. » dit-elle. « Mais cela devrait vous protéger des risque de mort, jusqu'à ce que nous soyons sûrs que la zone est exempte de Basilics. Maintenant, Harry, nous avons besoin de votre description aussi exacte que possible de la Chambre, pour planifier toute la tactique. »
Harry hocha la tête et commença à décrire la Chambre des Secrets : du long tuyau où ils devraient glisser, vers le couloir effondré avec la mue de serpent, jusqu'à la deuxième porte, qui était l'entrée de la Chambre elle-même, et les statues et la carcasse du Basilic à l'intérieur.
« Très bien, M. Potter. » dit Mme Bones quand il eut fini. « Ouvrez l'entrée, maintenant. »
Harry dut soulever ses lunettes opaques pour voir le serpent sculpté, mais il réussit à prononcer le mot de passe en Fourchelangue, et les lavabos se séparèrent. Cependant, les Aurors ne glissèrent pas vers le bas. Ils avaient apporté de longues cordes minces et magiques, qu'ils utilisèrent pour descendre en rappel le long du tuyau.
Mme Bones envoya Dumbledore et les trois Aurors en premiers, pour s'assurer que la zone était sûre, avec Harry au milieu du groupe, et elle-même assurant les arrières. Ils atteignirent le bas, et bientôt la porte de la Chambre, qu'Harry ouvrit également, et les Aurors pénétrèrent à l'intérieur.
Le cadavre du Basilic était là, juste où il l'avait laissé. Harry avait peur que ce soit puant après toutes ces semaines, mais c'était en fait assez bien conservé.
Dumbledore et les Aurors s'écartèrent, et scrutèrent la Chambre pour s'assurer qu'elle était vraiment vide. Mme Bones, pendant ce temps, tira Harry en arrière pour qu'il ne puisse rien voir. Il n'était là que parce qu'ils avaient besoin d'un Fourchelangue, et pour rien d'autre.
Ils attendirent un certain temps, jusqu'à ce que Dumbledore sorte de la Chambre avec une expression joyeuse, et que ses lunettes opacifiées disparaissent. « Eh bien, Amélia, » dit-il, « vous pouvez être rassurée : il n'y a pas d'autre Basilic dans la Chambre des Secrets. Poudlard est complètement débarrassé des armes de destruction massive. »
Mme Bones soupira de soulagement. « C'est bon à entendre, Albus. Je sais que je serai heureuse de mettre ce cauchemar derrière nous.
Il semble que vous pourrez ré-ouvrir en septembre, après tout. Nous devons encore nettoyer la colonie d'Acromantules, mais je vais maintenant donner aux Aurors une rotation pour des vacances, et nous prendrons soin de cela en août. »
« Excellent. Maintenant, je vais avoir besoin de M. Potter, pour nous aider avec quelques articles dans la Chambre. »
« Pourquoi ? » demanda-t-elle avec méfiance.
« Alors que nous avons définitivement exclu la présence d'un autre Basilic, nous avons constaté que la Chambre contient plusieurs caches d'artefacts de magie noire, et de tomes vraisemblablement destinés à aider l'Héritier de Serpentard dans son travail, et qui doivent être déverrouillés avec le Fourchelangue. J'ai donc besoin de M. Potter, pour aider à les supprimer. »
« Très bien. Alors allez-y, M. Potter. »
Harry rentra dans la Chambre et, sous la direction de Dumbledore, ouvrit tous les compartiments secrets scellés en Fourchelangue, pour que les Aurors les nettoient. Il était juste content de savoir qu'aucun autre serpent géant ne lui sauterait dessus à partir de maintenant - ni aucun autre type de monstre, d'ailleurs. Peut-être qu'il pourrait avoir une année normale, l'année prochaine... Du moins, il l'espérait.
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« Bon sang, Albus ! Où est cette épée ? »
« Amélia ? J'ai gardé l'épée de Gryffondor dans mon bureau, ici. Qu'est-ce qui ne va pas ? »
Dumbledore sortit de son bureau de Président-Sorcier, pour voir un spectacle alarmant. Amélia Bones se précipitait à travers le Ministère en portant, dans une paire de pinces à feu, un bras humain desséché qui émettait un léger brouillard de vapeur, tout en hurlant à tout le monde sur son chemin : « Dégagez ! Dégagez ! Magie sérieusement noire qui arrive ! Dumbledore, vite, prenez l'épée ! »
Il la récupéra en un instant, et réapparut à la porte. « Vous avez trouvé l'un des objets... » commença-t-il.
« Plus tard ! » le coupa-t-elle. « Vite, détruisez la bague avant qu'il se passe autre chose ! »
Dumbledore baissa les yeux, et vit un anneau d'or sur la main flétrie, avec une grosse pierre noire. Il pouvait sentir la magie noire s'en échapper, alors il ne prit pas le risque d'attendre pour regarder de plus près.
Il balança l'épée avec un puissant CRACK ! Il y eut une petite explosion qui désintégra la main et le bras, et l'anneau tomba au sol, apparemment inerte.
Amélia jeta les pinces à feu dans la cheminée, et lança un Incendio assez puissant pour les faire fondre, au cas où.
« Il semble que vous ayez une histoire à raconter. » déclara Albus.
« Vous croyez ? » grommela Amélia.
« À qui était cette main ? » demanda-t-il, après une minute.
« Shacklebolt. Il survivra, mais il est à Sainte-Mangouste, et il sera dans un poste de bureau permanent quand il en sortira. Il était aussi l'un de mes meilleurs hommes. »
« C'est vraiment dommage, Amélia. Savez-vous ce qui s'est passé ? »
« Apparemment, l'anneau était doté d'une forte compulsion, quelle que soit cette malédiction. Ils ont dit qu'il avait enfilé ce foutu truc avant de savoir ce qui se passait. Ils ont dû lui couper le bras pour le sauver. »
Dumbledore se pencha, vérifia que la bague n'avait pas de magie résiduelle, et la ramassa pour l'examiner. Il haleta quand il vit le symbole sur la pierre.
Amélia ne sembla pas s'en rendre compte. « Tout ce que je sais, » dit-elle, « c'est que le prochain Horcruxe que nous recherchons, nous prendrons beaucoup de renforts. »
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« Albus, vous voyez cette grotte marine, dont vous nous avez informés ? Nous allons avoir besoin de votre aide, avec celle-là. »
« Pourquoi cela, Amélia ? Je pensais que vous aviez envoyé des renforts. »
« Nous l'avions fait, mais Vous-Savez-Qui a laissé une armée d'Inferi là-bas. L'équipe est à peine sortie vivante.
L'un d'eux... Proudfoot, a eu sa jambe... mâchée. Il dit qu'il prend sa retraite... à partir de maintenant.
Vous êtes le seul à avoir combattu autant de ces choses, et à avoir survécu. »
Albus soupira : « Très bien. Je vous rejoins tout de suite. »
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« Tout ce travail, et quelqu'un d'autre nous avait battus. Avez-vous une idée de qui est ce R.A.B. ? » demanda Amélia.
« Très probablement : je crois que c'est Regulus Arcturus Black. » déclara Albus « Un Mangemort qui a disparu en 1979, et qui aurait été tué par Voldemort pour désertion. »
« Un indice sur où il aurait pu laisser le vrai ? »
« Eh bien, c'est un problème difficile. Si Voldemort l'a intercepté avant que Regulus ne le détruise, il aurait pu le re-cacher n'importe où. Si Regulus l'a détruit avec succès, il sera difficile d'en trouver des preuves.
Cependant, s'il n'a pas pu le détruire, mais qu'il l'a caché avant d'être tué, il se peut que ce soit dans le manoir de la famille Black, ou dans un autre endroit connu de lui. Je vais demander à Sirius de chercher tous les indices qu'il pourra trouver. »
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« ...et le lac profond et humide à mes pieds se referma, d'un air maussade et silencieux, sur les fragments du manoir des Black. »
« Patmol, le bâtiment est toujours debout. » lui rappela Remus.
« Très bien, si vous voulez la version ennuyeuse. » dit Sirius.
Tous les deux se tenaient devant Albus, Amélia et Croaker, couverts de saleté et d'éraflures, mais au moins aucun membre ne leur manquait.
« Nous avons tout de même laissé l'endroit dans un pire état que nous ne l'avons trouvé. »
« La maison nous a en quelque sorte attaqués. » admit Remus. « Le fait est qu'il se trouve que son elfe de maison était encore en vie... »
« ...malheureusement. »
« Heureusement, tu veux dire, parce qu'il nous a conduits jusqu'au Horcruxe. »
« Ouais. Il était exposé dans le salon depuis quatorze ans, et personne ne l'a jamais remarqué. » dit Sirius. « Seulement ma famille... »
« Nous apprécions beaucoup votre aide, Sirius, Remus. » les interrompit Dumbledore. « C'est un morceau de plus de l'âme de Voldemort, que M. Croaker peut utiliser pour résoudre le problème d'Harry, et terminer notre tâche. »
« Eh bien, je dis bon débarras. » répondit Sirius. « Maintenant, si vous nous excusez, je pense que j'ai des piqûres de doxys. »
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Le soleil brillait haut et clair sur le quai 9¾, le 1er septembre. Après un été de chaos, toute la Grande-Bretagne magique était soulagée de retrouver enfin les choses à la normale. Mieux encore : Poudlard était désormais certifiée aussi sûre que possible (enfin, à l'exception des sortilèges échangés dans les couloirs, et des blessures de Quidditch).
« Eh bien, Loupiot, prêt pour une grande nouvelle année ? » demanda Sirius, en voyant son filleul prêt à partir.
« Ouais, pourtant... » répondit Harry. « Est-ce que c'est méchant de ma part si, pour la première fois, je suis un peu triste de partir à l'école ? »
« Nan, avec l'enfance que tu as eue, je n'en suis pas surpris. Mais je serai là quand tu reviendras. Tu dois y aller pour profiter de ton temps à Poudlard.
Pas de monstres cette année, pas de sorciers maléfiques... Enfin, à part Servilus. Et tu as de bons amis, là-bas.
Donc, tout ce dont tu as besoin, c'est d'obtenir de bonnes notes, de faire des farces aux Serpentards, et de te trouver une petite amie. »
« Sirius ! »
« Quoi ? Un petit ami, alors ? »
« Sirius ! »
Son parrain lui ébouriffa les cheveux. « Allez, je me souviens de ce que c'est que d'avoir treize ans. »
« Je pense que tu as encore treize ans. » répondit Harry.
« Exactement. Le fait est, que nous avons résolu la plupart de tes problèmes, donc il est temps pour toi de profiter de ta vie. »
« Voldemort est toujours là, cependant, et il est toujours connecté à moi. »
Sirius soupira : « Oui, mais il ne peut pas te faire de mal, avec Dumbledore sur l'affaire. Tout va bien aller pour toi, Loupiot. Nous avons tout en main. »
« Je souhaite toujours que ces deux Aurors n'aient pas été blessés. » dit Harry.
« Je sais, mais par rapport aux dégâts que Voldemort a causés pendant la guerre, je n'arrive toujours pas à croire que nous nous en sommes sortis aussi facilement. Tous les deux se sont sacrifiés par choix, et ils étaient prêts à sacrifier beaucoup plus, donc il n'y a personne à blâmer, sauf Voldemort.
Et maintenant, nous avons deux Horcruxes en main. Alors, je suis sûr qu'entre les Langues-de-Plomb et Dumbledore, ils trouveront comment sortir ce morceau d'âme de ta cicatrice, et tu seras débarrassé de lui. »
« Mais ce n'est pas tout, n'est-ce pas ? » demanda Harry. « La coupe de Poufsouffle est toujours quelque part. »
« Oui, mais nous la trouverons. » répondit Sirius, avec une telle conviction qu'Harry fut plein d'espoir malgré lui. « Tôt ou tard, nous la trouverons. »
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- THE END - THE END - THE END -
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Note finale de l'auteur :
Merci à vous tous d'avoir lu cette histoire. La réponse a été plus grande que je ne l'avais imaginée(*). Mais malheureusement, c'est la fin.
Oui, je sais que je n'ai pas vaincu Voldemort, mais comme Sirius le dit, les choses s'améliorent, et ils y arriveront tôt ou tard. J'ai déjà résolu le reste des points principaux, et Harry peut avoir une vie normale, maintenant. Je pense que c'est une très bonne fin en soi.
(*) Ajout de la traductrice :
White Squirrel fait ici allusion à tous ses lecteurs, qui lui rappelaient plusieurs détails du canon de JKR au fur et à mesure de l'écriture de cette fic, et qui ont donc permis de développer l'histoire toujours plus loin.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller voir la fic originelle "Petrification Proliferation" (sur mon profil, ou dans mes "Favorite Stories") : White Squirrel remerciait chaque contributeur au début de chaque nouveau chapitre.
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Note finale de la traductrice :
Je remercie sincèrement White Squirrel, pour m'avoir permis de participer au fandom "Harry Potter", avec ma traduction de son histoire.
Et merci à vous tous, qui m'avez suivie dans cette traduction. J'espère que sa lecture vous a autant plu qu'à moi !
Je vous donne rendez-vous à une prochaine fois, quand l'avenir le dira...
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