Ça y est, une magnifique aventure se finit... J'ai du mal à y croire. J'ai tant appris ces derniers mois et j'ai de nouveaux rêves. Je vais continuer à écrire un roman qui tourne dans mon esprit depuis mes 19 ans. Je vais aussi commencer des études en littérature en septembre. J'aime vraiment écrire, et j'espère pouvoir m'améliorer assez pour un jour publier mes propres oeuvres.

Merci de m'avoir suivi, et surtout encouragé. Sans vous, je doute que je serai allée aussi loin. Et merci à mes petits cocos de m'avoir obligé à regarder Miraculous avec eux!

N'oubliez pas de commenter :)

PS: si vous avez aimé cette histoire, je vous encourage à vous y inscrire. J'ai le goût d'écrire un ou deux textes "tranches de vie". Un jour, peut-être...


J'ai fait une erreur, et je la corrige maintenant. Pour ceux qui ont lu le dernier chapitre, je m'excuse, mais je l'ai supprimé (disons que vous avez eu un léger bonus de le lire :P). Après maintes réflexions, j'ai réalisé qu'il n'avait pas sa place dans mon histoire. Alors excusez-moi si je me répète dans ce chapitre.

ÉPILOGUE

Un an et demi plus tard

« Monsieur, voudriez-vous quelque chose à boire? »

Adrien sursauta légèrement et tourna la tête vers l'hôtesse qui venait juste de s'adresser à lui. Il lui sourit et lui répondit doucement.

« Non merci. »

La femme décida alors de continuer son chemin. Le sourire s'effaça du visage du jeune-homme alors qu'il portait à nouveau son attention sur la vue qui s'étendait au travers de son hublot.

L'immense ville de Paris se déployait devant lui et un peu plus loin, là-bas, s'élevait la Tour Eiffel.

Sans jamais fermer les yeux, il prit une profonde inspiration et se laissa à nouveau envahir par les multiples émotions contradictoires qui se bousculaient dans son esprit depuis le moment où son avion s'était mis à survoler la France.

Il n'avait jamais pensé y remettre les pieds un jour, et pourtant, il était bel et bien revenu.

Il inspira à nouveau, doucement et profondément, puis expira lentement, s'exerçant à lâcher prise sur ce qui l'angoissait et le troublait. Il se répéta en lui-même les paroles réconfortantes qu'il s'était efforcé d'apprendre par cœur.

Qu'il allait bien. Qu'il allait mieux. Que son père ne se trouvait plus à Paris et qu'il allait pouvoir se recueillir à nouveau sur le tombeau de sa mère. Qu'il était plus fort, mais surtout, qu'il n'était pas seul.

La voix du capitaine de bord crépita dans les haut-parleurs, annonçant l'atterrissage imminent de l'avion, faisant sursauter légèrement celle qui dormait à ses côtés.

Appuyée contre lui, sa tête contre son épaule et ses doigts entremêlés aux siens, Marinette dormait d'un sommeil légèrement agité.

Un sourire doux apparu à nouveau sur les lèvres d'Adrien alors qu'il posait doucement son front contre le cuir chevelu de sa compagne, se délectant de son odeur réconfortante.

Même si elle ne vivait plus au-dessus de la boulangerie de ses parents, Marinette dégageait toujours cette odeur de croissants et de pains au chocolat qui réchauffait son cœur.

Tout contre elle, il se sentit soudain plus serein. Elle avait toujours cet effet-là sur lui.

Il serra un peu plus fort sa main chaude dans la sienne.

Même encore à ce jour, il avait du mal à réaliser qu'elle était auprès de lui, qu'elle l'avait complètement accepté et surtout, qu'elle l'aimait assez pour l'avoir suivi jusqu'au bout du monde.

Il aurait tout sacrifié pour rester à ses côtés, même si la perspective de rester à Paris l'angoissait, mais la belle et douce jeune-femme avait décidé de le suivre, de lui donner le temps de guérir et de réapprendre à vivre.

Et c'était ce qu'ils avaient fait, ensemble. Parce que Marinette aussi avait eu des cicatrices à guérir, une vie à reconstruire.

Main dans la main, ils avaient décidé de voyager, de découvrir le monde mais aussi d'aider ceux qui étaient dans le besoin. Ils avaient fait partie de quelques missions humanitaires dans plusieurs pays d'Afrique, d'Amérique du Sud et d'Asie, se forgeant des amitiés et des expériences fortes tout au long du chemin.

Ils avaient aussi décidé d'avoir recours à de l'aide professionnelle afin de guérir des maux présents dans leurs cœurs, afin de prendre un nouveau départ. Et c'était l'une des meilleures décisions qu'ils avaient prise.

Cela faisait maintenant un an et demi que leurs vies avaient été profondément bouleversées, et ils allaient maintenant mieux. Ils étaient devenus plus forts qu'ils ne l'avaient jamais été.

Et cela surtout parce qu'ils étaient ensemble.

Adrien se baissa légèrement et frotta le bout de son nez contre la joue de Marinette.

« Amour… »

La jeune-femme fronça légèrement les sourcils.

« Mmmm… »

« Amour…, insista-t-il, frottant cette fois-ci le bout de son nez contre le sien. On peut voir la Tour Eiffel... »

Cette fois-ci, la jeune-femme ouvrit doucement ses beaux yeux bleus, s'adaptant tranquillement à la lumière environnante.

Elle tourna la tête et regarda à son tour par le hublot. Elle resta ainsi quelques instants, comme pour chasser les dernières traces de son sommeil, puis pivota à nouveau vers Adrien.

Elle leva des yeux inquiets vers lui et serra sa main.

Il lui sourit tendrement.

« Je vais bien, chuchota-t-il. Ne t'en fais pas. »

Elle leva le bras et posa sa main libre contre sa joue.

« On peut faire demi-tour. On peut aussi repartir quand tu voudras. »

Adrien posa sa main libre contre la sienne, puis déposa un baiser dans sa paume.

« Je sais Buginette… Et merci. »

Il inspira puis leva les yeux vers la ville qui s'étendait sous eux.

« Les choses sont plus faciles comparé à ce que je m'étais imaginé. Je pense que ça ira. Et puis… quand je regarde la Tour, ou les toits de Paris, je ne vois pas que les mauvais moments. »

Marinette sourit et se tourna à son tour vers le hublot.

« Et que vois-tu? »

Adrien pointa la Tour Eiffel.

« Je vois le moment où je suis tombé amoureux de toi, au bas de la Tour Eiffel. Il y a déjà sept ans… »

Il rigola légèrement alors qu'une vague de nostalgie l'envahissait.

« Je vois le toit sur lequel tu as posé ta tête sur mon épaule pour la première fois. Je vois le lycée, lorsque tu m'as accusé d'avoir posé un chewing-gum sur ta chaise. »

« Et où tu m'as offert ton parapluie en plein milieu d'un orage. »

« Que veux-tu…, rigola-t-il. Je suis un romantique dans l'âme… »

Marinette étouffa un rire puis les deux retombèrent dans un silence mêlé de souvenirs.

« C'est curieux, reprit Adrien. Mais ce dont je me rappelle surtout, ce ne sont pas les moments vécus, mais les sensations. L'anticipation de te revoir chaque jour, ce petit tressaillement de mon cœur lorsque tu me souriais, cette envie irrésistible de te faire grogner un peu plus ou de te provoquer. Cette chaleur qui se répandait en moi à chaque fois que tu étais à mes côtés…»

Marinette se pressa un peu plus contre lui.

« Tu as raison, sourit-t-elle. Un vrai romantique. »

Elle soupira exagérément.

« Quel dommage que tes jeux de mots ne se soient pas améliorés avec le temps... »

Adrien réagit instantanément et se mit brusquement à la chatouiller.

« Vraiment…, grogna-t-il sans la lâcher. Qu'est-ce que je vais faire de toi... »

Marinette lâcha un petit cri alors qu'il tentait d'atteindre ses points faibles.

Il la coinça dans ses bras et l'embrassa une fois, puis une deuxième fois, un peu plus longuement.

Il la connaissait plus que par cœur maintenant et il se doutait bien qu'elle tentait d'adoucir ses angoisses et son anxiété. Et cela fonctionnait.

Ces derniers mois, Marinette avait été comme un baume apaisant sur son cœur et l'avait enveloppé d'une telle tendresse qu'il avait l'impression d'avoir reçu en l'espace de quelques mois seulement assez d'amour pour toute une vie.

Ils avaient pris le temps de se connaître profondément et intimement. Ils avaient passé de nombreuses heures, de nombreuses nuits à parler, à rire, à se confier et à s'aimer. Très vite, l'image de Ladybug et de Marinette n'avait fait plus qu'une dans son esprit, tout comme lui et Chat Noir dans celui de la jeune-femme.

Et les mots manquaient à Adrien pour décrire combien Marinette était merveilleuse.

S'il s'était imaginé le bonheur avant de la fréquenter, ce n'était rien comparé à ce qu'il ressentait avec elle à présent. Certes, rien n'était parfait et la vie leur avait aussi apporté son lot d'épreuves durant ces derniers mois, mais tant qu'il était avec elle, il se sentait invincible.

« Tu sais, reprit Adrien. Le dessin que tu as fait lorsque tu m'as rencontré… »

Marinette hocha la tête, visiblement gênée de l'œuvre qu'elle avait dessiné lors de leur rencontre.

« Est-ce que tu en rêves encore? »

La question sembla surprendre Marinette, et même si Adrien connaissait déjà la réponse, il avait besoin de l'entendre à nouveau de la bouche de sa bien-aimée.

Il avait besoin de réconfort, alors qu'ils s'approchaient un peu plus de l'aéroport et Marinette le comprit.

« Je n'en rêve plus Adrien, puisqu'il est en train de se réaliser. »

Elle lui sourit avec douceur.

« Et le tableau que nous sommes en train de peindre est tellement plus magnifique que mon petit gribouillis. »

Elle déposa un léger baiser sur sa joue.

« Tu me rends heureuse Chaton. Je vais le répéter, encore et encore, jusqu'à ce que ce soit imprimé dans ton esprit. Tu réalises mes rêves et tu me donnes des ailes. Tu m'as permis de me replonger dans ma passion, de créer à nouveau. Tu m'apportes tant de bonheur… Et si tu en as besoin, nous repartirons. Je n'ai pas le désir de vivre à nouveau à Paris. Je veux juste être à tes côtés. Compris? »

Adrien hocha la tête, mais il savait qu'au fond d'elle, Marinette se languissait de revoir ses parents, de courir à nouveau dans les rues de Paris et peut-être même sur ses toits.

Il savait qu'elle avait hâte d'ouvrir la boite magique qu'elle avait confiée à sa mère et dans laquelle tous ses Kwamis l'attendaient avec impatience.

Après leurs retrouvailles, Bunnyx était à nouveau apparue devant les deux jeunes-gens, leur expliquant plusieurs points importants.

Le premier avait été qu'elle ne les séparerait plus, qu'ils avaient maintenant assez de force en eux pour protéger l'autre. Le deuxième avait été qu'ils auraient d'autres ennemis dans le futur, d'autres épreuves à affronter.

Marinette n'avait pas pu le supporter. Sa double-vie l'avait tant affecté qu'elle n'avait pu imaginer devoir traverser à nouveau les mêmes épreuves. Elle avait atteint un point d'épuisement si extrême que ses forces n'étaient plus suffisantes pour lui permettre d'accepter de continuer à jouer le rôle de Ladybug.

Adrien l'avait tout de suite compris, et même si Plagg et Tikki avait été affectés par la décision de la jeune-femme, il l'avait soutenu. Peu importe qu'elle soit une héroïne, peu importe quoi que ce soit, il s'était juré de l'épauler dans chacune de ses décisions.

Le fait qu'Adrien soit prêt à délaisser son rôle pour elle avait beaucoup pesé sur la conscience de Marinette, mais il avait réussi à la persuader qu'il ne prenait pas cette décision simplement pour elle, mais aussi pour lui.

Et cela avait vraiment été le désir de son cœur. Il avait aimé être un héros, mais ce qu'il aimait plus que tout, c'était d'être son héros. De se battre à ses côtés.

S'étant sentie tant respectée et aimée, Marinette avait alors décidé de retarder sa décision, de prendre le temps de réfléchir et surtout, de s'accorder une pause.

Durant leur voyage, elle avait acheté un cahier de croquis puis, après de longs mois sans tenir un crayon dans ses mains, elle s'était remise à dessiner. Et ce qui avait étonné le plus Adrien lorsqu'elle avait enfin accepté de lui montrer ses croquis furent les petits détails qui ornaient chaque vêtement et chaque accessoire, ainsi que le titre de la collection qu'elle venait de créer.

Noir et Coccinelle

Puis un soir, alors qu'ils étaient de passage à New York, Marinette s'était transformée pour la première fois depuis leurs retrouvailles et s'était élancée dans la nuit. Lorsqu'il avait enfin réussi à la rattraper, de nombreuses étoiles brillaient dans les yeux de sa bien-aimée.

Il avait alors su que Ladybug reviendrait.

À cette pensée, mais surtout devant l'anticipation de la revoir courir sur les toits de Paris, Adrien reprit la main de Marinette et y déposa un léger baiser.

Puis, une lueur espiègle traversa ses yeux.

« Tu sais ce qui me fait le plus peur? »

Marinette pencha la tête sur le côté, curieuse.

« Non, quoi? »

Il lui fit un clin d'œil.

« C'est la réaction d'Alya et de Nino quand ils sauront que nous nous sommes mariés avant eux. »

Marinette se crispa soudain et fit une grimace.

Adrien vit son regard glisser vers l'anneau qui décorait son annulaire et l'expression de Marinette se transforma. Il sut alors qu'elle se remémorait ce jour, en Italie, où ils avaient cherché à se protéger de la pluie.

Sans le savoir, ils étaient arrivés sous le perron de la petite église dont Émilie Agreste avait tant parlé à Adrien. Là où elle avait toujours rêvé de se marier.

Et ce fut son fils qui réalisa ce rêve.

Ils étaient encore jeunes, mais ils s'aimaient tant qu'ils n'avaient qu'écouté leurs cœurs cet après-midi-là. Trempés jusqu'aux os, et ayant pour seuls témoins Plagg et Tikki, le vieux prêtre de l'Église les avait marié devant l'autel.

Le regard de Marinette vibrait devant ce souvenir et Adrien sut que, tout comme lui, elle ne le regrettait pas.

Elle leva à nouveau les yeux vers lui.

« Bunnyx m'a promis qu'Alya resterait toujours à mes côtés, envers et contre tout… »

Adrien leva un sourcil, amusé.

« Essayes-tu de te trouver une excuse? »

Marinette fit la moue.

« Oui… »

Il rigola doucement.

« Ne t'en fait pas Madame Agreste, on s'est marié avant eux, mais eux auront un bébé avant nous. Ça rend les choses équitables non? »

Marinette sourit, comme à chaque fois qu'elle se rappelait qu'ils allaient non seulement au mariage de leurs deux amis, mais qu'Alya attendait aussi son premier enfant.

« En effet, Monsieur Dupain-Cheng, c'est un argument qu'on pourrait utiliser. »

Elle se tut soudain et fronça à nouveau les sourcils. Ses mensonges pesaient toujours sur sa conscience, mais c'était une partie de sa vie qu'elle avait maintenant accepté.

« Tu sais ce qui me fait peur? »

Ce fut à son tour de demander.

« Le lancement de ta collection? »

Marinette secoua la tête.

« Un peu, mais non… »

Adrien fronça les sourcils.

« J'ai peur…, commença Marinette, de la réaction des gens de Paris lorsque nous réapparaîtrons en tant que Ladybug et Chat Noir. »

Adrien se tut un instant.

Suite à l'épisode de New-York, ils s'étaient souvent transformés dans les pays qu'ils avaient visités, et même si de nombreuses rumeurs circulaient à leur sujet, jamais personne n'avait réussi à les prendre en photo. Ils avaient été très prudents dans leur déplacement ou leurs interventions, pour la simple raison que Marinette n'était pas encore sûre d'enfiler à nouveau le costume officiellement.

« Alors tu t'es décidée? », demanda doucement Adrien.

Elle passa les bras autours de sa taille et pressa sa tête dans le creux de son cou.

Suite au dévoilement de son identité à l'aéroport de Paris, la presse parisienne s'était déchaînée. Heureusement, grâce à l'aide de Bunnyx et des trois Kwamis qui l'accompagnaient, aucune vidéo de surveillance n'avait réussi à capturer les images des deux jeunes-gens.

Une cinquantaine de personnes avait vu le vrai visage de Marinette, mais par fidélité, aucun d'entre eux n'en avait parlé à la presse. Et ceux qui, dans le futur, aurait été tenté de le faire avaient été arrêtés et empêchés par Bunnyx elle-même.

Marinette avait réussi à s'en sortir de justesse, mais même encore aujourd'hui, Paris spéculait. De nombreuses théories circulaient au sujet de Ladybug et de Chat Noir.

Depuis ce jour fatidique, l'héroïne n'était plus jamais apparue. Certains disaient que le jeune-homme qui s'était volatilisé sous leurs yeux était Chat Noir, d'autres se demandaient si le héros qui avait disparu depuis plusieurs semaines était vraiment celui qui avait emporté Ladybug.

De nombreux messages d'amour avaient circulé sur internet, encourageant les héros à se montrer. Tous se demandaient si Ladybug avait retrouvé son compagnon alors que sa déclaration d'amour avait fait le tour de la planète.

Même encore aujourd'hui, Paris attendait le retour de leurs héros.

« Oui, répondit Marinette, Ladybug est prête à revenir. Que ce soit à Paris ou ailleurs. »

Elle leva les yeux vers Adrien.

« Mais seulement si Chat Noir est à ses côtés. »

Adrien lui sourit, une douce chaleur envahissant tout son être, puis il déposa un baiser sur son front.

« Toujours, Marinette. Toujours. »

Ils tournèrent à nouveau leurs regards sur la ville, soudain impatients de renouer avec tout ce qu'ils avaient aimé de Paris, soudain impatient de commencer une nouvelle étape de leur vie.

Et plus tard ce soir-là, la ville fut en émoi alors que partout se chantait le retour des deux héros.

Mais parmi toutes les nouvelles publiées cette nuit-là, celle qui retint le plus l'attention fut celle d'Alya Césaire sur le Ladyblog. On pouvait y voir une photo de Chat Noir saluer la foule, un magnifique sourire aux lèvres alors que Ladybug déposait un baiser sur sa joue, photo accompagnée du titre : « Ladybug a retrouvé son Chat Noir »

FIN