Disclaimer : Game of Thrones est l'oeuvre de George R.R Martin, de DB Weiss et de David Benioff, cet écrit est un écrit de fan, je ne gagne rien, sinon des reviews et les reviews ne permettent pas d'acheter des spaghettis.
Résumé : Le Grand Moineau avait beau l'avoir dit, Lancel doutait de la légèreté de son âme. S'envolerait-elle vraiment vers les Sept Paradis, le jour venu ?
Note de l'auteur : Cette vignette m'a été imposée par Almayen avec les thèmes : Lancel, le mot s'envoler ou oublier. Oui, je sais, m'imposer de Lancel, c'est contradictoire, Lancel ne s'impose jamais chez moi puisqu'il est une évidence, mon évidence !
Une âme si légère
Lancel n'avait pas pu faire autrement que d'entendre ce que le Grand Moineau avait dit de lui à Cersei, avant qu'il ne se dévoile et qu'Unella ne vienne l'arrêter.
Maintenant son âme est si légère, il s'envolera aux Sept Paradis comme un oiseau.
Il n'allait pas le nier, le fait que son chef spirituel, son deuxième père en sorte, (parce que Kevan, malgré tout ce qui les opposait désormais, resterait à jamais le premier), pensait cela de lui lui faisait chaud au coeur. Voir ses efforts, sa bonne volonté, reconnus, c'était une sensation grisante, il n'y avait pas eu droit depuis si longtemps! Il reconnaissait que cela pouvait sonner infantilisant. Il n'était plus un petit garçon. Pourtant, il y avait en lui, au-delà de son désir sincère de rédemption, ce besoin de reconnaissance. Il avait besoin de sentir qu'il comptait, qu'il existait, pour quelqu'un. Kevan l'aimait, il n'en avait jamais douté et n'en douterait jamais. Preuve en était, il l'avait laissé s'envoler de la tanière des lions vers le nid des moineaux. Et savoir tout cela, avoir conscience de ses défauts, cela le faisait douter des propos tenus par le Grand Moineau.
Etait-il digne du pardon des Dieux, des Sept Paradis, lui qui dépendait encore tellement de l'affection des autres?
Avait-il vraiment changé?
Son âme était-elle vraiment si légère?
- Le Grand Moineau n'est pas un flagorneur. Se raisonna-t-il. S'il a parlé de toi en ces termes, c'est qu'il le pense vraiment.
Refuser de voir ses progrès ou le cadeau même des Dieux étaient aussi des blasphèmes, qui était-il pour nier ce qu'ils avançaient?
Maintenir ses efforts, corriger ses défauts, cela serait un travail de toute une vie.
Mais désormais, avec ce qu'il avait entendu, il avait la certitude d'être sur la bonne voie.
FIN