Bonjour bonsoir ! Je suis en avance, waouh. Bonne lecture, on se retrouve en bas !

Précédemment : Harry et Draco sont heureux, amoureux, et ils prennent des photos pornographiques ensemble.


TIPHERET ET JUSTAGUY

Épilogue, 2ème partie : Jour de l'an et Voyage intergalactique

''des entités divines libérées de la matière''


31 décembre 2004

Harry et Draco passèrent le nouvel an chez Ginny et Blaise, qui avaient récemment aménagé dans une grande maison à la campagne.

La foule était dense et hétéroclite : anciens camarades de classe, professeurs divers et variés, joueurs de Quidditch internationaux, membres d'un club de billard sorcier, vagues connaissances conviées pour une raison ou une autre, Elfes Libres, Gobelins, et tout un tas d'autres éléments inclassables et bigarrés.

L'alcool coulait à flot. Partout, on dansait sur les hits de l'année en se renversant de la bière et des cocktails dessus, ou bien on prenait une pause à l'écart du dance floor, et on riait et parlait très fort dans l'oreille de son interlocuteur pour se faire entendre.

– Potter ! roucoula Pansy, en se frayant un chemin jusqu'à Harry. Comment vas-tu ?

Elle l'embrassa sur les deux joues et fit aussitôt apparaître un mouchoir pour effacer les marques de rouge à lèvres qu'elle y avait laissés.

– Salut Pansy ! sourit Harry en levant sa choppe vers elle. Ça va, même si je n'ai pas vu Draco depuis un moment, il parle avec Théodore Nott, je crois. Et toi, depuis la dernière fois ? C'était à ta fête, c'est ça ?

– Je me porte comme un charme, oui, tout va pour le mieux ! Dis-moi, j'aimerais discuter de quelque chose avec toi, ça t'ennuierait de m'accompagner dehors ?

Après avoir jeté un coup d'œil vers les canapés où Draco, Théo et quelques Gobelins étaient regroupés, Harry haussa les épaules et la suivit à l'extérieur. La température chuta d'une trentaine de degrés et le silence enneigé les enveloppa, presque sinistre à côté du vacarme de la fête.

Ils firent quelques pas sous la neige mais ils se mirent très vite d'accord sur l'inutilité et de la stupidité d'une telle promenade. Ils se réfugièrent donc dans la balancelle de jardin, dont le toit et les parois en bois donnaient au moins l'illusion d'être à l'abri du froid.

Harry, qui n'avait aucun désir de mourir d'hypothermie, invoqua de petites flammes bleues qu'il suspendit autour d'eux.

– Très romantique, Potter, ironisa Pansy avant de se tourner vers lui d'un air décidé. Tu sais que Sorcières Hebdo a publié une série d'articles lors de ton coming out, n'est-ce pas ?

Harry acquiesça. Il avait déjà l'impression de savoir où elle voulait en venir.

– Et bien, ils ont rencontré un sacré succès. Je ne peux pas te donner les chiffres mais crois-moi, ils sont très impressionnants. Ton image publique a changé, Potter. Avant, les gens croyaient en toi... Aujourd'hui, ils s'identifient à toi. Ils ne t'admirent plus parce que tu es un héros, ils t'admirent parce que tu es ce qu'ils voudraient être, ce qu'ils pourraient être s'ils osaient s'affirmer et se montrer tels qu'ils sont réellement.

– Oh, heu... d'accord, dit Harry, sans savoir s'il devait la remercier ou pas. Tu parlais d'un projet ? Tu veux ouvrir une nouvelle rubrique ?

– Tout à fait ! s'exclama Pansy en claquant des mains, ravie qu'il comprenne aussi vite. Je me disais qu'il était possible de faire quelque chose avec tes photos. Rien de trop provocant, bien sûr, le but n'étant pas de créer de raccourcis dangereux entre homosexualité et–

– Je ne suis pas homo, je suis bi, rectifia Harry d'un ton absent, avant de réaliser ce qu'elle venait de dire. Attends, de quelles photos tu parles ?

Pendant un instant, Pansy se figea, puis elle porta la main à sa joue, sa mâchoire se décrochant comme dans un dessin animé. Elle avait l'air aussi choquée que si Harry venait de l'inviter à une partouze organisée par Horace Slughorn.

– Par la chatte de Circé, Draco ne t'a pas dit ? Harry, mon chou, je suis au courant de tout. Des photos moldues que tu prenais avec ton appareil photo moldu, de vos conversations par messages immatériels moldus, des photos moldues que Draco prend de toi... Oh, le petit salaud ! Quelle faute de goût, quel manque de tact ! s'écria-t-elle, en se claquant les joues des deux mains à multiples reprises, affligée.

Harry jeta machinalement un œil autour de lui, vérifiant que personne ne pouvait les entendre. Heureusement pour lui, le jardin était désert.

– Ce... ce n'est pas grave, bafouilla-t-il. Non, ce n'est pas grave, ce n'est pas un secret. Enfin, si, c'en est un, mais ce n'est pas un secret secret. Ron et Hermione sont au courant. Ginny aussi.

– Alors Blaise est lui aussi dans la confidence. Ginny et lui se disent tout.

– Et bien, heu... ça fait déjà suffisamment de personnes. J'aimerais que tu gardes ça pour toi, Pansy.

– Oui, oui, bien sûr, accepta aussitôt la sorcière, l'air sincère quoique toujours un peu choquée. Tu as ma parole.

Harry étudia pendant quelques secondes sa mine désolée, puis il se rendit compte qu'il la croyait.

Depuis Poudlard, Pansy et lui se voyaient de manière irrégulière, parfois toutes les semaines, parfois tous les six mois. Au gré de leurs rencontres dans les pubs, les clubs et les événements officiels, ils avaient fini par devenir assez proches. Parfois, Harry se disait même qu'ils étaient à deux doigts de l'amitié.

Maintenant qu'il sortait avec Draco, il savait que ce n'était plus qu'une question de temps pour que Pansy et lui franchissent finalement ce stade.

– Ce n'est pas grave, répéta-t-il avec un peu plus de conviction. Qu'est-ce que tu voulais me proposer ? Comme je t'ai dit, j'aimerais mieux que personne d'autre ne sache que je fais des photos de ce type. De toute façon, je serais étonné si elles étaient publiables dans un journal grand public. Je ne sais pas ce que t'a raconté Draco précisément, mais elles sont vraiment... vraiment... enfin, tu vois.

– Oh, j'en sais assez pour te confirmer que mon boss n'accepterait jamais de les publier, même censurées. Tu te rends compte, un sorcier qui met des sous-vêtements de sorcière !

Harry dut avoir l'air particulièrement désabusé car Pansy lui adressa une grimace d'excuse qui exposait ses gencives.

– Oh, Potter, j'ai encore gaffé, c'est ça ? Oublie, fais comme si je ne savais rien de votre série de photos pour le nouvel an – même si j'approuve totalement le choix de couleur noir et or, très chic, très à propos. Bref, revenons-en à mon projet. Mon idée était d'ouvrir une rubrique de portraits, sous le signe de la diversité sexuelle. J'aimerais commencer par toi, pour ensuite recevoir d'autres célébrités, mais aussi des lecteurs et lectrices, des passants dans la rue... En fait, toute personne qui aurait envie de partager un morceau de son histoire personnelle. Je voyais bien ça sous la forme d'une double page, avec d'un côté quelques photos sexy mais pas trop et de l'autre un témoignage ou une interview.

Ses yeux étaient plissés, contemplant quelque chose que Harry ne pouvait voir. De toute évidence, Pansy avait déjà écrit plusieurs articles de la rubrique dans sa tête et elle était mentalement en train de les passer en revue.

– C'est une chouette idée, admit Harry. Je vais y réfléchir. On pourrait en reparler une prochaine fois ?

– Voilà les coordonnées de ma Cheminette professionnelle, dit la sorcière en lui tendant une carte de visite en forme de fleur. Si tu te demandes quelle est cette fleur, c'est une pensée, comme dans mon prénom. Astucieux, n'est-ce pas ? Bref, appelle-moi, Potter !

Et sans lui laisser le temps de répondre, elle se leva, lui adressa un clin d'œil par dessus son épaule et s'éclipsa avec la théâtralité typique des Serpentards.

Harry renouvela le charme de flammes bleues. Il resta quelques minutes de plus dans la balancelle, songeant à cette étrange discussion.

Le fait que Draco ait parlé des photos à Pansy ne le préoccupait pas vraiment. Harry avait confiance en son petit-ami. Il savait que Draco n'aurait pas fait ça sans une bonne raison.

Non, ce qui le tracassait, c'était ce que pensait Pansy de son activité de blogger.

Le prenait-elle pour un pervers, pour un narcissique ? Le trouvait-elle dégoûtant ou pitoyable ? Riait-elle en l'imaginant porter des petites culottes sous son uniforme d'Auror ?

Harry agita la tête, énervé contre lui-même.

Pansy ne lui aurait jamais proposé de faire son portrait si elle désapprouvait ce qu'il faisait. Et même si ça avait été le cas, Harry n'aurait pas à prendre son avis en compte.

Il ne faisait rien de mal, rien de honteux.

N'était-ce pas ce qu'avait dit Hermione, quand Harry lui avait finalement expliqué la raison pour laquelle ils avaient un jour passé une après-midi entière à arpenter Tottenham Court Road à la recherche d'un appareil photo ? (1)

x

souvenir du 1er décembre 2004

C'était quelques jours après que Harry et Draco aient commencé à sortir ensemble. Comme souvent, Harry était passé chez Ron et Hermione à la sortie du travail et, comme souvent, ils s'étaient calés dans le canapé et les fauteuils du salon et ils se gavaient de chips et de crudités trempées dans des tartinables en se racontant leur journée.

De but en blanc, Harry avait dit :

– En fait, Hermione, je ne t'en ai jamais parlé avant mais j'ai un blogspot où je poste des photos et des vidéos érotiques de moi.

Puis il avait croqué dans sa carotte, en observant la réaction de son amie du coin de l'œil.

Comme au ralenti, les yeux de Hermione s'étaient écarquillé, sa bouche s'était entrouverte et ses pieds avaient carrément décollé du sol. On aurait dit qu'elle venait de comprendre pourquoi l'univers, pourquoi les pantalons pattes d'eph sous les jupes, pourquoi les pizzas à l'ananas.

– Tout s'explique ! s'était-elle écrié. Tes questions sur l'ISO, la balance des blancs et la vitesse d'obturation ! Les colis sans logo ni expéditeur, si banaux qu'ils ne pouvaient cacher que de la weed ou des sextoys ! Ta soudaine passion pour l'informatique... alors que si je n'avais pas insisté à l'époque, tu n'aurais même pas récupéré mon vieux pc, encore moins installé internet chez toi !

Elle avait alors remarqué que Ron, enfoncé dans le canapé, ne semblait pas surpris.

– Ron, tu étais au courant ? avait-elle demandé.

– On en a parlé sur le chemin du retour, ça fait même pas une heure, s'était défendu Ron. Je n'allais pas t'envoyer un Patronus, non ?

– Pas besoin de répondre aussi sèchement, avait reniflé la sorcière. Qui d'autre est au courant ?

– Juste Draco et Ginny... avait répondu Harry après un instant de réflexion. Pour Ginny, c'était un peu accidentel. Une fois, j'avais laissé la page de mon blog ouverte sur le pc et elle est tombée dessus. Oui, juste eux deux, normalement. Mais tu ne te demandes pas comment j'ai pensé à faire ça ? Comment j'ai découvert... heu... la pornographie sur internet ?

A ce moment-là, le visage de Hermione s'était transformé. Un sourire réjoui, presque goguenard, s'était dessiné sur sa bouche, comme si elle détenait une information qui rendait la situation incroyablement cocasse.

Elle s'était penchée vers Ron, dont les oreilles avaient pris la couleur alarmante d'un coquelicot.

– Oh si, je me demande bien comment tu as découvert l'existence des sites pornographiques... avait-elle dit, toujours avec le même sourire moqueur. Ron, tu as une idée, toi ?

– C'est moi qui lui ait montré, avait grommelé son petit ami, le visage cramoisi, en s'adressant au bol de houmous. Tu es contente ?

– Et alors ? était intervenu Harry, trouvant que Hermione n'avait aucun droit de blâmer son compagnon. Il n'y a rien de–

Hermione avait levé la main pour l'interrompre.

– Rien de honteux, rien de mal, oui, je suis d'accord avec toi, avait-elle achevé à sa place, d'un ton conciliant. Effectivement, si on choisit bien ce qu'on regarde et qu'on se renseigne sur les conditions dans lesquelles la scène a été tournée, il n'y a pas lieu de culpabiliser – mais on parlera de porno éthique et d'image de la femme une autre fois. (2) Tu veux savoir ce qui m'amuse ?

– Oui ?

– C'est que c'est moi qui ai introduit Ron à la pornographie moldue, avait déclaré Hermione en décortiquant une pistache. Du coup, c'est un peu comme si, par extension, c'était moi qui t'avais donné les url. Ne me remercie pas, c'est tout naturel, Harry.

Elle avait ignoré l'air trahi et horrifié de Harry et avait continué de grignoter des fruits secs comme si de rien n'était.

x

Dans la balancelle de jardin, Harry étouffa un rire. Il fit disparaître les flammes bleues et retourna à la fête, un peu rasséréné.

xXx

– Ginevra, Ginny, Gin ! Pour tout te dire, quand Blaise m'a appris que vous sortiez ensemble, je n'y ai pas cru ! clama Draco d'une voix forte et avec une diction approximative. Mais maint'nant que je suis dans votre tendre demeure, dans votre cocon d'amour, à l'intérieur de votre écrin d'inti–d'intitimité, j'comprends mieux le lien qui vous unie. Je vois son authencitité... dans chaque photo et dans chaque meuble qui résonne de vos deux âmes... vos âmes sont belles...

Harry se dirigeait vers toilettes mais, quand il entendit ça, il fit un tour sur lui-même et changea de cap.

– Ginny, continua son petit ami d'une voix solennelle, l'air un peu plus lucide. Même si tu m'as jeté ce sortilège de Fffauve-Furies... quand on était à Poudlard, j'aimerais qu'on se serre dans les bras.

Sous les applaudissements des badauds alentours, Ginny accepta de lui faire un câlin. Elle lui tapotait le dos quand Harry arriva jusqu'à eux.

– Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda-t-il à Ginny par dessus l'épaule de Draco. Désolé, il est un peu bizarre parfois, surtout quand il a bu.

– L'alcool me rend émotif et sincère ! cracha Draco, blotti contre Ginny comme un gigantesque chat.

Il se déboîta le cou afin de jeter un regard assassin à Harry, en montrant les dents.

Loin d'être impressionné, Harry sentit son cœur fondre dans sa poitrine. Il avait une confiance absolue en ce sorcier, et il l'aimait plus qu'il ne saurait le dire.

– Draco et moi faisons simplement plus amples connaissances, dit Ginny avec un clin d'œil, en remettant en place la mèche violette de Draco. Blaise me dit souvent qu'il est très mignon, j'ai envie de voir ça par moi-même !

– Et comme je te l'ai déjà dit chez Pansy, Blaise répand de terribles rumeurs sur mon compte, chouina Draco dans son cou, en gonflant les joues, boudeur et adorable.

– Mais il ne mentait pas quand il disait que ta nouvelle couleur t'allait à ravir... Est-ce que c'est une coloration à changement d'humeur ?

Harry les laissa à leur discussion. Ginny semblait avoir la situation bien en mains, littéralement, et il avait vraiment très envie de pisser.

xXx

En sortant des toilettes, Harry fut accueilli par la voix de Britney Spears, qui chantait la toxicité de son amant sur un rythme addictif. (3)

Baby, can't you see
I'm calling
A guy like you
Should wear a warning
It's dangerous
I'm fallin'

[Bébé, ne vois-tu pas
Que je suis en train d'appeler ?
Un gars comme toi
Devrait porter un avertissement
C'est dangereux
Je suis en train de tomber]

Dans un coin de la pièce, Ron agitait timidement la tête, l'air de ne pas comprendre pourquoi il trouvait cette chanson irrésistible.

A côté de lui, Hermione fronçait les sourcils, les bras croisés, en tapant inconsciemment du pied. Harry devinait qu'elle pensait au clip vidéo de la chanson, où Britney était soit habillée en hôtesse de l'air sexy soit en agent secret sexy, soit nue et couverte de diamants, toujours aussi sexy.

Harry, lui, n'avait rien contre Toxic.

A force de l'entendre chez Draco – qui vouait une sorte de culte étrange à Britney Spears, sous prétexte qu'elle était une icône de la culture gay –, Harry avait fini par l'apprécier. Il l'avait même ajoutée dans son iPod mini (4).

En parlant de Draco, ce dernier était justement à quelques mètres de là. Ses cheveux violets étaient maintenant blonds comme les blés, et il avançait vers Harry en se déhanchant exagérément, le regard sombre et dangereux, un verre de champagne à la main.

There's no escape
I can't wait

[Il n'y a pas d'échappatoire
Je ne peux pas attendre]

I need a hit, baby, give me it, chanta-t-il en renversant délibérément son verre sur le tee-shirt de Harry. Oups !
[J'ai besoin d'une dose, bébé donne-la moi]

Harry mit un instant à assimiler ce qu'il venait de se passer. Draco lui avait renversé un verre dessus, comme dans le clip de Toxic.

Draco Malfoy se prenait pour Britney Spears.

Harry était tellement choqué qu'il oublia momentanément sa conversation avec Pansy et demeura immobile, bouche bée.

You're dangerous, I'm lovin' it, continua à chanter Draco en essuyant la tache d'un coup de baguette canaille.
[Tu es dangereux, j'adore ça]

Puis il se lança dans une chorégraphie à la fois sensuelle et ridicule. Sensuelle parce qu'il dansait bien – Ginny lui avait sûrement fait boire une Potion de Sobriété –, ridicule parce que contrairement à Britney, il n'était pas dans un avion et il n'avait donc aucun coffre à bagage à fermer, aucune couverture à étendre sur les genoux des voyageurs.

Mais il s'en foutait et il passa quelques secondes à s'occuper de clients imaginaires, avant de regarder de nouveau Harry droit dans les yeux, en lui faisant signe d'approcher.

Do you feel me now ? articula-t-il en même temps que la musique, la tête penchée sur le côté.
[Est-ce que tu me sens maintenant?]

Harry réalisa alors ce que Draco attendait de lui... A l'instar de l'homme dans le clip, il se pointa du doigt en affichant une expression hébétée, seulement à moitié feinte.

Draco sourit et se jeta sur lui. Il le poussa dans un recoin de la pièce et le plaqua contre le mur, puis il l'embrassa passionnément dans le cou, léchant et mordillant sa peau sur le tempo de la chanson, sa main tirant sur la clef dorée que Harry n'enlevait jamais.

Bien que la chaîne s'enfonçait désagréablement dans la chair de sa nuque, Harry ne dit rien. Il y avait dans ce geste une symbolique qu'il ne comprenait pas entièrement mais qu'il acceptait.

With a taste of your lips
I'm on a ride
You're toxic
I'm slipping under

[En goûtant à tes lèvres
Je pars en balade
Tu es toxique
Je me glisse en dessous]

With a taste of poison paradise, murmura Draco en lui enlevant ses lunettes et en les glissant dans la poche arrière de son pantalon. I'm addicted to you, don't you know that you're toxic ?
[En goûtant le paradis empoisonné, je suis accro à toi, n
e sais-tu pas que tu es toxique ?]

Cette fois-ci, il l'embrassa salement sur la bouche, sa langue cherchant celle de Harry avec des bruits mouillés.

And I love what you do
Don't you know that you're toxic

[Et j'adore ce que tu fais
Ne sais-tu pas que tu es toxique ?]

Quand Draco se mit de dos pour frotter ses fesses de bas en haut sur toute la longueur de Harry, ce dernier retrouva finalement sa liberté de mouvement.

Il saisit son petit ami par les épaules et le força à se retourner.

It's getting late to give you up, chantonna-t-il maladroitement, sans lâcher les épaules de l'autre sorcier.
[Il se fait tard pour t'abandonner]

I took a sip from my devil cup, répondit Draco avec une moue sensuelle.
[J'ai bu une gorgée de ma tasse démoniaque]

Ses cheveux étaient maintenant rouges comme ceux de Britney quand elle était déguisée en agent secret (5).

Slowly... chuchota Harry contre sa bouche.
[
Lentement]

It's taking over me, termina Draco.
[Ça prend le contrôle sur moi]

Alors que les personnes autour d'eux dansaient sans retenue sur le couplet suivant, les deux sorciers s'embrassèrent tout doucement, les yeux mi-clos.

Privé de ses lunettes, Harry ne voyait avec netteté que le visage de Draco. Le reste était un amas de taches colorées et mouvantes, qui se fondaient et se confondaient entre elles comme un écran de veille d'ordinateur.

Harry ferma les yeux et ce fut comme si quelqu'un avait en même temps posé ses mains sur ses oreilles. La chanson lui parvenait désormais de loin, avec un léger décalage, comme au travers d'une bulle ou d'un bocal, et c'était différent, mais ce n'était pas si mal.

C'était même très bon.

Le monde ne s'était pas arrêté de tourner, mais il tournait à une vitesse réduite, en arrière-plan. Et eux... eux, ils étaient dans un univers parallèle.

Ils s'embrassaient du bout des lèvres sans se soucier ni du rythme rapide de la musique ni de tous les danseurs autour d'eux, car un voile les séparait des autres, ou bien une galaxie.

Harry était dur. S'il en jugeait la chaleur sur sa cuisse, Draco l'était lui aussi. Mais ni l'un ni l'autre ne fit quoi que ce soit pour soulager cette tension.

Comme des entités divines libérées de la matière, ils savouraient la pureté et l'amour absolu qu'il y avait dans leurs petits baisers.

[ILLUSTRATION
elle est jolie celle-là, n'oubliez pas d'aller la voir]

With a taste of a poison paradise
I'm addicted to you
Don't you know that you're toxic?

|En goûtant le paradis empoisonné
Je suis accro à toi
Ne sais-tu pas que tu es toxique ?]

Draco émit un petit humm... de contentement avant de s'écarter lentement de Harry, en battant des paupières. Il semblait émerger d'un long sommeil.

Harry récupéra ses lunettes et les rechaussa. Il avait l'impression d'être parti en voyage aux confins de l'univers et d'avoir fait le trajet retour à la vitesse de la lumière.

Il était aussi étourdi que s'il venait de réintégrer à toute vitesse la Voie Lactée et le bras d'Orion, qu'il avait traversé le nuage d'Oort et la ceinture de Kuiper à la manière d'un météore, puis parcouru tout le système solaire pour finalement tomber sur Terre et s'écraser dans son minuscule corps.

Pendant une seconde, la musique, le brouhaha ambiant, les bribes de conversation le firent vaciller. La seconde suivante, il n'avait plus qu'un vague souvenir de son trip dans l'espace.

– Intoxicate me now, with your lovin' now, I think I'm ready now, I think I'm ready now ! cria Draco dans son oreille, apparemment lui aussi revenu à la réalité.
[Intoxique-moi maintenant avec ton amour maintenant, je pense que je suis prêt-e maintenant, je pense que je suis prêt-e maintenant]

Il passa ses bras autour du cou de Harry et se mit à onduler tout près de lui, aguicheur.

Avec un grand sourire, Harry l'attrapa par les hanches et plaqua franchement leurs bassins l'un contre l'autre. Il se frotta éhontément contre lui, à moitié pour jouer, à moitié pour satisfaire son érection.

Il entendit quelqu'un siffler.

Intoxicate me now,
With your lovin' now
I think I'm ready now

[Intoxique-moi maintenant
Avec ton amour maintenant
Je pense que je suis prêt-e maintenant]

Harry et Draco continuèrent à danser ainsi jusqu'à la fin de la chanson, sans prêter attention aux personnes qui s'étaient rassemblées autour d'eux et qui sifflaient, prenaient des photos ou faisaient des commentaires à haute et intelligible voix.

L'époque où ils se cachaient dans des placards pour jouer aux cartes ou derrière des rideaux pour échanger un baiser faisait définitivement partie du passé.

xXxxXxxXx

1er janvier 2005

Après la soirée, Harry et Draco rentrèrent au 12, Square Grimmauld.

Il était plus de trois heures du matin mais Harry n'était pas fatigué. Il vibrait d'une énergie impatiente, résultat d'un cocktail d'alcool, de musique, de Draco.

Il n'avait aucune envie de parler de Pansy ou des photos... Cette conversation attendrait le lendemain.

– Ça te dit qu'on monte directement ? demanda-t-il en faisant un geste quelque peu superflu vers les escaliers qui menaient aux chambres.

– Pour être honnête, ça ne me dit guère, dit Draco d'un ton faussement contrit. En fait, j'ai très envie d'admirer l'impressionnant relooking qu'a subi le rez-de-chaussée. Je crois même que je vais appeler Kreattur pour qu'il me fasse un compte-rendu des travaux.

Même s'il était déjà venu une bonne dizaine fois au 12, Square Grimmauld, Draco ne s'était toujours pas lassé de ce petit jeu. Dès qu'il entrait dans la maison, il ne manquait jamais de vanter avec zèle les efforts déployés pour la réaménager, inspectant le papier peint, commentant le mobilier et se lançant dans des critiques interminables des tableaux moldus que Harry avait acquis au fil des années.

– Très bien, dit Harry avec un sourire qu'il espérait mystérieux, en marchant à reculons vers les escaliers. Moi qui pensais te faire goûter aux joies de ma...

Il articula le dernier mot sans émettre un son, jubilant devant l'expression scandalisée de Draco.

– Aux joies de quoi ? Potter ! Potter !

Harry se retira à l'étage en sifflotant. Il avait à peine refermé la porte de sa chambre derrière lui que Draco déboulait dans la pièce.

– Tu as envie ? demanda-t-il, le souffle court. Tu es sûr ?

Harry fit oui de la tête.

Pendant un instant, les yeux de Draco brillèrent comme si on venait de lui promettre le monde, puis ils se ternirent. L'ancien Serpentard renifla, avec un mélange d'amertume et de colère :

– Tu dis ça pour me faire plaisir. Tu n'as pas réellement envie, je le vois dans ton regard fuyant.

– Non, ce n'est pas vrai, le contredit Harry en croisant les bras, irrité par les doutes de Draco.

– Alors quoi ? demanda le blond.

Puis, d'une voix douce et prudente, il ajouta :

– Tu as peur, c'est ça ?

Harry le regarda attentivement, cherchant un soupçon de moquerie ou de pitié dans son visage, en vain.

– Je ne sais pas comment m'y prendre, avoua-t-il en ravalant sa fierté. Mais j'ai envie.

Quelques étoiles réapparurent dans les yeux gris de son petit ami.

– Si ce n'est que ça, je te guiderai, promit-il et il commença à se déshabiller sur le champ. Qu'est-ce que tu attends, Potter ?

Draco tint parole. Pendant les trente minutes suivantes, il n'arrêta pas de parler. Au début, Harry suivit ses instructions à la lettre, soulagé de ne pas avoir à réfléchir, mais le monologue finit par lui taper sur le système et il demanda à Draco de la fermer une minute.

– Il faut savoir ce que tu veux, grogna Draco tandis que Harry lui enfonçait un doigt dans l'anus. Un peu plus à gauche... Oui, comme ça.

– Je te suis reconnaissant de me donner des conseils, répondit honnêtement Harry. Mais tu... enfin, c'est un peu trop là. Ça me déconcentre plus qu'autre chose d'entendre que je devrais me couper les ongles la prochaine fois, qu'il faut que je cherche quelque chose de la taille d'une châtaigne, à environ sept centimètres de l'entrée, que tu as l'impression d'avoir envie de pisser et qu'il faut que je plie mon doigt à un angle de–

– Tais-toi, gémit Draco, c'est là, Harry... un peu plus fort...

Harry appuya précautionneusement sur la glande sous son doigt. Draco poussa un soupir digne d'un rêve érotique et son sexe se durcit instantanément sous les yeux de Harry.

Avec une sorte de curiosité déplacée, Harry appuya plus fort sur la prostate, notant avec agacement qu'elle avait effectivement la taille d'une châtaigne. La réaction fut immédiate : un filet de fluide transparent coula de l'urètre de Draco.

Sans l'avoir réellement prémédité, Harry se pencha en avant et donna un coup de langue pour nettoyer le gland.

Draco geignit, son abdomen se contracta, son pénis tressauta contre les lèvres de Harry. Son anus se resserra impossiblement autour de son doigt.

C'était évident, Draco aimait ce que Harry faisait.

Harry se sentit soudain aussi léger que s'il était sorti du champ de gravité terrestre.

Draco n'en avait rien à faire qu'il n'ait aucune expérience avec un partenaire masculin. Et il n'attendait pas non plus de lui qu'il se montre subitement de nature dominatrice.

D'ailleurs, n'était-ce pas lui qui avait un jour dit que les termes passif et actif ne correspondaient pas forcément à la réalité du sexe gay ?

Tout en continuant à titiller la prostate de Draco, Harry fouilla dans sa mémoire, essayant de se rappeler de cette conversation MSN...

x

justaguy (en ligne) : Est-ce que tu as déjà été passif ?

Tipheret (en ligne) : Oui, même si ce terme a une connotation péjorative qui me déplaît fortement...

justaguy (en ligne) : Il m'embête aussi mais je n'en connais pas d'autre.

Tipheret (en ligne) : Tu aurais pu demander « est-ce que tu as déjà eu un pénis entre les fesses ? ».

justaguy (en ligne) : O_O

justaguy (en ligne) : Je n'aurais pas osé, tu me connais, je n'aime pas parler de manière explicite.

Tipheret (en ligne) : Comme tu dirais : LOL

Tipheret (en ligne) : D'autres questions ?

justaguy (en ligne) : Oui, en fait. Est-ce que ton pénis a déjà été entre les fesses de quelqu'un ?

Tipheret (en ligne) : Dire que quelques lignes plus tôt, tu prétendais être prude... mais pour répondre à ta question, oui, j'ai déjà fait cela.

justaguy (en ligne) : Qu'est-ce que tu préfères entre les deux ?

Tipheret (en ligne) : Tout dépend de mon partenaire et de notre relation.

Tipheret (en ligne) : J'accepte une dernière question sur mon intimité et ensuite on passe à autre chose.

justaguy (en ligne) : Question numéro 3 : si on couchait un jour ensemble, tu crois que ça se passerait comment ?

Tipheret (en ligne) : Rien ne sert d'imaginer quelque chose qui n'arrivera jamais, just.

justaguy (en ligne) : Ouch, ça fait mal, mais on peut passer à un autre sujet.

Tipheret (en ligne) : Ne fais pas cette tête, just, le futur n'est pas gravé dans le marbre.

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– Arrête de penser à ce à quoi tu penses et occupe-toi de mon plaisir, ordonna Draco.

Harry leva discrètement les yeux au ciel avant de prendre son pénis dans la bouche. Il le suça avec application, tout en le doigtant implacablement.

Sous lui, Draco tremblait en marmonnant des choses inaudibles, son pénis crachant régulièrement du liquide pré-séminal dans la gorge de Harry.

– Plus, supplia-t-il.

Complaisant, Harry ajouta un second doigt.

Pendant un instant, l'étau autour de son index et de son majeur lui parut surnaturel. Draco était si étroit...

Il adorait aussi qu'on lui lèche les testicules.

Harry lâcha son pénis avec un bruit de succion et prit ses boules dans sa bouche. Il les lécha goulûment, tirant parfois sur la peau molle avec ses dents.

Bientôt, Draco se détendit et Harry put de nouveau bouger ses doigts à l'intérieur de lui. Il reprit son massage prostatique. Il avait trouvé un rythme qui lui plaisait, alternant entre pression courte et pression longue, faisant parfois une pause de plusieurs secondes avant de revenir à la charge.

– Harry, dit Draco d'une voix pressante. Arrête, sinon je vais...

Harry s'aperçut que la boule de nerfs était devenue toute dure et il retira précipitamment ses doigts. Draco grogna d'inconfort, indice que Harry avait vraiment les ongles trop longs.

Puis l'Auror baissa les yeux sur le trou de Draco et il fut incapable de bouger, de penser. L'appréhension coulait de nouveau dans ses veines comme un venin paralysant.

Il était incapable de faire ça. Il n'était pas fait pour ça.

Entre ses jambes, son sexe mollissait à la vitesse de l'éclair.

– Allonge-toi derrière moi, lui demanda alors Draco en roulant sur le côté. S'il-te-plaît.

Comme un automate, Harry s'exécuta et prit le rôle de la grande cuillère. Quand il passa son bras autour de la taille de Draco, il fut de nouveau capable de respirer et de penser.

– On est bien comme ça, dit Draco d'une voix un peu endormie, en nouant leurs doigts ensemble. Pas besoin d'aller plus loin ce soir, tu sais...

A ce moment-là, Harry réalisa la chance qu'il avait.

A peine un mois plus tôt, il passait toutes ses nuits seul dans ce lit. Avant de s'endormir, il lui arrivait – beaucoup trop souvent pour que ce soit sain – de se branler en pensant à Tipheret, qu'il imaginait sous les traits de Draco Malfoy.

Et dire qu'aujourd'hui, Draco était dans ce même lit, nu et bien réel !

– Hey, Draco, tu te rappelles quand je t'ai envoyé un message sur MSN juste après la fête de Pansy ?

– Hum... oui...

– Et tu te rappelles quand je t'ai dit le lendemain que je m'étais branlé en pensant à Tipheret cette nuit-là ?

– Hum... Peut-être, dit Draco avec paresse. Pas sûr... on a eu plein de conversations sur MSN, Harry...

– Mais si, réfléchis, insista Harry. C'est la fois où tu m'as dit que tu profitais de ton temps libre pour lire des livres et cuisiner – mais en fait c'était un mensonge –, où tu as prétendu être un vieillard avec des mycoses – encore un mensonge – et où tu as bandé alors que je parlais d'animaux... un serpent et une fouine, je crois... ça, par contre, c'était vrai.

– Tu es l'Enfer de Dante personnifié, dit Draco dans un bâillement. Et merci, tu viens de me faire perdre mon érection.

– Je ne t'ai pas dit toute la vérité ce jour-là, continua Harry. J'avais déjà de gros soupçons sur ton identité réelle. Du coup, ce n'est pas à un inconnu moldu fictif que je pensais en me touchant, mais à Draco Malfoy, que j'avais vu même pas une heure plus tôt chez Pansy.

Il déposa un petit baiser humide dans la nuque de Draco, qui frissonna.

– Je ne fantasmais pas sur un homme dont j'ignorais tout de l'apparence. Non, j'imaginais Draco Malfoy, les cheveux turquoise, avec des piercings et des fringues moldues branchées, Draco Malfoy qui avait réussi l'exploit de devenir encore plus attirant que dans mes souvenirs.

Il déposa un baiser entre ses omoplates.

– Rien que de supposer que tu étais Tipheret et que tu suivais mon blog, que tu voyais mes photos et mes vidéos... C'était tellement excitant, Draco. Quand je suis rentré de chez Pansy, je revoyais ton visage dès que je fermais les yeux. Je t'imaginais dans ce lit, derrière moi, en train de me faire ça...

Harry se jeta les sortilèges de protection et lubrification classiques puis il se mit à frotter son pénis entre les fesses de Draco, de haut en bas. Sa bite glissait délicieusement dans la raie tiède et douce. A chaque fois qu'elle frôlait son orifice, Draco gémissait.

Harry prit sa queue d'une main et taquina l'ouverture rose plus intentionnellement, passant son gland dessus avec un plaisir grandissant. Il se voyait de plus en plus s'y engouffrer, l'élargir, en atteindre le fond...

Au bout de deux ou trois minutes, Draco commença à s'impatienter. Il se cambrait et remuait les fesses, cherchant à s'empaler sur lui.

– Harry, grogna-t-il en se tordant en arrière pour regarder Harry. Fais-le, sinon arrête-toi.

Harry ne se laissa pas le temps de douter. Il souleva une des fesses de Draco, s'aligna et poussa. Son gland franchit la barrière de muscle sans trop de difficulté. Harry poussa encore. Son pénis pénétra plus profondément. Harry poussa une dernière fois. Son pénis entra en entier, jusqu'à la garde.

Il crut qu'il allait jouir sur le champ.

Merlin, quelle sensation.

Il était exactement là où il devait être à ce moment-là.

Harry ne comprenait même pas comment il avait pu avoir peur de pénétrer dans l'intimité de Draco, comment il avait pu se figurer autrement son anus qu'il ne l'était réellement, chaud, étroit, doux, humide, accueillant, parfait.

Rien de mauvais ne pouvait lui arriver. Il était en Draco, il était Draco. Ils étaient un seul corps, une seule âme.

Ils étaient l'univers, ils étaient toutes les étoiles à la fois, ils étaient aussi vieux que la Terre, ils étaient éternels.

Pour la seconde fois de la soirée, Harry avait embarqué dans une fusée et il espérait que ce voyage dans l'espace ne s'arrête jamais.


FIN FINALE


Note (1) : Tottenham Court Road est une rue commerçante de Londres connue pour ses magasins spécialisés en électronique. C'est aussi là que Hermione, Harry et Ron transplanent pour échapper aux Mangemorts dans les Reliques de la Mort.

Note (2) : La majeure partie de la pornographie n'a rien d'éthique. Pour autant, je crois en la possibilité de créer du contenu excitant, érotique et même très cru où les acteurs-ices sont considéré-es comme des personnes et où ielles partagent visiblement un moment intime et plaisant, merde, où ielles prennent leur pied et invitent au fantasme. On retrouve ça dans des productions qui se revendiquent féministes et éthiques, dans la pornographie amateur (vérifiée!), et peut-être dans certains grands noms, comme Kink (il y a toujours une séquence où on voit les acteurs en peignoir parler de ce qu'ils ont tourné). Bref, dans cette ff, Harry uploade lui-même ses photos et il fait ça pour le kiff.

Note (3) : Toxic de Britney Spears est un des hits de 2004. Le clip met en scène Britney, agent secret à la recherche d'un flacon de liquide vert. Dans la première partie de la chanson, elle est habillée en hôtesse de l'air. Elle renverse un verre de champagne sur les genoux d'un client chauve, l'essuie puis l'emmène aux toilettes. Le mec se révèle être un beau gosse sous son masque. Ils s'embrassent et elle lui vole une carte noire, qu'elle utilisera par la suite pour entrer dans un bâtiment secret.

Note (4) : l'iPod mini, lancé en janvier 2004, est le premier iPod en plusieurs coloris avec une molette tactile et cliquable. Il disparaît en septembre 2005, remplacé par l'iPod nano.

Note (5) : Alias (2001-2006) est une série d'espionnage qui a bien marché à son début. L'héroïne, Sydney, a les cheveux rouge vif. Le clip de Toxic est un hommage évident à cette série. Dans la deuxième partie du clip, Britney porte une combinaison en cuir noir et a de longs cheveux rouges.

Un dernier mot : C'est fini. Je n'en reviens pas, mais c'est comme ça ! Pas de projet de nouvelle fic pour le moment. Si vous en voulez encore, je vous invite à jeter un œil à mes autres histoires, on sait jamais :)

Merci pour votre soutien, merci d'avoir lu cette histoire et merci, surtout, d'avoir aimé les Draco et Harry de cet univers.