Chapitre 5 -

TU PEUX COMMANDER TOI AUSSI TA FICTION


Mot de l'auteure : Hey ! Je profite d'être en vacances pour écrire ce petit chapitre de la commande de Angelica, que j'apprécie beaucoup. Même si mon portable m'a lâché, j'ai pu récupérer les anciens chapitres sans dommage.

Voici donc le chapitre cinq. L'action va arriver très bientôt !

Je remercie encore Almayen pour sa correction formidable ! J'avance, j'apprends grâce à elle. Je sens que je m'améliore au fil des chapitres. En parlant de chapitres, je pense que cette histoire sera une fic longue !

J'arrête avec mon blabla, place à la lecture ! Let's go ! Je remercie les lecteurs pour les reviews sur les chapitres précédents.


Sur l'île, Henry avait le cœur le plus suprême. Il le savait très bien depuis qu'il avait fait apparaître de la nourriture sous les yeux de Pan.

Pan... Selon Henry, le chef de l'île était vraiment quelqu'un arrogant et d'ignoble. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il était prisonnier de cette île maudite et il n'en pouvait plus de le voir si éhonté. Il était malheureusement persuadé que Peter serait le grand vainqueur de cette nouvelle querelle mais Henry se trompait... Sa famille était sur l'île, au milieu de la jungle maudite ! Mais cela, il ne le savait pas. Pas encore, en tout cas.

Le jeune garçon savait en revanche très bien que le temps était figé dans cet endroit et qu'il ne pouvait rien n'y faire. Il était le sauveur mais l'ignorait encore : il avait le même don que sa mère biologique Emma, la sauveuse. En attendant d'utiliser de potentiels pouvoirs, il devrait se montrer aussi malin, fort et combatif que ses deux mères, et plus intelligent que son grand-père, Charmant, s'il voulait survivre. Son instinct lui disait donc de jouer le jeu de Peter - sinon il n'allait pas survivre bien longtemps sur l'îlot. Il commençait ainsi à avoir peu à peu la confiance de son ravisseur.

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L'adolescent ne savait pas quoi faire. Il tournait sans cesse en rond dans le petit coin que lui avait fabriqué Pan. Malheureusement, Félix n'allait pas tarder à s'amuser avec le fils de Baelfire.

Henry fronça les sourcils en le voyant arriver en face de lui, tenant un bâton derrière sa nuque. Henry remarqua un léger suçon vers le creux de sa clavicule, mais il n'y prêta pas attention plus que ça. Il s'en fichait pour ainsi dire royalement et haussa donc les épaules, naturellement.

Le blond ne voulait cependant pas rester là : tout ce qu'il souhaitait, c'était s'amuser un peu avec son ancien amant, Neal. Seulement, le chef de la bande des enfants perdus se mit en travers de son chemin et un regard mauvais se lut en lui.

Félix ne le quitta pas des yeux.

—Je t'interdis de t'amuser avec lui, dit Peter d'un ton froid et désagréable.

—Oh, aller... Je suis ton fidèle bras-droit, non ?

—Certes, oui. Mais celui-là il est pour moi. Il me le faut en entier, Félix.

—Très bien, j'ai compris... râla Félix en roulant des yeux envers Pan qui leva les siens à son tour.

—Ne râle pas. Je déteste quand tu fais cet air-là ! se plaignit Peter en s'approchant de lui.

—J'y peux rien, je m'ennuie ! On lui dit pour sa famille ? Ou pas ?

—Non, on le laisse croire que sa famille ne viendra plus le sauver Félix.

Super plan ! Moi, je vais fureter aux alentours et parler avec Baelfire...

—Ok, mais évite de tomber sur la sauveuse, ok ? Elle est bien trop forte pour toi, Félix.

—Pas de problème Peter. Je file car ton sauveur me fusille du regard. Je crois qu'il ne m'aime pas. Dommage, on ne peut pas plaire à tout le monde, apparemment...

Ridicule.

Un avidité amère.

Son regard écœurant était écœurant.

Félix eut un sourire taquin et partit en laissant seul Peter avec ses pensées. Suivant quelques pas d'Henry, il poursuivit la conversation avec sa prochaine victime, souriant.

—Pourquoi tu n'es pas heureux Henry ?

A ton avis? Ma famille me manque, voilà pourquoi je ne suis pas heureux...

—Ne t'énerve pas. Je ne voulais te froisser petit sauveur de l'île !

—Ne me surnomme pas comme ça. Je déteste ça, et toi aussi !

—Moi ? Je ne t'ai fait aucun mal, dit-il en ayant un souffle. Enfin pour l'instant... termina le méchant, en s'approchant de lui.

Serrant la mâchoire, le jeune sauveur de l'île fronça du regard. Un lourd silence tomba autour de l'arbre. Rien n'était présent aux alentours du campement. Le jeune adolescent commença avoir des crampes d'estomacs mais plus que la faim, ce fut la peur qui gagnait en force en lui... Et l'interrogation. Le jeune Mills, détenu depuis quelques jours maintenant, commençait à avoir des doutes sur les intentions de Peter Pan à son sujet. Il comptait bien l'utiliser à son propre jeu.