Autatrice : lasurvolte (de pseudo) ou mari (mais vous pouvez m'appelez aussi Plectrude si ça vous dit ^^)

Disclaimer : Hunter x Hunter ne m'appartient pas.

Pairing : Kirugon

Note : Cette fic est inspirée du drama secret healer, reprenant l'idée, j'ai fait à ma sauce Kirugon.

Prompt : La journée s'est achevée.


1. La crevasse.

C'était une mission comme une autre. Bon peut-être pas comme une autre. Un peu plus étrange. On lui avait demandé d'assassiner. Rien d'anormal à ça puisqu'il était un assassin. Mais c'était la cible qui était particulière. On lui avait parlé d'un monstre qui vivait dans une montagne perdue au milieu de nulle part et qui terrorisait les habitants du village d'en bas. La paye à la clé était exorbitante, les gens étaient vraiment déterminés à ce qu'on les débarrasse de ce monstre, et Kirua n'avait rien d'autre à faire, alors il avait simplement accepté.

Trois semaines qu'il galérait dans cette montagne. À monter, à descendre, à visiter les lieux, les grottes cachées. À prendre les chemins les plus escarpés, à escalader les parois pour atteindre des endroits improbables. S'il y avait un monstre dans cette montagne, il était foutrement bien caché.

Kirua était allé une fois dans le village pour prendre des renseignements sur la bête. Les gens lui avaient parlé d'une chose immense aux yeux rouges de tueur, poilu, hargneuse et vraiment vraiment dangereuse et cruelle. Jusqu'à maintenant, Kirua n'avait rencontré que des chamois, des ours, ou des castors. Est-ce que les villageois avaient pu confondre un grizzli avec un monstre ? Kirua avait des doutes, ils vivaient dans cette montagne et devaient suffisamment connaître les bêtes sauvages pour faire la différence.

Prenant de très gros risques, Kirua avait décidé de descendre dans une crevasse énorme cachée entre deux piques de la montagne. La pente était abrupte. De la glace était accrochée à la paroi et la rendait plus que glissante. Kirua s'était accroché à une corde pour pouvoir descendre en toute sécurité, mais la crevasse était si grande qu'il dût faire un choix. Soit il remontait et abandonnait ses recherches à cet endroit, soit il se détachait et continuait pour voir où ça menait. Kirua hésita. C'était l'idée de continuer à tourner en rond pendant trois semaines sans rien trouver, qui le convainquit de se détacher. Après tout, il avait été surentraîné depuis l'enfance pour ce genre de choses, il allait s'en sortir. Kirua enleva la corde, et continua de descendre.

Il finit par apercevoir de la lumière à l'intérieur de la crevasse qui jusque-là s'était contentée de rester très sombre. Kirua commença à se dire qu'il était au bon endroit et dans son empressement d'arriver enfin quelque part, il rata une prise. Il sentit son corps se décoller de la paroi et ne put rien faire pour se rattraper. Par réflexe il battit stupidement des mains, en vain. Il chuta en arrière.

Kirua garda les yeux ouverts, regardant le mur s'éloigner de lui. Dans quelques secondes sans doute, son crâne s'exploserait contre le sol et sa cervelle en sortirait comme de la gelée. Il pensait que quand on allait mourir, toute notre vie repassait dans notre mémoire, mais sa vie devait vraiment être vide de sens, parce que la seule chose à laquelle il pensa c'était que le paysage était sympa. C'était un peu frustrant de mourir ainsi, en constatant la beauté des choses devant lui, mais tant pis.

Kirua ferma les yeux.

Il ressentit un choc en atterrissant, mais rien d'insupportable, rien qui ne mit fin à ses jours. C'était comme si deux bras l'avaient rattrapé. Il souleva ses paupières pour se rendre compte qu'effectivement, quelqu'un avait arrêté sa chute avant qu'il ne s'écrase lamentablement sur le sol. Ce quelqu'un avait deux yeux immenses et grands ouverts. Marron, chocolat, ambré. Kirua écarquilla les siens. Pendant un instant, le temps parut s'arrêter, ou le monde prendre des couleurs et Kirua sentit son cœur qui battait fort contre ses côtes, sans doute à cause de la chute.

- Je te tiens, sourit l'enfant.

Parce que s'en était un. Il n'avait pas l'air plus vieux que Kirua.

- Je m'appelle Gon, dit-il.

Il reposa Kirua sur le sol et celui-ci, se tenant debout et vivant, répondit machinalement sans lâcher une seule seconde du regard ce garçon prénommé Gon.

- Je m'appelle Kirua.

- J'ai douze ans et toi ?

- Euh… Pareil.

- Super !

Kirua avait la tête qui tourne. Il venait d'échapper à la mort et tout à coup il y avait cet enfant de son âge qui lui sauvait la vie. Le gamin avait des cheveux noirs coiffés en pique, et portait une tenue verte composée de bottes, d'un short et d'une veste. Pas du tout adapté pour la montagne. Kirua monta sa main à ses cheveux pour se les frotter :

- Hm… Merci de m'avoir rattrapé…

- De rien. Je n'allais pas te laisser t'écraser.

Kirua regarda autour de lui. Il se trouvait dans une sorte de grotte assez grande. Il y avait des centaines de bougies qui éclairaient l'endroit, dont la cire fondue blanchissait les murs, tandis que les flammes en noircissaient le dessus, preuve qu'il devait y'avoir eu en avoir des milliers de bougies d'allumés dans cet endroit.

- On est où là ? demanda-t-il.

- Chez moi ! Répondit simplement Gon.

- Tu vis ici ?

- Oui, acquiesça le garçon.

Kirua savait qu'il ne lui mentait pas. Il y avait trop de traces de vie ici pour que ce soit un mensonge. Il y avait des tapis colorés sur le sol, des tables avec des ingrédients rangés dessus, un petit pont enjambant une rivière.

- C'est la première fois que j'ai de la visite, fit Gon, je suis vraiment content. Tu veux jouer avec moi ?

Kirua avait l'impression d'avoir atterri dans un monde un peu magique et étrange, comme s'il était finalement vraiment mort et qu'il se retrouvait en Enfer. Mais un Enfer lumineux, gardé par un Satan à l'air adorable.

- Jouer avec toi ?

- Oui.

- Tu veux jouer à quoi ?

Gon posa son poing sur son menton, signe de réflexion. Kirua en profita pour s'étirer et se masser les épaules. Gon devait avoir une sacrée force pour l'avoir rattrapé d'une telle chute, se dit-il en levant la tête, essayant d'apercevoir l'endroit d'où il était tombé. Mais il n'apercevait ni la corde qu'il avait abandonnée, ni même le ciel. Gon était toujours en train de réfléchir quand Kirua tourna à nouveau son attention vers lui. Qui était-il ? Que faisait-il ici ?

- Je sais ! S'exclama Gon finalement. On va s'amuser à lancer des cailloux, et celui qui lance le sien le plus haut a gagné !

- C'est un jeu ça ?

Gon acquiesça avec détermination et Kirua haussa les épaules, acceptant de jouer à ce « jeu » avec ce « gosse » qui venait de lui sauver la vie.

En fait, c'était plus amusant que prévu et Kirua, en jetant des cailloux en l'air avec Gon, se rendit compte que finalement, il n'avait jamais joué avec personne. C'était la première fois.

C'était aussi la première fois qu'il rencontrait quelqu'un qui avait son âge, avec qui il pouvait discuter parce qu'il ne devait pas tuer son père, sa mère, quelqu'un de sa famille, ou lui-même.

Ils jetèrent des cailloux en l'air, et au fur et à mesure de leurs lancées, Kirua enleva son énorme manteau le protégeant du froid et finit en simple sous-pull et pantalon. Il ne faisait pas froid dans cet endroit et il comprenait pourquoi Gon pouvait se permettre d'être habillé plus léger. C'était comme si l'endroit emmagasinait la chaleur des bougies.

Ils lancèrent des cailloux jusqu'à ce qu'ils en aient marre et que Gon apprenne à Kirua à faire des ricochets sur l'eau de la rivière. Ils s'amusèrent comme ça, avec de simples pierres pendant des heures et Kirua en apprit l'air de rien un peu plus sur Gon. Par exemple, il sut qu'il n'était jamais sorti d'ici depuis bébé, que sa seule amie était une poupée de chiffon que son tuteur lui avait fabriqué et qu'il avait appelé Mito. Quand Gon lui posait des questions en retour, Kirua restait évasif. Il ne se voyait pas raconter qu'il venait d'une grande famille d'assassins et qu'il en était un lui-même, plus par obligation que par choix.

À dire vrai, c'était étrange pour Kirua de se lier si vite à quelqu'un, même si Gon lui avait sauvé la vie. Et pourtant, quand Gon lui demanda de continuer à jouer, cette fois-ci au Janken, il accepta. Il ne savait pas comment quitter cet endroit et sans doute que Gon était le seul à pouvoir lui dire, mais en même temps, il n'avait pas envie de partir tout de suite, pas encore. Comme s'il était envoûté par les lieux.

Gon ne faisait que gagner au Janken et Kirua râla :

- Est-ce que tu es devin ? Ou bien tu as des pouvoirs magiques ?

Cela amusa Gon qui hocha la tête :

- Un peu des deux.

Kirua fronça les sourcils et renifla :

- Fous-toi de moi.

Gon tira un bout de langue et fit papier alors que Kirua faisait pierre, puis ciseaux alors que Kirua faisait feuille. Kirua exprima sa frustration en grinçant des dents, et ils continuèrent de jouer sans qu'il ne gagne une seule partie, ce qui faisait rire Gon.

- Okay, je le reconnais, marmonna Kirua, tu as vraiment des pouvoirs magiques.

Gon sourit de toutes ses dents avant de dire :

- Non en fait je…

Mais il ne put pas finir sa phrase parce que la voix d'un homme l'appela :

- Gon ? Où es-tu ? Je suis rentré !

Gon pâlit en regardant Kirua, et regarda autour d'eux.

- Il faut que tu te caches !

- Qu… Quoi ? Mais pourquoi ?

- Parce que s'il te trouve ici, on va passer tous les deux un sale quart d'heure.

Kirua leva un sourcil, mais Gon ne lui laissa pas le temps de poser d'autres questions, il le tira par le bras, assez fort pour le faire bouger sans problème et l'entraîna jusque dans une alcôve dans la grotte, il ouvrit une armoire et força Kirua à se plier dedans, puis il claqua la porte pour l'enfermer. Kirua voulut protester, mais l'homme appela à nouveau Gon qui répondit :

- Je suis ici, dans ma chambre !

Le placard était fait avec des planches clouées entre elles n'importe comment, si bien que Kirua voyait à travers les nombreux trous tout ce qu'il se passait. Gon se tenait devant le meuble, tandis qu'un homme s'avançait vers lui. Il avait de longs cheveux blancs, une casquette bleue sur le crâne et un regard un peu blasé.

- Qu'est-ce que tu fais ? demanda l'homme.

- Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Je tue le temps comme d'habitude.

L'homme sembla observer Gon un moment avant de dire :

- Tu ne serais pas en train de me cacher quelque chose ?

Gon ricana de façon pas du tout naturelle :

- Et que voudrais-tu que je te cache ?

Kirua se serait frappé le front s'il avait pu bouger. Gon n'était pas du tout un bon menteur, il avait l'air super suspect, c'était évident qu'il cachait quelque chose.

- Qu'est-ce qu'il y a dans ce placard ? Pourquoi tu restes devant ?

- Je ne reste pas devant.

- Gon…

Kirua comptait dans sa tête pour savoir combien de temps encore il faudrait avant que l'homme ne le trouve. Mais Gon sembla se reprendre :

- Okay, j'avoue tout, en jouant, j'ai cassé un des vases contenant des herbes, lâcha-t-il.

C'était vrai, à force de lancer des cailloux, l'un d'eux avait fini par casser quelque chose. C'était quelque chose qui arrivait quand on lançait des pierres. L'homme continua de l'observer, puis sembla finalement le croire :

- Gon ! Tu crois que je peux remplacer le matériel comme ça ?

- Je suis désoléééé !

- Et les herbes sont vraiment difficiles à trouver, tu sais !

- Kaito, je suis vraiment désolé ! Je ferai plus attention !

L'homme ronchonna encore longuement, puis il finit par laisser tomber et suivit par Gon, ils allèrent constater les dégâts. Kirua les entendait parler, mais il ne pouvait pas bouger et il resta là longtemps. Il sentait des crampes dans ses jambes et dans ses bras, sans pouvoir changer de position. Il prit son mal en patience, il avait l'habitude. Quand on était un assassin, il arrivait souvent qu'on se retrouve dans des endroits désagréables pendant plusieurs heures, sans pouvoir bouger, et on devait faire avec. Dans cette crevasse où il ne paraissait n'y avoir ni jour, ni nuit, Kirua ne sut pas depuis combien de temps le soleil était couché, ni même s'il l'était, quand Gon vint discrètement ouvrir la porte du placard. Il avait juste l'impression que la journée s'était achevée. Il fut soulagé de pouvoir sortir et s'étira tandis que Gon chuchotait :

- Je suis désolé, tu ne peux pas rester ici.

- Je ne sais pas comment quitter cet endroit, fit Kirua.

- Je vais te montrer, dit Gon.

Kirua le suivit. Ils se retrouvèrent dans un réseau de labyrinthe, et Kirua comprit pourquoi personne n'avait jamais trouvé cet endroit. On y perdrait un éléphant. Cependant, lui, retint le parcours, une habitude qu'il avait prise et apprise, on ne pouvait pas le semer facilement. Il pourrait revenir dans la crevasse, s'il le désirait. Le désirait-il ?

Finalement ils arrivèrent à la sortie de la caverne, il fallait simplement passer au travers d'une fissure et on se retrouvait à l'extérieur, au grand air.

- Je ne peux pas aller plus loin, expliqua Gon en montrant sur le mur une sorte de talisman peint.

Kirua fronça les sourcils, il reconnaissait ce dessin. Pourtant il n'interrogea pas Gon à ce propos.

- Pourquoi tu ne peux pas aller plus loin ? demanda-t-il à la place.

- Kaito me l'interdit.

- Pourquoi ? répéta Kirua.

- C'est comme ça, répondit Gon. Je dois obéir.

- Tu n'es vraiment jamais sorti ?

- Si une fois, fit Gon, et je ne le ferai plus.

Kirua ne comprenait pas bien. Est-ce que Kaito était une sorte de fou qui enfermait un enfant dans une montagne ? Il avait pourtant l'air d'être quelqu'un de plutôt sain d'esprit, mais Kirua ne l'avait pas assez côtoyé pour l'affirmer totalement.

Mais pourquoi Gon se laissait-il faire ?

Kirua passa la fissure et Gon tendit la main pour le retenir.

- Kirua.

- Oui ?

- Kaito ne reste jamais longtemps, demain il sera sûrement reparti, est-ce que tu reviendras me voir ?

Kirua avait une mission, il avait autre chose à faire que traîner avec Gon. La réponse était évidente. C'était non.

Alors pourquoi est-ce qu'autre chose sortit de sa bouche ?

- Oui, répondit-il.

Gon sourit jusqu'aux oreilles.

- Génial. Je t'attendrai ici demain. Si je ne suis pas là, c'est que Kaito est encore présent.

- Okay.

Gon ne le relâcha pas.

- Kirua ! répéta-t-il.

- Oui ?

- Je suis vraiment content de t'avoir rencontré !

Kirua écarquilla les yeux. Ils ne se connaissaient que depuis quelques heures, mais pour quelqu'un comme Gon qui avait vécu enfermé dans une montagne toute sa vie, c'était sûrement énorme.

- D'accord, dit-il. Mais tu ne me connais pas vraiment.

Cela n'eut pas l'air de perturber Gon du tout. Il hocha la tête tout sourire, et relâcha finalement son bras.

- À demain, dit-il.

- À demain, répondit machinalement Kirua.

Il fit demi-tour. Il sentit le regard de Gon sur lui alors qu'il s'éloignait de la caverne. Kirua sentit le froid de la nuit lui tomber dessus, mais il continua de marcher jusqu'à être trop loin pour être vue. Il leva le nez pour regarder les étoiles dans le ciel. Gon ne pouvait même pas les voir de là où il était. Qu'est-ce que ce gamin foutait dans une crevasse ?

Trop de questions tournaient dans le crâne de Kirua, mais ce n'était pas sa mission d'y répondre. Il devait se focaliser sur le monstre, uniquement. Le tuer, empocher l'argent et rentrer chez lui dans l'attente d'un autre boulot. Il ne devait rien faire d'autre, il n'avait pas été éduqué pour penser par lui-même. Comme il n'était pas du genre à tenir ses promesses, il se disait qu'il allait simplement dormir pour l'instant, puis qu'il ne reviendrait pas vers Gon ensuite. Alors il s'éloigna autant qu'il le put, trouva une autre grotte, bien plus ouverte et moins cachée, alluma un feu pour se réchauffer. Il n'avait rien à manger, il avait laissé son sac au-dessus de la crevasse avant de descendre dedans et ses affaires étaient sans doute toutes perdues. Il faudrait qu'il passe au village en racheter. Quand il se sentit réchauffé, il se cala contre le mur de la grotte et s'endormit.

Quand Kirua ouvrit les yeux, il était décidé à fouiller les moindres centimètres carrés de la montagne pour trouver ce foutu monstre et le tuer. Il se débarrasserait de ça, et rentrerait, comme c'était prévu depuis le début. Il reconnut la fissure de la caverne au moins deux cent mètres avant de l'atteindre, pourtant il ne fit pas demi-tour et se retrouva devant sans comprendre pourquoi il était venu. Gon était là à l'attendre.

- Kaito est déjà parti, expliqua-t-il.

- Ah okay.

- Tu viens ?

- Je… J'ai des trucs à faire en fait, je peux pas rester.

- Tu dois faire quoi ? Interrogea Gon.

Ils se parlaient tous les deux, chacun de son côté de la fissure. Kirua libre de s'en aller, Gon prisonnier.

- Je dois…

Kirua pouvait-il lui dire la vérité ? Peut-être le devrait-il. Cela effrayerait Gon et il ne voudrait plus l'approcher.

- Je suis un assassin, dit-il, j'ai été embauché par des villageois pour trouver un monstre dans cette montagne et le tuer.

Voilà, Gon allait s'enfuir et…

- Wouah vraiment ? S'écria Gon les yeux arrondis et brillants de curiosité. Il y a un monstre dans cette montagne ? Je ne le savais même pas ! Alors ? Tu la vue ? Il ressemble à quoi ?

- Euh… Je ne l'ai pas encore trouvé.

Gon déstabilisait Kirua.

- Ah. Mais tu sais pas à quoi il ressemble ?

- Grand, poilu, les yeux rouges et super cruel, c'est ce qu'on m'a raconté. Tu n'as jamais vu ça dans ta caverne par hasard ?

Gon secoua la tête.

- Non, désolé. Alors tu vas aller le chercher ? Tu ne vas pas jouer avec moi ?

- Je… J'ai pas vraiment le temps. En plus j'ai perdu toutes mes affaires et je dois aller en racheter…

Kirua vit la déception se peindre sur le visage de Gon, mais il n'avait vraiment pas le temps de s'apitoyer là-dessus. Pourtant, il soupira :

- Mais je peux bien venir un peu, c'est pas comme si le monstre allait disparaître de toute façon.

Le sourire que lui jeta Gon suffit pour lui faire comprendre qu'il avait pris la bonne décision. Il entra dans la caverne.

À suivre.

L'autatrice : j'espère que ce premier chapitre vous plaît et que vous aurez envie de lire la suite.