Bonjour/Bonsoir tout le monde.

Et voila, le point final d'une fanfiction qui m'en aura fait voir de toutes les couleurs. Comme je le disais, je suis à la fois triste et heureuse d'avoir fini ce projet, bien plus imposant que ce que j'avais pu imaginer à la base, avec mon idée de départ. Mais c'était une expérience extraordinaire, que je compte bien renouveler. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment (longue histoire ou non), je ne sais pas pour qui (à part moi), mais je le referais ! ^^

Merci infiniment pour vos commentaires, vos "favoris" et toutes ces petites choses qui pour moi représentent énormément ! C'est tous ces petits "trophées" qui me donne envie de recommencer, malgré les difficultés que cela représentes parfois. Vous êtes les meilleurs. :-)

Pour finir, à vous les Guest, merci pour vos reviews auxquelles je ne peut répondre directement. Mais vous êtes trop chaton ! Grazie mille ! Et à toi Ana, merci infiniment d'avoir laissé un commentaire avant d'avoir lu le dernier chapitre… ^^' Même si ton second commentaire m'a aussi fait plaisir hein ? Mais différemment hein ? XD

Bonne lecture...

Et pour finir, avant le début de l'histoire, tout appartient à J.K Rowling bien sûr. Je ne fait que laisser libre cours à mon imagination avec un univers qui est à elle. ^^

OoOoOoOoOoOoOoO

Epilogue : The show must go on

2 Mai 2003 : Commémoration

Le ciel était dégagé et le soleil baignait de lumière les allées du petit cimetière. En ce triste jour anniversaire de la fin de la seconde grande guerre sorcière, Hermione se tenait devant deux tombes, accompagnée d'un petit garçon. La jeune femme s'attelait au nettoyage des pierres tombales, retirant la mousse qui commençait lentement à les recouvrir, pendant que l'enfant avec elle retirait les fleurs fanées du vase posé sur le marbre face à lui. Il regarda le bouquet décrépi dans ses mains d'un air triste avant de rompre le silence en soupirant :

- C'est vraiment injuste !

Hermione tourna alors la tête vers le garçon, haussant les sourcils, surprise par la réflexion de ce dernier :

- Qu'est-ce qui est injuste ?

- Que tout soit obligé de mourir un jour... Même les fleurs !

Se rapprochant de lui, elle posa sa main sur les cheveux corbeaux de l'enfant à ses côtés. A 5 ans il était déjà très empathique et comme beaucoup, surtout à son âge, la mort était un concept difficile à appréhender. Elle s'accroupit pour se mettre à sa hauteur et dit d'une voix douce :

- C'est la finalité de toute chose, ce n'est pas une question de justice tu sais...

- Mais c'est triste ! Mourir, c'est partir et ne plus pouvoir revenir auprès de ceux qu'on aime...

Hermione le prit alors dans ses bras, l'étreignant pour le réconforter. Puis avec un sourire tendre, elle lui déposa un bisou sur le haut du crâne :

- Un grand homme a dit un jour à ton parrain "n'aie pas pitié des morts, aie plutôt pitié des vivants, et par-dessus tout de ceux qui vivent sans amour" ! La mort n'est pas réellement une fin en soi. Et, même s'il est vrai que c'est plutôt triste pour ceux qui reste, il faut se souvenir avec tendresse de ceux qui sont partis, pour qu'ils continuent de vivre au plus profond de nous. Juste là ! Dit-elle en posant sa main délicatement sur le cœur du petit.

- Parrain Harry a beaucoup de personnes dans son cœur non ?

- Oui, c'est vrai... Beaucoup. Répondit la lionne, pensive.

- C'est pour eux qu'il y a une journée avec plein de monde à Poudlard aujourd'hui ?

- Oui, en partie. C'est pour tous ceux qui se sont battus lors de la guerre, même les gens que nous ne connaissions pas vraiment. C'est pour célébrer leurs sacrifices, qui a ainsi permit la victoire de la lumière.

- Mais, si c'est pour tous ceux qui sont morts pendant la bataille, pourquoi personne n'est ici avec nous ?

- Parce qu'il est impossible de se rendre à chaque endroit où sont enterrés les héros. Mais tous leurs noms sont notés sur une stèle commémorative là-bas, à Poudlard. Quand tu seras plus grand, tu pourras y assister si tu veux. Pour l'instant, tu es encore un peu trop jeune pour y aller.

- Et pourquoi tu n'y vas pas toi ?

- Parce qu'il faut bien que quelqu'un veille sur les Rogues ! Dit-elle en souriant et en tournant son regard vers les pierres tombales. Et puis, je n'aime pas les journalistes qui passent trop de temps à parler de sujets qui n'ont rien à voir avec ce qui est vraiment important.

- Moi, j'ai compris ce qui était important ! Dit le garçon en souriant enfin. Ce qui est le plus important, c'est de se souvenir des gens qu'on aime. Hein que c'est vrai ?

- Par Salazar, on croirait entendre Al ! J'espère que tu es fière de toi Hermione !

La jeune femme sursauta légèrement en entendant la voix rauque derrière eux. Les cheveux du garçon virèrent au vert en voyant l'homme qui venait d'arriver et il courut alors dans les bras de ce dernier, qui le souleva de terre avec un air amusé :

- TONTON !

- Salut Teddy ! Sympa ta couleur du jour.

- Tu m'as fait peur Severus ! S'exclama alors Hermione sur un ton faussement outré. Depuis quand tu es arrivé ?

- Assez longtemps pour avoir entendu tout un discours dégoulinant d'amour ! Répondit alors l'ancien espion en levant les yeux au ciel tout en portant le jeune Lupin.

Hermione secoua la tête, mi-exaspérée mi-amusée. Ted regarda son "oncle" et sourit :

- Papa et maman ils vont arriver pour dire bonjour à tes parents tonton ?

- Je suppose qu'ils ne vont pas tarder à arriver en effet.

- Comment ça se fait que tu es déjà là d'ailleurs ? Demanda la jeune femme en s'approchant d'eux.

- Tu me connais ! Dès la fin du discours de Shacklebolt, je me suis sauvé. Il était hors de question que je supporte une seconde de plus les journalistes.

- Les journalistes ils aiment parler des héros, et tu es un héros tonton ! Comme papa, maman et parrain !

- Surtout ton parrain oui ! Maugréa Severus exaspéré. Enfin bref !

- Tu es sûr que l'absence du directeur de Poudlard ne vas pas faire jazzer ? Interrogea la lionne, amusée.

- J'ai fait acte de présence, cela fera toujours moins parler que l'absence de ma tendre épouse ! Rétorqua-t-il en souriant malicieusement.

Severus se pencha vers elle, mais le jeune Lupin grimaça et dit d'un ton plaintif :

- Ha non, beurk, vous n'allez pas recommencer !

- Quoi donc ? Demanda Hermione surprise.

- A vous faire des bisous ! C'est dégoutant !

L'ancien espion se mit alors à rire devant la réflexion du gamin qu'il portait toujours. Puis une voix se fit entendre un peu plus loin :

- Par Merlin, voilà qu'il se met à rire maintenant ! L'heure de l'apocalypse approche, j'en ai peur !

- C'est quoi "l'apopalispe" ? Demanda Teddy en regardant son parrain qui approchait.

Rogue avait cessé de rire et soupira en se tournant vers le survivant, qui était suivis de près par son épouse qui semblait avoir avalé une petite planète. Les deux Lupin ricanaient derrières les Potter, ce qui agaça Severus :

- Je vous emmerde tous !

- HEEEEEENNNNNN TONTON IL A DIT UN VILAIN MOT ! S'écria Ted qui se mit à rire.

- Espèce de balance ! S'exclama Severus en souriant amusé. Dit donc Remus, tu devrais apprendre à ton fils à ne pas dénoncer son oncle !

- Eh bien, tu n'as qu'à te montrer plus poli Severus. Répondit le loup garou en haussant les épaules.

- Merci pour ton soutien ! Dois-je te rappeler qui te donne ta paie de professeur tous les mois ? Demanda le directeur de Poudlard avec un air faussement outré avant de déposer le sale gosse, qui se dirigea vers sa mère en riant de plus belle.

Hermione sourit alors avant d'intervenir :

- Ne t'énerves pas, ils sont justes jaloux parce que tu me réserves ta bonne humeur !

- Ho, "Anakin" se montre aussi de bonne humeur quand il retire des points aux pauvres élèves de Gryffondors ! Se moqua Harry.

- Tu sais ce qu'il te dit "Skywalker", espèce de balafré ?

Severus vérifia que Ted soit occupé à regarder ailleurs puis il tendit son bras gauche, métallique, et leva le majeur de sa prothèse en direction du grand héros de la guerre. Harry se mit à rire, pendant que tous les autres levèrent les yeux au ciel. Mme Rogue donna un léger coup dans le bras valide de son homme :

- Vous êtes vraiment des gamins tous les deux !

- Il fut un temps où l'on me respectait un minimum. Soupira Severus avec un léger rictus amusé aux lèvres.

- Tu étais craint, pas franchement très respecté ! Corrigea Hermione, s'attirant un regard noir de la part de son homme. Enfin, sauf par moi bien sûr ! Moi je t'ai toujours respecté !

L'ancien espion secoua la tête devant la rectification apportée de justesse par sa femme. Tant de chose s'était passées en 5ans, depuis la fin de la guerre. Il se souvint alors...

Après avoir perdu connaissance, au porte de la mort, il avait vu sa vie défiler devant ses yeux, comme dans les vieilles croyances qu'on retrouvaient souvent dans les livres. Il avait revu son enfance, ses difficultés relationnelles, son engagement auprès de Voldemort, la mort de Lily, son entrée à Poudlard comme enseignant et son arrivée à elle... Puis était apparus les souvenirs de sa seconde adolescence et tout le positif que cela avait engendré par la suite. Il avait fini par se réveiller, appelant son Hermione de toutes les forces qu'il avait encore.

Severus était resté plusieurs semaines dans le coma, ayant la vie sauve uniquement grâce aux sorts de soins que sa fiancée lui avait lancés, quand il pensait qu'elle lui criait seulement de rester en vie. Elle ne l'avait pas supplié de se battre, elle avait réellement tout fait pour qu'il survive. Puis, en se réveillant enfin, il avait eu la surprise de poser son regard sur une masse de cheveux à ses côtés. Hermione était venue le voir chaque jour et avait ainsi pu être là le jour de son retour parmi les vivants.

Ceci n'avait d'ailleurs pas été simple pour l'ancien espion qui avait dû faire face à son nouvel handicap. Il se souvenait très bien des circonstances l'ayant mené à Sainte-Mangouste, revoyant son bras gauche à côté de lui, au lieu d'être collé à son corps. De plus les douleurs liées aux multiples plaies des deux sortilèges lancinants étaient tenaces, et ce malgré la fermeture de ces dernières. Cela dit, accompagné par son Amortentia, tout lui avait semblé surmontable.

Même le procès dont il avait été l'accusé fut acceptable à ses yeux. Accusé d'être un traitre et un assassin de sang-froid, il aurait pu finir à Azkaban, où bannit du monde sorcier, mais plusieurs héros de guerres avaient témoigné en sa faveurs : Potter, Weasley, Minerva, les Lupins, même Lovegood et Londubat. Ils avaient été les principaux défenseurs de sa cause. Hermione n'avait quant à elle pas été entendue, ses fiançailles avec Severus ayant été découvertes, elle fut considérée comme non impartiale dans l'affaire. La jeune femme ne s'était après tout pas cachée concernant ses sentiments pour Severus, dès que la bataille fut terminée. Lui non plus n'avait pas été entendu d'ailleurs, vu son état végétatif au début des investigations. Ils n'avaient pas attendu son réveil pour commencer à le juger, mais il fut présent le jour du verdict, après 8 mois d'enquête et de délibérations diverses qui menèrent à son acquittement.

Pendant ses soins, le procès et sa rééducation, Severus avait peu vu l'extérieur de l'hôpital, n'ayant même pas pu aller voir la tombe de sa mère. C'était Hermione qui avait géré l'enterrement, dépensant la quasi-totalité de sa prime de guerre personnelle pour payer une sépulture descente à Eileen. Elle avait aussi géré tout l'administratif qui avait découlé de la révélation concernant l'identité véritable d'Irma Pince.

Ce ne fut que prêt d'une année après la victoire de la lumière que Severus put enfin sortir de Sainte-Mangouste. Il fut, à cette période, à son tour récompensé par l'ordre de Merlin première classe et décrété "héros de guerre", bien que cette décision ne fît pas l'unanimité dans le monde sorcier.

Pendant tout ce temps Hermione avait repris ses études à Poudlard pour valider sa septième année officiellement, alors que Potter et Weasley avaient préféré devenir Aurors directement. Minerva était devenue la directrice par substitution, Severus ayant conservé le titre officiel pendant son arrêt de travail/procès.

A la fin de l'année scolaire, cette dernière avait été tellement fatiguée par ce job, qu'elle avait supplié son ancien patron de reprendre son rôle de directeur pour les années à venir. Severus ne sut jamais si elle avait fait cela pour lui, lui permettant ainsi de rester à Poudlard sans avoir à enseigner, ou si elle l'avait fait pour les élèves, pour ne plus qu'ils aient à le supporter comme professeur. A moins qu'elle n'eût fait cela pour elle, pour continuer d'enseigner la métamorphose, sans avoir à gérer la paperasse qu'elle avait en horreur.

Quant à Hermione, elle reçut bien entendu tous ses Aspics avec des optimals, battant le précédent record détenu par son fiancé. Elle décida ensuite de commencer des études supérieurs, avec l'approbation de son futur mari, et ce malgré le cursus à l'étranger qu'un master à sa hauteur impliquait. Avant son départ, Severus demanda cependant à cette dernière de l'épouser pour de bon, ce qu'elle accepta sans difficultés mais à une condition. En effet, la future mariée demanda que son cher et tendre respecte sa promesse et l'accompagne pour rendre les vrais souvenirs à ses parents. Bien entendu, il s'empressa de le faire. Le mariage fut alors célébré en petit comité, avec toute les personnes importantes aux yeux et aux cœurs des nouveaux époux Rogue. Bien entendu, cette cérémonie fut relayée ensuite dans les médiats malgré leurs discrétions. Rita Skeeter avait de tout évidence réussit à les berner une fois de plus, malgré les précautions prises.

Suite au mariage, et même déjà pendant le procès, Severus et Hermione avait entretenu une relation épistolaire afin de conserver une proximité malgré la distance. Potter quant à lui avait pris ses aises envers son ancien professeur détesté et détestable. Lui et Weasley venaient même régulièrement lui rendre visite à Sainte Mangouste. Dire que le survivant et le rouquin étaient devenus des amis de Severus était peut-être exagéré, surtout du point de vue du directeur de Poudlard, mais ils avaient appris à s'apprécier et leurs disputes incessantes étaient maintenant bon enfant.

Et les voici cinq ans plus tard, réunis dans le petit cimetière de "Carbone-les-Mines", petit village ayant vu grandir la terreur des cachots, héros de guerre, directeur de l'école la plus prestigieuse du monde sorcier européen.

Ronald avait fini par rejoindre les autres membres de l'Ordre, après avoir répondu à un peu plus d'interview que ses amis. Ainsi, tous restèrent un instant pour se recueillir auprès de la bibliothécaire, que tous considéraient comme la véritable héroïne de la bataille, malgré le silence médiatique que sa mort avait engendré. C'était elle qui avait donné, sous forme de souvenirs, les informations importantes à l'élu. Eileen Prince les avait reçu un jour, lors d'un rendez-vous déplaisant avec Dumbledore qui semblait avoir prévu le rôle important de la férue des livres. Mais plus que cela, elle s'était sacrifiée volontairement pour protéger les personnes qu'elle aimait.

Les membres de l'ordre partirent après un moment à parler de chose et d'autre, laissant ainsi les "nouveaux Rogue" seuls. Severus était devant la tombe de sa mère et fit apparaître des roses blanches dans le vase vide. Hermione lui prit sa main droite et posa sa tête contre l'épaule de son mari. Ce dernier souri tendrement à ce contact et dit doucement :

- Tu n'as pas pu t'empêcher de nettoyer sa tombe à lui aussi.

Il tourna la tête vers la pierre tombale à côté de celle de sa mère puis la jeune femme répondit en haussant les épaules :

- Tobias a le droit d'avoir une stèle descente. Et puis, tu sais très bien qu'Eileen le faisait à l'époque. C'est donc à nous de le faire pour eux deux maintenant.

- Ma mère mérite une statue à son effigie, mais lui...

- Lui, il mérite d'être présentable au côté de sa femme, que tu le veuilles ou non !

- Tu sais que tu es pire que ma mère ! Soupira Severus.

- Ça ne t'a pas empêché de m'épouser. Aurais-tu un problème de résolution de ton complexe d'œdipe ? Demanda la jeune femme en riant.

- Pfff, n'importe quoi... Tu me donnes mal au crâne. Tu le sais ça ?

- Je suis une je-sais-tout, donc oui, je le sais.

Hermione sourit grandement, fière d'elle. Severus lâcha la main de sa femme et passa son bras droit dans le dos de son épouse, la rapprochant un peu plus de lui par la taille :

- Une insupportable miss-je-sais-tout. Qui est bien trop gentille avec un type mort depuis longtemps et qui n'a rien laissé de constructif derrière lui !

- Il n'a pas tout raté dans sa vie non plus.

Severus tourna la tête vers Hermione, prêt à envoyer paître sa femme. Mais cette dernière posa sa main sur la joue de son époux et l'embrassa tendrement avant de lui dire à l'oreille :

- Il t'a réussi toi...

Exaspéré mais touché, il leva les yeux aux ciel une nouvelle fois à cause d'elle :

- Mouais... Je ne suis pas certain que tu sois totalement saine d'esprit en disant cela.

- Si je suis folle, c'est uniquement de vous monsieur le directeur ! Minauda-t-elle alors.

- Alors je suis chanceux ! Et si nous rentrions ma chérie ?

Il l'embrassa tendrement et la regarda dans les yeux en souriant. Puis, après qu'elle eut acquiescé à cette idée, il lui reprit la main avant de marcher côte à côte avec sa femme. Ils avaient décidé de garder la maison de l'impasse du tisseur, malgré son emplacement et sa taille. Severus avait fini par apprécier cette bicoque et sa femme aussi d'ailleurs. Tout en sortant du cimetière, main dans la main, Severus la regarda d'un air moins serein qu'il ne l'avait voulu :

- En fait... Tu as réfléchi à ce que je t'ai dit du coup ?

- Hum... Oui, j'y ai réfléchi... Répondit-elle en restant vague.

- Et du coup ?

- Quoi ?

- Eh bien, qu'est-ce que tu as décidé ?

- Je ne sais pas trop.

- Pourquoi ça au juste ? Demanda-t-il, à la fois agacé et déçu.

- Parce que tu es mon mari et que je ne suis pas certaine de vouloir t'avoir comme patron ! Dit-elle amusée.

- Es-tu sérieuse ?

- Oui, après tout, si tu es mon chef, tu vas me donner des ordres sans que je ne puisse répondre !

- Et si je te laisse la possibilité de me répondre ?

- Hum... Alors peut-être que je pourrais réfléchir un peu plus. Redemandes-le moi !

Severus se stoppa et serra sa lionne fortement contre lui :

- Hermione ! Grogna-t-il.

- Oui ?

- Tu es exaspérante.

- Je sais ! Ricana-t-elle de nouveau.

Le jeune directeur soupira, puis inspira profondément. Il regarda sa femme dans les yeux et posa son front contre le sien :

- Madame Rogue, accepteriez-vous de venir enseigner à Poudlard une fois votre satané diplôme en poche ?

- J'aurais une bonne paie ?

- Il va falloir que nous négociions cela mon Amortentia chérie ! Murmura-t-il alors en se penchant à l'oreille d'Hermione.

- Mmmmm, avec plaisir monsieur le Directeur !

Souriante, elle agrippa la redingote de son époux pour l'attirer à elle et l'embrasser avec envie. Changeant d'avis concernant le transplannage, l'homme s'assura qu'ils étaient seuls et atterri avec son épouse directement dans leur chambre. Il porta sa femme jusqu'au lit et s'allongea sur elle tout en l'embrassant, avant de commencer de rudes négociations, avec ardeur.

3 Septembre 2003 : Verdict ?

Severus était assis dans son fauteuil à la table des professeurs. La répartition des élèves dans les différentes maisons était en cours, dans un brouhaha agaçant, qui lui donnait envie de s'enfuir en courant. Pourquoi fallait-il que les cornichons soient aussi bruyants pendant cette cérémonie ? Mais ce n'était pas le pire, non, s'il avait tant envie de partir en courant, c'était à cause des regards lancés par ses employés et ses élèves depuis qu'il était entré dans la grande salle.

Une fois tout le monde installé à leur table en fonction de leur affectations, Severus se leva pour effectuer le discours de début d'année. Tout le monde le regardait, certains ricanaient, d'autres avaient l'air stupéfait voire choqués. Severus aurait bien pu réciter du Cyrano au lieu de parler de cours et de règlement, cela n'aurait pas eu d'importance... Personne ne l'écoutait en ce jour de rentrée scolaire. Après avoir lancé le début du repas, il s'assit de nouveau et lança un regard noir à son épouse, assise à ses côtés. Il se pencha vers elle et grogna doucement :

- Je t'avais dit que j'allais avoir l'air ridicule !

- Moi je t'aime bien comme ça mon Félicis adoré ! Dit-elle en souriant et en lui caressant la joue.

Minerva et Remus ricanèrent de plus belle en entendant cela et McGonagall ajouta avec un air qui se voulait innocent :

- Je crois pouvoir parler au nom de tous en assurant que le rouge te sied à merveille Severus ! Et cette moustache... Eh bien, ça change un homme !

Severus lança un nouveau regard assassin, cette fois à sa directrice adjointe. Il avait cédé aux demandes farfelues de sa femme, les acceptants sans se rendre compte de ce à quoi il avait dit oui. La lionne avait profité de l'état second de son époux lors de leurs négociations pour le faire accepter des conditions stupides. Mais, ils s'étaient mutuellement promis de toujours tenir leurs promesses, quelles qu'elles soient... Pourquoi l'avait-il épousé déjà ?

Quoi qu'il en fût, le directeur de Poudlard était aujourd'hui moustachu et portait une redingote rouge à boutons dorés sur un pantalon blanc, lui donnant l'impression d'être un militaire anglais digne des romans de Jane Austen. Enfin... Au moins l'école était débarrassée d'Horace Slughorn et avait maintenant une maitresse des potions compétentes. La meilleure professeur que Poudlard n'ait jamais connue. Comment cela Severus Rogue n'était pas impartial en pensant cela ? Il suffisait de voir les notes de sa femme à ses examens pour se rendre compte qu'elle était presque aussi douée de lui, avec la patience en plus. Ce qui faisait toute la différence, bien entendu, pour une enseignante !

Hermione posa discrètement sa main sur la cuisse de son mari et se pencha vers lui, murmurant à son oreille pendant que ses collègues se moquaient gentiment :

- Ne faites pas cette tête, monsieur le Directeur. Je vous assure que vous ne regretterez pas de m'avoir engagé ! Après tout, je vous ai aussi promis de faire tout ce que vous voudriez ce soir, si vous teniez votre part du marché.

Il sentit des frissons traverser tout son être à ces mots et Severus se souvint pourquoi il avait changé d'avis sur le mariage. Il aimait tellement cette lionne ! Il la regarda dans les yeux un instant et demanda doucement :

- Absolument tout hein ?

Elle sourit alors en hochant la tête de haut en bas. Severus répondit alors amoureusement à ce sourire, ce qui sembla surprendre Hermione autant que tous ceux qui virent cette expression si douce sur le visage du directeur de Poudlard, habituellement si froid. Il se pencha à son tour vers elle et murmura tendrement à son oreille :

- Alors ce soir... Fais-moi un enfant...

Mme Rogue rougit et se recula d'un coup, regardant son mari dans les yeux, les siens se remplissant de larmes de joie. Son Amortentia avait changé sa vie, au point de le faire changer d'avis aussi sur ce point-là... Personne ne sut ce qu'il avait dit à sa femme, mais beaucoup avait remarqué que ces deux-là s'aimaient, plus encore que ce que leur légende de guerre laissait entendre.

23 Août 2015 : Scène de ménage

- SEVERUS ! Hurla Hermione, visiblement en colère dans les étages supérieurs.

Severus grimaça en se coupant l'intérieur de la main droite alors qu'il taillait du dictame. Il grogna d'agacement tout en prenant un torchon à côté de lui pour le mettre sur sa coupure et ne pas mettre du sang de partout :

- Qu'est-ce que tu as encore fait ? Demanda une petite voix distraite mais amusée.

Il tourna alors la tête et regarda la jeune fille, assise studieusement dans un coin non loin, lisant un manuel de potions. Elle releva lentement sa tête tout en remettant son imposante tignasse noire en arrière :

- J'en ai foutrement aucune idée figure toi !

- T'es-tu occupé de la vaisselle comme elle te l'avais demandé ?

- Bien entendu que je l'ai fait !

- Et, tu as sorti la poubelle ?

- Bien sûr que... Non... Par Salazar, j'ai encore oublié !

- Hum... En tout cas tu devrais y aller avant que maman ne vienne te chercher !

- Quel conseil avisé ma puce ! Ironisa Severus en se dirigeant vers la porte pour sortir de son laboratoire. Je te laisse prendre la suite Eileen ! Dans quelques minutes il faudra...

- Ajouter cinq épines de poisson-diable et laisser la potion chauffer jusqu'à devenir jaune avant de rajouter de nouveaux cinq autres épines pour qu'elle devienne verte. J'ai 11 ans je te rappel, papa ! Et je sais comment faire du "Wiggenweld" depuis que j'en ai 9 !

Tout en disant cela, la jeune Rogue se leva, posa son livre et s'attacha les cheveux en un chignon désordonné pour continuer la potion pendant l'absence du maître des lieux. Il sourit alors, terriblement fier de sa fille. Elle allait entrée à Poudlard cette année et il ne se faisait pas de soucis quant à ses futures études, sa princesse étant déjà aussi brillante que sa mère. Puis, se demandant distraitement dans quelle maison elle serait envoyée, il monta sans plus attendre. A peine eut-il atteint la moitié des marches pour se rendre dans le salon, que la voix d'Hermione se refit entendre, plus forte :

- SEVERUS TOBIAS ROGUE, RAMENE TOI IMMEDIATEMENT !

Une fois dans le salon, ce dernier vit son épouse descendre les marches d'un pas décidé, très clairement énervée. Il la regarda, subjugué par la beauté de la lionne furieuse, portant une robe d'été noire et verte qui lui allait terriblement bien. Presque tout le monde s'accordait à dire que madame Rogue était effrayante quand elle était en colère, sauf son mari, qui la trouvait encore plus belle que d'ordinaire :

- Oui ma chérie ? Demanda-t-il calmement, ne sachant pas quelle bêtise exactement il avait fait cette fois-ci, à part la poubelle...

- Ah, tu es là ! Rugit-elle presque, s'approchant de lui en le pointant du doigt. Est-ce que tu pourrais me dire ce que c'est que ça ?

La maîtresse des potions tendit un livre à son mari, qui le prit alors pour lire le titre sur la couverture, haussant les sourcils d'incompréhension :

- Eh bien, si je sais encore lire, il s'agit d'un livre qui s'intitule "les poisons à travers à les âges" ! Pourquoi ?

- Pourquoi hein ? Eh bien figure toi que ce livre était dans la chambre de ton fils de 7 ans !

- Eh bien, on peut dire que notre garçon à des lectures passionnantes.

- UN LIVRE SUR LES POISONS SEVERUS ! S'indigna Hermione. Sérieusement, combien de fois t'ais-je répété de ranger tes affaires dangereuses convenablement ?

Severus regarda sa maniaque du rangement presque s'égosiller devant lui et ne put se retenir de sourire :

- Mes affaires hein ? Dois-je te rappeler que ce qui est à moi et aussi à toi ? Et que notre bibliothèque est commune ?

- Ne joue pas avec les mots Severus !

La sang et or, ne trouvant pas cela amusant, s'apprêtait une fois de plus faire la leçon à son mari concernant la sécurité et tout ce qui n'était pas pour les enfants, quand il ouvrit la première page de l'ouvrage et la montra à son épouse. Hermione s'approcha du bouquin et lu ce qui était écrit, d'une petite écriture en pate de mouche :

" En souvenir de l'époque où l'une de mes élèves m'avait demandé un cours particulier sur les antidotes. Joyeux anniversaire mon Amortentia."

L'ancienne préfète rougit alors et releva la tête vers le Serpentard qui referma l'ouvrage et donna un léger coup sur la tête de sa lionne avec ce dernier. Il la toisa de haut, conservant cependant son sourire amusé :

- Alors si je ne peux pas jouer avec les mots, sache que ce livre est à toi. Et sache aussi que je suis outré que tu ne te souviennes pas de mes cadeaux !

- Je...

- Devrais-je t'apprendre le sens du mot rangement ou du mot dangereux ? Demanda-t-il avec sarcasme.

- Je suis désolée Severus, marmonna alors la lionne soudainement devenue chaton.

- Je te pardonne.

- Non vraiment je suis un peu sur les nerfs et je... Attends ! Quoi ?

- J'ai dit que je te pardonnais ma chérie. Tu es un chouillat fatiguée, c'est bientôt la rentrée et tu cours de partout. Tous les ans tu sors tes griffes à ce moment de l'année. C'est encore pire que pendant...

- Si j'étais toi mon cher Félicis, je ne parlerais pas de menstruation.

- J'allais dire que pendant tes études voyons ! Se rattrapa-t-il en ricanant. Mais, ça marche aussi.

- Je te trouve bien compréhensif... D'habitude, tu aurais tendance à profiter que tu ais raison pour me faire la leçon pendant des heures !

- Je ne ferais jamais ça voyons, mon Amortentia.

- Oh... Je vois ! Dit alors Hermione, comme si elle venait de comprendre une chose importante. En fait, tu as encore oublié de vider la poubelle et tu te dis que ton hystérique de femme ne t'engueulera pas si tu lui pardonne sa crise ?

- Tu me connais si bien.

- Je t'assure que... Par merlin, mais qu'est-ce que tu as à la main ? Demanda-t-elle en prenant conscience seulement maintenant de la blessure de son mari.

- Oh ça, dit-il en relevant un peu sa main toujours emballée dans le torchon, je me suis dit que cela pourrait être fort sympathique d'avoir une prothèse de l'autre côté aussi !

Hermione leva les yeux au ciel et retira le bout de tissu, s'abstenant de tout commentaire. Elle sortit alors sa fidèle baguette pour soigner la coupure. Elle était très douée pour les soins magiques et maniait à merveille sa baguette quand il s'agissait de sortilège médicaux. Mme Rogue passa ensuite délicatement son doigt à l'endroit où la plaie s'était trouvée quelques secondes avant et qui avait totalement disparue maintenant. Severus sourit et embrassa tendrement sa femme :

- Merci ma chérie. Dis-moi, du coup, où est notre fils maintenant que tu lui as confisqué sa lecture ?

- Eh bien, Yves est dans sa chambre. Il joue avec ses petites voitures, pourquoi ?

Il se pencha vers l'oreille de sa terrible lionne et lui murmura alors :

- Eileen joue à la laborantine en bas... Et si nous, nous allions jouer au papa et la maman dans notre chambre ?

- Je t'engueule et toi tu... Commença Hermione qui fut interrompue par un nouveau baiser.

Elle sourit alors et suivit son mari qui la tira à l'étage, profitant du calme revenu dans la maison.

3 Septembre 2015 : La relève des héros

La sous directrice appelait les noms des premières années par ordre alphabétique, comme chaque année. Cependant, contrairement à d'habitude, le silence fut presque religieux. Tout le monde savait que trois enfants aux noms populaires allaient être répartis dans les maisons de Poudlard :

- James Potter ! Annonça alors Minerva qui avait du mal à cacher sa bonne humeur.

Le jeune garçon au cheveux noir, ressemblant beaucoup trop à son père et son grand père, s'avança jusqu'au tabouret pour que le choixpeau magique puisse être mit sur sa tête. Hermione s'était redressée sur son fauteuil et Severus leva les yeux au ciel quand le couvre-chef s'écria :

- GRYFFONDOR !

Des cris de joie s'élevèrent dans la salle et Hermione applaudit. Severus se pencha vers elle :

- Il va falloir le tenir à l'œil ! En plus de ressembler à Harry, je trouve qu'il a pris un peu trop de l'espièglerie de ses oncles rouquins !

- Ne faites pas votre rabat-joie monsieur le directeur. Tu connais James, il est adorable.

- Oui, je connais Jim ! Et c'est pour ça que je te dis qu'il faut se méfier ! Il est trop roublard ce garnement.

- Tu dis ça, mais tu adores jouer aux échecs avec lui !

- C'est bien pour ça que je sais qu'il est malin !

Severus se tut rapidement, premièrement pour ne plus avoir à se justifier concernant le petit Potter, secondement et surtout parce que McGonagall appela enfin :

- Eileen Rogue !

La jeune fille se dirigea presque en courant jusqu'à l'assise et s'installa. Quand le choixpeau fut mis sur sa tête, le silence le plus total se fit et Severus retint même sa respiration :

- C'est bien long ! Marmonna-t-il après plus de trois minutes.

- Tu sais bien que ça peut prendre du temps !

- Rho mais ce bout de tissu à la noix n'a qu'à dire "Serpentard" et on n'en parle plus !

- GRYFFONDOR ! S'exclama d'un coup le choixpeau.

Severus se figea un court instant et sentit un coup de coude dans ses côtes de la part de sa femme. Hermione applaudissait et il en fit autant, juste à temps pour que sa fille les voix tous deux la féliciter. Ce fut avec un sourire radieux qu'elle rejoignit James à la table des sang et or. Hermione posa sa main sur la cuisse du directeur :

- Tu avais promis d'être heureux quel que soit la maison !

- Je suis heureux...

- Alors montre le !

- Ça, c'est mon visage heureux je te signale !

- Non, ça c'est ton visage "salade, tomate, oignon" !

Severus tourna la tête vers sa femme qui se moquait de lui en tentant de retenir un rire. Lui, ne put retenir un sourire amusé, elle avait un réel don pour le détendre :

- Elle était obligée d'être à Gryffondor en même temps. Elle a ton tempérament ! Dit-il finalement, regardant alors avec un air attendrit sa fille qui riait avec les autres sang et or.

Puis, après un moment, ce fut au tour d'un autre nom célèbre d'être appelé par Minerva :

- Julie Weasley !

Une jeune fille rousse, la dernière à attendre encore sa maison, grimpa alors jusqu'au choixpeau, tortillant ses mains d'un air inquiet. A peine le couvre-chef fut-il mit sur sa tête qu'il énonça haut et fort :

- Encore une Weasley hein ? GRYFFONDOR !

On ne changeait pas une tradition vieille comme le monde apparemment. Julie sourit alors en courant presque vers ses deux amis, Eileen et Jim la serrant tour à tour dans leurs bras. Severus soupira, sans la moindre discrétion, avant de dire à ses collègues, Minerva ayant rejoint les autres à table :

- Un nouveau trio infernal vient de faire son apparition ! J'espère que vous êtes tous prêts !

3 Septembre 2019 : Le spectacle continue

Après 4 ans à attendre leurs tours, de nouveaux noms célèbres furent appelés par la sous directrice. Minerva commença par appeler :

- Nathalie Londubat.

Une jeune fille blonde et guillerette s'avança en sautillant presque jusqu'à McGonagall, qui lui mit le choixpeau sur la tête. A la table des enseignants, Neuville regardait sa fille avec le regard pétillant, attendant avec impatience le verdict. Il était depuis plusieurs années maintenant le nouveau professeur de Botanique, depuis le départ en retraite de Chourave. Il avait fini par épouser Luna Lovegood, qui elle, était devenu rédactrice en cheffe du "chicaneur", un hebdomadaire assez farfelu mais suffisamment intéressant pour que Severus et Hermione le lisent chaque semaine. Hermione souriait, regardant son collègue et ami qui s'était installé le plus loin possible du directeur. Il n'avait plus vraiment peur de lui depuis la fin de la guerre, mais les vieilles habitudes avaient du mal à passer malgré les années. Puis, rapidement, l'artefact magique donna son avis :

- SERDAIGLE !

Nathalie se releva alors, souriant grandement à son père avant de se diriger vers sa nouvelle maison, qui l'attendait en applaudissant vivement. Puis après un moment, ce fut de nouveau à un nom célèbre d'être appelé par une Minerva clairement attendrit :

- Yves Rogue !

Le jeune garçon aux yeux noirs regarda lui aussi ses parents, très rapidement, avant de tourner son regard vers sa sœur qui lui faisait des signes d'encouragements. Pomfresh qui était installée à côté de Mme Rogue sourit alors en disant avec douceur :

- J'ai l'impression de faire un sacré bond dans le temps. Je croirais presque revoir Severus à l'époque !

- C'est sûr que ce n'est pas le fils du facteur ! Rajouta Bibine en riant.

- Il a quand-même un air à sa mère je trouve ! Dit Flitwick en cherchant ce que cela pouvait-être.

- Les expressions faciales humaines ! S'exclama Sinistra telle une évidence, ce qui entraina des sourires amusés et des rires camouflés en toux.

Severus regarda ses employés d'un œil noir :

- Vous allez vous taire oui ! Bande de cornichons décérébrés !

- En tout cas, il a ton... Commença Hermione, rêveuse, mais s'arrêtant en entendant le choixpeau.

- SERPENTARD !

La table des vert et argent se mit à applaudir et à crier de joie pendant que le jeune Rogue se dirigeait vers eux, souriant. Il rejoignit Albus Potter et Scorpius Malfoy, qui étaient visiblement ravis d'avoir leur ami avec eux. Severus était tout simplement heureux et regarda sa fille à la table des sang et or. Eileen leva son pouce en direction de son père, apparemment contente pour son frère qui avait toujours voulut être dans cette maison. Puis le directeur se tourna vers sa femme, qui regardait son garçon avec tendresse :

- Il a mon quoi du coup ?

- Tu le sais très bien ! Répondit-elle en regardant Severus dans les yeux, avant de caresser doucement le nez de son époux du bout du doigt. Il a ton caractère bien sûr !

Il sourit amusé et embrassa tendrement sa femme, ce qui valut plusieurs protestations de la part des enseignants, sans compter un regard noir de la part de leurs enfants. Mais ils s'en moquaient éperdument. Ils s'aimaient, et n'était-ce pas ça le plus important après-tout ? Ils avaient mérité leur bonheur, même si celui-ci n'était que le fruit, à la base, d'un réflexe accidentel aux conséquences ma foi... Assez inattendues.

OoOoOoOoOoOoOoO

THE END

Notes :

Et voila... La fin !

J'espère que vous m'en voulez pas à mort pour le chapitre précédent hein ?

J'ai fait de sacré montagnes russes pour émotions sur ce coup, j'avoue. Désolé ! MDR

En tout cas, merci pour m'avoir lu jusqu'au bout.

N'hésitez pas à me laisser un petit ou un grand commentaire pour me dire ce que vous avez pensé de ma fanfiction.

A bientôt j'espère ! Pour une nouvelle aventure.

LOVE

Commentaires de ma courgette :

Depuis quand tu es arrivé ?(Mais quelle connasse tu es, j'y ai presque cru !) Juste presque ? Zut… XD Blague à part, oui, j'ai été une connasse, j'avoue. Et cruelle de surcroit apparemment ^^' Mais c'était trop tentant suite à l'une de nos conversations ma courgette XD

Severus lâcha la main de sa femme et passa son bras droit dans le dos de son épouse (ben oui parce que le gauche…. HAHAHAHAHA) LOOOOOOOL XD

3 Septembre (oh c'est le jour de mon anniversaire 😊)ET OUIIIIIIIIIII LOVEEEE

Eh bien, ça change un homme ! (Ah non ! on n'avait dit : PAS DE MOUSTACHE !) (c'est pas ton mari XD!) XD Juste pour te faire chié je l'ai remise là ! MOUHAHAHAHA. Et non, ce n'est pas lui mon mari. Il est bien mieux mon mien XD (enfin, je crois XD)

lui donnant l'impression d'être un militaire anglais digne des romans de Jane Austen (MDR tu fantasmes trop) Par Salazar Courgette ! Encore une réfèrence que tu n'as pas ! Mais bon sang, tu es virée ! Les autres, allez voir sur google si vous ne voyez pas... XD Mais j'espère sincèrement que vous avez autant de raison que de sentiments ! ;) XD

Fais-moi un enfant...(elle a peut-être le four mais faut être deux pour faire ce pain-là !) Pas faux ! XD

Yves (OMG) Oui, je sais XD

PS (uniquement pour ceux qui ont la curiosité de venir lire jusque là Mouahahaha) : En guise de spoiler surprise... Ma prochaine fiction est en cours. Et j'ai bien avancé dans le premier jet ! Aller, bisous ^^ :-D XD