Bonjour, bonjour,
Aujourd'hui, je commence cette fiction en grande partie pour un Secret Santa. L'identité est révélée : c'est pour toi, Tigresse Otaku ! Un Drarry ! J'espère qu'elle te plaira.
Bonne Lecture à tous,
Memepotter952504
A Brave Slytherin
Résumé : Harry se faisait engueuler une fois encore par son oncle quand il entendit soudain un bruit étrange, comme celui d'un transplanage. Il sortit immédiatement sa baguette, faisant taire ainsi son oncle de frayeur et regarda par la fenêtre. Il vit Drago Malfoy dans le jardin. Et il était en mauvais état. Le serpentard s'effondra sur la pelouse inconscient. Il apprit à son réveil qu'il avait fui et était dès lors renié de sa famille. Il ne voulait pas devenir un mangemort. Et le blond avait peur d'avoir déçu son parrain aussi alors il était venu au seul endroit où il espérait trouver de l'aide.
Prologue
Harry venait de rentrer depuis une semaine à Privet Drive et c'était déjà l'enfer. Son oncle lui en faisait voir de toutes les couleurs. Au moins, il ne le frappait plus. Il n'avait pas intérêt, il avait présenté son autorisation d'user de la magie. Le nouveau Ministre de la Magie, Rufus Scrimgeour lui avait donné une dérogation. Il était l'ennemi numéro un de Voldemort, il devait pouvoir se défendre. Le secret magique était pour le coup le cadet de ses soucis. Il avait juste reçu la demande de ne pas abuser de la magie quand elle n'était pas indispensable.
Donc, cela et la menace du mage noir, le tout expliqué avec de grands gestes. La révélation de la mort de Dumbledore. Les moldus avaient pâli. Même s'ils prétendaient ne rien savoir du monde sorcier, ils savaient pertinemment que Dumbledore était un très grand sorcier.
Heureusement, il n'avait plus que trois semaines à tenir et il serait majeur. Il pourrait alors partir de cette horrible maison pour toujours et sans le moindre regret. Comment pourrait-il en avoir ? Il ne s'était jamais senti chez lui dans cet endroit. Il était l'esclave de ses relatifs. Il devait obéir s'il voulait à manger. Du moins jusqu'à présent.
Il faisait toujours les corvées pour avoir la paix mais il avait prévu le coup en demandant aux Gobelins une alternative à son souci quotidien. Ils lui avaient fourni une carte de crédit qui était directement reliée à sa voûte principale. Ainsi, il pouvait acheter ce qu'il voulait dans le monde moldu. Alors il allait souvent à la supérette s'acheter de quoi remplir son estomac. Il accompagnait d'ailleurs souvent sa tante pour faire ses courses pour l'aider à porter les paquets – cela ne viendrait jamais à l'idée de Dudley de le faire – et il en profitait. Elle avait posé une question.
Flashback
Ils rentraient à pied, Harry portant les paquets les plus lourds, dont le sien.
« D'où vient l'argent ? » demanda Pétunia d'une voix froide.
« Mes parents m'ont ouvert un compte alors, j'ai un peu d'économies, » avait-il répondu. « Mais bon, comme vous le dites si bien, ils n'étaient que des moins que rien, alors je n'ai pas grand-chose. Si je veux gagner cette guerre, ce n'est pas en ayant le ventre vide que je vais y arriver. Et cela m'étonnerait fort qu'oncle Vernon accepte de me nourrir correctement alors qu'il ne l'a jamais fait toutes ces années. »
La moldue avait voulu répliquer.
« Epargne-moi ton discours sur la charité, Tante Pétunia, » la coupa-t-il, las. « J'en peux plus de l'entendre. J'ai passé des examens à l'école. Je suis arrivé là-bas sous-alimenté et j'ai de nombreuses carences. Le manque de nourriture a fait que je n'ai pas pu me développer correctement. Merlin ! A ce qu'il parait, je suis plus petit que maman ! Et de ce que Remus m'a dit elle n'était pas très grande. Au moins, à Poudlard, je peux manger à ma faim ! Enfin… »
Il soupira et ignora le regard noir de la moldue.
« Ce sera bientôt fini…, » continua-t-il. « Peut-être que tu verras ton vœu exaucé. »
Elle fronça les sourcils.
« Peut-être que je vais mourir et ainsi tu n'auras plus à avoir honte de ta famille, tu n'en auras juste plus si ce n'est ton fils. »
« Fais pas comme si tu étais le centre du monde. Tu n'es qu'un gamin. »
« Un gamin sur lequel toute la société sorcière a mis tous ses espoirs sous prétexte qu'il est le seul à vaincre Voldemort ! » répondit Harry. « Il y a une prophétie à ce sujet. C'est moi qui dois le tuer… Et prie pour que j'y arrive sinon… je ne paie pas cher de ce qu'il vous fera, à vous autres les moldus. Au mieux, ce sera l'esclavage. Au pire, l'extermination totale. »
Pétunia Dursley pâlit drastiquement à cette annonce.
« Tu mens, il ne peut pas faire ça ! »
« Tante Pétunia, j'ai perdu toute ma famille à cause de lui ! Mes parents, mon parrain ! J'ai vu un ami mourir sous mes yeux de sa propre main alors que je n'avais que quatorze ans ! Je vois le nombre de morts s'agrandir tous les jours ! Même vous, vous êtes touchés par cela, mais pensez juste à des accidents comme une explosion suite à une fuite de gaz ou d'autres trucs du genre… »
« Alors la semaine dernière à Londres … »
« C'était lui, oui. »
Fin Flashback.
Depuis cette discussion, sa Tante le laissait plus ou moins tranquille. Il faisait toujours ses corvées à la moldue et après il montait dans sa chambre s'isoler afin de lire les quelques livres de magie défensive et offensive qu'il avait acheté sur le Chemin de Traverse.
La Moldue avait aussi demandé à son fils, Dudley, d'être moins désagréable avec son cousin. De toute façon, le jeune homme avait changé depuis l'attaque de détraqueurs. Il était bien plus réfléchi. Cela avait étonné le Gryffondor à son retour à Little Whining. En bien, heureusement. Pour une fois qu'il se passait quelque chose de bien dans cet endroit pourri !
La seule ombre qui ne changeait presque pas, c'était son oncle. Certes, il n'était plus violent, mais les mots, les cris, les insultes, les hurlements de rage étaient toujours là. Les humiliations aussi. Mais Harry n'y répondait plus. C'était tout juste s'il les entendait maintenant tellement il avait l'habitude.
Ce soir-là ne faisait pas exception.
Harry était dans le salon à se ramasser un savon de la part de l'Oncle Vernon. Ce dernier était en colère parce qu'il avait passé une très mauvaise journée et qu'en rentrant son café n'était pas encore fait. Si l'homme avait eu l'amabilité d'attendre deux minutes, il l'aurait eu sans souci mais le moldu s'était mis à vociférer sur son neveu pour son incompétence.
Ce n'était qu'un café qui en plus était déjà en train de couler ! Le Moldu n'avait décidément aucune patience ! Affligeant.
Harry le laissait hurler tout en apportant le dit café et attendit patiemment que l'homme finisse avant de pouvoir se retirer dans la cuisine et s'occuper du repas du soir.
Soudain, il sentit quelque chose dans sa magie. Il se figea et sortit instinctivement sa baguette.
« Tu oses sortir ta … »
« Shh…, » coupa Harry en levant une main et se dirigeant vers la cuisine.
La fluctuation dans les barrières autour de la maison s'était produite de ce côté-là et il était presque sûr d'avoir entendu le bruit d'un transplanage. Il éteignit les lumières d'un claquement de doigts afin de ne pas se faire repérer trop vite et jeta un œil par la fenêtre.
« Merde …, » murmura-t-il en brandissant sa baguette sur la défensive. « Montez à l'étage et faites pas de bruit. »
« Nous devrions partir ! Fuir au plus vite ! » rétorqua son Oncle.
« Comment espères-tu fuir avec ta voiture alors que nous déplaçons bien plus vite avec nos balais ou même le transplanage ? Enfin, de la téléportation pour être plus clair. »
« Vous pouvez vous téléporter ? » s'étonna Dudley.
« Plus tard ! Montez. Je n'en vois qu'un mais Merlin seul sait combien d'autres il y en a ! »
Les moldus montèrent rapidement mais silencieusement, étonnant quand on sait que deux des trois personnes étaient largement en surpoids.
Harry pendant tout ce temps n'avait pas quitté l'homme en noir des yeux. Il était vêtu d'une cape, la tête couverte. Il fronça les sourcils en avisant sa démarche. Il était chancelant, tenant à peine sur ses jambes. Puis, avec une main pâle, la silhouette retira sa capuche et laissa apparaître une chevelure blonde et un visage que le Gryffondor connaissait très bien.
Drago Malfoy.
Que faisait-il ici ? Et Merlin, qu'est-ce qu'il lui était arrivé ? On aurait dit qu'un troupeau d'hippogriffes lui était passé dessus ! Pâle, des cernes sous les yeux. Harry pouvait même deviner à sa démarche qu'il était blessé en plus d'être épuisé.
Le Serpentard s'effondra sur la pelouse du numéro quatre. Le Survivant retint un juron alors qu'il sortait à pas de loup. Il se rapprocha de sa nemesis tout en observant les alentours dans le cas où se serait un piège. Personne. Rien. Même pas un rai de lumière.
Il prit le pouls de Malfoy. Il était très faible. Il le fit léviter et le ramena rapidement à l'intérieur, le faisant flotter à ras du sol. Une fois dans la cuisine. Il ferma la porte et s'arrangea à ce que la maison soit isolée du monde extérieur avant de lever la tête vers le plafond.
« Tante Pétunia, » cria-t-il. « Vite ! La trousse de premiers secours ! »
En effet, il voyait déjà le sang du serpentard s'écouler sur le carrelage blanc de la cuisine. Harry commença à dénuder le blond afin de déterminer ses blessures alors que toute sa famille descendait curieux et apeurés.
« Qui c'est ? » demanda Dudley.
« Lui, c'est Drago Malfoy. Un camarade d'école. »
« C'est un de tes amis bizarres ? » siffla Vernon qui recommençait à s'empourprer.
« Ami ne serait pas le mot que j'emploierais pour définir notre relation, » soupira Harry tandis que sa tante lui apportait la trousse.
Voyant la pâleur du serpentard.
« Oncle Vernon, est-ce que tu peux sortir ma malle du placard. Je vais avoir besoin de potions très rapidement. »
« Hors de question ! »
« Fais-le, Vernon ! » commanda Pétunia.
Elle ne s'était pas approchée mais elle voyait son neveu agir avec professionnalisme en mettant ses sentiments de côté. Dudley, lui accablait son cousin de questions.
« C'est qui alors ? Ton petit ami ? »
Le brun ne répondit pas, trop concentré sur ce qu'il faisait.
« Rends-toi utile au lieu de dire des bêtises, » fit-il plutôt. « Dans la malle, tu trouveras une boîte avec potions d'urgence. Prends une potion de régénération sanguine et de l'essence de dictame. »
« Potion de quoi et essence de quoi ? » fit le gros blondinet. « Tu veux l'incendier ? »
« Je le crois pas ? Non ! Je veux le soigner ! »
« Tiens, » dit Tante Pétunia en tendant les deux flacons.
Harry la remercia d'un regard et prit les fioles dans ses mains poisseuses de sang. Il versa immédiatement la potion de régénération dans la gorge du serpentard et entreprit d'appliquer de l'essence de dictame sur ses plaies. Le pauvre avait subi bon nombre de sorts de découpe et autres… Sa peau en garderait les marques ….
Chaque goute de dictame referma instantanément sa peau, ne laissant plus qu'une trace rougie et boursoufflée. Cela ne marcha pas sur deux longues estafilades sur le bras gauche malheureusement. A ce moment-là, en voyant l'avant-bras non tatoué, il sut que le serpentard n'était pas un mangemort.
Que lui était-il arrivé ?
L'ayant tiré d'affaire, Harry n'aurait plus qu'à attendre qu'il se réveille pour en savoir plus. Il se releva et souleva le blond dans ses bras pour le mener à l'étage, dans sa chambre. Il retira ses vêtements imbibés de sang et en mit d'autres propres avant de redescendre.
Quand il arriva dans la cuisine, il sortit sa baguette et nettoya le désastre ensanglanté. La pièce fut de nouveau immaculée en l'espace de trois secondes sous les yeux des moldus. Puis, il s'attela au repas du soir comme si ne s'était passé. Il fit le tout rapidement, se fit chauffer ensuite son propre repas au four avant de monter dans sa chambre veiller sur le blond. Il redescendrait plus tard faire la vaisselle.