Bonsoir/ Bonjour !
Me voici de retour avec encore une nouvelle histoire, une qui traîne depuis des lustres dans mon pc.
Elle sera publié en parallère de WarTerritories puisque les deux sont en cours d'écriture.
Pour pas changer les personnages appartiennent respectivement à J. et Tite Kubo.
Je vous souhaite une bonne lecture.
A Bientôt,
Z.


Une Vie de Ténèbres

Chapitre 1

Tout était calme dans le quartier de Little Whinging. La journée était chaude en ce début Juillet et tout le monde préférait rester au frais à l'intérieur de leur maison. Mais en s'approchant plus près du numéro quatre Privet Drive, une petite forme agenouillée pouvait être vue près des massifs de fleur qui longeait l'allée centrale et les contours du jardin de la maison. Cette petite forme était en réalité un jeune garçon de dix ans qui ramassait les mauvaises herbes parmi les plantes de sa tante. Il était le neveu et cousin de la famille qui habitait au numéro quatre, cette dernière était fière et se vantait partout où elle le pouvait qu'ils étaient tout ce qu'il y a de plus normal. Pour eux, tout ce qui sortait de cette normalité n'était que monstruosité et rebut de la société. Leur plus grande honte était leur lien de parenté avec le jeune garçon qu'il avait dû recueillir à la mort de ses parents.

Les Dursley, Vernon, Pétunia - sa femme - et Dudley - leur fils - s'étaient donnés pour devoir, de ne jamais faire savoir au jeune garçon ses origines. Ainsi, ils pensaient qu'il arriverait à faire sortir pour toujours cette monstruosité qui vivait dans le garçon. C'est ainsi que le jeune orphelin, Harry Potter, vécu dans sa famille jusqu'à ses onze ans. Sans savoir ses origines, étant battu, affamé, séquestré dans un placard et affublé de plus en plus de corvée au fur et à mesure qu'il grandissait et pouvait accomplir plus de travail malgré son âge.

Tout changea une semaine et demi peu avant son onzième anniversaire, le 31 juillet. Harry, qui servait ce matin-là le petit-déjeuner, remarqua un hibou volant dans le ciel vers la maison de son Oncle et de sa Tante. Trouvant cela trop anormal, il n'en dit rien de peur de provoquer la colère de son Oncle Vernon. Lorsqu'il eut fini de servir le petit-déjeuner, il alla, comme à son habitude, chercher le courrier pour son Oncle. Regardant les enveloppes par curiosité, il fut surpris d'en découvrir une à son nom. L'adresse désigné le laissa perplexe de par sa minutie et sa justesse :

Mr Harry James Potter

Dans le placard sous l'escalier

4, Privet Drive

Little Whinging,

Surrey.

Son cœur battait la chamade, il se demandait qui avait bien pu lui écrire. Il n'avait pas d'ami, ni de famille autre que son Oncle et sa Tante. Et jamais personne, jusqu'à présent, ne lui avait écrit. Il contempla quelques secondes l'adresse, lui confirmant bien qu'elle lui était adressée. L'enveloppe, lourde et épaisse, était faite d'un parchemin jauni et l'adresse était écrite à l'encre émeraude. Il n'y avait pas de timbre. Bizarrement, l'image d'un hibou, une lettre dans le bec lui vint en tête. Secouant celle-ci afin de faire sortir ces étranges images de sa tête sans paraître plus fou et bizarre qu'il ne l'était déjà aux yeux de ses parents, il retourna l'enveloppe pour l'ouvrir et y vit au dos un sceau de cire frappé d'un écusson qui représentait un aigle, un lion, un blaireau et un serpent entourant la lettre "P".

- Monstre ! Mon courrier ! Cria l'oncle Vernon de la cuisine, Dépêche-toi, je n'ai pas que cela à faire de m'occuper de mater des paresseux comme toi !

- Oui, Oncle Vernon. Bien sûr, Oncle Vernon… Se hâta le petit Harry en donnant le courrier à son Oncle.

Une fois effectuer la distribution du courrier, Harry replaça son attention sur la lettre qu'il avait reçu. Examinant de plus près l'étrange texture du papier utilisé. Mais son examen s'attardant, son énorme cousin, Dudley, eu le temps de repérer la lettre qu'Harry tenait alors que celui-ci sortait de la cuisine.

- Papa ! s'écria Dudley. Le monstre a eu une LETTRE ! Qui peut écrire à un monstre comme lui ?

- QUOI ?! hurla l'Oncle Vernon furieux en entendant les paroles de son fils. MONSTRE ! ICI ! IMMÉDIATEMENT !

Harry entendant les hurlements digne d'un barrissement d'éléphant allant à son encontre, se précipita de retour dans la cuisine, espérant atténuer tout dommage qu'il pourrait lui être infligé. Serrant contre sa poitrine la seule lettre qu'il n'ait jamais reçue, il affronta son Oncle. Tête baisser, épaule affaisser, il montrait le parfait exemple de soumission que son Oncle aimait tant. Souhaitant de tout cœur que sa lettre ne lui fusse pas enlever, il attendit patiemment que son Oncle remarque sa présence, sachant que parler ne ferai qu'empirer les choses pour lui.

- Monstre, la lettre ! Vociféra-t-il à l'intention d'Harry en tendant la main.

Harry serra la lettre plus fortement contre sa poitrine, un éclair de rébellion passa dans ses yeux. C'était après tout la première chose qui lui appartenait vraiment, sans qu'il ne l'ait récupéré de son cousin ou de son oncle. L'oncle Vernon s'en aperçut et lui arracha violemment la lettre des mains.

- Qui donc t'écrirait ? dit l'oncle Vernon d'un ton plein de mépris.

Il regarda la lettre et son teint passa d'un rouge colérique à une teinte de gris-vert maladif.

- P... P... Pétunia ! Balbutia-t-il.

Il lui tendit la lettre et tandis que sa tante en prenait connaissance, la rage de son oncle envahit le corps de celui-ci. Il était devenu aussi rouge qu'une tomate bien mûre et son gros volume était pris de spasme qui devenaient de plus en plus violent au fil du temps que Vernon se retenait de le frapper.

La tante Pétunia ayant immédiatement reconnu le sceau de Poudlard, avait blêmit et se tournant vers son mari s'écria :

- Vernon ! Tu as vu l'adresse ?! Ils nous espionnent ! Fais quelques choses !

La colère qui retenait Vernon à ce moment-là s'exprima avec force aux paroles de sa femme. Sans un mot, ce qui à l'avis d'Harry était bien plus inquiétant que ses excès de colère, empoigna Harry par le bras et le traîna à travers la maison jusque dans le garage. Il jeta un Harry tremblant sur le sol, le regarda avec ses yeux porcins quelques seconde et avec un calme alarmant lui dit :

- C'était la monstruosité de trop Potter !

Harry était terrifié et ne comprenait pas ce qui lui était reproché. Il ne connaissait même pas ceux qui avaient bien pu lui écrire. Mais au vue de la silencieuse colère de l'oncle Vernon, il s'avait que la punition serait beaucoup plus dure que celles qu'il avait déjà pu avoir dans son existence. Le premier coup le pris par surprise et la force le projeta en arrière l'allongeant complètement, sa joue le brûlait et les larmes lui montèrent aux yeux. Le prochain coup lui coupa la respiration, son estomac lui faisait horriblement mal, le coup de pied de son oncle laisserai sûrement un énorme bleue. Au troisième coup, une douleur inimaginable envahie son torse et sa respiration devint sifflante. Il se recroquevilla sur lui-même, essayant de se faire le plus petit possible afin de mieux se protéger. Espérant que son oncle se lasserait de le frapper.

Mais les coups s'enchaînèrent les uns après les autres, il entendait la respiration haletante de son oncle qui commençait à fatiguer accompagnant le bruit de ses os cassant parfois sous son traitement et finalement tout cessa. Harry ne bougeait plus depuis un moment, la douleur qui se propageait dans son corps lui refusait tout mouvement sous peine de subir une douleur trois fois plus intense.

Malgré tout son répit fût de courte durer. Son oncle las de le frapper à main nue était apparemment partie chercher une batte de Baseball. Une question des plus incongrues traversa l'esprit d'Harry quand il la vit, mais la peur resurgit aussitôt après. Il appréhendait ce que son oncle pouvait avoir à l'esprit. Il se dit, alors qu'une douleur fulgurante lui traversa le torse et la colonne vertébrale, que ce soir il serait sans doute mort. Le regret l'envahit immédiatement à cette révélation. Le regret de ne pas être aimer de sa famille, le regret d'être un monstre, le regret de ne pas avoir connu la moindre chose sur ses parents, le regret de ne pas avoir eu une vie heureuse, le regret de ne pas avoir eu d'amis, le regret de tout ce qu'il aurait pu vivre : la joie, l'amitié, l'amour, la paix, le bonheur.

Et alors que l'oncle Vernon s'acharnait comme un diable sur son corps, celui-ci commença à ne plus rien sentir, comme détacher de son corps physique et pourtant son âme hurlait de douleur, de haine et de colère. Mais surtout elle hurlait du regret d'une vie perdue, de tout ce qu'il perdait en mourant si jeune et pourtant si vieux.

Son âme regrettait.

Et Harry, alors qu'il regardait une dernière fois son oncle, le regret remplissant ses yeux, les ferma une dernière fois pour ne plus jamais les rouvrir.

Pendant ce temps au fin fond de la lande écossaise, dans un vieux château en ruine pour les moldus mais qui cache une magnifique école de magie. Le directeur, habituellement dans son bureau avait pour une fois décidé de prendre son thé dans les cuisine. Bien mal lui en pris puisqu'au même moment une des babioles argentées qui jonchaient son bureau se mit à luire d'un rouge éclatant. Cela dura plusieurs minutes avant de finalement viré au noir puis de s'éteindre, faisant perdre l'éclat argenté de l'objet à un gris terne.

L'oncle Vernon ne s'arrêta qu'une fois la totalité de sa colère déchaîné. A bout de souffle et suant comme un bœuf, il regarda le corps de son neveu étendu de tout son long sur le sol, immobile. Pris d'un doute, il regarda plus attentivement. Les yeux du monstre étaient fixes et son torse ne se soulevait plus. Il avait tué le monstre. Une vague de soulagement le pris. Plus jamais ils n'auraient peur d'être contaminer par sa monstruosité, leurs vie redeviendrait normal. Il vérifia toutefois que ce ne soit pas une ruse du monstre et pris son poult. Cela le répugnait de devoir le toucher mais au moins ils en seraient débarrassé une bonne fois pour toute. Aucun pouls. Souriant il appela sa femme et son fils. Ceux-ci le rejoignirent et fixèrent le monstre toujours étendu dans le garage.

- Vernon, est-ce qu'il est… mort ? demanda Pétunia hésitant sur le dernier mot avec un brin d'espoir dans la voix.

- Oui, il est mort. Même pas capable de prendre une correction comme un homme et après ça se dit supérieur au gens normaux. Ah ! Regarde un peu qui se traîne comme une loque ! Exulta Vernon lançant un dernier coup de pied dans les intestins de son neveu pour marquer ses propos.

- Papa, ça veut dire que les copains et moi on pourra plus chasser le monstre ? demanda Dudley avec toute l'innocence de ses 11 ans.

- Hum, désolé Dudley, je sais combien tes amis et toi aimiez chasser le monstre mais non ça ne va plus être possible. Papa l'a cassé en jouant avec. Mais tu peux m'aider à m'en débarrasser. On va creuser un joli trou dans le jardin et l'enterrer dedans.

- Oh, d'accord… C'est dommage, on s'amusait bien. On va l'enterrer comme le chat de Mme Figgs que Molosse à tuer l'année dernière ?

- Eh bien, pas tout à fait, après tous les monstres n'ont pas besoin de boite pour les protéger de la terre.

- Vernon, vous ne pouvez pas faire ça en pleine journée ! Quelqu'un pourrait vous voir ! s'écria Pétunia paniquer. Et je refuse qu'il soit si près de nous, imagine si la terre est contaminée avec sa monstruosité et qu'il nous contamine par la suite ! Non, vous irez l'enterrer cette nuit dans la forêt !

- Oui tu as raison Pet, plus loin cette vermine est, mieux ce sera ! S'écria Vernon. En attendant enroulons le corps dans une bâche et laissons-le dans un coin du garage jusqu'à ce soir.

Les Dursley se mirent donc au travail, une fois finis ils reprirent leur petite vie bien tranquille où ils l'avaient laissé, tout du moins jusqu'au soir. La première journée sans leur neveu ou cousin leur sembla comme une libération, malgré le souvenir du corps dans le garage revenant dans leur pensé de temps en temps, ils étaient libérer de la terreur que représentait le gamin. Il ne vint à l'esprit d'aucun des trois que les sorciers chercheraient à savoir ce qui étaient advenu d'Harry.

La nuit tombé vit les Dursley se réunir dans le garage. La voiture avait été garée en marche arrière pour faciliter le transport du corps dans le coffre de celle-ci et une fois embarqué avec deux pelles tous les trois montèrent en voiture. Le trajet fut tranquille et silencieux, seule le soulagement pouvait être ressentis émanent des trois Dursley. Aucune culpabilité, aucun remords.

Ils arrivèrent en pleine forêt une demi-heure après être parti. Vernon gara la voiture en marche arrière dans une alcôve naturelle formée par plusieurs arbres et quelques hauts buissons. Seul Vernon et Dudley sortirent de la voiture, ils prirent les pelles dans le coffre et commencèrent à creuser un peu plus loin. Ils mirent deux heures pour creuser un trou qu'ils jugèrent assez profond et assez large pour cacher le corps d'Harry. Une fois le corps déposé ils s'employèrent à le reboucher, recouvrant le sol retourné de feuilles et bout de bois afin de couvrir l'aspect suspect à cet endroit. Finalement, exténuer ils retournèrent dans la voiture.

- Ça y est Pet, on est enfin et définitivement débarrasser du monstre s'exclama Vernon avec soulagement.

Pétunia sourit et rétorqua :

- Enfin, dix année à le supporter ! On va enfin vivre la vie normal qu'il nous a toujours empêché de vivre ! Et si nous allions au restaurant fêter ça ? Qu'est-ce que tu en dis Duddy ? Tu veux allez manger dehors, dit-elle en se retournant vers son fils.

- Ouais ! Pizzas ! s'exclama le gamin.

Et c'est ainsi que les Dursley continuèrent leur vie normal, comme si Vernon et Dudley ne venaient pas d'enterrer le corps de leur neveu et cousin.

à suivre...


Voilà, j'espère que ce premier chapitre vous à plu.
N'hésitez pas à me faire part de vos retours.
A Bientôt !
Z.